Crédit immobilier : des taux probablement plus élevés en 2026

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Après une année 2025 marquée par une baisse suivie d’une accalmie sur le front des taux, de nombreux signaux laissent penser que 2026 pourrait être moins favorable aux emprunteurs. Entre pressions budgétaires, incertitudes politiques et stratégie monétaire européenne, les conditions d’emprunt risquent de se durcir prochainement. Décryptage.

Une stabilisation bienvenue en 2025

Des taux revenus sous la barre des 3,5 %

Après une période de tension sur le crédit immobilier entre 2022 et 2023, les taux ont retrouvé un peu de sérénité en 2024 et 2025. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen des crédits immobiliers s’est établi à 3,08 % au deuxième trimestre 2025, contre 3,16 % au trimestre précédent (hors assurance emprunteur et coût des sûretés).

Cette tendance s’explique par une inflation mieux maîtrisée et par la série de baisses de taux directeurs opérées par la Banque centrale européenne (BCE) entre juillet 2024 et le printemps 2025. 

Résultat : les emprunteurs ont pu bénéficier d’un environnement plus favorable, avec des financements proposés en moyenne entre 3 % et 3,50% toutes durées confondues, et parfois sous le seuil des 3% pour les meilleurs dossiers.

Une accalmie qui pourrait ne pas durer

Malgré cette embellie, plusieurs courtiers alertent sur un essoufflement : aucune banque n’a abaissé ses taux en août 2025, une première depuis fin 2023. Pour Michel Mouillart, professeur d’économie et porte-parole de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, « le cycle de stabilisation touche probablement à sa fin ».

L’année 2026 s’annonce donc plus compliquée pour les acheteurs immobiliers, avec un retour attendu de la hausse.

Pourquoi les taux pourraient repartir à la hausse en 2026 ?

La pression des marchés financiers

Les taux de prêt immobilier sont directement liés au coût de financement de l’État français, mesuré par l’OAT à 10 ans (obligations assimilables du Trésor). Or, cet indicateur est remonté au-delà de 3,40 % à l’été 2025, contre 3,20 % en début d’année.

Plus l’OAT grimpe, plus les banques doivent payer cher pour se financer, et plus elles répercutent cette hausse sur les emprunteurs. Si la situation budgétaire de la France ne s’améliore pas, cette tendance pourrait se prolonger en 2026.

Le poids de la notation de la dette française

La crédibilité financière de la France est sous surveillance. La chute du gouvernement Bayrou suite à l’échec du vote de confiance lundi 8 septembre est un mauvais signe pour les investisseurs. Les agences de notation comme Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s publieront dans les prochains jours leurs évaluations de la dette française. Une dégradation – la France étant déjà sous perspective négative – aurait un effet immédiat : hausse des rendements obligataires et donc renchérissement du crédit pour les particuliers et les entreprises.

Des banques plus sélectives

Même si les taux sont fixes en France et que les défauts de paiement sont minimes, les établissements prêteurs deviennent plus prudents. Après une année 2024 marquée par un rebond de la production de crédits, les banques resserrent désormais leurs critères, notamment en matière d’apport personnel et de niveau de revenus.

Pour les ménages, cela signifie des conditions d’accès au crédit plus strictes et des refus de prêt plus fréquents, même à revenus stables.

Des conséquences directes sur le marché immobilier

Primo-accédants et investisseurs fragilisés

Les primo-accédants, qui représentent plus de la moitié des transactions immobilières, sont les premiers touchés par une hausse des taux. Une augmentation de seulement 0,30 point peut réduire de 10 000 à 15 000 € la capacité d’emprunt d’un ménage moyen.

Les investisseurs locatifs, de leur côté, voient leur rentabilité s’effriter. Entre loyers encadrés dans certaines zones, fiscalité peu incitative (fin du Pinel en janvier 2025) et financement plus coûteux, l’appétit pour l’investissement immobilier pourrait encore reculer en 2026.

Le neuf toujours en difficulté

Le marché de la construction neuve est déjà en panne et devrait le rester au moins jusqu’en 2029. Faute d’offres nouvelles et avec des coûts de construction élevés, le secteur reste fragile. Si les taux repartent à la hausse, la reprise tant attendue pourrait être compromise.

Un effet domino sur l’ensemble du marché

Quand les primo-accédants et les investisseurs se retirent, c’est toute la chaîne des transactions qui ralentit. Les vendeurs peinent à céder leurs biens, les acheteurs repoussent leurs projets, et le volume global chute. Ce scénario, déjà observé en 2022 et 2023 avec, pour conséquence induite, une forte tension sur le marché locatif, pourrait se reproduire en 2026.

2025 : un créneau à saisir avant la remontée

Des taux encore attractifs

En cette fin d’année 2025, les conditions d’emprunt restent intéressantes : taux moyens autour de 3,1 %, avec la possibilité de négocier sous les 3 % pour les profils solides (revenus stables, apport important, faible endettement).

Certains établissements continuent même de proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients. Des prêts à taux bonifiés en cas de travaux de rénovation pour améliorer l’étiquette énergétique sont encore proposés. Rappelons que le PTZ est de nouveau accessible dans le cadre de l’achat d’une maison individuelle. Les ménages qui concrétisent leur projet avant la fin de l’année maximisent donc leurs chances d’obtenir un financement avantageux.

Une hausse des prix qui se poursuit

Même si le rythme ralentit, les prix immobiliers continuent de grimper. Selon les dernières données, ils ont progressé de +1 % au premier semestre 2025. Paris et certaines zones rurales connaissent des hausses plus marquées, respectivement +1,4 % et +1,1 %.

Attendre 2026 pourrait donc être un pari risqué : l’addition d’une hausse des taux à la progression des prix réduit mécaniquement le pouvoir d’achat immobilier.

Un calcul à faire dès maintenant

Patienter dans l’espoir d’une baisse des taux en 2026 semble peu réaliste. Tous les indicateurs pointent vers un scénario inverse. Pour les ménages ayant un projet solide, l’opportunité d’acheter avant la remontée est donc bien réelle.

Les profils les plus favorisés (jeunes actifs à hauts revenus, couples avec apport conséquent) devraient rester courtisés par les banques et obtenir de bonnes conditions. Mais pour les autres, attendre pourrait se traduire par des refus de prêt ou des mensualités trop lourdes.

À quoi s’attendre en 2026 ?

Une remontée progressive des taux

Les prévisions de l’Observatoire Crédit Logement/CSA évoquent un taux moyen autour de 3,40 % fin 2026, contre 3,08 % à la mi-2025. Si cette hausse peut paraître limitée, elle aura des répercussions concrètes : perte de capacité d’emprunt, dossiers recalés et marché ralenti.

Un environnement économique plus tendu

Le projet de loi de finances 2026 prévoit un gel de certaines prestations sociales et peu de mesures en faveur du logement. En parallèle, la BCE, après 8 baisses consécutives de ses taux directeurs en 2024-2025, a marqué une pause. Dans un contexte d’inflation stabilisée mais encore élevée, elle pourrait conserver cette position en 2026.

Combinés, ces éléments laissent présager des conditions de crédit moins souples pour les ménages.

Notre conseil : pour minimiser l'impact d'une hausse des taux d'intérêts, utilisez comme levier d'économies la délégation d'assurance emprunteur. Lors de la demande de prêt ou en cours de remboursement, le choix d'une assurance alternative à celle de la banque vous permet de réduire le coût de votre crédit immobilier.

Une sélectivité accrue des établissements prêteurs

Face à la hausse du coût du risque et à la nécessité de renforcer leurs fonds propres, les banques devraient maintenir une politique sélective. Le prêt relais, par exemple, illustre cette prudence : lorsqu’un bien tarde à se vendre (au-delà de 2 ans), il se transforme parfois en crédit de restructuration, beaucoup plus coûteux pour les ménages.

Ces pratiques pourraient se généraliser en 2026, compliquant encore la tâche des emprunteurs.

Conclusion : agir avant qu’il ne soit trop tard

Si 2025 a été synonyme de répit pour les emprunteurs, l’année 2026 risque d’inaugurer une nouvelle phase de durcissement. Hausse des taux, conditions d’octroi plus strictes, fragilité du marché immobilier : tous les signaux convergent.

Pour les ménages disposant d’un projet d’achat, profiter des conditions actuelles reste la meilleure stratégie. Attendre l’année suivante, c’est prendre le risque de voir son pouvoir d’achat immobilier amputé et ses chances de financement réduites.

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Baromètre du pouvoir d'achat immobilier septembre 2025 : gagnez des mètres carrés en changeant d'assurance emprunteur

Pour garantir votre prêt immobilier, vous devez souscrire une assurance emprunteur. La réglementation vous autorise à choisir librement le contrat et à en changer à tout moment. Magnolia.fr calcule chaque mois le nombre de mètres carrés supplémentaires que vous pouvez acquérir dans les 20 plus grandes métropoles françaises en changeant d’assurance de prêt. La délégation d’assurance emprunteur reste le seul levier d’économies pour faire baisser significativement son taux annuel effectif global (TAEG) et rester sous l’usure. Assurance bancaire contre assurance déléguée Nous proposons 3 profils d’emprunteurs, et calculons pour chacun le nombre de mètres carrés additionnels qu’il est possible d'acquérir en substituant l’assurance bancaire par une assurance individuelle concurrente. Profil 1 :   vous êtes primo-accédant, âgé entre 25 et 35 ans ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,20% (taux pour un bon dossier au 5 septembre 2025) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), soit un coût de 13 600€ ; chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,08%, soit le taux moyen observé pour les dossiers de mêmes profils traités jusqu'en août 2025. Le coût de l’assurance est de 3 200€. Vous réalisez une économie de 10 400€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 2 :   vous avez entre 25 et 35 ans et empruntez à 2 en tant que primo-accédants ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,20% (taux pour un bon dossier au 5 septembre 2025) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen) sur chaque tête, soit un coût de 27 200€ ; votre Taux Annuel Effectif Global ou TAEG s’affiche à 4,37% (hors frais de dossier et frais de garantie). chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,06% sur chaque tête, soit le taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités jusqu'en août 2025. Le coût de l’assurance est de 4 800€. Votre TAEG tombe à 3,45% hors frais de garantie et autres dépenses annexes. Vous réalisez une économie de 22 400€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 3 : vous avez entre 35 et 45 ans. vous empruntez à deux la somme de 400 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,20% (taux pour un bon dossier au 5 août 2025) ; l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), avec quotité assurance de prêt à 100% sur chaque tête, soit un coût total de 54 400€ ; votre TAEG s’affiche à 4,37%, hors frais de garantie (hypothèque ou caution). Notons que le taux d'usure au troisième trimestre 2025 est de 5,08% pour les durées de 20 ans et plus. chez le comparateur Magnolia.fr, l’assurance est proposée au taux de 0,15% (taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités jusqu'en août 2025). Chacun est assuré à hauteur de 100% du montant emprunté, le coût total de l’assurance est de 24 000€. Si on applique une quotité d’assurance à 50% sur chaque tête, le coût de l’assurance descend à 12 000€. Vous économisez 30 400€ avec une quotité à 100% sur chaque tête ou 42 400€ avec une quotité à 50/50. Le TAEG tombe respectivement à 3,75% ou 3,50%, vous laissant un espace plus que suffisant pour intégrer les frais annexes (garantie, frais de dossier, etc.). Combien de mètres carrés supplémentaires ces 3 profils peuvent gagner en septembre 2025 grâce à la délégation d’assurance de prêt immobilier ? Villes Prix moyen m2 appartement*   Nb de m2 supplémentaires avec 10 400€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 1   Nb de m2    supplémentaires avec 22 400€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 2   Nb de m2  supplémentaires avec 42 400€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 3   Saint-Étienne   1 226 € 8,48 m2 18,27 m2 34,58 m2 Le Havre 1 932 € 5,38 m2 11,59 m2 21,94 m2 Nîmes 2 150 € 4,83 m2 10,41 m2 19,72 m2 Dijon 2 560 € 4,06 m2 8,75 m2 16,56 m2 Reims 2 628 € 3,95 m2 8,52 m2 16,13 m2 Grenoble 2 587 € 4,02 m2 8,65 m2 16,38 m2 Toulon 3 123 € 3,33 m2 7,17 m2 13,57 m2 Angers 3 281 € 3,17 m2 6,82 m2 12,92 m2 Lille 3 395 € 3,06 m2 6,59 m2 12,48 m2 Montpellier 3 467 € 2,99 m2 6,46 m2 12,22 m2 Toulouse 3 484 € 2,98 m2 6,42 m2 12,16 m2 Marseille 3 514 € 2,96 m2 6,37 m2 12,06 m2 Nantes 3 453 € 3,01 m2 6,48 m2 12,27 m2 Villeurbanne 3 712 € 2,80 m2 6,03 m2 11,42 m2 Strasbourg 3 782 € 2,75 m2 5,92 m2 11,21 m2 Rennes 3 751 € 2,77 m2 5,97 m2 11,30 m2 Bordeaux 4 501 € 2,31 m2 4,97 m2 9,42 m2 Nice 5 115 € 2,03 m2 4,37 m2 8,28 m2 Lyon 4 739 € 2,19 m2 4,72 m2 8,94 m2 Paris 9 751 € 1,06 m2 2,29 m2 4,34 m2 *Prix estimés Meilleurs Agents au 1er septembre 2025 (prix en net vendeur) Les économies calculées sont les économies maximales potentielles si le changement d’assurance intervient dans le mois de la signature de l’offre de prêt. Obtenez votre prêt et gagnez des mètres carrés grâce à la délégation d'assurance L’état du marché immobilier ancien en septembre 2025 Comme à chaque période observée, l’évolution des prix immobiliers est très contrastée, entre les villes où ils progressent (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, etc.), et celles où ils reculent (Rennes, Reims, Grenoble, Dijon, Villeurbanne). À Montpellier et au Havre, ils restent stables par rapport à notre dernier baromètre (juillet 2025). Globalement, la tendance est à la hausse des valeurs, signe d’un marché qui s’est peu à peu redressé depuis fin 2024. À l'échelle nationale, les prix ont augmenté légèrement de 0,4% en août, portés par les progressions en grandes métropoles. Selon la Fnaim, la hausse sur un an s’établit à 1,5%. On constate une résilience du marché face à un contexte économique incertain, plombé par l’épée de Damoclès politique (chute du gouvernement Bayrou après l’échec du vote de confiance le 8 septembre). Le premier semestre a pourtant été encourageant. Les notaires de France enregistrent une hausse de 20% des compromis de vente par rapport à l’an dernier grâce, en grande partie, à la détente sur les taux. Conditions d'emprunt en septembre 2025 Les taux se sont stabilisés durant l’été 2025 et la rentrée s’ouvre dans un climat d’incertitude, marqué par l’instabilité politique. La perspective d’un nouveau gouvernement, voire d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale, va immanquablement entamer la confiance des ménages, et surtout celle des investisseurs. La France risque d’emprunter sur les marchés financiers à des taux plus élevés dans les jours et semaines à venir, ce qui aura une incidence néfaste sur les conditions de refinancement des banques de détail, répercutée sur les barèmes de taux d’emprunt aux particuliers. La remontée de l’OAT 10 ans va entraîner celle des taux bancaires et alourdir le coût du crédit immobilier pour les ménages emprunteurs. Pour l’heure, les taux restent attractifs (écart entre un bon taux et un taux excellent) :  sur 10 ans : entre 2,80% à 3,20% sur 15 ans : entre 2,90% et 3,40% sur 20 ans : entre 3,00% et 3,50% sur 25 ans : entre 3,15% et 3,60% Les barèmes de taux sont actualisés chaque semaine et peuvent donc varier nettement en fonction des conditions monétaires. Faites régulièrement des simulations en ligne sur les sites des courtiers pour vérifier la faisabilité de votre projet et votre capacité d’emprunt. Retrouvez toutes les infos pour emprunter en septembre 2025. Combien de mètres carrés en plus en changeant d’assurance en septembre 2025 ? Souscrire une assurance emprunteur est une étape incontournable lors de la mise en place d’un crédit immobilier. Ce contrat vise à protéger à la fois l’établissement prêteur et l’emprunteur en cas de décès, d’invalidité ou encore d’incapacité temporaire de travail. Grâce à cette couverture, la banque est assurée de récupérer les sommes dues, tandis que l’assuré et sa famille sont épargnés d’une charge financière trop lourde. Toutefois, cette protection a un coût non négligeable : elle peut représenter jusqu’à un tiers du montant total du crédit. Pour certains profils jugés plus risqués – personnes âgées, professions exposées, antécédents médicaux – la prime peut même grimper jusqu’à l’équivalent de 1 % du capital emprunté. Face à cet enjeu budgétaire, il est essentiel de savoir que l’assurance de prêt n’est pas figée. Depuis la loi Lagarde de 2010, vous êtes libre de choisir votre contrat auprès d’un assureur externe, et non plus uniquement auprès de sa banque. Cette possibilité, connue sous le nom de délégation d’assurance, ouvre la voie à de sérieuses économies. En effet, les contrats individuels proposés par des assureurs spécialisés sont souvent bien plus compétitifs que les contrats de groupe commercialisés par les établissements bancaires. Alors que ces derniers reposent sur une mutualisation des risques, les offres personnalisées tiennent compte de votre profil d’assuré, ce qui permet d’adapter précisément le tarif aux besoins réels. Pour comparer efficacement les différentes options, l’usage d’un comparateur d’assurances emprunteur est fortement recommandé. En quelques minutes, cet outil met en évidence les écarts de prix et de garanties entre plusieurs compagnies. Vous pouvez ainsi vérifier concrètement l’intérêt d’une délégation d’assurance adaptée à votre situation. Les économies réalisées sont loin d’être anecdotiques : pour un emprunt de 250 000 €, la réduction de coût peut osciller entre 5 000 € et 15 000 €, voire beaucoup plus, en fonction de l’âge de l’assuré, de son état de santé ou encore du niveau de couverture retenu. Changer d’assurance, c’est donc un levier efficace pour réduire le coût total de votre crédit immobilier. Les économies envisageables à Paris sont faibles étant donné la cherté de l’immobilier. Ailleurs, où le coût du mètre carré est entre 2 et 8 fois moins cher, la délégation d’assurance de prêt vous permet de financer des mètres carrés supplémentaires : Profil 1 : entre  2,03 m2 (Nice) et 8,48 m2 (Saint-Étienne) Profil 2 : entre 2,29 m2 (Paris) et 18,27 m2 (Saint-Étienne) Profil 3 : entre 4,34 m2 (Paris) et 34,58 m2 (Saint-Étienne) Pour rappel, la taille moyenne d'une salle de bain est d'environ 8 ou 9m2, et celle d'un studio entre 15 et 21m2. Vive la loi Lemoine ! Changer d’assurance emprunteur à tout moment avec la loi Lemoine Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, les règles du jeu ont changé pour les emprunteurs. Vous n’êtes plus contraint d’attendre la date anniversaire de votre crédit pour modifier votre assurance de prêt immobilier. Désormais, la résiliation est possible à n’importe quel moment, ce qui vous permet de changer votre assurance emprunteur par une offre plus compétitive. Cette liberté nouvelle constitue un véritable levier pour réduire le coût global de votre crédit et accéder à des garanties mieux adaptées à vos besoins. Que vous soyez primo-accédant, emprunteur expérimenté, jeune actif ou senior, vous pouvez tirer profit de cette réforme. Même les profils considérés comme « à risque » par les banques – en raison d’une profession exposée, d’un sport pratiqué ou d’antécédents médicaux – ont la possibilité de trouver des solutions avantageuses. L’essentiel est de choisir une assurance individuelle qui propose des garanties équivalentes à celles exigées par l’établissement prêteur. Un dispositif plus inclusif pour les emprunteurs fragiles La loi Lemoine ne se limite pas à la résiliation infra-annuelle : elle favorise également l’accès à l’assurance pour des milliers de personnes auparavant exclues ou lourdement pénalisées. En effet, elle prévoit la suppression du questionnaire médical dans certains cas précis. Les emprunteurs qui sollicitent une couverture pour un capital assuré inférieur ou égal à 200 000 €, et dont le prêt se termine avant leur 60e anniversaire, n’ont plus à déclarer leur état de santé. Cette mesure facilite l’accès au crédit immobilier pour ceux qui ont souffert d’une maladie grave ou présentent un risque de santé aggravé. En réduisant les obstacles liés au passé médical, le législateur offre une meilleure équité entre emprunteurs et renforce le principe de solidarité. Il s’agit d’un progrès notable en matière d’inclusion financière. L’accompagnement d’un courtier pour optimiser son assurance Même si la loi élargit les droits des emprunteurs, le choix d’une nouvelle assurance reste une démarche technique qui demande rigueur et vigilance. Comparer les garanties, vérifier l’équivalence de couverture exigée par la banque et anticiper les exclusions ne s’improvisent pas. Dans ce contexte, le recours à un courtier spécialisé s’avère précieux. Ce professionnel analyse votre profil, sélectionne les contrats les plus avantageux et vous guide tout au long des démarches administratives. Résultat : un gain de temps considérable et des économies substantielles sur la durée de votre crédit.

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Crédit immobilier : toutes les infos pour emprunter en septembre 2025

La bonne santé du marché immobilier est intimement liée à l’évolution des taux d’intérêts. En baisse depuis le début de l’année 2025, ils se sont stabilisés durant l’été et risquent malheureusement de remonter prochainement à cause de l’instabilité politique en France. Voici le niveau actuel des taux d’emprunt, les perspectives futures et la solution imparable pour faire des économies et compenser une éventuelle hausse. Des taux à géométrie variable Stabilité en ce début septembre Les taux d’intérêt des crédits immobiliers se sont stabilisés au début de l’été après un recul entamé en début d’année. Actuellement, sur une durée de 20 ans, la moyenne s’élève autour de 3,27 % (hors assurance emprunteur et coût des sûretés). Les meilleurs profils d’emprunteurs peuvent obtenir un taux plus avantageux, parfois légèrement en dessous de 3 %. À l’inverse, les dossiers jugés plus risqués ou les prêts étalés sur de longues durées peuvent grimper jusqu’à 3,8 %. Voici les fourchettes de taux actuellement proposés par les banques pour un bon dossier : sur 10 ans : entre 2,80% à 3,20% sur 15 ans : entre 2,90% et 3,40% sur 20 ans : entre 3,00% et 3,50% sur 25 ans : entre 3,15% et 3,60% Cependant, il faut distinguer les taux théoriques affichés par les banques et ceux réellement accordés après négociation. Selon les courtiers, l’écart entre établissements s’est creusé ces dernières semaines : certaines banques, déjà très engagées sur le marché, appliquent des conditions plus strictes, tandis que d’autres cherchent encore à attirer de nouveaux clients avec des barèmes compétitifs. Des perspectives encore favorables Même si les taux d’État à 10 ans (OAT 10 ans) se situent autour de 3,5 % et influencent directement les barèmes bancaires, la tendance reste globalement stable. Néanmoins, une légère remontée n’est pas à exclure d’ici la fin de l’année, notamment en raison du climat politique incertain. Emprunter avant la chute du gouvernement Bayrou, que tous les observateurs estiment déjà acquise, paraît une sage décision, en raison d’une remontée de l’OAT 10 ans, consécutive à la défiance des investisseurs, et répercutée sur les taux d’emprunt. Pour les acheteurs, cela signifie que la période actuelle reste propice pour concrétiser un projet. Il est illusoire d’attendre une nouvelle baisse. Le scénario qui se profile est une hausse prochaine, ou une stabilité dans l’hypothèse la plus favorable. La qualité du bien immobilier, un critère supplémentaire La banque ne se limite pas au profil de l’emprunteur : elle examine également le bien financé. Un logement bien classé au DPE ou un projet intégrant des travaux de rénovation énergétique peut bénéficier de conditions plus attractives. Certaines banques accordent même des bonifications de taux pour encourager ces investissements durables. D’autres conditionnent le financement d’un bien mal noté sur l’échelle du DPE à une enveloppe de travaux incluse dans le prêt. Faites appel à un courtier en crédit immobilier pour frapper à la bonne porte : certains établissements ciblent tel ou tel profil d’emprunteur avec des offres attractives. Le TAEG, l’indicateur clé à surveiller Beaucoup d’emprunteurs se focalisent sur le taux nominal. Pourtant, le TAEG (taux annuel effectif global) reflète mieux le coût réel du crédit puisqu’il intègre assurance emprunteur, frais de dossier et garantie.  Comparer uniquement les taux affichés peut induire en erreur : une offre légèrement plus élevée en nominal peut s’avérer plus compétitive en TAEG. La meilleure stratégie reste donc de demander plusieurs simulations et de comparer attentivement ce chiffre avant de signer. Rappelons que le TAEG doit rester sous le taux d’usure. Ce dernier est fixé chaque trimestre par la Banque de France et s’affiche actuellement à 5,08% pour les prêts d’une durée de 20 ans et plus. La délégation d’assurance emprunteur pour réduire le coût de votre crédit immo Et parmi les frais annexes inclus dans le TAEG, l’assurance est celui qui pèse le plus lourd. Elle représente en moyenne un tiers du coût global, et cette dépense dépend de votre profil. Les risques que vous incarnez (âge, santé, profession, pratique sportive) influencent directement la cotisation et les garanties à souscrire. Difficile d’échapper à ce coût contraint. Les établissements de crédit l’exigent pour sécuriser l’emprunt en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail. Heureusement, vous êtes totalement libre de choisir le contrat qui va couvrir votre prêt immobilier. Cette faculté s’applique même sur toute la durée de remboursement, puisque vous avez le droit de changer d’assurance emprunteur à tout moment et sans frais (loi Lemoine). Utilisez un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour constater la compétitivité des offres concurrentes des propositions bancaires. À garanties au moins équivalentes avec son assurance de groupe, la banque est obligée d’accepter un contrat alternatif. Vous pouvez ainsi économiser des centaines voire des milliers d’euros sur la durée de votre crédit. Exemple avec un emprunteur de 35 ans, non fumeur, sans antécédent de santé, qui contracte un prêt immobilier de 250 000€ sur 20 ans. L’assurance de sa banque lui coûte 19 000€ contre 4 136€ pour la meilleure offre externe sélectionnée grâce à une simulation en ligne.

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Retraite 2025 : comment passer de la mutuelle d’entreprise à une mutuelle santé senior adaptée ?

Partir à la retraite est une étape marquante qui s’accompagne de nombreux changements pratiques. Parmi eux, la question de la mutuelle santé revient très vite. Que devient la couverture collective quand le contrat de travail s’achève ? Faut-il garder sa mutuelle d’entreprise grâce à la loi Évin ou souscrire une assurance santé senior ? Voici nos conseils pour faire le bon choix et anticiper vos besoins après 60 ans. Que devient la mutuelle d’entreprise à la retraite ? En tant que salarié, vous bénéficiez d’une mutuelle d’entreprise obligatoire financée en partie par l’employeur. Mais une fois à la retraite, cette couverture cesse en principe. La loi Évin offre cependant une solution : vous pouvez demander à conserver votre contrat collectif à titre individuel. Pour en profiter, il faut en faire la demande dans les 6 mois suivant la rupture du contrat de travail. Les garanties restent identiques, mais la cotisation devient entièrement à votre charge. Afin de limiter la hausse immédiate des tarifs, la loi prévoit un encadrement des augmentations pendant trois ans : aucune augmentation la première année +25 % maximum la deuxième année +50 % maximum la troisième année. Au-delà, les tarifs sont libres et peuvent grimper fortement. Ce mécanisme rassure à court terme, mais ne garantit pas la stabilité à long terme. Garder son ancienne mutuelle : avantages et limites Conserver sa mutuelle d’entreprise à la retraite présente certains atouts : simplicité : pas de démarches supplémentaires si vous activez le dispositif Évin ; continuité de couverture : vous gardez les mêmes garanties sans interruption ; contrat connu : vous savez déjà ce qui est pris en charge. Mais cette solution n’est pas toujours optimale. Les principaux inconvénients sont : Des cotisations rapidement élevées : après la troisième année, les hausses peuvent être importantes. Des garanties pas toujours adaptées : une mutuelle pensée pour les actifs ne correspond pas forcément aux priorités d’un retraité. Des services limités : peu de contrats collectifs incluent des prestations utiles après 60 ans, comme l’aide à domicile après hospitalisation. En pratique, beaucoup de retraités finissent par comparer d’autres formules pour trouver une mutuelle santé senior plus souple et ciblée à leurs besoins. La réalité leur donne raison, car les tarifs sont très disparates et peuvent aller du simple au double. Pourquoi choisir une mutuelle santé senior ? Avec l’âge, certains frais de santé deviennent plus fréquents : consultations spécialisées, soins dentaires, lunettes, appareillages auditifs ou hospitalisations. Les remboursements de l’Assurance Maladie sont souvent insuffisants, ce qui augmente le reste à charge. La mutuelle santé senior est conçue pour répondre à ces besoins spécifiques. Elles renforcent généralement la couverture sur les postes suivants : hospitalisation : prise en charge des frais de séjour, honoraires et chambre particulière soins dentaires : prothèses, implants, couronnes optique : verres progressifs, chirurgie réfractive aides auditives : remboursements renforcés au-delà du dispositif 100 % santé ou reste à charge 0 médecine courante : consultations de spécialistes, dépassements d’honoraires. Certaines formules intègrent aussi des services additionnels : aide-ménagère au retour d’hospitalisation, garde d’animaux, téléconsultation, assistance en cas de perte d’autonomie. Ces prestations améliorent la qualité de vie et sécurisent le quotidien des retraités. Exemple concret : combien coûte une mutuelle pour un retraité de 65 ans ? Prenons l’exemple de Marie, 65 ans, retraitée vivant en Normandie. Elle souhaite conserver une couverture solide mais sans exploser son budget. Elle opte pour un niveau moyen sur les garanties essentielles (hospitalisation, optique, dentaire, soins courants). Voici les 5 meilleures offres proposées par le comparateur Magnolia.fr : Nom de la mutuelle Tarif mensuel Spécificités April Only Santé OS2 79 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète AltoSanté AS3 79 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche April Flexi Santé Eco 87 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète Spvie Assurance Santé Nova 87 € 190 % BRSS* en dentaire 175 % BRSS* en hospi AltoSanté AS4 87 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche 190 % BRSS* en dentaire *BRSS : base de remboursement de la Sécurité Sociale Ces 5 propositions sont des contrats de mutuelle responsable : ce type de contrat respecte un cahier des charges avec un panier de soins minimum, applique la réforme du 100% Santé (optique, dentaire et audiologie) et représente plus de 95% des offres du marché de la complémentaire santé. Comment bien choisir sa mutuelle après 60 ans ? Pour trouver la bonne couverture, il est essentiel de procéder par étapes : 1. Évaluer ses besoins Analysez vos dépenses de santé des dernières années : optique, dentaire, spécialistes… Cela permet d’identifier les postes à renforcer. 2. Définir ses priorités Vision fragile ? Choisissez un contrat avec un bon forfait optique. Problèmes dentaires récurrents ? Renforcez les garanties sur les prothèses. Hospitalisations fréquentes ? Vérifiez la prise en charge d’une chambre particulière. 3. Comparer les offres Ne vous limitez pas au tarif mensuel. Examinez : les plafonds annuels de remboursement les délais de carence l’existence d’un réseau de soins partenaires les services additionnels (aide à domicile, assistance santé, téléconsultation). 4. Anticiper l’avenir Une bonne mutuelle doit être évolutive. Mieux vaut choisir une formule modulable qui pourra s’adapter à vos besoins en vieillissant plutôt que de devoir changer de contrat à 75 ans. Mutuelle senior : une dépense utile pour préserver son budget santé La fin de la mutuelle d’entreprise marque un tournant important lors du passage à la retraite. Si la loi Évin permet de conserver son ancien contrat pendant quelques années, cette solution reste limitée par l’évolution des tarifs et le manque d’adaptation aux besoins des seniors. À la retraite, les revenus diminuent alors que les frais médicaux tendent à augmenter. Sans mutuelle adaptée, le reste à charge peut rapidement devenir difficile à assumer. Choisir une mutuelle senior, c’est investir dans sa santé et sécuriser son budget. Même si la cotisation représente en moyenne 70 à 100 € par mois pour un assuré de 65 ans, elle permet d’éviter des restes à charge de plusieurs centaines, voire milliers d’euros par an. Bien choisie, une complémentaire santé senior devient un véritable allié pour vivre sa retraite sereinement, en restant protégé face aux dépenses médicales qui augmentent avec l’âge.