Choisir son assurance emprunteur en 2022 : les points importants à vérifier

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Couverture complexe s'il en est, l'assurance emprunteur est imposée par les banques pour garantir tout prêt immobilier et doit être souscrite avec la plus grande attention. La réglementation a évolué tout dernièrement, venant renforcer les droits des consommateurs. Pour bénéficier de la meilleure assurance emprunteur au prix le plus compétitif en 2022, soyez vigilant sur les points suivants.

Assurance crédit immobilier : des garanties adaptées à votre situation

La souscription à l'assurance emprunteur est systématiquement exigée dans le cadre d'un crédit immobilier, afin de garantir au prêteur que les sommes dues seront intégralement remboursées en cas d'aléas de la vie qui vous empêcheraient d'assumer votre dette (décès, invalidité et incapacité).

Les garanties indispensables

L'assurance prêt immobilier est un contrat temporaire dont la durée est calquée sur celle du crédit. Le contrat comprend plusieurs garanties assurance prêt immobilier qui entrent en jeu selon la nature du sinistre :

  • la garantie décès : garantie socle qui intervient si vous venez à décéder en cours de prêt. L'assureur rembourse à la banque le capital restant dû, vos ayants droit étant déchargés de la dette, et le bien financé par le prêt intégré dans la succession.
  • la garantie PTIA (Perte Totale et Irréversible d'Autonomie) : adossée à la précédente, elle est activée si vous êtes déclaré en invalidité totale (100%) et que vous ne pouvez effectuer seul les actes essentiels de la vie courante (se laver, se nourrir, se vêtir et se déplacer).
  • la garantie ITT (Incapacité Temporaire totale de Travail) : elle intervient en cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident, est systématiquement exigée dans le cadre d'un crédit destiné à financer la résidence principale ou secondaire, facultative s'il s'agit d'un investissement locatif.

La subtilité rédactionnelle des garanties incapacité et invalidité

Cette dernière garantie peut être complétée par les garanties IPP (Invalidité Permanente Partielle) et IPT (Invalidité Permanente Totale) qui sont activées en fonction du taux d'incapacité après consolidation de votre état de santé sur contrôle du médecin-conseil de l'assureur. : entre 33% et 66% d’invalidité pour la garantie IPP et plus de 66% d’invalidité pour la garantie IPT.

Les garanties invalidité et incapacité sont définies dans le contrat comme une inaptitude à exercer :

  • toute activité professionnelle
  • ou son activité professionnelle.

Une nuance très importante, car en présence de la mention "toute activité professionnelle", l'assureur est en droit de refuser le bénéfice de la garantie, si vous n'êtes pas en mesure d'exercer votre ancien métier mais reconnu capable d'en exercer un autre. Un chirurgien blessé à la main ne peut plus pratiquer son métier, mais est tout à fait apte à travailler.

Privilégiez un contrat qui contient la clause "son activité professionnelle", comme le contrat assurance prêt immobilier April, vous êtes couvert quoi qu'il arrive.

La garantie perte d'emploi en assurance emprunteur

Plus rarement, vous pouvez renforcer votre protection par la garantie perte d'emploi, une couverture réservée uniquement aux personnes en CDI victimes d'un licenciement ouvrant droit à l'allocation chômage de Pôle Emploi. Le cas de la rupture conventionnelle est généralement exclu de cette garantie. Le problème de la garantie perte d'emploi est sa cherté et les contraintes imposées pour l'activer. Elle peut doubler le coût de l'assurance et est assortie d'un délai de franchise de 3 à 9 mois avant d'être indemnisé, démarrant à partir de la date de licenciement ou de perception des allocations chômage.

Elle reste facultative, mais certaines banques l'exigent si vous exercez dans un secteur d'activité sinistré où les perspectives de retrouver un emploi sont réduites.

Assurance emprunteur : garanties forfaitaires ou indemnitaires ?

Selon les contrats, le remboursement est forfaitaire ou indemnitaire pour les garanties incapacité et invalidité:

  • forfaitaire : la mensualité de crédit est prise en charge à hauteur de la quotité choisie, sans référence à la perte des revenus subie pendant le sinistre ;
  • indemnitaire : l'assureur limite la prise en charge à la perte réelle des revenus, toute indemnité sociale ou prestation d'un éventuel contrat de prévoyance étant défalquée.

Privilégiez un contrat avec des garanties forfaitaires pour bénéficier d'une meilleure protection financière.

Les exclusions de garantie en assurance emprunteur

Certaines situations ne sont jamais couvertes par l'assurance, comme le suicide durant la première année, la guerre (civile ou étrangère) ou les émeutes. Il en existe d'autres qui sont laissées à l'appréciation de l'assureur. Le plus souvent, les sports dangereux pratiqués régulièrement (équitation, escalade, kite surf et autre sport nautique, plongée sous-marine, etc.), ainsi que les maladies non objectivables, font partie des exclusions classiques en assurance de prêt immobilier.

Attardons-nous sur les maladies non objectivables ou MNO qui renvoient aux pathologies du dos et aux affections psychologiques/psychiatriques. Une majorité de contrats prévoit le rachat d'exclusion sous certaines conditions (durée minimale d'hospitalisation, intervention chirurgicale). Cette option va augmenter la prime d'assurance, mais si vous êtes sujet à des problèmes dorsaux récurrents, il vaut mieux la souscrire. Vous serez indemnisé à hauteur de la quotité et du plafond de garantie au titre de la garantie incapacité ou invalidité.

Toutes les exclusions doivent être explicitement exprimées dans les conditions générales. Le mal de dos est une expression générique que l'assureur ne pourra faire valoir s'il refuse le bénéfice de la garantie en cas de lombalgie par exemple. La jurisprudence est riche de ce type de litige en assurance emprunteur.

La bonne quotité d'assurance emprunteur

Si vous empruntez seul, l'assurance couvre obligatoirement la totalité du montant emprunté. En couple, le prêt immobilier est lui aussi assuré intégralement, mais il vous faudra choisir la quotité d’assurance, c’est-à-dire la répartition de la couverture d’assurance.

Selon la situation personnelle et professionnelle de chaque co-emprunteur, vous appliquez une quotité, qui correspond à la part du prêt garanti par l'assureur en cas de sinistre. Cette quotité est exprimée en pourcentage de la somme empruntée, elle est la même pour toutes les garanties. L'addition des 2 quotités doit couvrir au moins 100% du prêt.

Vous avez différentes options :

  • une quotité à 100% sur chaque tête, ce qui va doubler le coût de l'assurance ;
  • une quotité égale à 50/50 : si l'un des deux décède, l'autre devra rembourser 50% du capital restant dû, le reste étant pris en charge par l'assureur ;
  • une quotité inégale : 60% sur l'un et 40% sur l'autre, ou 80/20 ou toute autre répartition dont l'addition est supérieure ou égale à 100%.

L'arbitrage se fait en fonction des revenus de chacun et de son état de santé. N'hésitez pas à recourir aux services d'un courtier assurance emprunteur pour envisager la solution la mieux adaptée à votre situation et à votre budget.

Assurance prêt immobilier : le libre choix du contrat

Les bases étant posées, passons à vos droits en tant qu'assuré emprunteur. La loi Lagarde de septembre 2010 vous permet de choisir librement le contrat d'assurance, et de ne pas accepter le contrat proposé d’entrée de jeu par la banque. On parle de délégation d'assurance. Pour exercer pleinement ce droit, comparez les offres en ligne.

Grâce à un comparateur indépendant, vous avez accès aux meilleures offres du marché et pouvez sélectionner le contrat le plus compétitif adapté à votre situation. Les contrats individuels délégués sont entre deux et quatre fois moins chers que les contrats groupe mutualisés des banques.

L'accompagnement d'un courtier facilite le choix éclairé d'une assurance sur-mesure, en adéquation avec vos besoins, la nature du prêt et votre budget. Ce service est gratuit et permet de sélectionner le bon contrat. Le domaine de l'assurance emprunteur est complexe ; le contrat délégué doit obligatoirement respecter l'équivalence de garanties avec le contrat proposé par la banque. Cette notion, difficile à appréhender pour un non-professionnel, rend peu aisée la sélection d'un contrat qui réponde exactement aux exigences de la banque.

Pas pu ou eu le temps de souscrire une assurance externe ? Rien n'est figé ! La réglementation vous offre l'opportunité de changer de contrat à tout moment grâce à la loi Lemoine 2022. Depuis le 1er juin 2022, tout nouvel emprunteur peut résilier le contrat bancaire quand bon lui semble, sans attendre la date d'échéance autrefois imposée par la loi Bourquin. Cette mesure en faveur du pouvoir d’achat des ménages s'applique à tous les emprunteurs à partir du 1er septembre 2022, quelle que soit l'antériorité du contrat.

Les emprunteurs ne sont plus pieds et poings liés à l'assurance de la banque. Désormais, à tout moment, ils peuvent changer de formule, sous réserve de respecter l'équivalence des garanties entre les deux contrats. À la clef, des centaines voire des milliers d'euros économisés par an. Plus tôt intervient le changement, plus important est le gain.

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Utilisez un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour constater la compétitivité des offres concurrentes des propositions bancaires. À garanties au moins équivalentes avec son assurance de groupe, la banque est obligée d’accepter un contrat alternatif. Vous pouvez ainsi économiser des centaines voire des milliers d’euros sur la durée de votre crédit. Exemple avec un emprunteur de 35 ans, non fumeur, sans antécédent de santé, qui contracte un prêt immobilier de 250 000€ sur 20 ans. L’assurance de sa banque lui coûte 19 000€ contre 4 136€ pour la meilleure offre externe sélectionnée grâce à une simulation en ligne.

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Retraite 2025 : comment passer de la mutuelle d’entreprise à une mutuelle santé senior adaptée ?

Partir à la retraite est une étape marquante qui s’accompagne de nombreux changements pratiques. Parmi eux, la question de la mutuelle santé revient très vite. Que devient la couverture collective quand le contrat de travail s’achève ? Faut-il garder sa mutuelle d’entreprise grâce à la loi Évin ou souscrire une assurance santé senior ? Voici nos conseils pour faire le bon choix et anticiper vos besoins après 60 ans. Que devient la mutuelle d’entreprise à la retraite ? En tant que salarié, vous bénéficiez d’une mutuelle d’entreprise obligatoire financée en partie par l’employeur. Mais une fois à la retraite, cette couverture cesse en principe. La loi Évin offre cependant une solution : vous pouvez demander à conserver votre contrat collectif à titre individuel. Pour en profiter, il faut en faire la demande dans les 6 mois suivant la rupture du contrat de travail. Les garanties restent identiques, mais la cotisation devient entièrement à votre charge. Afin de limiter la hausse immédiate des tarifs, la loi prévoit un encadrement des augmentations pendant trois ans : aucune augmentation la première année +25 % maximum la deuxième année +50 % maximum la troisième année. Au-delà, les tarifs sont libres et peuvent grimper fortement. Ce mécanisme rassure à court terme, mais ne garantit pas la stabilité à long terme. Garder son ancienne mutuelle : avantages et limites Conserver sa mutuelle d’entreprise à la retraite présente certains atouts : simplicité : pas de démarches supplémentaires si vous activez le dispositif Évin ; continuité de couverture : vous gardez les mêmes garanties sans interruption ; contrat connu : vous savez déjà ce qui est pris en charge. Mais cette solution n’est pas toujours optimale. Les principaux inconvénients sont : Des cotisations rapidement élevées : après la troisième année, les hausses peuvent être importantes. Des garanties pas toujours adaptées : une mutuelle pensée pour les actifs ne correspond pas forcément aux priorités d’un retraité. Des services limités : peu de contrats collectifs incluent des prestations utiles après 60 ans, comme l’aide à domicile après hospitalisation. En pratique, beaucoup de retraités finissent par comparer d’autres formules pour trouver une mutuelle santé senior plus souple et ciblée à leurs besoins. La réalité leur donne raison, car les tarifs sont très disparates et peuvent aller du simple au double. Pourquoi choisir une mutuelle santé senior ? Avec l’âge, certains frais de santé deviennent plus fréquents : consultations spécialisées, soins dentaires, lunettes, appareillages auditifs ou hospitalisations. Les remboursements de l’Assurance Maladie sont souvent insuffisants, ce qui augmente le reste à charge. La mutuelle santé senior est conçue pour répondre à ces besoins spécifiques. 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Voici les 5 meilleures offres proposées par le comparateur Magnolia.fr : Nom de la mutuelle Tarif mensuel Spécificités April Only Santé OS2 79 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète AltoSanté AS3 79 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche April Flexi Santé Eco 87 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète Spvie Assurance Santé Nova 87 € 190 % BRSS* en dentaire 175 % BRSS* en hospi AltoSanté AS4 87 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche 190 % BRSS* en dentaire *BRSS : base de remboursement de la Sécurité Sociale Ces 5 propositions sont des contrats de mutuelle responsable : ce type de contrat respecte un cahier des charges avec un panier de soins minimum, applique la réforme du 100% Santé (optique, dentaire et audiologie) et représente plus de 95% des offres du marché de la complémentaire santé. Comment bien choisir sa mutuelle après 60 ans ? Pour trouver la bonne couverture, il est essentiel de procéder par étapes : 1. Évaluer ses besoins Analysez vos dépenses de santé des dernières années : optique, dentaire, spécialistes… Cela permet d’identifier les postes à renforcer. 2. Définir ses priorités Vision fragile ? Choisissez un contrat avec un bon forfait optique. Problèmes dentaires récurrents ? Renforcez les garanties sur les prothèses. Hospitalisations fréquentes ? Vérifiez la prise en charge d’une chambre particulière. 3. Comparer les offres Ne vous limitez pas au tarif mensuel. Examinez : les plafonds annuels de remboursement les délais de carence l’existence d’un réseau de soins partenaires les services additionnels (aide à domicile, assistance santé, téléconsultation). 4. Anticiper l’avenir Une bonne mutuelle doit être évolutive. Mieux vaut choisir une formule modulable qui pourra s’adapter à vos besoins en vieillissant plutôt que de devoir changer de contrat à 75 ans. Mutuelle senior : une dépense utile pour préserver son budget santé La fin de la mutuelle d’entreprise marque un tournant important lors du passage à la retraite. Si la loi Évin permet de conserver son ancien contrat pendant quelques années, cette solution reste limitée par l’évolution des tarifs et le manque d’adaptation aux besoins des seniors. À la retraite, les revenus diminuent alors que les frais médicaux tendent à augmenter. Sans mutuelle adaptée, le reste à charge peut rapidement devenir difficile à assumer. Choisir une mutuelle senior, c’est investir dans sa santé et sécuriser son budget. Même si la cotisation représente en moyenne 70 à 100 € par mois pour un assuré de 65 ans, elle permet d’éviter des restes à charge de plusieurs centaines, voire milliers d’euros par an. Bien choisie, une complémentaire santé senior devient un véritable allié pour vivre sa retraite sereinement, en restant protégé face aux dépenses médicales qui augmentent avec l’âge.

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Prêt immobilier septembre 2025 : faut-il emprunter avant la chute du gouvernement Bayrou ?

L’annonce du Premier ministre François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre a ravivé les tensions politiques en France. Au-delà des conséquences institutionnelles, cette décision pourrait influencer l’économie nationale et, en particulier, le marché du crédit immobilier. Pour les particuliers qui envisagent d’acheter un bien ou de renégocier leur prêt, cette instabilité pose une question cruciale : quels effets attendre sur les taux d’intérêt et sur les conditions de financement en cas de changement de gouvernement ? Une décision politique aux répercussions économiques Le 25 août, lors d’une conférence de presse, François Bayrou a annoncé un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Un geste interprété par de nombreux observateurs comme une manœuvre politique risquée, voire comme une « démission déguisée ». Les oppositions de gauche et d’extrême droite ayant déjà indiqué qu’elles ne soutiendraient pas le gouvernement, la probabilité d’une chute de l’exécutif est forte. Ce climat d’incertitude n’est pas sans effet sur la stabilité économique. Il peut notamment fragiliser la confiance des investisseurs dans la dette française. Or, les marchés financiers scrutent de près l’évolution des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), un indicateur majeur pour le financement de l’État et, indirectement, pour celui des ménages. OAT en hausse : un signal négatif pour les emprunteurs Dès le 27 août, soit deux jours après l’annonce du Premier ministre, le rendement des OAT à 10 ans atteignait 3,54 %, contre 3,20 % en début d’année 2025. Une hausse qui peut sembler modeste mais qui constitue un signal inquiétant pour les établissements bancaires. Pourquoi ? Parce que les banques utilisent ces taux comme référence pour fixer leurs barèmes de crédit immobilier. Plus l’État doit rémunérer ses investisseurs pour emprunter, plus les banques voient leur propre coût de refinancement augmenter. Résultat : elles répercutent mécaniquement cette hausse sur les particuliers qui souhaitent contracter un prêt immobilier. L’hypothèse que cette instabilité politique entraîne une nouvelle hausse des taux d’emprunt d’État est très crédible. L’augmentation des coûts de financement pour les banques va les obliger à rehausser leur barèmes de taux, alors que leurs objectifs de crédit pour 2025 sont déjà bien avancés.  Les taux immobiliers vont-ils repartir à la hausse ? Faut-il pour autant s’attendre à un retour des taux à 4 % ou plus, comme en 2023 ? Pas forcément. Les experts se veulent rassurants et s’accordent à dire que les taux ne vont plus baisser. En revanche, une remontée brutale semble peu probable. Sauf retournement majeur de la Banque centrale européenne (BCE), les taux devraient rester contenus autour de 3,20 à 3,50 % en moyenne. Pour le courtier Cafpi, le marché est actuellement dans une phase de stabilité. L’inquiétude des marchés financiers après l’annonce de François Bayrou peut faire légèrement grimper les taux, mais il reste encore des conditions attractives. Pour les ménages qui ont un projet immobilier, c’est un bon moment pour passer à l’action.  En d’autres termes, les emprunteurs doivent s’attendre à une période où les taux se stabilisent sans redescendre. Dans ce contexte, obtenir un crédit attractif passera davantage par la négociation personnalisée et par l’optimisation des autres composantes du financement. Délégation d’assurance emprunteur : une solution pour réduire la facture malgré la hausse des taux Si les taux immobiliers cessent de baisser, les ménages disposent encore d’un levier important pour alléger le coût de leur emprunt : la délégation d’assurance emprunteur. L’assurance de prêt représente souvent entre 25 et 35 % du coût total d’un crédit immobilier. Or, le contrat groupe de la banque, proposé par défaut, est généralement plus cher et moins personnalisable. Depuis les réformes successives, les emprunteurs ont désormais la liberté de : choisir une assurance externe dès la souscription du prêt (loi Lagarde), changer d’assurance à tout moment sans frais (loi Lemoine), bénéficier de garanties équivalentes ou supérieures à un tarif bien plus compétitif. Prenons un exemple concret : pour un emprunteur de 35 ans en bonne santé et non fumeur, qui emprunte 250 000€ sur 20 ans, l’assurance groupe bancaire peut coûter 25 000 € sur la durée du prêt, contre 4 200 € avec une délégation d’assurance individuelle (simulation effectuée sur le comparateur Magnolia.fr). Soit 20 800 € d’économies, qui compensent largement l’impact d’une hausse de 0,30 ou 0,40 point sur le taux nominal du crédit. Autrement dit, même si les taux immobiliers stagnent ou augmentent légèrement, optimiser son assurance emprunteur est un levier direct pour préserver voire améliorer son pouvoir d’achat. Opportunité à saisir pour les emprunteurs La conjoncture actuelle rappelle une règle essentielle : dans un environnement d’incertitude, il vaut mieux ne pas attendre en vain la baisse des taux. D’autant que les banques, malgré leurs objectifs atteints pour certaines, restent sélectives et continuent à proposer des conditions attractives aux profils solides (revenus stables, apport conséquent, gestion saine). Pour maximiser ses chances d’obtenir le meilleur financement, 3 leviers se dessinent : Agir rapidement avant une nouvelle dégradation politique ou économique. Comparer les offres de crédit immobilier via un courtier ou un simulateur en ligne. Profiter de la délégation d’assurance pour réduire significativement le coût global du prêt. Conclusion L’annonce du vote de confiance de François Bayrou marque une nouvelle étape d’incertitude politique en France. Ses conséquences se font déjà sentir sur les marchés obligataires, avec une remontée des OAT à 10 ans. Pour les ménages, le message est clair : les taux immobiliers ne baisseront plus et pourraient légèrement remonter. Cependant, tout n’est pas perdu pour les emprunteurs. En jouant sur la délégation d’assurance emprunteur et en se positionnant dès maintenant, il est encore possible de financer son projet dans de bonnes conditions, sans subir pleinement la hausse des taux.