Garantie aide à la famille : obligatoire en assurance emprunteur à compter de juillet 2025

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Un avis du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) rend obligatoire à compter du 1er juillet 2025 l’intégration d’une garantie “aide à la famille” pour soutenir financièrement les parents emprunteurs qui doivent arrêter leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant malade. Voici les contours de cette avancée majeure dans le domaine de l’assurance de prêt et les dispositions plus généreuses prises par certains assureurs.

Garantie aide à la famille pour soutenir les parents aidants

En décembre 2023, le CCSF a validé à l’unanimité un avis important visant à renforcer la solidarité dans le cadre de l’assurance emprunteur. Les assureurs se sont engagés à intégrer, dans au moins un de leurs contrats, une nouvelle garantie baptisée "Aide à la famille", dédiée aux parents confrontés à la maladie ou à un accident grave de leur enfant mineur.

Ce dispositif est né d’une initiative portée par le député Paul Christophe, en collaboration avec l’association Eva pour la Vie et la fédération Grandir sans cancer. L’objectif : permettre aux parents qui doivent interrompre partiellement ou totalement leur activité professionnelle pour accompagner un enfant gravement malade ou accidenté de continuer à rembourser leur prêt immobilier.

Une aide financière en cas de situation familiale dramatique

Concrètement, cette nouvelle garantie “famille” pour les parents d’enfants malades permet une prise en charge temporaire des mensualités du crédit immobilier servant à financer la résidence principale

Elle est accessible uniquement aux assurés ayant souscrit une garantie d’incapacité temporaire de travail (ITT). Cette garantie couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident du titulaire ; désormais, elle prend aussi en charge des échéances de crédit en cas d’arrêt de travail d’un parent emprunteur confronté à la maladie de son enfant.

La mise en place de cette garantie solidaire est prévue au plus tard en juillet 2025. Un premier bilan d’application sera établi par le CCSF un an après son déploiement, afin d’évaluer l’efficacité du dispositif et d’éventuelles améliorations.

Une réponse à une forte mobilisation politique et citoyenne

Cette avancée intervient après la publication d’une tribune en avril 2023, signée par 185 députés et 85 associations, réclamant une meilleure prise en compte des situations parentales critiques dans les contrats d’assurance emprunteur. Ces acteurs demandaient expressément la création d’une garantie permettant de couvrir les échéances de prêt en cas de cessation d’activité liée à un enfant gravement atteint.

Jusqu’à présent, les contrats d’assurance emprunteur indemnisent essentiellement les situations touchant l’assuré lui-même (décès, invalidité, incapacité de travail). Ce nouveau volet "Aide à la famille" constitue donc un progrès social majeur, apportant une protection concrète aux familles touchées par la maladie ou le handicap d’un enfant.

Des assureurs qui s’engagent au-delà de l’avis du CCSF

Face aux attentes croissantes en matière de protection sociale, Thélem Assurances prend les devants et annonce l’élargissement de sa garantie « aide à la famille » dans le cadre de ses contrats d’assurance emprunteur.

Une couverture élargie à tous les contrats emprunteur, anciens et nouveaux

Contrairement à la majorité des acteurs du marché, Thélem Assurances applique cette garantie solidaire à l’ensemble de sa gamme de contrats emprunteur lancée depuis 2020, y compris ceux déjà en cours. Cette démarche inclusive va bien au-delà des simples recommandations du CCSF, qui ne préconisent cette mesure que pour les nouveaux prêts destinés à l’achat de la résidence principale.

Chez Thélem, la garantie « proche aidant » s’applique également aux crédits immobiliers en cours, mais aussi aux emprunts professionnels et locatifs. Cette extension permet de mieux couvrir les réalités familiales et professionnelles des emprunteurs, tout en renforçant leur sécurité financière dans les moments critiques.

Une prise en charge généreuse des mensualités

Le dispositif prévoit une aide pouvant aller jusqu’à 28 mois au total, répartis en 2 périodes de 14 mois renouvelables, avec une indemnisation équivalente à 50 % des mensualités du prêt, dans la limite de 4 000 euros, et en fonction de la quotité d’assurance de prêt. Ce soutien permet aux parents aidants de faire face à une perte de revenus sans risquer de compromettre leur projet immobilier ou professionnel.

Chez Thélem Assurances, cette initiative reflète l’ambition du groupe de proposer une assurance utile, responsable et solidaire. En anticipant la mise en œuvre obligatoire prévue en juillet 2025, l’assureur se distingue par une approche centrée sur l’humain et l’accompagnement dans les situations de vie difficiles.

D’autres assureurs pourraient lui emboîter le pas. La concurrence est vive en assurance emprunteur, entre les bancassureurs dont les contrats fonctionnent sur le principe de mutualisation et les prestataires externes, aux offres personnalisées, très souvent moins chères.

N’oubliez pas que vous avez le droit de choisir librement votre assurance et tout intérêt à utiliser un comparateur d’assurance de prêt pour sélectionner un contrat individuel à tarifs compétitifs, qui répond parfaitement à vos besoins.

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Hausse des tarifs des consultations médicales : quels changements au 1er juillet 2025 ?

Dès le 1er juillet prochain, plusieurs consultations médicales chez les spécialistes connaîtront une hausse des tarifs, conformément aux engagements pris dans la convention médicale 2024-2029. Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une démarche visant à valoriser certaines spécialités et à répondre à des enjeux de santé publique prioritaires. Une revalorisation prévue par l'Assurance Maladie Cette augmentation des tarifs de consultation chez certains spécialistes résulte d’un accord signé en juin 2024 entre l’Assurance Maladie et les syndicats représentatifs des médecins libéraux. L’objectif : renforcer l’attractivité de spécialités essentielles mais encore peu choisies par les jeunes praticiens, telles que la pédiatrie, la psychiatrie ou encore la gériatrie. Selon la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), ces revalorisations sont ciblées sur des spécialités à fort impact sociétal, notamment pour les enfants, les personnes âgées, les femmes ou encore les patients atteints de troubles psychiques. Quels spécialistes voient leurs honoraires augmenter au 1er juillet ? Pédiatres : une attention renforcée pour les jeunes enfants Au cœur de cette réforme tarifaire, la pédiatrie bénéficie d'une revalorisation significative : Consultation de suivi pour les enfants de moins de 2 ans : 40 € (au lieu de 39 €). Consultations obligatoires avec certificat : 60 € (au lieu de 54 €). Autres examens de suivi pédiatrique : 50 € (contre 54 €). Création d’une consultation d’expertise pédiatrique à 60 €, accessible sur orientation pour les situations complexes. Psychiatrie et pédopsychiatrie : une meilleure reconnaissance Les consultations psychiatriques, déjà augmentées en 2024, voient leurs tarifs révisés : Consultation coordonnée chez un psychiatre ou neuropsychiatre : 57 € (contre 55 €). Chez un pédopsychiatre : 75 € (contre 67 € fin 2024), afin de prendre en compte la complexité des soins pour les jeunes jusqu’à 25 ans. Gériatrie : un accompagnement renforcé des personnes âgées La spécialité gériatrique bénéficie également d'une revalorisation : Consultation coordonnée : 42 € (contre 37 €). Consultation longue à 60 € (dès janvier 2026) pour les plus de 80 ans, dans des cas spécifiques : sortie d’hospitalisation, évaluation pour l’APA ou révision de traitement complexe. Autres spécialistes concernés Gynécologues : consultation coordonnée à 40 € (au lieu de 37 €). Dermatologues : dépistage du mélanome porté à 60 € (contre 54 €). Endocrinologues : consultation complexe à 62 € (au lieu de 58 €). Neurologues : consultation coordonnée à 57 €. Médecins en rééducation fonctionnelle : tarif à 40 € (contre 36 € précédemment). Spécialités non concernées par la revalorisation Tous les praticiens ne verront pas leur tarif évoluer : Les spécialités non mentionnées dans la convention restent à 31,50 €. Les médecins généralistes avaient déjà vu leur tarif augmenter en décembre 2024, passant de 26,50 € à 30 €. Il est important de noter que ces revalorisations ne s’appliquent qu’à certains praticiens : Médecins du secteur 1 (conventionnés à tarif opposable), Médecins du secteur 2 ayant adhéré à l’OPTAM (Option de Pratique Tarifaire Maîtrisée) En revanche, les médecins hors convention (secteur 3) ou n’adhérant pas à l’OPTAM peuvent fixer librement leurs honoraires, sans être concernés par ces hausses réglementées. Quel remboursement pour ces consultations en 2025 ? Malgré la hausse des prix, les modalités de remboursement restent inchangées : 70 % du tarif est remboursé par l’Assurance Maladie. Le reste à charge de 30 % est pris en charge par la mutuelle santé. À noter : Les revalorisations régulières des tarifs médicaux sont une des raisons de la hausse significative des prix des mutuelles santé ces 3 dernières années.  Cependant, plusieurs aides permettent de réduire ou supprimer ce reste à charge, notamment pour les patients les plus vulnérables. Les dispositifs de prise en charge complémentaire : Complémentaire santé solidaire (CSS) : remboursement intégral dans le cadre du parcours de soins coordonnés. Les médecins ne sont pas autorisés à pratiquer de dépassements d’honoraires aux bénéficiaires de la CSS. Aide médicale d’État (AME) : pour les personnes en situation irrégulière. Gratuité des soins pour les femmes enceintes à partir du 6e mois de grossesse jusqu’à 12 jours après l’accouchement. Consultations pédiatriques obligatoires : intégralement prises en charge. La participation forfaitaire de 2 €, doublée en mai 2024, s’applique toujours sauf pour les cas exonérés. Elle n'est jamais remboursée par la mutuelle. Ce qu’il faut retenir sur les nouveaux tarifs médicaux au 1er juillet 2025 Spécialité Type de consultation Ancien tarif Nouveau tarif Pédiatrie Suivi enfant < 2 ans 39 € 40 €   Consultation avec certificat 54 € 60 €   Autres examens obligatoires 45 € 50 €   Expertise pédiatrique - 60 € Psychiatrie Consultation coordonnée 55 € 57 € Pédopsychiatrie Consultation 67 € 75 € Gériatrie Consultation coordonnée 37 € 42 €   Consultation longue (à partir janvier 2026) - 60 € Gynécologie Consultation coordonnée 37 € 40 € Dermatologie Dépistage mélanome 54 € 60 € Endocrinologie Consultation complexe 58 € 62 € Neurologie Consultation coordonnée 55 € 57 € Médecine physique Rééducation fonctionnelle 36 € 40 € FAQ sur l’augmentation des tarifs médicaux en 2025 Tous les médecins sont-ils concernés par la hausse au 1er juillet 2025 ?Non, seuls certains spécialistes voient leurs tarifs revalorisés. Les généralistes et autres spécialités non mentionnées dans la convention restent au tarif actuel. Les médecins non conventionnés sont-ils concernés ?Non. Les médecins hors convention ou non adhérents à l’OPTAM ne sont pas soumis à ces revalorisations réglementées. Mon remboursement change-t-il avec les nouveaux tarifs ?Non. Le remboursement par l’Assurance Maladie reste de 70 %, complété par la mutuelle dans la plupart des cas. Qui peut bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire ?Les foyers à faibles revenus, sous conditions de ressources. Elle permet une prise en charge intégrale des frais médicaux sur la base des tarifs conventionnés. Les enfants bénéficient-ils d’un remboursement total ?Oui, les consultations pédiatriques obligatoires sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Pourquoi certaines spécialités ont-elles été ciblées ?Parce qu’elles jouent un rôle crucial dans la prévention et le suivi médical, mais peinent à attirer de nouveaux praticiens.

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Mutuelle santé senior 2025 : comparer pour payer le juste prix

Avec l’âge, les frais médicaux s’accumulent et la Sécurité sociale ne rembourse pas tout. Dès 55 ans, souscrire une mutuelle santé adaptée devient indispensable pour se soigner sereinement sans déséquilibrer son budget. Comment choisir le bon contrat ? Quelles garanties vérifier ? À quel prix s’attendre en 2025 ? Suivez le guide pour comparer efficacement les mutuelles seniors et ne pas payer plus que nécessaire. Combien coûte une mutuelle santé senior en 2025 ? Le tarif d’une mutuelle santé senior varie en fonction de plusieurs critères, notamment l’âge, les garanties souscrites, la zone géographique et l’assureur. En moyenne : Les premiers prix démarrent autour de 45 € par mois Une couverture complète peut dépasser les 150 € mensuels Les tarifs augmentent généralement tous les 5 ans par tranche d’âge (60, 65, 70 ans…), et tous les ans en raison de l’inflation des coûts et des taxes (au moins 3% annuels). Ces augmentations s’expliquent par une consommation de soins plus importante avec l’âge : hospitalisations, appareillages auditifs, soins dentaires ou optiques… Conseil pratique : Pour éviter de surpayer, ne choisissez pas l’offre la plus chère, mais celle qui cible précisément vos besoins de santé. Pourquoi une mutuelle santé est essentielle après 55 ans ? À partir de 55 ans, les besoins en santé changent. Problèmes articulaires, vue qui baisse, surveillance cardiovasculaire… les dépenses se multiplient alors que les remboursements de l’Assurance maladie restent limités. Une mutuelle senior bien choisie vous aide à : Réduire le reste à charge sur les soins coûteux Accéder à des spécialistes en secteur 2 avec dépassements d’honoraires, sans renoncer pour des raisons financières Bénéficier de soins de confort (chambre individuelle, accompagnement à domicile…) Anticiper les frais d’hospitalisation qui peuvent peser lourd Couvrir les actes non remboursés (comme les cures thermales ou la médecine douce) Une complémentaire santé senior est un investissement utile, pas une dépense superflue. Quel est le bon moment pour souscrire une mutuelle senior ? Il n’y a pas d’âge officiel pour passer à une mutuelle senior, mais certains moments de vie sont stratégiques pour faire le bon choix : Dès 55 ans : premiers besoins spécifiques (lunettes, dents, articulations) À la retraite : fin de la mutuelle d’entreprise, besoin d’un contrat individuel En cas de pathologie chronique ou d’augmentation des frais médicaux Lors de l’adhésion à une nouvelle offre groupée ou communale Quelles garanties vérifier avant de souscrire une mutuelle senior ? Une bonne mutuelle senior ne se résume pas à son tarif. Il faut surtout examiner en détail les garanties proposées, notamment sur les soins les plus coûteux. Garanties indispensables  Hospitalisation : prise en charge des frais de chambre, du forfait journalier, des dépassements d’honoraires Optique : lunettes à verres progressifs, lentilles, montures remboursées Dentaire : implants, prothèses, couronnes avec de bons plafonds annuels Appareillage auditif : aides auditives et frais de renouvellement Soins courants : consultations de spécialistes, actes médicaux, analyses Médecines douces : ostéopathie, acupuncture (selon les contrats) À surveiller dans le contrat  Délais de carence : certaines garanties ne s’appliquent qu’après plusieurs mois Plafonds de remboursement : montants maximums par an ou par acte Exclusions de garanties : soins ou actes non pris en charge Tiers payant : permet de ne pas avancer les frais chez certains professionnels Lire les conditions générales est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Optez pour une mutuelle sans délai de carence, ce n’est pas nécessairement plus cher. Comment comparer efficacement les mutuelles senior ? Face à la multitude d’offres sur le marché, comparer devient indispensable. Pour vous aider à y voir plus clair, basez-vous sur les éléments suivants : Critères à prendre en compte dans votre comparaison  Garanties proposées : sont-elles adaptées à vos dépenses de santé ? Rapport qualité/prix : le niveau de remboursement est-il cohérent avec la cotisation ? Services inclus : assistance à domicile, téléconsultation, réseaux de soins partenaires… Simplicité de gestion : espace client en ligne, délais de remboursement, contact téléphonique Réputation de l’assureur : lisez les avis sur la mutuelle senior et consultez les labels de qualité  Outils utiles pour comparer  Simulateurs et comparateurs en ligne Courtiers en assurance santé Associations ou regroupements de retraités Offres mutualisées locales (communes, Comité Social Économique, associations) Comparer permet d’économiser jusqu’à 30 % sur votre cotisation annuelle pour un niveau de garantie équivalent. Comparatif des niveaux de couverture : minimum, intermédiaire ou premium ? Poste de dépense Couverture minimale Couverture intermédiaire Couverture renforcée Hospitalisation Forfait journalier + frais de base Chambre particulière (20-30€ par jour) Chambre particulière (> 50 €/jour), dépassements 100% Optique Verres simples remboursés à 100 % Verres complexes jusqu’à 200 €/an Verres complexes + monture jusqu’à 400 €/2 ans Dentaire Soins courants + prothèses remboursées à 100 % Implants pris en charge partiellement (300 €/an) Implants + prothèses remboursés jusqu’à 800 €/an Auditif Remboursement partiel (100 €/an) Appareils jusqu’à 400 €/oreille tous les 4 ans Jusqu’à 800 €/oreille avec accessoires inclus Soins courants Base Sécurité sociale Dépassements d’honoraires pris en charge à 150 % Dépassements remboursés jusqu’à 200–250 % Médecines douces Non prises en charge Jusqu’à 5 séances/an (ostéo, acupuncture) Jusqu’à 8 à 10 séances/an remboursées à 25–50 € Cures thermales Non prises en charge Forfait de 100 à 150 €/an Jusqu’à 300 €/an selon pathologie Services associés Tiers payant pharmacie et consultations Tiers payant + espace client Assistance à domicile, téléconsultation, livraison médicaments Important : la mutuelle responsable (95% des offres du marché) applique un cahier des charges avec un panier de soins minimum, qui comprend notamment les prestations du dispositif reste à charge zéro en optique, dentaire et audiologie. Réduire le coût de sa mutuelle senior : les bons réflexes Vous pouvez bénéficier d’une bonne couverture santé sans exploser votre budget. Voici quelques leviers pour payer le juste prix : Ciblez vos besoins réels : inutile de payer pour la maternité ou l’orthodontie Choisissez un contrat responsable : avec des plafonds réglementés pour limiter les cotisations Profitez des offres groupées : via une commune, une association ou votre caisse de retraite Négociez régulièrement votre contrat : chaque année, comparez à nouveau ! Adoptez une franchise modérée : elle peut réduire la cotisation mensuelle tout en gardant une bonne couverture Bon plan : Les offres de mutuelle santé pour couple senior proposent généralement des tarifs préférentiels (réduction de 10%). En résumé : comparer pour bien choisir sa mutuelle santé senior en 2025 Comparer les mutuelles senior, ce n’est pas seulement une question de prix : c’est surtout trouver le bon équilibre entre garanties, budget et qualité de service. En 2025, face à des dépenses de santé qui augmentent et une prise en charge publique qui stagne, il devient stratégique de : Faire le point sur vos besoins médicaux Lire attentivement les garanties et les exclusions Tester le service client Utiliser des outils de comparaison pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix

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Crédit immobilier : 7 éléments à vérifier avant de signer une offre de prêt

Souscrire un crédit immobilier est une étape clé dans un projet d’achat. Que ce soit pour acquérir votre résidence principale, secondaire ou un bien locatif, l’engagement financier est conséquent et s’inscrit sur le long terme. Avant de signer l’offre de prêt, il est impératif de bien s’informer et d’analyser chaque détail du contrat pour éviter les mauvaises surprises. Voici les 7 points essentiels à connaître avant de s’engager dans un crédit immobilier, pour emprunter en toute sécurité et optimiser votre projet. 1. Calculer et maîtriser son taux d’endettement Le taux d’endettement correspond à la part de vos revenus mensuels consacrée au remboursement de vos crédits (immobilier, consommation, etc.). Selon les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), ce taux ne doit pas dépasser 35 % des revenus mensuels avant impôt, assurance de prêt comprise. Avant même de faire une demande de prêt immobilier, il est donc crucial d’évaluer votre capacité d’emprunt. Un taux d’endettement trop élevé peut compromettre l’acceptation de votre dossier ou vous mettre en difficulté pour assumer vos autres charges courantes (loyer, alimentation, enfants…). Astuce : utilisez un simulateur en ligne pour estimer votre capacité d’emprunt en fonction de vos revenus, de vos charges et de la durée du prêt. 2. Comparer les offres de prêt immobilier Toutes les banques ne proposent pas les mêmes conditions et toutes ne ciblent pas les mêmes profils d’emprunteur (primo-accédants, jeunes actifs, investisseurs, gros salaires). Les taux d’intérêt, les frais de dossier, les conditions de remboursement anticipé ou encore les exigences en matière de garantie (hypothèque, caution, etc.) peuvent varier sensiblement d’un établissement à l’autre. Il est donc vivement recommandé de faire jouer la concurrence. Vous pouvez comparer les offres vous-même ou faire appel à un courtier en prêt immobilier, qui pourra négocier pour vous les meilleures conditions et frapper à la bonne porte. Ce qu’il faut comparer : Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui inclut tous les frais liés à l’obtention du financement (frais de dossier, garantie, primes d’assurance, etc.). Les pénalités de remboursement anticipé : la loi les plafonne à 6 mois d’intérêts dans la limite de 3% du capital restant dû. En-deçà, la banque est libre. Ces pénalités sont donc négociables. Le type de taux : fixe, variable, ou révisable capé. Les conditions en cas de modulation des échéances. 3. Lire attentivement toutes les clauses du contrat Un contrat de crédit immobilier comporte de nombreuses pages, dont certaines en petits caractères… Pourtant, chaque clause a son importance. Il est indispensable de lire attentivement les conditions générales et particulières de l’offre de prêt. Certaines mentions méritent une attention particulière : Les frais de garantie (hypothèque ou caution). Les modalités de déblocage des fonds. Les conditions de transfert ou de renégociation du prêt. Les éventuelles clauses de pénalité (ex. : en cas de remboursement anticipé partiel ou total). N’hésitez pas à poser des questions à votre conseiller bancaire ou à demander conseil à un notaire avant de signer. 4. Évaluer le coût total du crédit immobilier Beaucoup d’emprunteurs se focalisent uniquement sur le taux nominal du prêt. Pourtant, ce taux ne reflète pas toujours le coût réel de votre crédit immobilier. Pour bien mesurer votre engagement, vous devez prendre en compte : Les intérêts sur toute la durée du prêt Les frais de dossier Le coût de la garantie du prêt Le prix total de l’assurance emprunteur Le TAEG est l’indicateur à privilégier : il permet une vision globale du coût de votre emprunt, et facilite la comparaison entre les offres. Il peut inclure d’autres frais annexes dès lors qu’ils conditionnent l’obtention du prêt, comme l’expertise du bien immobilier ou les parts sociales s’il s’agit d’une banque mutualiste. Attention : le TAEG ne comprend pas les frais de notaire ni les frais d’agence. Ces coûts sont généralement financés par l’apport personnel, qui représente au moins 10% du montant total de l’opération. 5. Bien choisir son assurance emprunteur L’assurance emprunteur n’est pas légalement obligatoire pour obtenir un crédit immobilier, mais elle est systématiquement exigée par le prêteur. Elle couvre les risques de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail. Son poids financier peut être lourd, puisqu’elle représente une part importante du coût total du crédit, en moyenne un tiers. 2 options s’offrent à vous : L’assurance groupe proposée par la banque : elle repose sur le principe de mutualisation avec des garanties et des tarifs standardisés. Une délégation d’assurance auprès d’un assureur externe, très souvent moins chère avec des garanties toujours personnalisées. Avant de faire votre choix, comparez bien les garanties proposées et le tarif. Un contrat moins onéreux ne sera pas forcément mieux adapté à votre situation. La compétitivité se joue aussi au niveau de votre protection. Pas de panique si vous estimez avoir fait le mauvais choix. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine (2022), vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, dès le lendemain de la signature du prêt. Cela vous permet de réaliser des économies importantes, tout en conservant un niveau de garantie équivalent, et même optimiser votre couverture. 6. Anticiper les imprévus financiers Un prêt immobilier vous engage sur 15, 20, voire 25 ans. Il est donc essentiel d’anticiper les aléas qui pourraient impacter votre capacité à rembourser : perte d’emploi, accident de la vie, divorce, baisse de revenus, etc. Certaines options ou garanties peuvent vous aider à sécuriser votre projet : L’assurance perte d’emploi (en option). Les modulations d’échéances en cas de difficulté passagère. La possibilité de report d’échéance ou de suspension de remboursement. Envisagez aussi de constituer une épargne de précaution avant de vous lancer, afin de disposer d’un filet de sécurité en cas de coup dur. La plupart des banques réclament au moins l’équivalent de 6 mensualités de côté pour pallier une baisse soudaine de revenus. 7. Ne pas se précipiter : prendre le temps de la réflexion Souscrire un crédit immobilier est une décision lourde de conséquences. L’achat d’un logement est pour beaucoup le projet d’une vie. Il est donc important de ne pas agir dans la précipitation, même si la pression est forte (offre immobilière attractive, taux en hausse, vendeur pressé…). Prenez le temps de : Relire plusieurs fois l’offre de prêt Vous entourer de conseils de professionnels (notaire, courtier, conseiller indépendant) Étudier toutes les solutions de financement : apport personnel, prêts aidés (Prêt Taux Zéro, prêt Action Logement…), aides locales Simuler plusieurs scénarios : durée de prêt différente, modulation des mensualités, évolution du taux… N’oubliez pas : une offre de prêt est valable pendant 30 jours minimum à compter de sa réception, et vous devez respecter un délai de réflexion obligatoire de 10 jours avant de signer. Utilisez ce temps à bon escient pour prendre une décision éclairée. S’engager dans un crédit immobilier ne s’improvise pas. De la vérification de votre capacité d’emprunt à la lecture attentive du contrat, en passant par la comparaison des offres et la réflexion sur l’assurance emprunteur, chaque étape est cruciale pour garantir la réussite de votre projet. En gardant ces 7 conseils en tête, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir un financement adapté à votre situation, sécurisé, et au meilleur coût.