Choisir son assurance emprunteur en 2022 : les points importants à vérifier

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Couverture complexe s'il en est, l'assurance emprunteur est imposée par les banques pour garantir tout prêt immobilier et doit être souscrite avec la plus grande attention. La réglementation a évolué tout dernièrement, venant renforcer les droits des consommateurs. Pour bénéficier de la meilleure assurance emprunteur au prix le plus compétitif en 2022, soyez vigilant sur les points suivants.

Assurance crédit immobilier : des garanties adaptées à votre situation

La souscription à l'assurance emprunteur est systématiquement exigée dans le cadre d'un crédit immobilier, afin de garantir au prêteur que les sommes dues seront intégralement remboursées en cas d'aléas de la vie qui vous empêcheraient d'assumer votre dette (décès, invalidité et incapacité).

Les garanties indispensables

L'assurance prêt immobilier est un contrat temporaire dont la durée est calquée sur celle du crédit. Le contrat comprend plusieurs garanties assurance prêt immobilier qui entrent en jeu selon la nature du sinistre :

  • la garantie décès : garantie socle qui intervient si vous venez à décéder en cours de prêt. L'assureur rembourse à la banque le capital restant dû, vos ayants droit étant déchargés de la dette, et le bien financé par le prêt intégré dans la succession.
  • la garantie PTIA (Perte Totale et Irréversible d'Autonomie) : adossée à la précédente, elle est activée si vous êtes déclaré en invalidité totale (100%) et que vous ne pouvez effectuer seul les actes essentiels de la vie courante (se laver, se nourrir, se vêtir et se déplacer).
  • la garantie ITT (Incapacité Temporaire totale de Travail) : elle intervient en cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident, est systématiquement exigée dans le cadre d'un crédit destiné à financer la résidence principale ou secondaire, facultative s'il s'agit d'un investissement locatif.

La subtilité rédactionnelle des garanties incapacité et invalidité

Cette dernière garantie peut être complétée par les garanties IPP (Invalidité Permanente Partielle) et IPT (Invalidité Permanente Totale) qui sont activées en fonction du taux d'incapacité après consolidation de votre état de santé sur contrôle du médecin-conseil de l'assureur. : entre 33% et 66% d’invalidité pour la garantie IPP et plus de 66% d’invalidité pour la garantie IPT.

Les garanties invalidité et incapacité sont définies dans le contrat comme une inaptitude à exercer :

  • toute activité professionnelle
  • ou son activité professionnelle.

Une nuance très importante, car en présence de la mention "toute activité professionnelle", l'assureur est en droit de refuser le bénéfice de la garantie, si vous n'êtes pas en mesure d'exercer votre ancien métier mais reconnu capable d'en exercer un autre. Un chirurgien blessé à la main ne peut plus pratiquer son métier, mais est tout à fait apte à travailler.

Privilégiez un contrat qui contient la clause "son activité professionnelle", comme le contrat assurance prêt immobilier April, vous êtes couvert quoi qu'il arrive.

La garantie perte d'emploi en assurance emprunteur

Plus rarement, vous pouvez renforcer votre protection par la garantie perte d'emploi, une couverture réservée uniquement aux personnes en CDI victimes d'un licenciement ouvrant droit à l'allocation chômage de Pôle Emploi. Le cas de la rupture conventionnelle est généralement exclu de cette garantie. Le problème de la garantie perte d'emploi est sa cherté et les contraintes imposées pour l'activer. Elle peut doubler le coût de l'assurance et est assortie d'un délai de franchise de 3 à 9 mois avant d'être indemnisé, démarrant à partir de la date de licenciement ou de perception des allocations chômage.

Elle reste facultative, mais certaines banques l'exigent si vous exercez dans un secteur d'activité sinistré où les perspectives de retrouver un emploi sont réduites.

Assurance emprunteur : garanties forfaitaires ou indemnitaires ?

Selon les contrats, le remboursement est forfaitaire ou indemnitaire pour les garanties incapacité et invalidité:

  • forfaitaire : la mensualité de crédit est prise en charge à hauteur de la quotité choisie, sans référence à la perte des revenus subie pendant le sinistre ;
  • indemnitaire : l'assureur limite la prise en charge à la perte réelle des revenus, toute indemnité sociale ou prestation d'un éventuel contrat de prévoyance étant défalquée.

Privilégiez un contrat avec des garanties forfaitaires pour bénéficier d'une meilleure protection financière.

Les exclusions de garantie en assurance emprunteur

Certaines situations ne sont jamais couvertes par l'assurance, comme le suicide durant la première année, la guerre (civile ou étrangère) ou les émeutes. Il en existe d'autres qui sont laissées à l'appréciation de l'assureur. Le plus souvent, les sports dangereux pratiqués régulièrement (équitation, escalade, kite surf et autre sport nautique, plongée sous-marine, etc.), ainsi que les maladies non objectivables, font partie des exclusions classiques en assurance de prêt immobilier.

Attardons-nous sur les maladies non objectivables ou MNO qui renvoient aux pathologies du dos et aux affections psychologiques/psychiatriques. Une majorité de contrats prévoit le rachat d'exclusion sous certaines conditions (durée minimale d'hospitalisation, intervention chirurgicale). Cette option va augmenter la prime d'assurance, mais si vous êtes sujet à des problèmes dorsaux récurrents, il vaut mieux la souscrire. Vous serez indemnisé à hauteur de la quotité et du plafond de garantie au titre de la garantie incapacité ou invalidité.

Toutes les exclusions doivent être explicitement exprimées dans les conditions générales. Le mal de dos est une expression générique que l'assureur ne pourra faire valoir s'il refuse le bénéfice de la garantie en cas de lombalgie par exemple. La jurisprudence est riche de ce type de litige en assurance emprunteur.

La bonne quotité d'assurance emprunteur

Si vous empruntez seul, l'assurance couvre obligatoirement la totalité du montant emprunté. En couple, le prêt immobilier est lui aussi assuré intégralement, mais il vous faudra choisir la quotité d’assurance, c’est-à-dire la répartition de la couverture d’assurance.

Selon la situation personnelle et professionnelle de chaque co-emprunteur, vous appliquez une quotité, qui correspond à la part du prêt garanti par l'assureur en cas de sinistre. Cette quotité est exprimée en pourcentage de la somme empruntée, elle est la même pour toutes les garanties. L'addition des 2 quotités doit couvrir au moins 100% du prêt.

Vous avez différentes options :

  • une quotité à 100% sur chaque tête, ce qui va doubler le coût de l'assurance ;
  • une quotité égale à 50/50 : si l'un des deux décède, l'autre devra rembourser 50% du capital restant dû, le reste étant pris en charge par l'assureur ;
  • une quotité inégale : 60% sur l'un et 40% sur l'autre, ou 80/20 ou toute autre répartition dont l'addition est supérieure ou égale à 100%.

L'arbitrage se fait en fonction des revenus de chacun et de son état de santé. N'hésitez pas à recourir aux services d'un courtier assurance emprunteur pour envisager la solution la mieux adaptée à votre situation et à votre budget.

Assurance prêt immobilier : le libre choix du contrat

Les bases étant posées, passons à vos droits en tant qu'assuré emprunteur. La loi Lagarde de septembre 2010 vous permet de choisir librement le contrat d'assurance, et de ne pas accepter le contrat proposé d’entrée de jeu par la banque. On parle de délégation d'assurance. Pour exercer pleinement ce droit, comparez les offres en ligne.

Grâce à un comparateur indépendant, vous avez accès aux meilleures offres du marché et pouvez sélectionner le contrat le plus compétitif adapté à votre situation. Les contrats individuels délégués sont entre deux et quatre fois moins chers que les contrats groupe mutualisés des banques.

L'accompagnement d'un courtier facilite le choix éclairé d'une assurance sur-mesure, en adéquation avec vos besoins, la nature du prêt et votre budget. Ce service est gratuit et permet de sélectionner le bon contrat. Le domaine de l'assurance emprunteur est complexe ; le contrat délégué doit obligatoirement respecter l'équivalence de garanties avec le contrat proposé par la banque. Cette notion, difficile à appréhender pour un non-professionnel, rend peu aisée la sélection d'un contrat qui réponde exactement aux exigences de la banque.

Pas pu ou eu le temps de souscrire une assurance externe ? Rien n'est figé ! La réglementation vous offre l'opportunité de changer de contrat à tout moment grâce à la loi Lemoine 2022. Depuis le 1er juin 2022, tout nouvel emprunteur peut résilier le contrat bancaire quand bon lui semble, sans attendre la date d'échéance autrefois imposée par la loi Bourquin. Cette mesure en faveur du pouvoir d’achat des ménages s'applique à tous les emprunteurs à partir du 1er septembre 2022, quelle que soit l'antériorité du contrat.

Les emprunteurs ne sont plus pieds et poings liés à l'assurance de la banque. Désormais, à tout moment, ils peuvent changer de formule, sous réserve de respecter l'équivalence des garanties entre les deux contrats. À la clef, des centaines voire des milliers d'euros économisés par an. Plus tôt intervient le changement, plus important est le gain.

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Crédit immobilier : 5 conseils pour payer moins cher votre assurance emprunteur en 2025

L'assurance emprunteur constitue une part importante du coût total d'un crédit immobilier, en moyenne un tiers du coût global. L’immense majorité des emprunteurs acceptent l'offre de leur banque sans chercher d'alternatives. Pourtant, il est possible d'optimiser cette dépense et de réaliser d'importantes économies. Voici 5 conseils stratégiques pour réduire le coût de votre assurance de prêt en 2025. 1. Déléguez votre assurance emprunteur Lorsqu'un emprunteur souscrit un crédit immobilier, la banque lui propose systématiquement une assurance de groupe. Ce contrat interne et standard offre des garanties uniformes à tous les assurés (principe de mutualisation), ce qui peut entraîner des coûts plus élevés, notamment pour les profils considérés à faible risque. A contrario, l'assurance individuelle, souscrite auprès d'un assureur externe, propose des garanties sur-mesure, adaptées au profil de l'emprunteur. Ce choix peut réduire significativement les cotisations, tout en maintenant un niveau de couverture adapté à vos besoins. La loi Lagarde de 2010 garantit à tous les emprunteurs le libre choix de l’assurance de prêt : vous n’êtes plus obligé de souscrire à l’assurance proposée par l'établissement prêteur en vertu de l’interdiction de vente liée et du principe de délégation. Votre seule et unique contrainte est de présenter un contrat qui respecte l’équivalence de niveau de garanties : la couverture de l’offre déléguée est en tous points au moins aussi protectrice que celle du contrat bancaire. Pourquoi choisir une assurance individuelle ? Une tarification ajustée selon votre profil Une personnalisation des garanties Des économies substantielles sur la durée du prêt Avant de souscrire, prenez le temps de comparer plusieurs offres pour identifier celle qui propose le meilleur rapport garanties/prix. Comment trouver une assurance individuelle ? Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier. Cet outil rapide, simple, gratuit et sans engagement vous donne accès aux meilleures offres alternatives du marché, dans le respect du principe d’équivalence de garanties. 2. Changez d’assurance en cours de prêt Beaucoup d’emprunteurs ignorent qu’ils ont la possibilité de changer d’assurance de prêt à tout moment grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022. Cette réforme ultime en assurance emprunteur permet de résilier le contrat en cours quand on le souhaite, sans contrainte temporelle comme cela était le cas avec les réglementations précédentes (loi Hamon et amendement Bourquin). Comment procéder ? Relisez attentivement la fiche standardisée d’information (FSI) par votre banque lors de votre demande de financement, afin d'identifier les garanties minimales exigées. Comparez les offres d’assurance disponibles sur le marché en vérifiant l’équivalence des garanties. Présentez votre nouveau contrat à votre banque accompagné d’une attestation d’équivalence des garanties. Envoyez votre demande de substitution par courrier recommandé avec accusé de réception. La banque dispose d’un délai de 10 jours ouvrés pour donner sa réponse et en cas de refus, elle doit motiver sa décision par écrit de manière exhaustive. Un rejet d’assurance déléguée ne peut porter que sur la non-équivalence de garanties. Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat de mars 2025 pour constater l’intérêt financier d’opter pour une assurance déléguée. 3. Adaptez la quotité d’assurance selon votre situation La quotité d’assurance de prêt correspond au pourcentage du capital assuré par emprunteur. Lors d'un emprunt à deux, il est possible d'adapter cette répartition pour optimiser les coûts sans sacrifier la protection. Exemples de répartition : 50/50 : chaque emprunteur est assuré à hauteur de 50 % du capital. En cas de décès, le co-emprunteur survivant doit s’acquitter des mensualités à hauteur de 50%. 70/30 : un emprunteur est plus couvert que l’autre. 100/100 : chaque emprunteur est couvert sur l’intégralité du capital (coût élevé mais protection maximale). En cas de décès, le crédit est soldé, le co-emprunteur survivant est déchargé de la dette. Pour optimiser votre assurance, ajustez la quotité à votre situation financière et aux risques incarnés par chaque emprunteur. Un couple avec des revenus équivalents peut opter pour une quotité 50/50, tandis qu’une personne ayant un métier à risque pourrait prévoir une couverture plus importante. 4. Améliorez votre profil emprunteur Les assureurs fixent leurs tarifs en fonction des risques qu'ils estiment pour chaque emprunteur (âge, état de santé, profession, pratique sportive). Certains critères peuvent jouer en votre défaveur, mais des ajustements peuvent vous permettre d'obtenir de meilleures conditions tarifaires. Actions pour améliorer votre profil : Arrêter de fumer : les non-fumeurs bénéficient de tarifs plus attractifs. Maintenir un bon indice de masse corporelle (IMC) : un mode de vie sain peut influencer positivement votre cotisation. Présenter un bilan de santé récent pour prouver l'absence de risques aggravés ou une amélioration de votre état de santé. En assurance emprunteur, un non-fumeur est une personne qui n’a jamais fumé ou qui a arrêté depuis au moins 24 mois. Si vous exercez une profession ou un sport à risques, envisagez de souscrire une assurance spécialisée pour obtenir une offre plus compétitive. Certains contrats proposent un rachat d’exclusion de ce type de risque (selon dossier). 5. Faites appel à un courtier en assurance de prêt Le rôle d’un courtier en assurance emprunteur est de vous aider à trouver la meilleure offre selon votre profil et votre prêt, en termes de tarifs comme de garanties. Les avantages d’un courtier : Un gain de temps : il s’occupe de comparer les offres et de négocier pour vous. L’accès à des tarifs préférentiels : grâce à son réseau de partenaires. Un accompagnement personnalisé : surtout utile pour les profils à risque (métier dangereux, antécédents médicaux). Avant de faire appel à un courtier, vérifiez qu’il est bien enregistré auprès de l’Orias (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance) et renseignez-vous sur les frais éventuels. En général, il est commissionné par l’assureur. Conclusion Réduire le coût de son assurance emprunteur en 2025 est tout à fait possible en adoptant ces stratégies : préférer une assurance individuelle, changer d’assurance en cours de prêt, ajuster la quotité, optimiser son profil et faire appel à un courtier. Prenez le temps de comparer les offres et n’hésitez pas à renégocier votre contrat pour réaliser des économies substantielles sur la durée de votre crédit immobilier.  

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Crédit immobilier 2025 : la règle que les banques vous cachent

Depuis plusieurs mois, une modification majeure a un impact sur l'octroi des crédits immobiliers en France. Peu connue du grand public, cette règle concerne directement le financement des biens classés en DPE F ou G. De nombreux emprunteurs se retrouvent pris au dépourvu lorsque leur banque leur impose des conditions drastiques, sans les avoir prévenues au préalable. Mauvais DPE : impact sur le montant du crédit Comme beaucoup d'acquéreurs, Antoine, un trentenaire en CDI, pensait avoir tout anticipé pour son premier achat immobilier. Pour un crédit de 200 000€ sur 25 ans et un bel apport personnel de 40 000€, soit 20% du montant de l’opération, il était persuadé de présenter un dossier solide. Pourtant, après un premier accord verbal de sa banque, il reçoit un appel inattendu de son conseiller : son financement est remis en question. La raison ? Le diagnostic de performance énergétique (DPE) de son appartement est classé F. "Quand le DPE est inférieur à E, nous ne finançons que 70% du montant du bien", lui explique son banquier, une information qui ne lui avait pas été communiquée auparavant. Concrètement, Antoine devait soit doubler son apport, soit trouver une alternative. Une règle bancaire en place depuis plusieurs mois D'après les courtiers en crédit immobilier, cette restriction n'est pas nouvelle. Certaines banques appliquent cette mesure depuis le printemps 2024, mais sans communication officielle. Seuls les ménages emprunteurs directement confrontés à cette situation en prennent conscience, souvent trop tard pour modifier et concrétiser leur projet immobilier. Les banques cherchent avant tout à se prémunir contre les risques financiers. Un bien avec un DPE dégradé se revend souvent moins cher, ce qui peut compromettre le remboursement total du crédit en cas de revente forcée. Pour limiter ce risque, elles ne financent plus l'intégralité de ces biens, laissant ainsi une partie du financement à la charge de l'acheteur. Certaines enseignes ont une approche toute différente, en proposant un prêt à taux bonifié pour un montant maximum de 30 000€, qui vient compléter le crédit destiné à financer un bien nécessitant des travaux de rénovation. Cette facilité est réservée aux primo-accédants. Être en capacité de financer les travaux de rénovation Face à ce refus, Antoine explore une autre piste : il fait réaliser un "DPE projeté" pour évaluer les travaux nécessaires afin d'améliorer la classification énergétique de son logement. Verdict : un simple remplacement du ballon d'eau chaude et de deux radiateurs suffirait à faire passer le bien en classe E. Avec un devis de 1 700€ pour ces travaux, Antoine présente un dossier ajusté à sa banque, incluant ce coût en apport personnel. Cette stratégie lui permet d'obtenir finalement son prêt sans avoir à débourser des sommes exorbitantes. Ce que les emprunteurs doivent savoir Pour éviter de mauvaises surprises, il est essentiel de : Vérifier le DPE du bien avant toute démarche bancaire : si le classement est F ou G, prévoyez dès le départ des solutions pour répondre aux exigences des banques. Demander un DPE projeté : cela permet d'anticiper les travaux à réaliser pour améliorer la performance énergétique. Consulter plusieurs banques et courtiers : certaines banques peuvent être plus souples sur les conditions de financement. Intégrer le coût des travaux dans l'apport personnel : cela peut faciliter l'obtention du crédit. Vers une généralisation des restrictions bancaires ? Avec l'augmentation des exigences environnementales, cette tendance pourrait s'accentuer dans les années à venir. En effet, les biens mal classés énergiquement sont de plus en plus pointés du doigt par les réglementations, notamment dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Les biens classés G, considérés comme  passoires thermiques, sont interdits à la location depuis janvier 2025 ; ce sera au tour des logements de l’étiquette F de sortir du marché locatif en janvier 2028, puis à ceux de la classe E en 2034. Les futurs emprunteurs doivent donc redoubler de vigilance et s'informer en amont pour anticiper ces nouvelles contraintes bancaires. Le financement d'un logement en 2025 n'est plus seulement une question de taux d'intérêt ou de capacité d'emprunt immobilier, mais aussi de performance énergétique du logement. Faites-vous accompagner par un courtier pour taper à la bonne porte et obtenir le financement de votre achat immobilier aux meilleures conditions.  

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Quizz 2025 de l'assurance de prêt immobilier

L'assurance de prêt immobilier représente un coût significatif dans votre projet d'achat immobilier, pouvant atteindre jusqu'à 30% du coût total de votre crédit. En 2025, avec l'évolution constante de la législation et des offres du marché, êtes-vous sûr de maîtriser tous les aspects de cette assurance obligatoire ? Ce quizz vous permettra d'évaluer vos connaissances et de découvrir des opportunités d'économies souvent méconnues. Les fondamentaux de l'assurance emprunteur : avez-vous les bases ? Question 1 : L'assurance de prêt immobilier est-elle légalement obligatoire ? A) Oui, dans tous les cas B) Non, jamais C) Oui, mais uniquement pour les prêts immobiliers D) Non, mais les banques l'exigent systématiquement Réponse : D) Non, mais les banques l'exigent systématiquement Aucune loi n'impose strictement la souscription d'une assurance emprunteur. Cependant, les établissements bancaires l'exigent systématiquement comme condition d'octroi du prêt, ce qui la rend de facto obligatoire. Cette nuance est importante car elle ouvre la porte à la négociation des garanties et des tarifs. Question 2 : Quelles sont les garanties minimales généralement exigées par les banques ? A) Décès uniquement B) Décès et Invalidité Permanente Totale (IPT) C) Décès, Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) et Incapacité Temporaire de Travail (ITT) D) Toutes les garanties possibles sans exception Réponse : B) Décès et Invalidité Permanente Totale (IPT) La plupart des établissements prêteurs exigent a minima une couverture en cas de décès et d'invalidité permanente totale. Les autres garanties de l’assurance de prêt immobilier (ITT, IPP/IPT, perte d'emploi) sont présumées facultatives, mais peuvent être imposées par la banque en fonction de votre profil. Cette connaissance vous permet d'ajuster votre contrat à vos besoins réels. Le cadre légal 2025 de l'assurance emprunteur : connaissez-vous vos droits ? Question 3 : Grâce à la loi Lemoine, vous pouvez désormais changer d'assurance emprunteur : A) Uniquement pendant la première année du prêt B) À chaque date anniversaire du contrat C) À tout moment pendant toute la durée du prêt D) Uniquement si vous trouvez un contrat moins cher Réponse : C) À tout moment pendant toute la durée du prêt Depuis la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez résilier et changer d'assurance emprunteur à tout moment, sans frais ni pénalités. Cette évolution législative majeure vous offre une flexibilité totale pour optimiser votre contrat tout au long de la vie de votre prêt. Question 4 : Le questionnaire médical est désormais supprimé pour : A) Tous les emprunteurs sans condition B) Les prêts inférieurs à 200 000 € par personne dont le terme intervient avant le 60ème anniversaire de l'assuré C) Les prêts inférieurs à 400 000 € pour un couple D) Uniquement les moins de 50 ans Réponse : B) Les prêts inférieurs à 200 000 € par personne dont le terme intervient avant le 60ème anniversaire de l'assuré La loi Lemoine a introduit cette avancée significative qui facilite l'accès au crédit pour de nombreux emprunteurs, notamment ceux ayant des antécédents médicaux. Pour un couple empruntant, le seuil s'élève donc à 400 000 € au total si chacun emprunte 200 000 €. Économies potentielles en changeant d'assurance de prêt : savez-vous combien vous pourriez gagner ? Question 5 : En moyenne, l'économie réalisée en changeant d'assurance emprunteur peut atteindre : A) Environ 500 € sur la durée totale du prêt B) Entre 1 000 € et 3 000 € sur la durée totale du prêt C) Entre 5 000 € et 15 000 € sur la durée totale du prêt D) Plus de 50 000 € systématiquement Réponse : C) Entre 5 000 € et 15 000 € sur la durée totale du prêt Les économies réalisées grâce à une délégation d'assurance sont substantielles, pouvant représenter plusieurs milliers d'euros sur la durée totale de votre crédit immobilier. Pour un couple de trentenaires empruntant 250 000 € sur 25 ans, l'économie peut même dépasser 25 000 €. Question 6 : Le taux d'une assurance groupe bancaire se situe généralement entre : A) 0,05% et 0,10% du capital emprunté B) 0,10% et 0,20% du capital emprunté C) 0,30% et 0,45% du capital emprunté D) Plus de 1% du capital emprunté Réponse : C) 0,30% et 0,45% du capital emprunté Les contrats groupe proposés par les banques pratiquent généralement des taux entre 0,30% et 0,45%, tandis que les assurances déléguées peuvent offrir des taux démarrant à 0,06% pour les profils les plus favorables. Cette différence s'explique notamment par l'approche mutualisée des contrats bancaires comparativement à la tarification personnalisée des contrats alternatifs. Stratégies d'optimisation : maîtrisez-vous les astuces d'experts ? Question 7 : Quelle méthode de calcul est généralement la plus avantageuse pour l'emprunteur ? A) Prime calculée sur le capital initial B) Prime calculée sur le capital restant dû C) Prime forfaitaire fixe D) Cela dépend uniquement de l'âge de l'emprunteur Réponse : B) Prime calculée sur le capital restant dû Le calcul de la prime sur le capital restant dû permet une diminution progressive de votre cotisation d'assurance au fur et à mesure du remboursement de votre prêt. À l'inverse, avec une prime calculée sur le capital initial, vous continuerez à payer le même montant tout au long du prêt, même quand le capital restant à rembourser aura considérablement diminué. La première méthode est largement utilisée par les assureurs alternatifs. Question 8 : Pour obtenir les meilleures conditions d'assurance, il est recommandé de : A) Accepter systématiquement l'offre de la banque sans négocier B) Comparer uniquement les tarifs sans tenir compte des garanties C) Obtenir plusieurs devis détaillés et les comparer méthodiquement D) Mentir sur son état de santé pour obtenir un meilleur tarif Réponse : C) Obtenir plusieurs devis détaillés et les comparer méthodiquement La comparaison méthodique de plusieurs offres (au moins 3) est essentielle pour optimiser votre assurance emprunteur. Attention à ne pas vous focaliser uniquement sur le prix, mais à analyser également le niveau des garanties, les exclusions et les définitions précises des conditions de mise en jeu des garanties. Sachez qu’une fausse déclaration en assurance emprunteur peut entraîner la nullité du contrat, ce qui aura des répercussions dommageables sur votre crédit immobilier. Profils spécifiques : connaissez-vous les options adaptées à votre situation ? Question 9 : Le "droit à l'oubli" pour les anciens malades du cancer est désormais de : A) 2 ans après la fin des traitements B) 5 ans après la fin des traitements C) 10 ans après la fin des traitements D) 15 ans après la fin des traitements Réponse : B) 5 ans après la fin des traitements Depuis 2022, le délai du droit à l'oubli pour les pathologies cancéreuses a été réduit de 10 à 5 ans après la fin du protocole thérapeutique et en l’absence de rechute. Cette disposition a été élargie à l’hépatite C. Passé ce délai, vous n'avez plus à déclarer votre ancienne maladie dans le questionnaire de santé et aucune surprime ne peut vous être appliquée à ce titre. Question 10 : Pour les seniors (plus de 55 ans), quelle stratégie est généralement la plus pertinente ? A) Accepter systématiquement l'offre de la banque B) Limiter la durée du prêt pour réduire le coût de l'assurance C) Consulter des courtiers spécialisés dans les profils seniors D) Renoncer à toute garantie autre que le décès Réponse : C) Consulter des courtiers spécialisés dans les profils seniors Les seniors font souvent face à des tarifs prohibitifs avec les contrats standard. Les courtiers en assurance de prêt peuvent identifier les offres les plus compétitives pour ce profil spécifique, avec parfois des écarts de tarifs considérables (jusqu'à 70% d'économie). Cette expertise est particulièrement précieuse pour les emprunteurs de plus de 55 ans. Conclusion : êtes-vous prêt à optimiser votre assurance emprunteur en 2025 ? Si vous avez obtenu moins de 5 bonnes réponses, il est temps de vous renseigner davantage sur ce sujet crucial pour votre budget. Entre 5 et 8 bonnes réponses, vous avez de bonnes bases mais pouvez encore optimiser votre contrat. Plus de 8 bonnes réponses ? Félicitations, vous maîtrisez les fondamentaux de l'assurance emprunteur ! N'oubliez pas que le marché et la législation évoluent constamment. Une simple démarche de renégociation ou de changement d'assurance peut vous faire économiser plusieurs milliers d'euros. Pour aller plus loin, n'hésitez pas à comparer régulièrement les offres du marché ou à consulter un courtier spécialisé qui pourra vous accompagner dans cette démarche d'optimisation sur mesure.