Loi Lemoine : pourquoi changer d’assurance de prêt immobilier en 2023 ?

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L’assurance emprunteur représente la dépense la plus importante d’un crédit immobilier après les intérêts. Malheureusement, on peut difficilement s’en passer si l’on souhaite concrétiser son projet d’achat immobilier. La bonne nouvelle est que cette dépense est négociable, en amont comme en cours de prêt. Vous payez au prix fort votre assurance de prêt bancaire ? Changez-la grâce à la loi Lemoine, un texte révolutionnaire qui fête aujourd'hui son premier anniversaire.

Assurance de prêt immobilier : indispensable mais négociable

Bien que non obligatoire d’un point de vue légal, la souscription à l’assurance emprunteur est un préalable pour obtenir le financement de son projet immobilier par une banque. L'assurance est un des verrous de sécurité exigés par le prêteur pour accorder le crédit. Alors que la garantie, qui peut prendre la forme d’une hypothèque classique, d’une hypothèque spéciale du prêteur de deniers ou plus souvent d’une caution bancaire, intervient en cas de défaut de paiement, l’assurance de prêt immobilier vise à protéger l’emprunteur et la banque en remboursant les mensualités selon les termes du contrat, si le premier est victime d’un accident de la vie (décès, invalidité et incapacité, voire perte d’emploi) qui le priverait de ressources pour assumer sa dette.

L’assurance emprunteur fait partie des frais intégrés dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur du coût final d’un prêt immobilier qui permet à l’emprunteur de comparer les offres de crédit, et doit obligatoirement rester sous le taux d’usure. Elle pèse en moyenne un tiers de ce coût global et son poids dépend des caractéristiques du prêt, mais aussi et surtout des risques incarnés par l’emprunteur : âge, santé, profession, mode de vie (fumeur, pratique d’un sport à risques).

L’assurance de prêt est constituée de garanties obligatoires (décès et PTIA ou Perte totale et irréversible d’autonomie), complétées en fonction du profil de l’emprunteur de garanties facultatives (incapacité de travail, invalidité, perte d’emploi). Il appartient à la banque de définir les garanties qu’elle exige pour octroyer le prêt immobilier ; elle doit les renseigner dans la fiche standardisée d’information qui permet au candidat à l’emprunt de connaître ses droits en matière d’assurance de prêt et de rechercher le contrat qui lui convient le mieux selon les impératifs de la banque.

Le droit fondamental de tout emprunteur est le libre choix du contrat d’assurance qui va couvrir son crédit immobilier. Selon le principe de délégation d’assurance emprunteur introduit par la loi Lagarde en septembre 2010, vous avez la possibilité de refuser l’assurance proposée par la banque et de souscrire une offre alternative à garanties équivalentes.

L’intérêt de préférer une assurance externe est double :

  1. Bénéficier d’un tarif beaucoup plus avantageux : les offres concurrentes sont jusqu’à trois fois moins chères à garanties similaires.

  2. Être couvert par des garanties adaptées à votre profil : les contrats bancaires sont mutualisés et mal adaptés à la problématique de chaque emprunteur, tandis que les contrats individuels proposent des garanties sur-mesure qui prennent en compte les données de chacun.

Choisir son assurance lors de la demande de prêt reste toutefois une gageure, car les banques sont en pole position pour imposer leur formule groupe, quand bien même l’emprunteur est supposé être informé de son droit au libre choix. Pressés par le temps pour obtenir son financement dans les meilleurs délais et soucieux de ne pas aller à l’encontre de la banque, environ 85% des emprunteurs souscrivent à l’assurance du prêteur. Au détriment de leurs intérêts financiers.

La récente réglementation permet aux emprunteurs de retrouver du pouvoir d’achat en négociant l’assurance en cours de prêt.

Changez votre assurance emprunteur en 2023

Si, comme une immense majorité d’emprunteurs, vous êtes couvert par l’assurance de votre banque, vous pouvez modifier le scénario en changeant de formule quand vous le souhaitez. Grâce à la loi Lemoine adoptée début 2022, vous êtes libre de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment, sans frais, sans engagement minimum de souscription et sans attendre la date d’échéance autrefois imposée par les dispositifs précédents (loi Hamon et amendement Bourquin).

Il vous suffit de mettre les offres en concurrence via un comparateur d’assurance prêt immobilier pour accéder gratuitement aux meilleures offres du marché. Les devis proposés respectent le niveau d’équivalence de garanties avec le contrat bancaire. Il vous reste à sélectionner l’assurance la plus compétitive. Pour faire le bon choix rapidement, le rôle d’un courtier en assurance de prêt immobilier se justifie. Cet expert vous permettra de bien comprendre l’étendue des garanties et de choisir la formule qui vous correspond dans le respect des exigences de la banque.

Voici un exemple chiffré des économies qu’il est possible de réaliser en changeant d’assurance emprunteur : 

  • En juin 2022, Jean et Marie (couple de trentenaire sans antécédents de santé) ont emprunté 250 000€ sur 20 ans au taux de 1,50%, couverts par l’assurance de leur banque au taux de 0,34%, avec une quotité à 50% sur chaque tête. L’assurance bancaire leur coûte 71€ par mois, soit un total de 17 000€.

  • En juin 2023, le couple décide de changer d’assurance emprunteur. Le comparateur lui permet de décrocher une assurance déléguée au taux de 0,11% qui leur coûte 22€ par mois et 4 999€ sur la durée restante du prêt. L’économie totale est de 11 151€. En rehaussant la quotité à 100% sur chaque tête, ce qui va doubler le coût d’assurance, le gain reste notable à 6 151€.

Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de mai 2023 pour mesurer l’intérêt financier de la loi Lemoine.

Loi Lemoine : une loi inclusive

Le changement d’assurance emprunteur est le dispositif phare de la loi Lemoine, celui qui est à l’origine de ce texte. La loi contient deux autres mesures importantes destinées à faciliter l’accès au crédit immobilier aux emprunteurs touchés par la maladie :

  • La suppression du questionnaire de santé : les parts assurées de moins de 200 000€ (400 000€ pour un couple d’emprunteurs avec une quotité d’assurance de 50% sur chaque tête), remboursées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur échappent à la sélection médicale.

  • Le renforcement du droit à l’oubli : les anciens cancéreux et les personnes guéries d’une hépatite virale C peuvent accéder à l’assurance emprunteur sans avoir à déclarer leur ancienne maladie dans le questionnaire de santé, passé un délai de 5 ans, contre de 10 auparavant.

Mise en œuvre pour rendre le marché de l’assurance de prêt plus juste, plus simple et plus transparent, la loi Lemoine est une loi pouvoir d’achat qui permet à chaque emprunteur de garder le libre choix du contrat et d’économiser. Ne jouez pas contre la montre et changez votre assurance de prêt sans tarder en 2023 : plus tôt vous résiliez votre assurance bancaire pour souscrire une offre moins chère, plus élevé sera le gain.

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Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

En ce début 2025, les taux de crédit immobilier ont continué leur lente décrue entamée il y a déjà un an. La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne rend l’emprunt plus accessible à la faveur d’une inflation désormais stabilisée autour de 2%. La concurrence interbancaire est vive et certains ménages peuvent s’endetter sous les 3%. Est-ce que le phénomène va durer alors que la dette française s’envole en raison d’un marché obligataire moins confiant quant aux perspectives budgétaires du pays ? Taux de crédit immobilier toujours orientés à la baisse en janvier 2025 Fin 2023, les taux d’emprunt immobilier étaient au-delà de 4% sur les durées supérieures ou égales à 15 ans. En décembre 2023, on s’endettait en moyenne autour de 4,50% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) sur la maturité classique de 20 ans. Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. Dans l’attente d’un prochain décret qui validera l’extension du PTZ à toute la France et à la maison individuelle, conformément aux annonces de la ministre du Logement et du Premier Ministre, certaines banques continuent de proposer des taux bonifiés, quand d’autres s’y mettent. Les établissements de crédit tentent de pallier l’absence de budget 2025. Sans texte législatif, les bonnes intentions en faveur de l’accession à la propriété sont lettres mortes. Les banques ne peuvent se couper du marché de la primo-accession et accordent à cette clientèle des taux bonifiés généralement compris entre 0% et 2% (hors assurance emprunteur) pour un montant qui n’excède pas 30 000€, mais qui complète avantageusement un PTZ. Pour mémoire, le PTZ est toujours souscrit en complément d’un crédit classique et peut financer entre 20% et 50% du montant de l’opération. Le marasme politique actuel est préjudiciable au marché immobilier. La réforme du PTZ 2024 avait été mise en place par décret en avril. 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Or, l’OAT 10 ans, emprunt de l’État français sur 10 ans, frôle actuellement les 3,5%, une première depuis la crise de la zone euro en 2011. Cet indicateur était sous les 2,90% début décembre, avant la nomination de Français Bayrou comme Premier Ministre. L’envolée de la dette française Même si les taux obligataires des autres États européens sont eux aussi orientés à la hausse, en réaction aux futures mesures protectionnistes de Donald Trump, le regain de tension sur le « spread», l’écart entre les taux français et allemand, témoigne d’un risque spécifique attribué à la France nettement plus élevé : le spread était inférieur à 50 points en juin 2024, avant la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, contre 86 points actuellement. Les experts tablent sur une grande volatilité dans les mois à venir et sont pessimistes quant à la capacité de la France à réduire son déficit en 2025. À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

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Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.