Crédit immobilier et santé : comment économiser sur l’assurance emprunteur en 2023 ?

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L’assurance emprunteur représente en moyenne un tiers du coût global d’un prêt immobilier. En présence de risques de santé, ce coût s’envole et peut même compromettre l’obtention du financement. La loi Lemoine fait bouger les lignes pour certains emprunteurs, mais la santé reste un enjeu majeur pour les assureurs. Sans jugement moral, sachez qu’une bonne hygiène de vie permet de faire des économies sur son assurance emprunteur.

Que couvre l’assurance emprunteur ?

Indispensable pour garantir la bonne fin d’un crédit immobilier, l’assurance emprunteur prend en charge les mensualités à hauteur de la quotité en cas de survenance des risques suivants : décès, incapacité et invalidité.

Le niveau de risques est apprécié au regard des données renseignées par l’emprunteur dans le questionnaire de santé assurance de prêt immobilier. L’âge est également un paramètre déterminant dans le tarif de l’assurance, en raison, justement, des risques potentiels de santé qui frappent davantage les plus de 45 ans.

Les deux garanties obligatoires en assurance de prêt immobilier sont la garantie décès, simple à appréhender, et la garantie PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie), c’est-à-dire une dépendance à 100% qui nécessite l’intervention d’un tiers pour les gestes du quotidien. Elles sont ensuite complétées par les garanties invalidité et incapacité :

  • La garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail) qui couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident, après expiration du délai de franchise.

  • La garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle) qui entre en jeu si l’invalidité est comprise entre 33% et 66%.

  • La garantie IPT (Invalidité Permanente Totale) en cas d’invalidité supérieure à 66%.

Les emprunteurs en CDI peuvent souscrire une quatrième et dernière garantie, la garantie perte d’emploi, qui intervient uniquement en cas de licenciement économique.

Notez que le coût de l’assurance prêt immobilier dépend aussi de la profession exercée : les métiers à risques comme pompier, gendarme, policier, militaire, ouvrier du bâtiment, paient leur assurance plus cher qu’un profil standard et doivent être couverts par un contrat spécifique à leur problématique.

Quels sont les risques aggravés de santé ?

L’âge et la santé influencent grandement le coût de l’assurance. Un emprunteur trentenaire paiera son assurance jusqu’à six fois moins cher qu’un autre âgé de 55 ans, sans considération de l’état de santé. Et en présence de risques de santé, le coût est doublé voire triplé à âge égal.

Les risques aggravés de santé sont les maladies chroniques ou affections de longue durée (ALD), comme le diabète, le VIH ou l’hypertension, certains antécédents médicaux ou chirurgicaux (cancer, hépatite). Les emprunteurs touchés par la maladie peuvent faire valoir la convention Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), un dispositif qui leur facilite l’accès à l’assurance et au crédit.

En fonction de la pathologie concernée et des marqueurs biologiques, la souscription à l’assurance emprunteur se fait à de conditions standards ou avec une surprime plafonnée. L’assureur peut pratiquer une exclusion de garantie s’il estime que le risque identifié ne peut être couvert. Parfois, l’emprunteur peut uniquement souscrire les garanties décès/PTIA.

Assurance emprunteur et surpoids

L’obésité et le surpoids sont également des facteurs de risques de santé pouvant entraîner des complications médicales comme l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou les troubles respiratoires, voire un cancer. Dans le questionnaire de santé, vous devez indiquer votre IMC (Indice de Masse Corporelle) qui permet d’estimer votre corpulence. Au-delà de 25, vous êtes en surpoids et à partir de 30, vous êtes considéré comme obèse.

Si vous avez seulement quelques kilos en trop qui font basculer votre IMC au-dessus de 25, étudiez toutes les possibilités de retrouver un poids normal avant de faire votre demande de crédit immobilier. Vous éviterez d’être stigmatisé, même si vous n’avez aucun problème de santé.

Assurance de prêt et tabagisme

Fumer a des conséquences sur la santé, ce qui implique un surcoût en assurance emprunteur. À âge et prêt identiques, un emprunteur qui fume, et cela concerne aussi quelqu’un qui vapote, paie son assurance fumeur en moyenne deux fois plus cher qu’un non-fumeur.

Est considéré comme non-fumeur une personne qui n'a jamais touché à une cigarette (également cigare, pipe et vapoteuse) ou qui n’a pas fumé depuis au moins deux ans. Si vous êtes abstinent depuis au moins 24 mois, signalez-le à votre assureur pour bénéficier d’une cotisation moins élevée. 

L’assurance emprunteur sans questionnaire de santé

Les personnes malades peuvent toutefois taire leur état de santé à leur assureur sous certaines conditions. Depuis le 1er juin 2022, la loi Lemoine a supprimé le questionnaire de santé pour les parts assurés de moins de 200 000€, remboursées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur. Le plafond est de 400 000€ pour un couple avec une quotité à 50% sur chaque tête.

Vous avez l’opportunité de ne plus subir de surprime d’assurance ou d’exclusion de garantie pour cause de risques de santé. Si vous êtes déjà détenteur d’un crédit immobilier, vous pouvez également profiter de ce dispositif, car la loi Lemoine permet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans attendre la date d’échéance. Quel que soit votre état de santé, vous pouvez échapper à la surprime en substituant l’assurance en cours par une offre à tarifs standards si vous respectez les règles relatives au montant et à l’âge en fin de remboursement.

Il est en revanche une information que l’assureur cherchera toujours à connaître : le fait de fumer doit toujours être renseigné dans le formulaire de souscription, car il ne s’agit pas d’une donnée directe de santé, mais d’une habitude de vie au même titre que la pratique d’un sport à risques.

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Baromètre du pouvoir d'achat immobilier septembre 2024 : gagnez des mètres carrés en changeant d'assurance emprunteur

Pour garantir votre prêt immobilier, vous devez souscrire une assurance emprunteur. La réglementation vous autorise à choisir librement le contrat et à en changer à tout moment. Magnolia.fr calcule chaque mois le nombre de mètres carrés supplémentaires que vous pouvez acquérir dans les 20 plus grandes métropoles françaises en changeant d’assurance de prêt. La délégation d’assurance emprunteur reste le seul levier d’économies pour faire baisser significativement son taux annuel effectif global (TAEG) et rester sous l’usure. Assurance bancaire contre assurance déléguée Nous proposons 3 profils d’emprunteurs, et calculons pour chacun le nombre de mètres carrés additionnels qu’il est possible d'acquérir en substituant l’assurance bancaire par une assurance individuelle concurrente. Profil 1 : vous êtes primo-accédant, âgé entre 25 et 35 ans ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), soit un coût de 13 600€ ; chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,09%, soit le taux moyen observé pour les dossiers de mêmes profils traités en août 2024. Le coût de l’assurance est de 3 600€. Vous réalisez une économie de 10 000€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 2 : vous avez entre 25 et 35 ans et empruntez à 2 en tant que primo-accédants ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen) sur chaque tête, soit un coût de 27 200€ ; votre Taux Annuel Effectif Global ou TAEG s’affiche à 4,87% (hors frais de dossier et frais de garantie). chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,07% sur chaque tête, soit le taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités en août 2024. Le coût de l’assurance est de 5 600€. Votre TAEG tombe à 3,99% hors frais de garantie et autres dépenses annexes. Vous réalisez une économie de 21 600€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 3 : vous avez entre 35 et 45 ans. vous empruntez à deux la somme de 400 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ; l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), avec quotité assurance de prêt à 100% sur chaque tête, soit un coût total de 54 400€ ; votre TAEG s’affiche à 4,87%, hors frais de garantie (hypothèque ou caution). Notons que le taux d'usure au troisième trimestre 2024 est de 6,16% pour les durées de 20 ans et plus, contre 6,39% au trimestre précédent. chez le comparateur Magnolia.fr, l’assurance est proposée au taux de 0,12% (taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités en août 2024). Chacun est assuré à hauteur de 100% du montant emprunté, le coût total de l’assurance est de 19 200€. Si on applique une quotité d’assurance à 50% sur chaque tête, le coût de l’assurance descend à 9 600€. Vous économisez 35 200€ avec une quotité à 100% sur chaque tête ou 44 800€ avec une quotité à 50/50. Le TAEG tombe respectivement à 4,16% ou 3,96%, vous laissant un espace plus que suffisant pour intégrer les frais annexes. Combien de mètres carrés supplémentaires ces trois profils peuvent gagner en septembre 2024 grâce à la délégation d’assurance de prêt immobilier ?   Ville Prix moyen m2 appartement* Nb de m2 Supplémentaires avec 10 000€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 1   Nb de m2  supplémentaires avec 21 600€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 2   Nb de m2  supplémentaire avec 44 800€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 3   Saint-Étienne 1 303€ 7,67 m2 16,57 m2 34,38 m2 Le Havre 2 141€ 4,67 m2 10,08 m2 20,92 m2 Nîmes 2 230€ 4,45 m2 9,61 m2 20,08 m2 Dijon 2 562€ 3,98 m2 8,61 m2 17,48 m2 Reims 2 611€ 3,83 m2 8,27 m2 17,18 m2 Grenoble 2 719€ 3,67 m2 7,94 m2 16,47 m2 Toulon 3 130€ 3,15 m2 6,80 m2 14,31 m2 Angers 3 144€ 3,18 m2 6,87 m2 14,25 m2 Lille 3 550€ 2,83 m2 6,11 m2 12,68 m2 Montpellier 3 531€ 2,92 m2 6,31 m2 13,10 m2 Toulouse 3 410€ 2,93 m2 6,33 m2 13,13 m2 Marseille 3 578€ 2,79 m2 6,03 m2 12,52 m2 Nantes 3 384€ 2,95 m2 6,38 m2 13,23 m2 Villeurbanne 3 638€ 2,74 m2 5,93 m2 12,31 m2 Strasbourg 3 768€ 2,65 m2 5,73 m2 11,89 m2 Rennes 4 016€ 2,49 m2 5,37m2 11,15 m2 Bordeaux 4 415€ 2,26 m2 4,89 m2 10,14 m2 Nice 5 137€ 1,94 m2 4,20 m2 8,72 m2 Lyon 4 727€ 2,11 m2 4,57 m2 9,44 m2 Paris 9 293€ 1,07 m2 2,32 m2 4,82 m2 *Prix estimés MeilleursAgents au 1er septembre 2024 (prix en net vendeur) Les économies calculées sont les économies maximales potentielles si le changement d’assurance intervient dans le mois de la signature de l’offre de prêt. Obtenez votre prêt et gagnez des mètres carrés grâce à la délégation d'assurance L’état du marché immobilier ancien en septembre 2024 Par rapport au mois précédent, une douzaine de villes voient leurs prix augmenter, comme Paris, une première depuis près de deux ans, mais aussi Nice, Rennes, Marseille et Toulouse. Ils refluent légèrement à Montpellier, Lille, Grenoble et Toulon. Pour être pertinente, l’évolution se mesure sur un temps plus long. Selon l’indice des Notaires-Insee publié mardi 10 septembre, les prix dans l’ancien ont poursuivi leur baisse au deuxième trimestre 2024, à -0,5% après -1,5% au premier trimestre et -1,8% au quatrième trimestre 2023. Sur un an, les valeurs reculent pour le quatrième trimestre consécutif, accusant une baisse de près de -5%. Entamée depuis la mi-2022, la hausse continue des prix marque donc le pas, en lien avec la progression rapide des taux d’intérêts depuis début 2022. Dans le détail, les prix des maisons se replient de 5% pour les appartements et de 4,9% pour les maisons, toujours en variation annuelle. Les prix franciliens baissent plus fortement, à -7,2%, tandis qu’en province ils refluent de -4,3%. Le nombre de transactions dans l'ancien se contracte également sur un an : 792 000 fin juin 2024, contre 825 000€ fin mars 2024 et 872 000 fin décembre. Conditions d'emprunt en septembre 2024 On voit cependant poindre un début de reprise depuis juillet dernier, un sursaut qui s’inscrit dans l’amélioration progressive des conditions d’emprunt. Les taux d’intérêts ont nettement baissé depuis fin 2023, passant de 4,50% au plus haut de la courbe à 3,70% en moyenne sur 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés). Retrouvez toutes les infos pour emprunter en septembre 2024. Pour la première fois depuis de longs mois, la production de crédits à l’habitat est repassée au-dessus de 10 milliards d’euros, à 11,3 Md€ exactement en juillet dernier, après les 8,1 Md€ en mai et 8,6 Md€ en juin. La demande repart doucement et les banques se montrent volontaristes à prêter aux ménages porteurs d’un projet immobilier. La baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne est comptable de cette détente des conditions d’emprunt. Une seconde baisse pourrait être décidée courant septembre. Certains observateurs tablent d’ailleurs sur des taux de crédits immobiliers autour de 3% en 2025. Restons prudents car le niveau des taux est subordonné à l’évolution du contexte géopolitique. Une certitude demeure : les taux d'emprunt ne retrouveront pas de si tôt, sinon jamais, les niveaux records de 2021 où il était possible de s'endetter à 1%. Combien de mètres carrés en plus en changeant d’assurance en septembre 2024 ? On l'oublie, mais l'assurance de prêt immobilier pèse en moyenne entre 20% et 40% du coût global du crédit. Choisissez mieux le contrat pour économiser plus : la loi Lagarde vous permet de choisir librement votre assurance et de mettre les offres en concurrence pour bénéficier d'une formule alternative, plus compétitive que le contrat de la banque. Dans la majorité des cas, l'emprunteur paie le prix fort son assurance de prêt immobilier, celle-ci étant jusqu'à 4 fois plus chère que la concurrence. La réglementation permet non seulement de déléguer l'assurance, mais aussi de changer de contrat en cours de prêt. Dans les grandes villes, comme partout ailleurs, le fait de substituer l'assurance bancaire par une offre alternative permet de récupérer des mètres carrés. Le gain potentiel reste anecdotique à Paris à cause de la cherté de l’immobilier. Ailleurs, où le coût du mètre carré est entre 2 et 8 fois moins onéreux, vous pouvez financer entre 1,94 m2 (Nice) et près de 7,67 m2 (Saint-Etienne) supplémentaires en optant pour un contrat individuel auprès d’un assureur alternatif (profil 1). Grâce à l’économie sur l’assurance, vous pouvez acquérir la surface nécessaire pour une pièce destinée à accueillir des toilettes, voire une salle de bain. Avec un gain de 10 000€ grâce à l’assurance emprunteur, il est peut-être envisageable de viser un bien avec espace extérieur (jardin, balcon ou terrasse). Dans notre deuxième exemple, vous pouvez acheter entre 2,32 m2 (Paris) et 16,57 m2 (Saint-Étienne) supplémentaires, 9 m2 étant la surface moyenne d’une chambre standard et 12 m2 celle d’une cuisine. Quant au profil 3, compte tenu de la somme empruntée élevée, l’économie générée par la délégation d’assurance est colossale à 44 800€ si l'on retient l'option d'une quotité à 50% sur chaque tête. Elle permet de gagner jusqu’à 34,88 m2 (Saint-Étienne), soit la surface d’un studio, et 4,82 m2 à Paris. Vive la loi Lemoine ! La loi Lemoine fête son deuxième anniversaire en septembre 2024. L’occasion est donnée de rappeler l’importance de cette réglementation qui autorise à changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment, sans plus attendre une quelconque date d’échéance. En optant pour une assurance concurrente de celle de la banque, vous pouvez économiser des centaines voire des milliers d’euros. Et si la délégation se révèle compliquée à mettre en place lors de votre demande de crédit, saisissez sans tarder l’opportunité offerte par la loi Lemoine qui facilite la substitution de contrat d’assurance en cours de prêt.  

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Tarifs mutuelle santé : de fortes hausses à prévoir en 2025

En 2024, les tarifs des mutuelles santé avaient fortement augmenté, en moyenne de 10% selon l’UFC-Que Choisir. Bis repetita en 2025 : les organismes complémentaires prévoient une hausse de cet ordre. Plusieurs facteurs sont en cause, à commencer par les transferts de charge de l’Assurance maladie et la progression des prestations en 100% Santé. Nouvelle hausse tarifaire des mutuelles en 2025 Selon les cabinets de conseil en actuariat Galea et Actélior, les organismes de complémentaire santé prévoient d’augmenter significativement les tarifs de leurs contrats pour l’année 2025. D’après les projections de ces deux cabinets, les indexations seront « importantes » voire « soutenues » et pourraient osciller entre 6% et 10% selon les portefeuilles des prestataires. Le cabinet Actuariat précise que l’estimation devrait être plus basse sur le segment des contrats individuels, à +5,8% contre +6,2% en mutuelle entreprise. Pour mémoire, les tarifs des complémentaires santé avaient déjà lourdement augmenté l’an passé avec une hausse historique jusqu’à 30% sur les contrats commercialisés aux seniors. L’UFC-Que Choisir avait chiffré la hausse moyenne à +10% tout en indiquant que 8 assurés sur 10 ont subi une inflation supérieure. Si l’on fait les comptes, les tarifs des organismes de complémentaire santé (assurances, mutuelles et institutions de prévoyance) se sont envolés de près de 50% depuis 2018. Dans le même temps, l’inflation aura quant à elle progressé de 19%. Ce dérapage mérite une explication. 100% Santé : lourde contribution des mutuelles Selon Actélior, la dérive tarifaire est imputable à trois facteurs : les multiples transferts de charge du régime général vers les Ocam (Organismes Complémentaires d’assurance maladie) l’inflation des dépenses avec une augmentation de la consommation médicale, notamment en dentaire la forte progression de prestations servies par les Ocam sur les postes de la réforme 100% Santé. Pour rappel, le dispositif 100% Santé supprime les restes à charge pour le patient couvert par une mutuelle responsable en optique, dentaire (prothèses) et audiologie, dès lors que l’équipement est sélectionné dans le premier panier. Toutefois, les organismes qui avaient anticipé la prise en charge à 100% des fauteuils roulants fin 2024, ainsi que celle des prothèses capillaires, verront leurs tarifs moins impactés. À l’inverse, les prestataires qui attendaient des précisions pour ajuster leurs tarifs appliqueront une indexation dans la fourchette haute. L’intégration de ces deux postes (fauteuils roulants et prothèses capillaires) dans le dispositif 100% Santé ne sera pas mise en œuvre en 2024, mais devrait l’être courant 2025, sous réserve qu’un accord soit trouvé entre les différents acteurs. Nouveaux tarifs des consultations fin 2024 Il faut également ajouter la revalorisation des consultations qui se met en place fin 2024. La consultation chez le généraliste passe à 30€ en décembre, au lieu de 26,50€ depuis novembre 2023. La nouvelle convention prévoit en outre la revalorisation à 60€ sur le tarif de l’avis ponctuel de consultant et la mise en place d’une consultation longue à 60€ pour les patients âgés de plus de 80 ans. L’ensemble de ces mesures implique un effort financier estimé à 300 millions d’euros pour les Ocam qui sont par ailleurs mis à contribution dans la prise en charge du dispositif Mon Soutien Psy lancé en 2022 suite à la crise sanitaire. L’impact des évolutions réglementaires et les dérives observées sont très variables d’un contrat à l’autre et d’une population à l’autre. La seule parade pour l’assuré est de faire jouer la résiliation infra-annuelle en mutuelle santé qui lui permet de changer de contrat à tout moment après une année d’engagement. À couverture équivalente, la mise en concurrence des offres permet une économie pouvant aller jusqu’à 300€ par an. Source : L’Argus de l’Assurance et Galea

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PRESSE // “Reprise” du crédit immo et assurance de prêt : où en sommes-nous vraiment ? Etat du marché et conseils aux futurs emprunteurs

Pour la première fois depuis des mois, la production de crédits immobiliers a repassé la barre des 10 milliards d’euros en juillet 2024 : 11,3 Md€, contre 8,6 Md€ en juin et 8,1 Md€ en mai. C’est une nette progression mais on reste loin du record de mai 2022 (26,6 Md€). Ce rebond est la conséquence d’un contexte plus favorable pour les emprunteurs avec la baisse des taux d’intérêts enclenchée en début d’année. Le recul de l’inflation devrait accélérer la contraction des taux. Le marché de l’assurance emprunteur évolue logiquement dans le sillage de l’activité du crédit. Le début de reprise fait bouger les lignes. Davantage de délégation d'assurance sur des nouveaux crédits La crise de l’immobilier en 2023, qui a perduré durant le premier semestre 2024, a pesé sur le secteur de l’assurance emprunteur. Moins de crédits, donc moins de demandes de délégation. Le marché était alors quasiment axé sur les substitutions de contrats, s’appuyant sur la loi Lemoine de 2022 qui permet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment. "Chez Magnolia.fr, l'activité des 6 premiers mois était concentrée sur le segment de la substitution. La délégation sur les nouveaux crédits ne représentait alors que 10% des demandes. Le début de relance du crédit redynamise la délégation qui remonte à 30% de notre activité." explique Olivier Le Gallo, Directeur Général du groupe Magnolia. Nos conseils pour les futurs emprunteurs : profitez de la législation pour économisez sur votre crédit immobilier  CONSEIL N°1 : EXPLIQUEZ A VOTRE CONSEILLER BANCAIRE…MAIS NE PAS TROP INSISTER Si vous êtes en train d’emprunter : sachez que l’assurance emprunteur est un vrai élément de négociation entre l’établissement prêteur et vous. Expliquez à votre conseiller que vous savez qu’il est possible de choisir une autre assurance. Si cela remet en question vos conditions d’emprunt, n’insistez pas et couvrez votre crédit avec l’assurance groupe bancaire afin d'obtenir votre crédit. CONSEIL N°2 : COMPAREZ Dès lors que vous sentez que votre conseiller bancaire insiste pour vous vendre l’assurance groupe de la banque (il est également possible qu’il vous pousse pour prendre l’assurance habitation), vous pouvez déjà commencer à comparer les offres sur un comparateur en Assurance de Prêt (Magnolia.fr, UFC…) et souscrire au nouveau contrat.  CONSEIL N°3 : AGISSEZ AU PLUS VITE ! Dès la fin du premier mois de crédit, votre nouveau contrat se met en route. Depuis 2 ans, la Loi Lemoine vous permet de le faire À TOUT MOMENT. La banque ne peut pas vous demander des frais suite cela et elle est obligée d’accepter si le nouveau contrat est bien équivalent à leurs exigences. Nous parlons ici de 15 000 euros d’économies en moyenne PAR EMPRUNTEUR (pour un prêt de 250 000 euros 25 ans). Qui dit crédit immo dit nouveau logement, dit déménagement, dit paperasses, dit démarches… donc changer l’assurance de prêt peut devenir un sujet vite oublié. Sachez que moins vous attendez et que plus vous êtes jeune, plus les économies vont être importantes. Un emprunteur entre 30 et 40 ans divise le prix de son assurance par 3 ou 4.  “Le marché de l’assurance emprunteur c’est 7 milliards d’euros de primes par an qui vont dans 85% des cas dans la poche des banques. Bien entendu qu’elles ne vont pas lâcher prise. Mais un emprunteur averti peut se voir économiser des centaines d’euros par mois en 3 clics…simplement en faisant valoir ses droits. ” conclut Astrid Cousin, porte parole du Groupe Magnolia.