Assurance emprunteur : quelles garanties pour un investissement locatif en 2024 ?

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Quel que soit votre projet immobilier, le crédit qui le finance est systématiquement couvert par une assurance emprunteur. Le cas de l’investissement locatif est particulier, car les revenus locatifs constituent une certaine sécurité. Il est toutefois possible de minimiser cette dépense en faisant jouer la concurrence afin d’optimiser sa rentabilité.

L’assurance emprunteur, protection en toutes circonstances

La souscription à l’assurance dans le cadre d’un crédit immobilier n’est pas une obligation légale, mais dans les faits, la banque l’exige pour sécuriser le remboursement des sommes prêtées jusqu’au terme. L’assurance emprunteur intervient si vous êtes victime d’un aléa de la vie qui vous priverait de moyens financiers d’assumer votre dette : décès, perte d’autonomie, invalidité, incapacité de travail, voire perte d’emploi.

La banque définit elle-même les garanties qui conditionnent l’octroi du crédit sur la base des critères listés par le Comité Consultatif du Secteur Financier. Les garanties décès et PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) forment la couverture socle de tout contrat d’assurance de prêt immobilier. Viennent s’ajouter, en fonction du profil de l’emprunteur, des garanties facultatives visant à couvrir l’invalidité et l’incapacité de travail. Le chômage est plus rarement garanti en assurance emprunteur et ne concerne que les personnes salariées en CDI.

Les garanties invalidité et incapacité de travail sont systématiquement requises dans le cadre d’un crédit destiné au financement de la résidence principale ou d’un logement secondaire. La garantie ITT (Incapacité Temporaire et Totale de travail) couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident pour une durée maximale de 1095 jours, après franchise de 15 à 180 jours selon les contrats.

Si l’emprunteur ne peut reprendre son activité professionnelle à l’issue des 1095 jours, peut alors être activée la garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle) ou la garantie IPT (Invalidité Permanente Totale) selon le taux d’invalidité constaté par le médecin-conseil de l’assureur, après consolidation de l’état de santé.

Les garanties spécifiques pour un investissement locatif

Qu’en est-il de la couverture si le crédit sert à l’acquisition d’un bien mis en location ? Les revenus locatifs changent la donne et même si la méthode dite différentielle qui avantage le taux d’endettement est désormais interdite, la banque considère que ces revenus constituent une sécurité en cas de difficulté à rembourser les mensualités par les seuls revenus issus du travail.

La banque va donc être moins exigeante s’agissant de l’assurance emprunteur. En général, elle demande la souscription aux seules garanties décès et PTIA. Libre à l’emprunteur investisseur de rehausser sa protection avec des garanties additionnelles.

Cette couverture minimale permet de réduire le poids de l’assurance dans le coût total du crédit immobilier, exprimé par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global). En moyenne, l’assurance emprunteur représente un tiers du coût final. Parmi les 4 critères majeurs pour fixer son coût, l’âge se positionne en premier, avant l’état de santé.

Les garanties décès et PTIA sont assorties de limitations.

Garantie décès 

La plupart des contrats d’assurance emprunteur couvrent le risque de décès jusqu’à 75 ans. Les formules concurrentes de celles proposées par les banques peuvent aller jusqu’à 90 ans.

La garantie décès est par ailleurs soumise à des exclusions relatives à l’état de santé (conséquences d’une maladie ou d’un accident intervenu avant la prise d’effet du contrat), la profession et la pratique d’un sport dangereux. En cas de survenance du risque en lien avec le motif de l’exclusion, vous n’êtes pas indemnisé.

Si vous exercez un métier à risques (militaire, pompier, gendarme, agent de sécurité, manutentionnaire, ouvrier du bâtiment, etc.), vous pouvez être couvert par un contrat dédié qui prend en compte la problématique de votre profession.

Le suicide la première année du contrat n’est pas couvert par la garantie décès.

Garantie PTIA

Les mêmes exclusions prévues en cas de décès sont appliquées à la garantie PTIA. Pour la plupart des contrats, l’âge maximal de couverture oscille entre 65 et 70 ans, mais peut aller jusqu’à 90 ans pour les offres les plus protectrices.

En cas de mise en jeu de la garantie décès ou PTIA, le capital restant dû est remboursé à la banque.

Attention : si vous empruntez à deux, au moment de la souscription, vous devez définir la quotité d’assurance de prêt sur chaque tête. La répartition peut être équitable ou déséquilibrée en fonction du profil de chacun, et l’addition des deux quotités doit obligatoirement totaliser au minimum 100% du montant du prêt (au plus 200%). Si l’un de vous décède, le conjoint survivant devra assumer la moitié des mensualités si la quotité a été fixée à 50% sur chaque tête.

Bon à savoir : les primes d’assurance emprunteur sont déductibles des revenus fonciers, de même que les intérêts d’emprunt. L'investissement locatif est le seul cas de figure où les cotisations d’assurance viennent diminuer l’assiette fiscale. La déduction est limitée aux primes  effectivement payées au cours de l’année d’imposition. 

Le libre choix de l’assurance de prêt immobilier

Le marché de l’assurance emprunteur est partagé entre les bancassureurs et les prestataires alternatifs, à l’immense avantage des premiers qui captent environ 80% des cotisations annuelles sur une manne de 8 à 10 milliards d’euros. Ce monopole s’est construit au détriment de l’intérêt financier des emprunteurs, puisque les offres externes sont jusqu’à 60% moins chères que les contrat groupe bancaires.

Faites jouer votre droit au libre choix du contrat (loi Lagarde) et mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour trouver la formule compétitive qui correspond à vos besoins et aux exigences de la banque en termes de niveau de garanties. Appuyez-vous sur la fiche standardisée d’information pour respecter cette obligation d’équivalence de garanties et faites-vous accompagner d’un courtier spécialisé pour bien appréhender toutes les subtilités de l’assurance de prêt immobilier.

Vous avez souscrit à l’assurance de la banque ? Pas de panique. La loi Lemoine vous permet de changer d’assurance de prêt immobilier quand vous le souhaitez, et ce, dès le lendemain de la signature de l’offre de crédit. Substituer le contrat initial vous permet de réduire le coût de l’assurance, donc celui du crédit. Que vous soyez occupant ou bailleur, en tant que propriétaire, optimisez votre pouvoir d’achat en 2024 avec l’assurance de prêt immobilier. 

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HCSF : la réforme du crédit immobilier fait pschitt !

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Ce dernier émet des recommandations pour prévenir le surendettement des ménages, fixant notamment une limite d'endettement à 35% du revenu des ménages et une durée de remboursement maximale de 25 ans (sauf exception dans le neuf et l’ancien avec travaux de rénovation où elle peut aller jusqu'à 27 ans). Ces consignes sont devenues juridiquement opposables aux banques depuis janvier 2022. Après une année noire pour l’immobilier en 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), la proposition de réforme du HCSF visait à ajuster son fonctionnement pour redynamiser le marché. Reste à vivre : une notion oubliée du HCSF Le député Lionel Causse a retiré sa proposition après des débats agités à l'Assemblée nationale. Les amendements adoptés pendant les discussions ont profondément altéré le contenu initial du texte, ce qui a conduit à son abandon. L'auteur de la proposition a justifié ce retrait en arguant que les modifications apportées avaient dénaturé le projet initial. Cette décision intervient après des échanges houleux où les opinions divergentes ont été exprimées, notamment par le député Nicolas Sansu, mettant en garde contre les risques d'endettement accru pour les ménages. Certains députés ont qualifié cette initiative de réponse "imparfaite, insuffisante et peut-être dangereuse" face au déficit de production de logements dans le pays. Ces oppositions ont contribué à la remise en question de la proposition de loi et ont finalement abouti à son retrait. La proposition prévoyait deux mesures : modification de la composition du HCSF par la nomination de 2 parlementaires (un député et un sénateur) parmi ses membres afin d’introduire davantage de démocratie ; prise en compte du reste à vivre : les banques auraient eu la possibilité de s’affranchir de la règle des 35% d’endettement maximum (assurance de prêt immobilier comprise) pour les emprunteurs solvables ne présentant aucun risque d’endettement excessif. La fin de la règle des 35% d’endettement devient l’Arlésienne du crédit immobilier, alors qu’elle relève du bon sens : laisser les banques distribuer des financements selon leurs critères, comme elles l’ont toujours fait avant l’application de la norme. Le taux de défaut de paiement en France est le plus bas d’Europe à moins de 0,80% en raison de l’acuité des prêteurs et non de l'encadrement du crédit. Le HCSF intouchable Malgré le soutien initial du gouvernement, notamment sur la notion de reste à vivre, la proposition a été critiquée par divers acteurs, au premier rang desquels la Banque de France (BdF) et la Banque centrale européenne (BCE). Christine Lagarde, la présidente de la BCE, avait donné un avis négatif sur ce texte, estimant que « ces changements entraînent de facto une dilution de la représentation des organes techniques au sein du HCSF, y compris, mais sans s’y limiter, la Banque de France et l’ACPR ». Lors de l’examen du texte en commission des finances, les députés avaient introduit le fait de laisser entre les mains du gouverneur de la BdF les décisions quant à l’encadrement du crédit. Ce dernier étant farouchement opposé à toute réforme du HCSF, la proposition de réforme amendée n’avait plus aucun sens. Selon les détracteurs du texte, l’introduction de deux parlementaires dans la composition du HCSF aurait risqué de mettre à mal l’indépendance de l’autorité macro-prudentielle en favorisant le lobbying. Le texte initial prévoyait en outre de revoir les règles tous les trois mois, un délai jugé trop strict par la BCE. La rigueur est pourtant bien du côté du HCSF en privant les ménages solvables d’accès au crédit immobilier par l’application à l’aveugle de règles devenues indéfendables. 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Complémentaire santé solidaire : les salariés y ont-ils droit ?

Depuis novembre 2019, la Complémentaire Santé Solidaire (CSS ou C2S) remplace la CMU-C et l’ACS. Ce dispositif unique donne accès à une mutuelle santé à titre gratuit ou avec une participation forfaitaire minime. Les salariés y sont éligibles mais beaucoup l’ignorent et pensent être obligés de souscrire à la complémentaire santé collective au sein de leur entreprise. Voici les conditions pour bénéficier de la CSS quand on est salarié et son intérêt comparativement à la mutuelle entreprise. La Complémentaire Santé Solidaire accessible aux salariés Selon les données de l’Assurance maladie, 7,31 millions de personnes étaient bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire à fin septembre 2023. La plupart y accèdent à titre gratuit (5,68 millions), les autres avec une participation financière minime (1,64 million). Le taux de recours serait optimal si les 3 autres millions de personnes éligibles la réclamaient. Nombreux sont les actifs à ignorer qu’ils ont droit à la CSS, notamment les salariés avec de faibles revenus des secteurs du BTP, des services à la personne ou de la livraison à domicile, comme l’indique l’Assurance maladie. L’accès à la CSS repose sur des critères uniquement financiers, sans aucun lien avec le statut. Toute personne, quelle que soit sa situation, jeune, senior, étudiant, chômeur, actif, allocataire du RSA (Revenue de Solidarité Active), retraité, peut être couvert par la CSS si ses revenus n’excèdent pas les plafonds. Au-delà de 35% des plafonds donnant droit à la CSS gratuite, la contribution financière dépend de l’âge et ne peut excéder 30€ par mois. Les plafonds ont été relevés au 1er avril 2024.     CSS gratuite CSS avec participation financière Nb personnes composant le foyer mensuel annuel mensuel annuel 1 848 € 10 166 € 1 144 € 13 724 € 2 1 271 € 15 249 € 1 715 € 20 586 € 3 1 525 € 18 298 € 2 059 € 24 703 € 4 1 779 € 21 348 € 2 402 € 28 820 € Par personne en + 339 € 4 066 € 457 € 5 490 € Montant de la participation financière (par mois) : jusqu’à 29 ans : 8 € de 30 à 49 ans : 14 € de 50 à 59 ans : 21 € de 60 à 69 ans : 25 € 70 ans et plus : 30 € Vous trouverez tous les détails et la procédure pour faire votre demande sur notre page dédiée à la CSS. Pourquoi certains salariés éligibles ne réclament-ils pas la CSS ? Il faut chercher la réponse du côté de la mutuelle entreprise à adhésion obligatoire. CSS versus mutuelle entreprise L’ANI de 2013 (Accord National Interprofessionnel) a rendu obligatoire la souscription à une mutuelle collective depuis le 1er janvier 2016. Tous les salariés du secteur privé, quels que soient leur statut (cadre, non cadre, ouvrier, employé, dirigeant) et la taille de leur entreprise, doivent adhérer à la complémentaire santé sélectionnée par leur employeur et payée au moins à 50% par ce dernier. Sont également concernés les personnels d'associations. La réglementation tolère toutefois des cas de dispense : Vous êtes déjà couvert par une mutuelle collective en tant qu’ayant droit. Vous êtes salarié en CDD ou de mission de 3 mois ou moins, ou embauché à temps partiel (15 h ou moins par semaine). Vous êtes en CDD de moins ou de plus de 12 mois, si l’acte juridique qui a mis en place la couverture collective prévoit cette possibilité. Vous êtes apprenti. Vous bénéficiez de la CSS. À l’évidence, la CSS gratuite vous permettra de faire des économies tous les mois en renonçant à la mutuelle entreprise. Si vos revenus vous donnent droit à la CSS avec contribution financière, cela vaut peut-être le coup de faire vos calculs. Prenons un exemple : Vous et votre conjoint êtes âgés de moins de 50 ans. Vous avez deux enfants à charge de moins de 29 ans.  La CSS vous coûtera 44€ par mois (2 x 14€ + 2 x 8€).  Le prix moyen d’une mutuelle entreprise est de 105€ par mois, soit une moyenne de 52€ à la charge du salarié. Tout dépend de la cotisation de la mutuelle entreprise, mais aussi du niveau de garanties. La comparaison ne se joue pas uniquement sur le terrain financier. Il serait en effet contre productif de prendre la CSS si la mutuelle entreprise présente une couverture plus intéressante, notamment pour vos ayants droit (prise en charge orthodontie enfant, maternité, médecines douces, dépassements d’honoraires). Il vaut mieux payer quelques euros en plus et minimiser vos restes à charge. Bon à savoir : le contrat collectif comme la CSS sont des mutuelles responsables soumis à un cahier des charges contenant un panier minimum de soins, dont l’application de la réforme 100% Santé qui prévoit zéro reste à charge sur les lunettes de vue, les prothèses dentaires et les aides auditives. Sachez par ailleurs que le renouvellement de la CSS n’est pas automatique sauf pour les bénéficiaires de l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) et du RSA. Vous devez en faire la demande dans un délai de 2 à 4 mois avant la fin du contrat. Vous pouvez donc reprendre la mutuelle collective si vous estimez que la CSS ne vous convient pas.

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Alerte Presse // Pas de crédit immobilier sans assurance groupe bancaire : le scandaleux chantage des banques

Le marché immobilier se redresse doucement grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024. Les ménages renouent avec les projets immobiliers et les banques accordent davantage de financements. Seulement, les banques prêteuses en profitent pour imposer plus que jamais leur assurance de prêt groupe bancaire à tous leurs clients. "Chez Magnolia.fr, nous avons pu constater que depuis le mois de mars, aucun dossier de nouveau crédit n'est accordé sans l'assurance groupe de la banque. Si cela était plutôt courant, aujourd'hui c'est une constante." précise Astrid Cousin, porte-parole du Groupe Magnolia. Quel objectif pour les banques ? Rentabiliser au maximum le crédit accordé en pratiquant des marges colossales sur l'assurance emprunteur (jusqu'à 70% de marge sur ce type de produit). Rappelons que le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une manne captée à plus de 80% par les bancassureurs. Cette pratique, complètement illégale depuis la Loi Lagarde en 2010, empêche l'emprunteur de profiter de son droit de choisir l'assurance de prêt qu'il souhaite au moment de l'octroi du prêt. "Bien heureusement, l'essentiel de nos clients utilise la Loi Lemoine, en vigueur depuis presque 2 ans, pour changer d'assurance de prêt dès le mois suivant. Cela leur permet de réduire considérablement le coût de leur crédit." explique Astrid Cousin. En effet, en changeant d'assurance de prêt, l'emprunteur économise en moyenne 15 000 euros sur la durée de son crédit.