Loi Lemoine assurance emprunteur : changez de contrat facilement en 3 étapes

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Tous les emprunteurs peuvent désormais changer d’assurance de prêt immobilier quand ils le souhaitent grâce à la loi Lemoine. Une aubaine en pleine période d’inflation et de hausse de la taxe foncière. Résilier l’assurance en cours pour la substituer par une offre plus compétitive permet de faire de juteuses économies et de préserver son pouvoir d’achat. Voici comment changer de formule facilement et sûrement.

Loi Lemoine : un droit fondamental pour les emprunteurs immobiliers

Adoptée par le parlement en février 2022, la loi Lemoine, du nom de la députée à l’initiative du texte, vise à libéraliser le marché de l’assurance de prêt et à le rendre plus transparent et facile d’accès. La mesure phare de cette loi est le changement de contrat.

Depuis le 1er septembre 2022, tout emprunteur, quelle que soit l’antériorité de son contrat, peut le résilier à tout moment et sans frais, pour le substituer par une offre à couverture au moins équivalente. Avec les dispositifs précédents (lois Hamon et Bourquin), l’emprunteur devait respecter la date d’échéance et le délai de préavis pour pouvoir changer de formule en cours de prêt. 

La loi Lemoine vient écorner le quasi-monopole des banques sur ce produit contraint qu’est l’assurance de prêt immobilier. Obligés d’être couverts par cette garantie, les emprunteurs peuvent désormais mettre les offres en concurrence après avoir signé l’offre de prêt et mieux maîtriser le coût de leur assurance. Le droit au libre choix de l’assurance qui existe depuis septembre 2010 (loi Lagarde) étant difficilement applicable lors de la demande de financement, la loi Lemoine vient renforcer ce droit en autorisant la substitution à tout moment, sans engagement minimal de souscription.

Deux autres mesures essentielles sont inscrites dans le texte de loi :

  1. La suppression du questionnaire de santé pour les parts assurées d’un montant inférieur à 200 000€ et remboursées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur ;
  2. L’amélioration du droit à l’oubli dont le délai pour en bénéficier passe de 10 à 5 ans et qui concerne désormais les anciens malades de l'hépatite C, en plus des personnes ayant vaincu un cancer.

Changer d’assurance emprunteur en 3 étapes

Comparer les assurances de prêt

Le marché de l’assurance emprunteur se partage entre les bancassureurs et les prestataires externes. L’avantage de position est aux premiers, puisqu'ils captent environ 85% des cotisations annuelles. En revanche, l’avantage financier revient aux seconds qui proposent des contrats jusqu’à trois fois moins chers.

Le marché de l’assurance emprunteur est très concurrentiel. Raison pour laquelle il est crucial de confronter les offres via un comparateur d’assurance de prêt immobilier. L’analyse comparative vous permettra de sélectionner l’offre adaptée à votre profil au meilleur prix, dans le respect des exigences de la banque.

Respecter l’équivalence de garanties

L’acceptation d’une assurance déléguée par la banque, en amont comme en aval de l’offre de prêt, est subordonnée à l’équivalence de niveau de garanties. Cela signifie que le nouveau contrat doit présenter a minima des garanties identiques à celles de l’ancien.

L’équivalence de garanties est encadrée par une directive du Comité Consultatif du Secteur Financier. Les banques peuvent choisir au plus 11 critères de garanties relatifs aux risques de décès, invalidité et incapacité sur la liste exhaustive du CCSF qui en comporte 18. Elles peuvent éventuellement les compléter par 4 autres critères relatifs à la perte d’emploi. Ces critères vous sont obligatoirement indiqués sur la fiche standardisée d’information (FSI) remise lors de votre demande de financement. 

La FSI vous permet de comparer les offres du marché avec le contrat en cours en toute objectivité et de sélectionner l’offre la plus compétitive en adéquation avec la couverture exigée par votre banque.

Résilier l’assurance emprunteur

Une fois votre choix arrêté, il vous reste à résilier le contrat initial. Vous adressez votre lettre de résiliation d’assurance de prêt par recommandé avec accusé de réception, accompagnée du nouveau contrat et des conditions générales. La banque dispose d’un délai légal de 10 jours ouvrés pour vous répondre et doit obligatoirement motiver tout éventuel refus par écrit et sur un document unique. Le refus de la banque d’une délégation d'assurance emprunteur ne peut porter que sur la non-équivalence de garanties entre les deux contrats.

L’aide d’un expert en assurance emprunteur

Malheureusement les obligations des banques ne sont pas toujours respectées. Elles n’hésitent pas à jouer contre la montre et tardent à donner réponse à une demande de changement d’assurance.

Autre problème, la non-équivalence de garanties. La parité entre deux contrats est complexe, le jargon en assurance peut être piégeux et les subtilités en matière d’assurance emprunteur sont légion. Pour éviter d’être recalé pour ce motif, sollicitez les services d’un spécialiste. Le rôle d’un courtier en assurance de prêt immobilier est de vous accompagner dans la recherche du contrat adapté à votre situation au meilleur prix, et conforme aux critères exigés par la banque. 

Un courtier sera également vigilant quant à la concordance des dates. Il convient en effet de faire très attention à la rupture de garanties entre la résiliation de l’ancien contrat et la prise d’effet du nouveau.

Sachez enfin que les experts de Magnolia.fr peuvent prendre en charge à votre place l’intégralité des démarches de résiliation/substitution. Le changement d’assurance de prêt immobilier n’a jamais été aussi simple. Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de septembre 2023 pour constater tout l’intérêt de faire valoir la loi Lemoine dès maintenant.

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Autrement dit, la majorité des villes moyennes ou petites en sont exclues, limitant drastiquement les opportunités d’investissement. Des travaux obligatoires coûteux et encadrés Pour bénéficier des avantages fiscaux, le propriétaire doit : Acheter un bien ancien nécessitant des travaux éligibles au dispositif Denormandie Réaliser des travaux de rénovation représentant au moins 25 % du coût total de l’opération Obtenir un gain énergétique d’au moins 20 % (30 % pour les maisons individuelles). Ces conditions, bien que vertueuses d’un point de vue écologique, sont financièrement dissuasives : Le coût des rénovations est souvent élevé. Les exigences techniques en matière de performance énergétique (DPE) compliquent les projets. Le contrôle administratif est rigoureux et parfois lent. Bon à savoir : La loi Denormandie est cumulable avec les aides à la rénovation (MaPrimRénov’, CEE, éco-prêt à taux zéro, TVA réduite, aides des collectivités locales). 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Ostéopathie : fin du remboursement par les mutuelles en 2026

L’ostéopathie pourrait disparaître du panel des prestations prises en charge par les complémentaires santé dès 2026. Cette perspective, encore à l’étude, suscite de nombreuses interrogations, car plus d’un Français sur deux a consulté un ostéopathe au cours des 5 dernières années. L’annonce secoue autant les professionnels que les assurés, tandis que les mutuelles craignent une remise en cause de certains engagements contractuels déjà conclus dans la fonction publique. Pourquoi un tel projet ? Quels impacts sur les patients et sur le système de santé ? Essayons de  comprendre les enjeux de ce déremboursement potentiel de l’ostéopathie. Pourquoi l’ostéopathie pourrait ne plus être remboursée par les mutuelles ? La piste d’un arrêt du remboursement de l’ostéopathie dans les contrats de mutuelle responsable fait suite à 2 rapports récents : l’un émanant du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), l’autre du Sénat. Tous deux pointent une envolée des dépenses liées aux pratiques non conventionnées comme l’ostéopathie, la chiropraxie ou encore l’étiopathie. Dans son rapport de 2024, le Sénat met en avant un chiffre majeur : les prestations connexes à la santé ont vu leur coût multiplié par 5 en 8 ans, jusqu’à atteindre 1 milliard d’euros remboursés par les complémentaires santé. Cette progression est jugée difficilement tenable dans un contexte de tensions financières pour les mutuelles. En conséquence, les 2 instances recommandent d’exclure les médecines douces des garanties remboursées par les contrats responsables. Et comme ces contrats représentent la très grande majorité du marché (95% des offres de complémentaire santé), une telle décision reviendrait, dans les faits, à supprimer toute prise en charge de l’ostéopathie. Bon à savoir : le remboursement de l’ostéopathie par la Sécurité Sociale est possible uniquement si la séance est pratiquée par un médecin de secteur 1 diplômé en ostéopathie. Déremboursement de l’ostéopathie : un risque de report massif vers la médecine conventionnée Si l’ostéopathie n’était plus remboursée en 2026, les patients pourraient modifier profondément leurs habitudes de soins. À la place d’une consultation ostéopathique, qui coûte en moyenne entre 50 et 80 €, les Français pourraient se tourner davantage vers : leur médecin généraliste les kinésithérapeutes, dont les soins sont remboursés par l’Assurance maladie les traitements médicamenteux, notamment antalgiques et anti-inflammatoires. Selon le député Guillaume Lepers (LR), cette situation pourrait provoquer une amplification du recours aux médicaments, parfois déjà surconsommés en France. Il alerte également sur une conséquence indirecte : la hausse des arrêts de travail, qui pèse à son tour sur la Sécurité sociale et les entreprises. Alors que l’objectif initial est de réduire la dépense des complémentaires, la mesure pourrait transférer une partie des coûts vers d’autres acteurs du système de santé. Des professionnels de santé préoccupés Les ostéopathes redoutent un choc brutal pour leur activité. Beaucoup rappellent que leurs consultations permettent souvent d’éviter des traitements médicamenteux plus lourds ou des passages répétés chez le médecin. Sans remboursement, nombre de patients renonceraient à ces soins préventifs, pourtant plébiscités pour soulager les douleurs musculo-squelettiques. Pour les professionnels, la disparition du remboursement risque également de : diminuer la fréquentation des cabinets réduire l’accès à des soins non médicamenteux accroître les inégalités entre patients selon leur pouvoir d’achat. Plusieurs associations professionnelles demandent au gouvernement d’évaluer l’impact économique et sanitaire global avant toute décision. Fin du remboursement de l’ostéo : en contradiction avec certains engagements publics Le potentiel déremboursement de l’ostéopathie met aussi en lumière un paradoxe. En effet, la réforme de la protection sociale complémentaire dans la fonction publique a récemment intégré plusieurs pratiques non conventionnées dans ses cahiers des charges. Rappel : la mutuelle à adhésion obligatoire en entreprise concerne le secteur privé depuis janvier 2016 et le secteur public à compter de janvier 2026. Un exemple marquant provient de l’Éducation nationale. L’étiopathie a été intégrée comme garantie obligatoire dans les complémentaires santé collectives. Cela a obligé certaines mutuelles, dont la MGEN, à ajouter des prestations qu’elles ne couvraient pas jusqu’ici. Si l’État décidait demain de dérembourser les médecines douces dans les contrats responsables, il se retrouverait donc en contradiction avec ses propres orientations fixées pour les agents publics. Plusieurs syndicats et experts soulignent que ce revirement pourrait générer d’importantes difficultés juridiques et financières. Un enjeu budgétaire pour les mutuelles, mais aussi pour les assurés Les mutuelles affichent 2 préoccupations majeures : La hausse continue des remboursements des médecines douces, qui contribue à l’inflation des cotisations. La nécessité de maintenir des garanties cohérentes avec les exigences de l’État, notamment dans la fonction publique. Si l’ostéopathie était déremboursée, les mutuelles pourraient réduire une partie de leurs dépenses… mais pas forcément le coût des cotisations pour autant. En effet, les mutuelles doivent déjà absorber : la hausse des dépenses hospitalières les transferts de charges de la Sécurité Sociale (exemple avec la réforme du 100% Santé ou zéro reste à charge en dentaire, optique et audiologie) l’évolution démographique des assurés. Pour les assurés, le risque est donc double : perdre une prise en charge, sans bénéficier d’une baisse notable de cotisation. La Mutualité Française estime qu’il faut effectivement revoir le périmètre des soins couverts par les mutuelles responsables. Défini sur les soins essentiels par les pouvoirs publics, ce type de contrat a été enrichi par les organismes pour être en phase avec les pratiques aujourd’hui plébiscitées par les assurés. La question est de savoir si la mutualisation doit également s’appliquer aux soins alternatifs de bien-être. Quelles conséquences pour les patients ? L’arrêt du remboursement par les mutuelles en 2026 entraînerait plusieurs effets collatéraux : 1. Une hausse du reste à charge Les séances d’ostéopathie deviendraient entièrement payantes pour les assurés, ce qui pourrait limiter l’accès à ces soins pour les foyers les plus modestes. 2. Une modification du parcours de soins Les patients pourraient reporter leurs besoins vers les médecins ou kinésithérapeutes, allongeant parfois les délais de rendez-vous. 3. Une possible aggravation de certaines douleurs Privés d’une solution non médicamenteuse, certains patients pourraient voir leurs symptômes persister, nécessitant davantage de consultations médicales. 4. Une hausse de la consommation de médicaments Plusieurs élus craignent une multiplication des prescriptions d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires. 5. Un impact sur la prévention L’ostéopathie est souvent utilisée à titre préventif. Sans remboursement, les consultations anticipées pourraient se raréfier. Faut-il s’attendre à une révision des garanties de mutuelle santé en 2026 ? Les assurés doivent s’attendre à voir évoluer les garanties de leur complémentaire santé dans les prochains mois. Comme ce fut le cas lors des réformes précédentes, les mutuelles pourraient ajuster leurs contrats dès que les arbitrages gouvernementaux seront rendus publics. Les professionnels de santé, eux, espèrent encore faire entendre leur voix pour défendre des pratiques considérées comme utiles à la prévention et au bien-être des patients.

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PRESSE // Le Groupe Magnolia poursuit son développement en complémentaire santé

COMMUNIQUE DE PRESSE à Paris, le Jeudi 20 novembre 2025 Le Groupe Magnolia, premier acteur du courtage en assurance de prêt, accélère le développement de son activité en complémentaire santé via sa marque Magnolia Santé. Le groupe dévoile aujourd’hui Protectio, sa première offre de complémentaire santé conçue en partenariat avec l’assureur Prévoir, spécialement pensée pour répondre aux besoins des retraités. Une nouvelle étape dans la diversification du Groupe Magnolia Depuis plus de 20 ans, Magnolia s’est imposé comme un acteur de référence dans le courtage d’assurance de prêt grâce à une approche centrée sur l’accompagnement, la transparence et les solutions sur mesure. Avec Magnolia Santé, le groupe poursuit cette ambition : élargir l’accès à des solutions de santé adaptées et proposer, en plus de son activité de distribution, ses propres contrats conçus pour répondre finement aux attentes de ses clients. Protectio : une couverture complète et ajustée pour les retraités Fruit d’un travail conjoint entre Magnolia et Prévoir, Protectio se distingue par des garanties renforcées et modulables, permettant aux retraités de choisir une protection adaptée à leur état de santé et à leur budget : Un produit responsable décliné en 4 niveaux de garanties Une prise en charge de la chambre particulière dès le niveau 1 Une offre renforcée sur l’hospitalisation, les soins courants et les médecines douces Des bonus de fidélité dès la 1re année sur l’hospitalisation et les soins courants Des tarifs compétitifs pour les seniors et une réduction de 10 % pour les couples L’objectif de Protectio : permettre aux retraités de sélectionner les options réellement utiles, de maîtriser leur budget et de payer le juste prix, sans surprotection ni reste à charge excessif. Un lancement dans un contexte de forte inflation des coûts de santé L’arrivée de Protectio répond à un enjeu majeur : la hausse continue des dépenses de santé pour les ménages, en particulier les seniors. Les tarifs des mutuelles ont augmenté de 6 % en 2025, et une nouvelle hausse pouvant atteindre 10 % est attendue en 2026. Le budget santé des seniors représente en moyenne 15 % de leurs revenus (DREES). Le coût moyen d’une mutuelle santé s’élève à environ 120 € par mois pour les jeunes retraités et 170 € pour les 75 ans et plus. Le reste à charge annuel moyen approche les 300 € par assuré.  Dans ce contexte, Magnolia réaffirme sa conviction : des offres ajustables, claires et transparentes sont indispensables pour permettre aux retraités de faire face aux augmentations successives sans renoncer à des soins essentiels. Encourager la mise en concurrence et la vigilance Magnolia rappelle qu’il est possible de changer de mutuelle santé chaque année à la date d’échéance du contrat, un droit essentiel pour permettre aux assurés de comparer régulièrement les offres du marché.Dans un secteur en pleine évolution, cette flexibilité est l’un des moyens les plus efficaces pour maîtriser durablement ses dépenses de santé en choisissant des contrats plus adaptés et compétitifs. Le Groupe Magnolia poursuit ainsi le combat qu’il mène depuis plus de 20 ans dans l’assurance de prêt : proposer une large gamme d’offres, créer ses propres solutions et garantir le meilleur rapport qualité/prix dans une logique de transparence totale.