Octobre Rose 2023 : assurer son prêt immobilier avec un cancer du sein

assurance-emprunteur-cancer-sein-octobre-rose

Chaque année, le mois d’octobre permet de sensibiliser au dépistage du cancer du sein. L’occasion nous est donnée de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les femmes touchées par cette maladie quand elles souhaitent réaliser un projet immobilier. La réglementation évolue fort heureusement grâce à la loi Lemoine de 2022 qui améliore notamment l’accès au droit à l’oubli. Magnolia.fr fait le point sur les dispositifs en place qui facilitent l’accès à l’assurance emprunteur et au crédit aux femmes souffrant d’un cancer du sein ou ayant vaincu cette maladie.

Puis-je emprunter si j’ai un cancer du sein ?

Être malade est un frein à l’accès au crédit immobilier. Les personnes souffrant ou ayant souffert d’une pathologie grave ou de longue durée sont frappées par une double peine : leur état de santé et les difficultés voire l’impossibilité de concrétiser leur rêve de devenir propriétaire de leur logement.

Les femmes concernées par un cancer du sein sont considérées comme des profils à risques accrus par les assureurs. Et sans assurance de prêt immobilier, pas de financement bancaire. Cette couverture vise à garantir les sommes prêtées en cas de défaillance de l’emprunteur dans les situations suivantes : décès, invalidité et incapacité de travail (voire perte d’emploi).

Le cancer doit obligatoirement être déclaré dans le questionnaire de santé. L’emprunteur devra fournir à l’assureur des compléments d’information (stade de la maladie, marqueurs biologiques, imagerie, bilan histologique, etc.) qui vont lui permettre de prendre sa décision : acceptation ou refus d’assurance de prêt.

La décision du médecin-conseil de l’assureur dépend de la taille de la tumeur, de son type et de son origine. Selon l’état de la maladie et du temps de traitement, l’assureur formule un refus ou décide que le risque aggravé impose l’application d’une surprime assurance de prêt immobilier allant de 50% à 200% sur la garantie décès, avec, parfois, une exclusion sur les garanties PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) et ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail).

Sans co-emprunteur dépourvu de risques aggravés, les femmes victimes d’un cancer qui empruntent seules affrontent les pires difficultés pour accéder à l’assurance et au crédit immobilier en raison des risques de décès prématuré. Heureusement, grâce aux progrès médicaux, les chances de survie à 5 ans sont de 99% pour les femmes dépistées à un stade précoce.

Comment fonctionne l’assurance emprunteur en cas de cancer ?

Le cancer dans le cadre d'une demande de prêt immobilier relève nécessairement de la convention Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), un dispositif opposable aux banques et aux assureurs qui apporte des solutions d’assurance aux personnes touchées par la maladie ou handicapées, notamment les femmes atteintes d’un cancer du sein. Pour en bénéficier, il faut remplir deux conditions :

  1. La part assurée du prêt immobilier en lien avec l’achat de la résidence principale ne doit pas excéder 420 000€ ;

  2. Le prêt arrive à échéance avant le 71ème anniversaire de l’emprunteur.

La convention Aeras repose sur une grille de référence qui encadre les conditions d’accès à une assurance emprunteur. La grille applicable depuis septembre 2023 fixe les délais d’accès à l’assurance à compter de la fin du protocole thérapeutique et sans rechute.

L’assurance est accordée sans surprime ni exclusion après un an en cas de cancer in situ respectant les types histologiques et stades de référence suivants :

  • Carcinome lobulaire ou canalaire in situ strict sans caractère micro-infiltrant ; traitement selon le consensus HAS/INCa réalisé

  • Carcinome canalaire in situ présentant lors de l’exérèse chirurgicale une ou plusieurs zones de micro-invasion (rupture de la membrane basale) n’excédant pas 1 mm (dans le plus grand axe) et dont l'exploration axillaire (ganglion sentinelle ou curage axillaire) ne montre pas d'envahissement du ou des ganglions prélevés ; traitement selon le consensus HAS/INCa réalisé.

Pour les cancers du sein infiltrants répondant à la définition suivante, le délai d’accès est de 3 ans, avec application d’une surprime de 100% sur les garanties décès, PTIA et invalidité/incapacité :

Carcinome lobulaire ou canalaire infiltrant :

- Stade I* [pT1N0M0] :

  • Plus grand diamètre tumoral ≤ 20 mm
  • Absence d’envahissement ganglionnaire ou seule présence de cellules isolées ≤ 0,2mm
  • Absence de métastases à distance

- Grade SBR I et II

- Reprise sans restriction médicale de l’activité sans interruption supérieure à 3 mois depuis un an.

Les conditions d’accès à l’assurance emprunteur sur la base des surcoûts mentionnés sont subordonnées à l’absence d'autres facteurs de risques.

Cancer et droit à l’oubli

La loi Lemoine a instauré de nouvelles règles en 2022 pour les personnes touchées par un cancer. En place depuis 2016, le droit à l’oubli a été amélioré. Ce droit, qui permet de ne pas déclarer un cancer dans le questionnaire de santé, est désormais accordé passé 5 ans après la fin du protocole thérapeutique et en l’absence de rechute, au lieu de 10 auparavant. Il a par ailleurs été élargi aux personnes guéries d’une hépatite virale C. Ce dispositif s’applique sous réserve que l’échéance du contrat d’assurance intervienne avant le 71ème anniversaire de l’emprunteur. 

Les personnes éligibles au droit à l’oubli n’ont pas à déclarer leur ancienne maladie et si jamais elles le faisaient, il est formellement interdit à l’assureur d’en tenir compte pour formuler une réponse et appliquer une tarification. En revanche, les autres pathologies et facteurs de risque, les situations d’incapacité ou d’invalidité, qu’ils soient ou non en lien avec l’affection relevant du droit à l’oubli, doivent être déclarés à l’assureur dans le formulaire de souscription, et font l’objet d’une décision adaptée en termes de garanties et de tarif. À noter que les effets secondaires de la maladie cancéreuse ou de l’hépatite C ne sont pas couverts par le droit à l’oubli et sont donc à déclarer.

La loi Lemoine a également instauré la suppression de la sélection médicale sous certaines conditions :

  • La part assurée est inférieure à 200 000€ (seuil de 400 000€ pour les emprunts en couple avec une quotité d’assurance de prêt de 50% sur chaque tête) ;

  • Le prêt est remboursé avant les 60 ans de l’emprunteur.

Les personnes autrefois stigmatisées par leur état de santé échappent ainsi au questionnaire de santé si elles respectent ces deux limites.

Changer d’assurance pour payer moins cher

La loi Lemoine améliore non seulement l’accès à l’assurance crédit aux personnes pénalisées par leur état de santé, mais elle renforce aussi les droits de tous les emprunteurs. Elle permet en effet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans devoir attendre la date d’échéance. L’opportunité est ainsi donnée à tout emprunteur de réduire le coût de cette dépense contrainte.

Si vous avez souscrit une assurance au prix fort en raison de votre état de santé, mais que vous êtes désormais guéri, faites valoir les dispositifs de la loi Lemoine et résiliez l’assurance en cours pour la substituer par un contrat individuel mieux adapté à votre situation et à un prix plus compétitif. Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour accéder aux meilleurs contrats du marché.

 

Source Convention Aeras

Dernières publications

baisse-IJ-impact-assurance-emprunteur

Baisse des indemnités journalières au 1er avril 2025 : quel impact sur l’assurance emprunteur ?

Le calcul des indemnités journalières (IJ) versées par l’Assurance Maladie en cas d’arrêt de travail est modifié à compter du 1er avril 2025. Le montant maximum des IJ diminue pour la moitié des salariés placés en arrêt maladie. Cette mesure a-t-elle une incidence sur l’indemnisation prévue dans le cadre d’un contrat d’assurance de prêt immobilier ? Arrêt maladie 2025 : Les nouvelles règles qui transforment votre protection sociale Une baisse significative des indemnités journalières La réforme de l'arrêt maladie en 2025 bouleverse profondément les conditions de protection sociale des travailleurs français. En cas d’arrêt de travail, la perte des revenus est compensée par les indemnités journalières versées par l’Assurance Maladie. Actuellement, un salarié du secteur privé ou un agent contractuel de la fonction publique est indemnisé à hauteur de 50% de la moyenne des 3 derniers salaires bruts mensuels, dans la limite de 1,8 Smic. À compter du 1er avril 2025, un nouveau calcul s'applique aux IJ, puisque le salaire plafond est abaissé à 1,4 Smic, soit une réduction drastique de 3 242,31 € à 2 522,57 €. Le montant de l’IJ diminue ainsi de près de 22%. Cette mesure a des répercussions sur les cadres et professions intermédiaires dont les revenus dépassent 1,4 Smic. Le délai de carence reste fixé à 3 jours. Voici un exemple pour illustrer concrètement : un cadre percevant 4 000 € brut mensuels verra son indemnité diminuer d'environ 180 € par mois. L’éventuelle assurance prévoyance collective ou individuelle vient compenser la perte de salaire. 50% des salariés concernés En France, le salaire médian est de 2 091€ nets, soit environ 2 715€ bruts par mois (chiffres Insee de 2022). Cela signifie que plus de 50% des salariés sont concernés par la baisse du plafonnement des IJ de la Sécurité Sociale. Notons que cet abaissement crée une charge supplémentaire pour les entreprises qui doivent maintenir 90% du salaire, voire plus en fonction de la convention collective, pour tout salarié ayant au moins un an d’ancienneté. La mesure touche également les régimes de prévoyance qui compenseront à l’avenir par une hausse des cotisations. Stratégies pour atténuer l'impact financier Vous pouvez limiter les conséquences financières de cette nouvelle donne : La renégociation de votre mutuelle santé avant juin 2025, période traditionnelle de renouvellement des contrats La vérification minutieuse des clauses d'assurance de prêt immobilier, particulièrement pour les financements récents (voir plus bas) L'utilisation stratégique des jours de RTT pour les arrêts de courte durée, une pratique déjà adoptée par près d'un quart des cadres Il convient toutefois de rester vigilant concernant les assurances collectives facultatives proposées par certaines entreprises, dont le coût peut atteindre 1,5% du salaire brut annuel. Cette réforme soulève des questions fondamentales sur l'équité du système de protection sociale français. La sécurité financière en cas de maladie, pilier essentiel du contrat social, se trouve ainsi redéfinie en profondeur en ce printemps 2025. Assurance de prêt immobilier et IJ : attention au mode de remboursement  L'assurance emprunteur constitue une protection essentielle lors de la souscription d'un prêt immobilier. Elle intervient en cas d'événements affectant la capacité de remboursement de l'emprunteur (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d’emploi). Deux systèmes de remboursement coexistent, avec des implications financières très différentes pour les assurés : le remboursement forfaitaire ou indemnitaire. Le remboursement forfaitaire : simplicité et prévisibilité Le système forfaitaire, privilégié dans la plupart des contrats individuels, repose sur un principe simple : l'assureur rembourse un pourcentage prédéfini de chaque mensualité, correspondant à la quotité choisie initialement. Pour un emprunteur unique, cette quotité est obligatoirement de 100%. Dans le cas d'un emprunt à deux, les co-emprunteurs peuvent répartir cette quotité (par exemple 50% chacun) ou opter pour une couverture maximale de 100% chacun, moyennant une prime plus élevée. L'avantage majeur de ce système réside dans son indépendance vis-à-vis des autres prestations sociales. Peu importe les indemnités versées par la Sécurité sociale ou les organismes complémentaires, l'assureur verse le montant correspondant à la quotité définie. Par exemple, avec une quotité de 50% sur une échéance de 1500 €, l'assurance paiera systématiquement 750 € chaque mois. Ce type de remboursement est généralement proposé par les compagnies concurrentes des groupes bancaires, accessibles via la délégation d'assurance de prêt. Le remboursement indemnitaire : une approche compensatoire À l'inverse, le système indemnitaire vise uniquement à compenser la perte de revenus effective, en tenant compte des prestations déjà versées par d'autres organismes. Le calcul se fait donc par différence : la perte de revenus diminuée des indemnités de la Sécurité sociale et de la prévoyance complémentaire. Prenons l'exemple d'une perte de revenus de 50% suite à un accident, avec des indemnités de la Sécurité sociale couvrant 30%. L'assurance emprunteur ne rembourse que 20% de la mensualité. Sur une mensualité de 1000 €, cela représente une indemnité de 200€, laissant 500€ à la charge de l'emprunteur (les 300€ restants étant couverts par la Sécurité sociale). Point important : si les prestations sociales compensent intégralement la perte de revenus, l'assureur est dispensé de tout remboursement.  Ce système, fréquent dans les contrats bancaires de groupe, convient davantage aux emprunteurs disposant de ressources financières confortables. Les garanties concernées et le choix optimal Ces 2 modes de remboursement s'appliquent aux 4 garanties assurance de prêt immobilier suivantes : Incapacité Temporaire Totale de Travail (ITT) : couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident pour une durée maximale de 1 095 jours après expiration de la franchise (entre 15 et 180 jours). Invalidité Permanente Totale (IPT) : activée en cas de prolongation de l’arrêt de travail au-delà de 1 095 jours, si le taux d’invalidité est supérieur à 66%. Invalidité Permanente Partielle (IPP) : activée en cas de prolongation de l’arrêt de travail au-delà de 1 095 jours, si le taux d’invalidité est compris entre 33% et 66%. Perte d'Emploi (PE) : concerne uniquement les salariés en CDI victimes d’un licenciement économique. En revanche, pour les garanties décès et PTIA, qui forment la couverture socle de toute assurance emprunteur, l'assureur prend en charge l'intégralité du capital restant dû, à hauteur de la quotité d’assurance de prêt définie initialement. Le choix entre ces 2 systèmes doit s'effectuer selon votre situation financière. Le mode forfaitaire offre une protection maximale et prévisible, particulièrement adaptée aux situations financières fragiles, mais implique une prime plus élevée. Le mode indemnitaire, moins onéreux, convient aux personnes disposant d'une marge financière suffisante pour absorber une partie des échéances non couvertes. Grâce à la délégation d'assurance instaurée par la loi Lagarde en 2010, les emprunteurs peuvent désormais comparer les offres et réaliser jusqu'à 60% d'économies à garanties équivalentes. Le libre choix s’applique sur toute la durée du prêt, puisque la loi Lemoine permet de changer d’assurance emprunteur à tout moment. L'utilisation d'un comparateur en ligne et le recours à un courtier représentent des options efficaces pour identifier le contrat le plus adapté à chaque situation personnelle.  

remboursement-test-Covid-2025

Mutuelle santé : le test Covid est-il remboursé en 2025 ?

Le virus du Covid circule toujours mais n’est plus considéré comme une menace sanitaire par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis mai 2023. Durant la pandémie, la France avait mis en place la gratuité des tests de dépistage. Qu’en est-il aujourd’hui alors que le virus n’est plus une urgence de santé publique ? Un remboursement du test Covid conditionné à partir du 1er mars 2025 Depuis le 1er mars 2025, conformément à un arrêté publié au Journal Officiel du 22 février 2025, les tests de dépistage du Covid-19 ne sont plus pris en charge par l’Assurance Maladie. Cette nouvelle règle s'applique aussi bien aux tests antigéniques qu'aux auto-tests disponibles en pharmacie. Seuls les tests virologiques RT-PCR restent pris en charge, mais uniquement sur prescription médicale, au taux de 60% ou de 100% pour les personnes vulnérables (voire plus bas). Cette évolution marque la fin du remboursement automatique à hauteur de 16,50€ qui avait été mis en place durant la période de crise sanitaire. Si certains patients peuvent encore bénéficier d'une prise en charge, ils doivent remplir des critères précis et présenter une ordonnance médicale. Qui peut encore obtenir un remboursement du test Covid ? Pour continuer à bénéficier d'un remboursement des tests Covid en 2025, il est indispensable de disposer d'une prescription médicale. Les conditions sont restreintes et seules les personnes jugées à risque peuvent obtenir une prise en charge intégrale : Les patients atteints d’une affection de longue durée (diabète, insuffisance respiratoire, cancer, etc.) Les personnes immunodéprimées Les mineurs de moins de 18 ans Les seniors à partir de 65 ans, considérés comme plus vulnérables face aux formes graves du Covid-19 Les personnels de santé Ces restrictions s'inscrivent dans un contexte d’abrogation progressif des mesures exceptionnelles mises en place durant la crise sanitaire, et dans une logique de rationalisation des dépenses de santé, tout en assurant une protection aux populations les plus fragiles ou à celles particulièrement exposées. La part des mutuelles dans le remboursement du test Covid Avant cette réforme, les assurances santé complémentaires prenaient en charge le ticket modérateur introduit en 2023. À l’époque, tous les assurés bénéficiaient d’une prise en charge des tests de dépistage du Covid-19, qu’ils soient ou non vaccinés. Les personnes à risque étaient exemptées du ticket modérateur et avaient droit à un remboursement intégral de la part de l’Assurance Maladie. Avec la nouvelle réglementation, le rôle des organismes de complémentaire santé évolue. La plupart des mutuelles continuent à rembourser les tests sous certaines conditions (si prescrit et remboursé partiellement par Ameli), mais il est essentiel de vérifier les garanties de son contrat. Certains contrats de mutuelle santé incluent encore le remboursement partiel ou total des tests Covid, notamment pour les assurés ayant souscrit à des offres premium. Il est donc recommandé de se rapprocher de son organisme de santé pour connaître les modalités exactes de remboursement. Sachez que la mutuelle responsable, soit 95% des offres du marché de la complémentaire santé, rembourse obligatoirement 2 actes de prévention par an. Si vous effectuez un test Covid ou que vous vous faites vacciner contre le virus, vous pouvez demander à être pris en charge au titre de cette modalité réglementaire. Tests combinés : une alternative payante Avec la circulation simultanée du Covid-19, de la grippe et de la bronchiolite, des tests combinés permettent de détecter ces 3 virus en un seul prélèvement. Disponibles en pharmacie, ces tests restent entièrement à la charge des patients et sont souvent plus coûteux qu'un test Covid classique. Cependant, leur intérêt est limité. En effet, la stratégie de prise en charge des symptômes reste similaire quelle que soit l'infection : repos, hydratation et mesures barrières. Leur usage doit donc être pesé en fonction du contexte clinique. Comment réagir en cas de symptômes ? Les symptômes du Covid-19 restent proches de ceux d'autres infections respiratoires (fièvre, fatigue, courbatures, toux, congestion nasale, etc.). En cas de doute, il est préférable d'adopter des gestes de prévention pour limiter la transmission du virus : Porter un masque en présence d'autres personnes. Éviter les lieux publics si possible. Se reposer et surveiller l'évolution des symptômes. La réalisation d'un test peut être pertinente pour les personnes à risque ou celles qui doivent impérativement savoir si elles sont porteuses du virus (notamment en milieu professionnel ou familial). Conclusion : se tester du Covid, un choix individuel En 2025, le dépistage du Covid-19 devient une démarche principalement individuelle et financée par les patients eux-mêmes. Seules les personnes vulnérables peuvent encore obtenir un remboursement sous conditions. Face à ces nouvelles règles, il est essentiel de se renseigner sur les garanties de sa mutuelle pour éventuellement bénéficier d'une prise en charge supplémentaire. Dans tous les cas, la prudence reste de mise pour préserver sa santé et celle de son entourage. Pensez à remettre en question votre contrat. Mettez les offres en concurrence régulièrement via un comparateur de mutuelle santé et vérifiez si votre contrat est toujours compétitif et adapté à vos besoins de santé. Dans le cas contraire, changez-en ! La loi vous permet de résilier à tout moment et sans frais après un an de souscription. À garanties équivalentes, il peut y avoir un écart allant jusqu’à 300€ par an.  

5-conseils-payer-moins-cher-assurance-emprunteur-2025

Crédit immobilier : 5 conseils pour payer moins cher votre assurance emprunteur en 2025

L'assurance emprunteur constitue une part importante du coût total d'un crédit immobilier, en moyenne un tiers du coût global. L’immense majorité des emprunteurs acceptent l'offre de leur banque sans chercher d'alternatives. Pourtant, il est possible d'optimiser cette dépense et de réaliser d'importantes économies. Voici 5 conseils stratégiques pour réduire le coût de votre assurance de prêt en 2025. 1. Déléguez votre assurance emprunteur Lorsqu'un emprunteur souscrit un crédit immobilier, la banque lui propose systématiquement une assurance de groupe. Ce contrat interne et standard offre des garanties uniformes à tous les assurés (principe de mutualisation), ce qui peut entraîner des coûts plus élevés, notamment pour les profils considérés à faible risque. A contrario, l'assurance individuelle, souscrite auprès d'un assureur externe, propose des garanties sur-mesure, adaptées au profil de l'emprunteur. Ce choix peut réduire significativement les cotisations, tout en maintenant un niveau de couverture adapté à vos besoins. La loi Lagarde de 2010 garantit à tous les emprunteurs le libre choix de l’assurance de prêt : vous n’êtes plus obligé de souscrire à l’assurance proposée par l'établissement prêteur en vertu de l’interdiction de vente liée et du principe de délégation. Votre seule et unique contrainte est de présenter un contrat qui respecte l’équivalence de niveau de garanties : la couverture de l’offre déléguée est en tous points au moins aussi protectrice que celle du contrat bancaire. Pourquoi choisir une assurance individuelle ? Une tarification ajustée selon votre profil Une personnalisation des garanties Des économies substantielles sur la durée du prêt Avant de souscrire, prenez le temps de comparer plusieurs offres pour identifier celle qui propose le meilleur rapport garanties/prix. Comment trouver une assurance individuelle ? Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier. Cet outil rapide, simple, gratuit et sans engagement vous donne accès aux meilleures offres alternatives du marché, dans le respect du principe d’équivalence de garanties. 2. Changez d’assurance en cours de prêt Beaucoup d’emprunteurs ignorent qu’ils ont la possibilité de changer d’assurance de prêt à tout moment grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022. Cette réforme ultime en assurance emprunteur permet de résilier le contrat en cours quand on le souhaite, sans contrainte temporelle comme cela était le cas avec les réglementations précédentes (loi Hamon et amendement Bourquin). Comment procéder ? Relisez attentivement la fiche standardisée d’information (FSI) par votre banque lors de votre demande de financement, afin d'identifier les garanties minimales exigées. Comparez les offres d’assurance disponibles sur le marché en vérifiant l’équivalence des garanties. Présentez votre nouveau contrat à votre banque accompagné d’une attestation d’équivalence des garanties. Envoyez votre demande de substitution par courrier recommandé avec accusé de réception. La banque dispose d’un délai de 10 jours ouvrés pour donner sa réponse et en cas de refus, elle doit motiver sa décision par écrit de manière exhaustive. Un rejet d’assurance déléguée ne peut porter que sur la non-équivalence de garanties. Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat de mars 2025 pour constater l’intérêt financier d’opter pour une assurance déléguée. 3. Adaptez la quotité d’assurance selon votre situation La quotité d’assurance de prêt correspond au pourcentage du capital assuré par emprunteur. Lors d'un emprunt à deux, il est possible d'adapter cette répartition pour optimiser les coûts sans sacrifier la protection. Exemples de répartition : 50/50 : chaque emprunteur est assuré à hauteur de 50 % du capital. En cas de décès, le co-emprunteur survivant doit s’acquitter des mensualités à hauteur de 50%. 70/30 : un emprunteur est plus couvert que l’autre. 100/100 : chaque emprunteur est couvert sur l’intégralité du capital (coût élevé mais protection maximale). En cas de décès, le crédit est soldé, le co-emprunteur survivant est déchargé de la dette. Pour optimiser votre assurance, ajustez la quotité à votre situation financière et aux risques incarnés par chaque emprunteur. Un couple avec des revenus équivalents peut opter pour une quotité 50/50, tandis qu’une personne ayant un métier à risque pourrait prévoir une couverture plus importante. 4. Améliorez votre profil emprunteur Les assureurs fixent leurs tarifs en fonction des risques qu'ils estiment pour chaque emprunteur (âge, état de santé, profession, pratique sportive). Certains critères peuvent jouer en votre défaveur, mais des ajustements peuvent vous permettre d'obtenir de meilleures conditions tarifaires. Actions pour améliorer votre profil : Arrêter de fumer : les non-fumeurs bénéficient de tarifs plus attractifs. Maintenir un bon indice de masse corporelle (IMC) : un mode de vie sain peut influencer positivement votre cotisation. Présenter un bilan de santé récent pour prouver l'absence de risques aggravés ou une amélioration de votre état de santé. En assurance emprunteur, un non-fumeur est une personne qui n’a jamais fumé ou qui a arrêté depuis au moins 24 mois. Si vous exercez une profession ou un sport à risques, envisagez de souscrire une assurance spécialisée pour obtenir une offre plus compétitive. Certains contrats proposent un rachat d’exclusion de ce type de risque (selon dossier). 5. Faites appel à un courtier en assurance de prêt Le rôle d’un courtier en assurance emprunteur est de vous aider à trouver la meilleure offre selon votre profil et votre prêt, en termes de tarifs comme de garanties. Les avantages d’un courtier : Un gain de temps : il s’occupe de comparer les offres et de négocier pour vous. L’accès à des tarifs préférentiels : grâce à son réseau de partenaires. Un accompagnement personnalisé : surtout utile pour les profils à risque (métier dangereux, antécédents médicaux). Avant de faire appel à un courtier, vérifiez qu’il est bien enregistré auprès de l’Orias (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance) et renseignez-vous sur les frais éventuels. En général, il est commissionné par l’assureur. Conclusion Réduire le coût de son assurance emprunteur en 2025 est tout à fait possible en adoptant ces stratégies : préférer une assurance individuelle, changer d’assurance en cours de prêt, ajuster la quotité, optimiser son profil et faire appel à un courtier. Prenez le temps de comparer les offres et n’hésitez pas à renégocier votre contrat pour réaliser des économies substantielles sur la durée de votre crédit immobilier.