Santé senior : les examens de dépistage à partir de 50 ans

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L'âge et ses effets ! À 50, 60 ou 70 ans, le temps poursuit son œuvre délétère et rend la prévention indispensable pour détecter d'éventuelles maladies. Voici tous les contrôles médicaux et les actes de dépistage à faire selon votre âge pour rester en bonne santé le plus longtemps possible. Certains sont pris en charge par l'Assurance Maladie, d'autres font l'objet d'un remboursement par la mutuelle.

50 ans et les premiers contrôles

50 ans, la jeunesse de la vieillesse ! Ce cap fait peur à de nombreux nouveaux seniors, un virage emblématique qui se prend avec sérénité en étant prévoyant. C'est le moment de faire un premier bilan de santé, surtout si on a accumulé quelques excès (alimentation, alcool, tabac) sans pratiquer une activité physique régulière.

Une visite chez votre médecin traitant vous permettra de faire le point et de vérifier, entre autres, différents paramètres : le poids et le tour de taille pour calculer l'indice de masse corporelle, la tension artérielle, l'amplitude et la fréquence de la respiration. Une prise de sang permettra de mesurer les constantes biologiques fondamentales et de détecter une éventuelle maladie : la numération formule sanguine, la vitesse de sédimentation, le taux de sucre et de cholestérol.

Ne pas oublier yeux, dents et oreilles, même en l'absence de problèmes apparents. L'ophtalmologue va détecter une éventuelle tension oculaire, un glaucome ou une cataracte ou une presbytie naissante qui nécessitent tous une prise en charge immédiate pour éviter toute dégradation irrémédiable. Une visite annuelle chez le dentiste est un minimum pour vérifier la santé bucco-dentaire et prévenir le risque de dénutrition. Toute suspicion de baisse auditive doit également être réglée sans tarder chez un spécialiste pour éviter l'isolement social et l'état dépressif.

Pour mémoire, la réforme 100% Santé en place depuis janvier 2021 permet le remboursement intégral des lunettes de correction, des prothèses dentaires et des aides auditives après intervention de la Sécu et de la mutuelle.

50 ans, c'est aussi le moment d'effectuer 3 contrôles essentiels :

  • dépistage du cancer du sein pour les femmes entre 50 et 74 ans : mammographie gratuite tous les deux ans sur courrier d'invitation de l'Assurance Maladie et l'Institut National du Cancer.
  • dépistage du cancer colorectal pour hommes et femmes entre 50 et 74 ans : test gratuit à faire soi-même tous les deux ans, remis par le médecin traitant sur courrier de l'Assurance Maladie et l'Institut National du Cancer.
  • dépistage du cancer du col de l'utérus : l'examen cytologique et le test HPV réalisés lors du frottis de dépistage sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie. Cet examen est recommandé tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.

Vigilance accrue à 60 ans et 70 ans

Tous les examens décrits plus haut sont à réitérer régulièrement. Trois points doivent être surveillés avec attention à partir de 60 ans :

  • la DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l'âge appelée aussi macula : totalement indolore, cette pathologie grave conduit à la cécité si elle n'est pas détectée suffisamment tôt. La DMLA ne se guérit pas, les traitements peuvent tout juste ralentir l'évolution.
  • l'ostéoporose : grâce à l'ostéodensitométrie, il est possible de détecter la perte de la résistance osseuse, une prédisposition aux fractures. Cet examen est pris en charge à 70% par la Sécu pour les patients à risques (antécédent de fracture, hyperthyroïdie évolutive non traitée, ménopause précoce). Le reste à charge est complété par la mutuelle.

À partir de 70 ans, un bilan cardiologique annuel est fortement conseillé pour éviter tous les problèmes cités plus haut (glaucome, dénutrition, état dépressif). On y ajoute un test de la mémoire si vous notez des troubles cognitifs ou des pertes de mémoire régulières.

Examen de santé gratuit tous les 5 ans

Sachez que vous pouvez profiter d'un bilan de santé gratuit tous les 5 ans. Cet examen périodique de santé s'effectue dans un Centre d'Examen de Santé et a pour mission de dépister des maladies ignorées. Le contenu des examens de santé varie en fonction de votre âge, de votre sexe et des facteurs de risque que vous incarnez.

Tous les assurés du régime général y ont droit : salariés, bénéficiaires de la CSS (Complémentaire Santé Solidaire), les personnes au chômage, les allocataires du RSA, les retraités. Ces derniers, ainsi que les préretraités, sont prioritaires s'ils ne bénéficient pas d'un suivi médical régulier réalisé par un médecin traitant.

Durant cet EPS (Examen de Prévention en Santé), plusieurs actions peuvent être menées (liste non exhaustive) :

  • examen clinique du médecin
  • prélèvement sanguin
  • analyse d'urines
  • tests (vision, audition, capacité respiratoire).

Les dépistages organisés du cancer (cancer du sein, cancer colorectal) font partie des actes de l'EPS senior. Selon les résultats, des examens complémentaires pourront être décidés ; ils seront pris en charge aux taux habituels de la Sécu et à hauteur des garanties de la mutuelle pour le reste à charge.

Les actes de dépistage senior remboursés par la mutuelle

Les contrats de complémentaire santé dits responsables ont pour obligation de rembourser intégralement au moins 2 actes de prévention par an parmi la liste officielle (arrêté du 8 juin 2006). Les mutuelles ont la possibilité d'imposer les deux actes sur lesquels ils souhaitent participer, mais le plus souvent elles laissent le choix aux assurés. Les formules les plus généreuses ne se limitent pas à deux actes remboursables au cours d'une même année.

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Ostéopathie : fin du remboursement par les mutuelles en 2026

L’ostéopathie pourrait disparaître du panel des prestations prises en charge par les complémentaires santé dès 2026. Cette perspective, encore à l’étude, suscite de nombreuses interrogations, car plus d’un Français sur deux a consulté un ostéopathe au cours des 5 dernières années. L’annonce secoue autant les professionnels que les assurés, tandis que les mutuelles craignent une remise en cause de certains engagements contractuels déjà conclus dans la fonction publique. Pourquoi un tel projet ? Quels impacts sur les patients et sur le système de santé ? Essayons de  comprendre les enjeux de ce déremboursement potentiel de l’ostéopathie. Pourquoi l’ostéopathie pourrait ne plus être remboursée par les mutuelles ? La piste d’un arrêt du remboursement de l’ostéopathie dans les contrats de mutuelle responsable fait suite à 2 rapports récents : l’un émanant du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), l’autre du Sénat. Tous deux pointent une envolée des dépenses liées aux pratiques non conventionnées comme l’ostéopathie, la chiropraxie ou encore l’étiopathie. Dans son rapport de 2024, le Sénat met en avant un chiffre majeur : les prestations connexes à la santé ont vu leur coût multiplié par 5 en 8 ans, jusqu’à atteindre 1 milliard d’euros remboursés par les complémentaires santé. Cette progression est jugée difficilement tenable dans un contexte de tensions financières pour les mutuelles. En conséquence, les 2 instances recommandent d’exclure les médecines douces des garanties remboursées par les contrats responsables. Et comme ces contrats représentent la très grande majorité du marché (95% des offres de complémentaire santé), une telle décision reviendrait, dans les faits, à supprimer toute prise en charge de l’ostéopathie. Bon à savoir : le remboursement de l’ostéopathie par la Sécurité Sociale est possible uniquement si la séance est pratiquée par un médecin de secteur 1 diplômé en ostéopathie. Déremboursement de l’ostéopathie : un risque de report massif vers la médecine conventionnée Si l’ostéopathie n’était plus remboursée en 2026, les patients pourraient modifier profondément leurs habitudes de soins. À la place d’une consultation ostéopathique, qui coûte en moyenne entre 50 et 80 €, les Français pourraient se tourner davantage vers : leur médecin généraliste les kinésithérapeutes, dont les soins sont remboursés par l’Assurance maladie les traitements médicamenteux, notamment antalgiques et anti-inflammatoires. Selon le député Guillaume Lepers (LR), cette situation pourrait provoquer une amplification du recours aux médicaments, parfois déjà surconsommés en France. Il alerte également sur une conséquence indirecte : la hausse des arrêts de travail, qui pèse à son tour sur la Sécurité sociale et les entreprises. Alors que l’objectif initial est de réduire la dépense des complémentaires, la mesure pourrait transférer une partie des coûts vers d’autres acteurs du système de santé. Des professionnels de santé préoccupés Les ostéopathes redoutent un choc brutal pour leur activité. Beaucoup rappellent que leurs consultations permettent souvent d’éviter des traitements médicamenteux plus lourds ou des passages répétés chez le médecin. Sans remboursement, nombre de patients renonceraient à ces soins préventifs, pourtant plébiscités pour soulager les douleurs musculo-squelettiques. Pour les professionnels, la disparition du remboursement risque également de : diminuer la fréquentation des cabinets réduire l’accès à des soins non médicamenteux accroître les inégalités entre patients selon leur pouvoir d’achat. Plusieurs associations professionnelles demandent au gouvernement d’évaluer l’impact économique et sanitaire global avant toute décision. Fin du remboursement de l’ostéo : en contradiction avec certains engagements publics Le potentiel déremboursement de l’ostéopathie met aussi en lumière un paradoxe. En effet, la réforme de la protection sociale complémentaire dans la fonction publique a récemment intégré plusieurs pratiques non conventionnées dans ses cahiers des charges. Rappel : la mutuelle à adhésion obligatoire en entreprise concerne le secteur privé depuis janvier 2016 et le secteur public à compter de janvier 2026. Un exemple marquant provient de l’Éducation nationale. L’étiopathie a été intégrée comme garantie obligatoire dans les complémentaires santé collectives. Cela a obligé certaines mutuelles, dont la MGEN, à ajouter des prestations qu’elles ne couvraient pas jusqu’ici. Si l’État décidait demain de dérembourser les médecines douces dans les contrats responsables, il se retrouverait donc en contradiction avec ses propres orientations fixées pour les agents publics. Plusieurs syndicats et experts soulignent que ce revirement pourrait générer d’importantes difficultés juridiques et financières. Un enjeu budgétaire pour les mutuelles, mais aussi pour les assurés Les mutuelles affichent 2 préoccupations majeures : La hausse continue des remboursements des médecines douces, qui contribue à l’inflation des cotisations. La nécessité de maintenir des garanties cohérentes avec les exigences de l’État, notamment dans la fonction publique. Si l’ostéopathie était déremboursée, les mutuelles pourraient réduire une partie de leurs dépenses… mais pas forcément le coût des cotisations pour autant. En effet, les mutuelles doivent déjà absorber : la hausse des dépenses hospitalières les transferts de charges de la Sécurité Sociale (exemple avec la réforme du 100% Santé ou zéro reste à charge en dentaire, optique et audiologie) l’évolution démographique des assurés. Pour les assurés, le risque est donc double : perdre une prise en charge, sans bénéficier d’une baisse notable de cotisation. La Mutualité Française estime qu’il faut effectivement revoir le périmètre des soins couverts par les mutuelles responsables. Défini sur les soins essentiels par les pouvoirs publics, ce type de contrat a été enrichi par les organismes pour être en phase avec les pratiques aujourd’hui plébiscitées par les assurés. La question est de savoir si la mutualisation doit également s’appliquer aux soins alternatifs de bien-être. Quelles conséquences pour les patients ? L’arrêt du remboursement par les mutuelles en 2026 entraînerait plusieurs effets collatéraux : 1. Une hausse du reste à charge Les séances d’ostéopathie deviendraient entièrement payantes pour les assurés, ce qui pourrait limiter l’accès à ces soins pour les foyers les plus modestes. 2. Une modification du parcours de soins Les patients pourraient reporter leurs besoins vers les médecins ou kinésithérapeutes, allongeant parfois les délais de rendez-vous. 3. Une possible aggravation de certaines douleurs Privés d’une solution non médicamenteuse, certains patients pourraient voir leurs symptômes persister, nécessitant davantage de consultations médicales. 4. Une hausse de la consommation de médicaments Plusieurs élus craignent une multiplication des prescriptions d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires. 5. Un impact sur la prévention L’ostéopathie est souvent utilisée à titre préventif. Sans remboursement, les consultations anticipées pourraient se raréfier. Faut-il s’attendre à une révision des garanties de mutuelle santé en 2026 ? Les assurés doivent s’attendre à voir évoluer les garanties de leur complémentaire santé dans les prochains mois. Comme ce fut le cas lors des réformes précédentes, les mutuelles pourraient ajuster leurs contrats dès que les arbitrages gouvernementaux seront rendus publics. Les professionnels de santé, eux, espèrent encore faire entendre leur voix pour défendre des pratiques considérées comme utiles à la prévention et au bien-être des patients.

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PRESSE // Le Groupe Magnolia poursuit son développement en complémentaire santé

COMMUNIQUE DE PRESSE à Paris, le Jeudi 20 novembre 2025 Le Groupe Magnolia, premier acteur du courtage en assurance de prêt, accélère le développement de son activité en complémentaire santé via sa marque Magnolia Santé. Le groupe dévoile aujourd’hui Protectio, sa première offre de complémentaire santé conçue en partenariat avec l’assureur Prévoir, spécialement pensée pour répondre aux besoins des retraités. Une nouvelle étape dans la diversification du Groupe Magnolia Depuis plus de 20 ans, Magnolia s’est imposé comme un acteur de référence dans le courtage d’assurance de prêt grâce à une approche centrée sur l’accompagnement, la transparence et les solutions sur mesure. Avec Magnolia Santé, le groupe poursuit cette ambition : élargir l’accès à des solutions de santé adaptées et proposer, en plus de son activité de distribution, ses propres contrats conçus pour répondre finement aux attentes de ses clients. Protectio : une couverture complète et ajustée pour les retraités Fruit d’un travail conjoint entre Magnolia et Prévoir, Protectio se distingue par des garanties renforcées et modulables, permettant aux retraités de choisir une protection adaptée à leur état de santé et à leur budget : Un produit responsable décliné en 4 niveaux de garanties Une prise en charge de la chambre particulière dès le niveau 1 Une offre renforcée sur l’hospitalisation, les soins courants et les médecines douces Des bonus de fidélité dès la 1re année sur l’hospitalisation et les soins courants Des tarifs compétitifs pour les seniors et une réduction de 10 % pour les couples L’objectif de Protectio : permettre aux retraités de sélectionner les options réellement utiles, de maîtriser leur budget et de payer le juste prix, sans surprotection ni reste à charge excessif. Un lancement dans un contexte de forte inflation des coûts de santé L’arrivée de Protectio répond à un enjeu majeur : la hausse continue des dépenses de santé pour les ménages, en particulier les seniors. Les tarifs des mutuelles ont augmenté de 6 % en 2025, et une nouvelle hausse pouvant atteindre 10 % est attendue en 2026. Le budget santé des seniors représente en moyenne 15 % de leurs revenus (DREES). Le coût moyen d’une mutuelle santé s’élève à environ 120 € par mois pour les jeunes retraités et 170 € pour les 75 ans et plus. Le reste à charge annuel moyen approche les 300 € par assuré.  Dans ce contexte, Magnolia réaffirme sa conviction : des offres ajustables, claires et transparentes sont indispensables pour permettre aux retraités de faire face aux augmentations successives sans renoncer à des soins essentiels. Encourager la mise en concurrence et la vigilance Magnolia rappelle qu’il est possible de changer de mutuelle santé chaque année à la date d’échéance du contrat, un droit essentiel pour permettre aux assurés de comparer régulièrement les offres du marché.Dans un secteur en pleine évolution, cette flexibilité est l’un des moyens les plus efficaces pour maîtriser durablement ses dépenses de santé en choisissant des contrats plus adaptés et compétitifs. Le Groupe Magnolia poursuit ainsi le combat qu’il mène depuis plus de 20 ans dans l’assurance de prêt : proposer une large gamme d’offres, créer ses propres solutions et garantir le meilleur rapport qualité/prix dans une logique de transparence totale.