Prêt immobilier septembre 2025 : faut-il emprunter avant la chute du gouvernement Bayrou ?

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L’annonce du Premier ministre François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre a ravivé les tensions politiques en France. Au-delà des conséquences institutionnelles, cette décision pourrait influencer l’économie nationale et, en particulier, le marché du crédit immobilier. Pour les particuliers qui envisagent d’acheter un bien ou de renégocier leur prêt, cette instabilité pose une question cruciale : quels effets attendre sur les taux d’intérêt et sur les conditions de financement en cas de changement de gouvernement ?

Une décision politique aux répercussions économiques

Le 25 août, lors d’une conférence de presse, François Bayrou a annoncé un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Un geste interprété par de nombreux observateurs comme une manœuvre politique risquée, voire comme une « démission déguisée ». Les oppositions de gauche et d’extrême droite ayant déjà indiqué qu’elles ne soutiendraient pas le gouvernement, la probabilité d’une chute de l’exécutif est forte.

Ce climat d’incertitude n’est pas sans effet sur la stabilité économique. Il peut notamment fragiliser la confiance des investisseurs dans la dette française. Or, les marchés financiers scrutent de près l’évolution des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), un indicateur majeur pour le financement de l’État et, indirectement, pour celui des ménages.

OAT en hausse : un signal négatif pour les emprunteurs

Dès le 27 août, soit deux jours après l’annonce du Premier ministre, le rendement des OAT à 10 ans atteignait 3,54 %, contre 3,20 % en début d’année 2025. Une hausse qui peut sembler modeste mais qui constitue un signal inquiétant pour les établissements bancaires.

Pourquoi ? Parce que les banques utilisent ces taux comme référence pour fixer leurs barèmes de crédit immobilier. Plus l’État doit rémunérer ses investisseurs pour emprunter, plus les banques voient leur propre coût de refinancement augmenter. Résultat : elles répercutent mécaniquement cette hausse sur les particuliers qui souhaitent contracter un prêt immobilier.

L’hypothèse que cette instabilité politique entraîne une nouvelle hausse des taux d’emprunt d’État est très crédible. L’augmentation des coûts de financement pour les banques va les obliger à rehausser leur barèmes de taux, alors que leurs objectifs de crédit pour 2025 sont déjà bien avancés. 

Les taux immobiliers vont-ils repartir à la hausse ?

Faut-il pour autant s’attendre à un retour des taux à 4 % ou plus, comme en 2023 ? Pas forcément. Les experts se veulent rassurants et s’accordent à dire que les taux ne vont plus baisser. En revanche, une remontée brutale semble peu probable. Sauf retournement majeur de la Banque centrale européenne (BCE), les taux devraient rester contenus autour de 3,20 à 3,50 % en moyenne.

Pour le courtier Cafpi, le marché est actuellement dans une phase de stabilité. L’inquiétude des marchés financiers après l’annonce de François Bayrou peut faire légèrement grimper les taux, mais il reste encore des conditions attractives. Pour les ménages qui ont un projet immobilier, c’est un bon moment pour passer à l’action. 

En d’autres termes, les emprunteurs doivent s’attendre à une période où les taux se stabilisent sans redescendre. Dans ce contexte, obtenir un crédit attractif passera davantage par la négociation personnalisée et par l’optimisation des autres composantes du financement.

Délégation d’assurance emprunteur : une solution pour réduire la facture malgré la hausse des taux

Si les taux immobiliers cessent de baisser, les ménages disposent encore d’un levier important pour alléger le coût de leur emprunt : la délégation d’assurance emprunteur.

L’assurance de prêt représente souvent entre 25 et 35 % du coût total d’un crédit immobilier. Or, le contrat groupe de la banque, proposé par défaut, est généralement plus cher et moins personnalisable.

Depuis les réformes successives, les emprunteurs ont désormais la liberté de :

  • choisir une assurance externe dès la souscription du prêt (loi Lagarde),
  • changer d’assurance à tout moment sans frais (loi Lemoine),
  • bénéficier de garanties équivalentes ou supérieures à un tarif bien plus compétitif.

Prenons un exemple concret : pour un emprunteur de 35 ans en bonne santé et non fumeur, qui emprunte 250 000€ sur 20 ans, l’assurance groupe bancaire peut coûter 25 000 € sur la durée du prêt, contre 4 200 € avec une délégation d’assurance individuelle (simulation effectuée sur le comparateur Magnolia.fr). Soit 20 800 € d’économies, qui compensent largement l’impact d’une hausse de 0,30 ou 0,40 point sur le taux nominal du crédit.

Autrement dit, même si les taux immobiliers stagnent ou augmentent légèrement, optimiser son assurance emprunteur est un levier direct pour préserver voire améliorer son pouvoir d’achat.

Opportunité à saisir pour les emprunteurs

La conjoncture actuelle rappelle une règle essentielle : dans un environnement d’incertitude, il vaut mieux ne pas attendre en vain la baisse des taux. D’autant que les banques, malgré leurs objectifs atteints pour certaines, restent sélectives et continuent à proposer des conditions attractives aux profils solides (revenus stables, apport conséquent, gestion saine).

Pour maximiser ses chances d’obtenir le meilleur financement, 3 leviers se dessinent :

  1. Agir rapidement avant une nouvelle dégradation politique ou économique.
  2. Comparer les offres de crédit immobilier via un courtier ou un simulateur en ligne.
  3. Profiter de la délégation d’assurance pour réduire significativement le coût global du prêt.

Conclusion

L’annonce du vote de confiance de François Bayrou marque une nouvelle étape d’incertitude politique en France. Ses conséquences se font déjà sentir sur les marchés obligataires, avec une remontée des OAT à 10 ans. Pour les ménages, le message est clair : les taux immobiliers ne baisseront plus et pourraient légèrement remonter.

Cependant, tout n’est pas perdu pour les emprunteurs. En jouant sur la délégation d’assurance emprunteur et en se positionnant dès maintenant, il est encore possible de financer son projet dans de bonnes conditions, sans subir pleinement la hausse des taux.

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Loi Lemoine et assurance emprunteur : un levier direct pour améliorer son pouvoir d’achat

Souscrire un prêt immobilier marque souvent une étape majeure dans une vie, notamment entre 30 et 40 ans, période où l’achat d’un premier logement devient une priorité. Pourtant, beaucoup d’emprunteurs se concentrent sur le taux d’intérêt de leur crédit, sans prêter suffisamment attention à l’assurance de prêt. Or, ce contrat annexe peut représenter jusqu’à un tiers du coût global de l’opération et peser lourdement sur le budget. Il est possible de résilier son assurance emprunteur à tout moment grâce à la loi Lemoine qui s’applique à tous les emprunteurs depuis le 1er septembre 2022. Ce droit qui célèbre ses 3 ans aujourd’hui ouvre la voie à des économies considérables, parfois supérieures à 10 000 € sur la durée du crédit. Pourtant, ce levier reste encore largement sous-utilisé par les emprunteurs. Une réforme majeure encore trop méconnue Avant 2022, changer d’assurance de prêt nécessitait de respecter une date précise : l’anniversaire du contrat (amendement Bourquin) ou la fin de la première année (loi Hamon). Ces contraintes réglementaires décourageaient de nombreux assurés. Mise en place en juin 2022, la loi Lemoine a profondément modifié cette logique : désormais, chaque emprunteur peut résilier son contrat à tout moment, sans attendre l’échéance annuelle. En théorie, cela simplifie la démarche. En pratique, la grande majorité des emprunteurs continue de conserver l’assurance « groupe » proposée par leur banque. Plusieurs freins persistent : manque d’information claire sur les droits perception de démarches lourdes peur que la banque refuse le dossier ou impose des conditions plus strictes idées reçues selon lesquelles une assurance externe serait moins protectrice. Résultat : les banques conservent encore aujourd’hui près de 85 % du marché de l’assurance emprunteur, alors que la concurrence offre des tarifs bien plus compétitifs. Pourquoi les 30-40 ans sont les grands gagnants du changement d’assurance de prêt Les emprunteurs de 30 à 40 ans représentent un profil particulièrement avantageux pour les assureurs : âge relativement jeune bonne santé générale stabilité professionnelle croissante. Ces critères permettent d’accéder à des offres individuelles beaucoup moins coûteuses que les contrats bancaires mutualisés. Prenons un exemple concret : pour un prêt de 250 000 € sur 20 ans, un couple trentenaire peut diviser par deux voire par trois le coût de son assurance en optant pour une offre alternative. Cela représente souvent plusieurs milliers d’euros d’économies, parfois jusqu’à 15 000 €, simplement en changeant de prestataire. Et les écarts se creusent avec l’âge, mais à tout âge, l’économie reste significative, avec plusieurs milliers d’euros à la clé sur la durée restante du prêt immobilier. Les différences entre contrat groupe et contrat individuel expliquent les écarts de prix d’un produit à l’autre, à garanties équivalentes : les banques proposent des tarifs uniformisés, qui mutualisent les risques de tous les assurés. Les assureurs indépendants, eux, ajustent la prime en fonction du profil personnel : non-fumeur, bonne condition physique, absence de pathologies, profession stable… Les fausses croyances qui freinent encore le changement d’assurance emprunteur On constate que les économies sont substantielles, mais pourquoi si peu de ménages osent-ils franchir le pas ? Plusieurs idées reçues circulent encore : “Changer va ralentir l’obtention de mon crédit” : c’était parfois vrai avant la signature, mais une fois le prêt accordé, la banque ne peut pas revenir sur ses conditions. “L’assurance externe protège moins bien” : la loi impose une stricte équivalence de garanties. Si le nouveau contrat ne couvre pas les mêmes risques, la banque est en droit de refuser, mais dans le cas contraire, elle ne peut pas s’y opposer. “Les démarches sont trop complexes” : depuis la résiliation à tout moment, un simple courrier recommandé accompagné de la nouvelle attestation suffit. “La banque me facturera des frais” : là encore, la réglementation interdit tout frais de résiliation ou modification liés au changement d’assurance. Ces blocages psychologiques maintiennent un statu quo profitable aux établissements bancaires. Pourtant, s’informer et comparer l’assurance emprunteur ne demande qu’un peu de temps et permet de réaliser des économies souvent supérieures à ce que l’on espère gagner en négociant son taux de crédit. Quels critères comparer avant de changer d’assurance emprunteur ? Changer d’assurance n’est pas qu’une question de prix. Plusieurs éléments méritent une attention particulière pour éviter les mauvaises surprises : Les exclusions : certains contrats ne couvrent pas les sports à risque, les déplacements professionnels fréquents ou les affections dorsales. Les délais de carence : période durant laquelle la couverture ne s’applique pas encore. Les franchises : laps de temps avant l’indemnisation en cas d’arrêt de travail (choix entre 15 et 180 proposé par les meilleurs contrats alternatifs) Les modalités d’indemnisation : remboursement sur la base des mensualités ou du capital restant dû. Un audit de son contrat actuel permet d’identifier ses points faibles et de les comparer avec les offres concurrentes. Pour les ménages peu familiers du jargon, l’accompagnement d’un courtier spécialisé ou d’un conseiller indépendant peut s’avérer précieux. Le rôle d’un courtier en assurance de prêt n’est pas seulement de trouver le contrat le moins cher, mais aussi celui qui sera le mieux adapté à votre situation, celui qui vous protège en toutes circonstances. Une démarche plus simple qu’il n’y paraît Depuis la réforme Lemoine, le processus de changement a été considérablement allégé : Demander un devis auprès de plusieurs assureurs alternatifs. Vérifier l’équivalence des garanties grâce au formulaire type remis par la banque (fiche standardisée d’information). Choisir la meilleure offre et obtenir l’attestation d’assurance. Envoyer la demande de substitution à sa banque par courrier recommandé. Attendre la validation : sous 10 jours, la banque doit répondre et ne peut pas s’opposer si toutes les garanties sont respectées. Une fois le nouveau contrat en place, aucune pénalité ni frais supplémentaires ne peuvent être appliqués. Le prêt continue avec les mêmes conditions, mais avec une mensualité d’assurance souvent bien plus légère. Réduire le coût de son crédit immobilier et augmenter son pouvoir d’achat À l’heure où l’immobilier reste un investissement majeur pour les ménages, chaque économie compte. En réduisant de 30 à 60 % le coût de leur assurance, les emprunteurs dégagent un budget supplémentaire qui peut être utilisé pour : réduire le montant global du crédit accélérer le remboursement anticipé financer d’autres projets personnels ou professionnels augmenter la capacité d’épargne ou d’investissement. Sur 20 ou 25 ans, ces économies deviennent un véritable atout patrimonial. Elles permettent de mieux préparer sa retraite, d’investir dans l’éducation des enfants ou encore de sécuriser sa situation financière. Loi Lemoine : une opportunité à saisir sans attendre L’assurance emprunteur représente souvent un poste de dépense sous-estimé dans un projet immobilier. Pourtant, depuis la loi Lemoine, chaque emprunteur a la possibilité de reprendre la main sur ce contrat et de réaliser des économies substantielles. Pour les 30-40 ans, la démarche est encore plus stratégique : leur profil de risque très favorable leur ouvre la voie à des offres concurrentes particulièrement avantageuses. Changer d’assurance n’est ni risqué ni complexe : il suffit de comparer, de vérifier l’équivalence des garanties et de formuler sa demande. À la clé, plusieurs milliers d’euros économisés, une charge mensuelle réduite et une plus grande liberté financière. En matière d’assurance emprunteur, les gagnants ne sont pas ceux qui signent vite, mais ceux qui osent comparer.  

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Mutuelle senior : les garanties essentielles et accessoires après 55 ans

À partir de 55 ans, repenser sa couverture santé devient une nécessité. Cette période charnière de la vie s’accompagne de nouveaux besoins médicaux et de contraintes budgétaires spécifiques. Les garanties autrefois considérées comme accessoires — comme l’audition ou l’assistance à domicile — deviennent progressivement incontournables. Pour maîtriser les restes à charge et préserver l’accès aux soins, il est essentiel de choisir une mutuelle santé adaptée, équilibrée et personnalisée. Pourquoi revoir sa mutuelle santé après 55 ans ? À la suite du départ à la retraite ou d’un changement de statut professionnel, de nombreuses personnes perdent le bénéfice de leur mutuelle d’entreprise. Il faut alors souscrire à une complémentaire santé individuelle, dont les tarifs peuvent rapidement grimper, surtout si l’on ne sélectionne pas les bonnes garanties. À cet âge, certains constats s’imposent : Les consultations médicales sont plus fréquentes. Les examens préventifs deviennent réguliers. Les traitements pour maladies chroniques se multiplient. Les dépassements d’honoraires sont quasi systématiques chez les spécialistes. La Sécurité sociale rembourse partiellement certains frais (optique, dentaire, audition, hospitalisation). Le tout, dans un contexte où le risque de pathologies lourdes (ALD, perte d’autonomie, hospitalisation) augmente. Adapter ses garanties devient donc une priorité pour se prémunir contre les mauvaises surprises financières. Une évolution des besoins médicaux avec l’âge Après 55 ans, les postes de soins les plus sollicités évoluent sensiblement. Voici les domaines qui deviennent centraux dans la protection santé des seniors : Soins courants et spécialistes : la consultation de cardiologues, dermatologues ou rhumatologues devient plus régulière. Ces professionnels pratiquent souvent des tarifs en secteur 2, impliquant des dépassements d’honoraires conséquents. Hospitalisation : même un court séjour peut entraîner des frais élevés (forfait journalier hospitalier, chambre particulière, frais de confort). Optique, dentaire, audition : ces soins bénéficient d’une prise en charge intégrale via le dispositif 100 % Santé ou reste à charge zéro (lire plus bas).  Assistance à domicile : précieuse en cas d’immobilisation temporaire ou d’intervention chirurgicale. Un contrat bien calibré doit donc proposer une couverture renforcée sur ces postes, tout en évitant les garanties désormais inadaptées (maternité, pédiatrie). Le rôle du 100 % Santé : une opportunité à bien comprendre La réforme du 100 % Santé a permis d’améliorer considérablement l’accès à certains équipements essentiels : Lunettes avec verres correcteurs simples ou complexes Prothèses dentaires fixes et amovibles (couronnes, bridges, dentiers) Aides auditives Ce dispositif permet à tous de s'équiper avec des produits de qualité. Auparavant, la cherté de ces appareillages obligeait bon nombre d'assurés d'y renoncer, avec des effets dommageables sur leur santé en général.   Les limites du 100% Santé Seuls les contrats de mutuelle responsable permettent de bénéficier intégralement de ces prestations sans reste à charge. Plus de 95% des offres de mutuelle santé en font partie. En revanche, pour bénéficier de meilleurs choix (montures design, verres haut de gamme, implants dentaires ou appareils auditifs discrets), des garanties renforcées restent souvent nécessaires. Vous êtes donc libre de choisir des équipements hors dispositif, auquel cas vous vous exposez à des restes à charge plus ou moins élevés, éventuellement remboursés par votre mutuelle selon le niveau de garantie. Quelles sont les garanties incontournables pour les plus de 55 ans ? Voici les postes de dépenses sur lesquels une mutuelle santé senior performante doit proposer une couverture renforcée : Garantie Pourquoi la privilégier ? Hospitalisation Pour couvrir les frais de séjour, la chambre individuelle, le forfait journalier, les honoraires des chirurgiens en secteur 2, etc. Soins courants Pour absorber la hausse de la fréquence des consultations, analyses, imagerie médicale, actes paramédicaux. Optique Lunettes tous les 2-3 ans en moyenne ; une bonne prise en charge permet un meilleur choix d’équipements au-delà du panier 100 % Santé. Dentaire Couronnes, implants, prothèses, orthodontie pour adultes… Des dépenses élevées sans complémentaire solide. Audition Aides auditives onéreuses et mal remboursées hors panier 100 % Santé ; prévoir une couverture adaptée à l’évolution naturelle de l’audition après 55 ans. Aides à domicile Indispensable après une hospitalisation ou en cas de perte temporaire d’autonomie. Médecine douce De plus en plus plébiscitée : ostéopathie, acupuncture, chiropractie. Certaines mutuelles prennent en charge quelques séances par an. Garanties additionnelles utiles selon les profils Outre les remboursements classiques, certaines garanties peuvent améliorer significativement le quotidien : Tiers payant généralisé : dispense d’avance de frais chez les professionnels de santé partenaires. Consultations à distance : accès à des téléconsultations médicales, utile notamment en cas de mobilité réduite. Accès à des réseaux de soins partenaires : pour bénéficier de tarifs négociés et d’un reste à charge réduit. Assistance administrative ou sociale : utile dans les démarches post-hospitalisation ou en cas de perte d’autonomie (par exemple Allocation Personnalisée d’Autonomie) Quels sont les critères essentiels pour bien choisir sa mutuelle senior ? Avant de souscrire, voici les points à vérifier impérativement : Absence de délai de carence : pour bénéficier rapidement des remboursements. Sans questionnaire médical : certains contrats simplifient l’adhésion, surtout après 60 ans. Les offres régies par le code de la Mutualité sont obligatoirement souscrites sans questionnaire de santé, contrairement aux contrats d’assurance qui peuvent pratiquer une sélection. Plafonds de remboursement clairs et élevés : notamment sur l’hospitalisation et le dentaire. Garantie évolutive : possibilité d’ajuster le niveau de couverture avec l’âge grâce aux garanties modulables. Cotisations maîtrisées : une bonne mutuelle doit trouver l’équilibre entre prix et services utiles. Pour les revenus modestes, la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) peut offrir une solution gratuite ou à très faible coût (max. 30€ par mois), avec une protection satisfaisante. Comparer les offres pour éviter les pièges Face à la multitude d’offres disponibles, comparer les contrats est indispensable. Pour cela : Utilisez un comparateur de mutuelle santé. Demandez plusieurs devis personnalisés. Analysez la structure des garanties, pas seulement le montant des cotisations. Un tableau des garanties est obligatoirement fourni pour vous permettre de comparer. Pièges à éviter : Garanties inutiles (maternité, pédiatrie) Plafonds de remboursement trop bas Frais cachés ou exclusions discrètes dans les conditions générales Délai de carence important avant activation de certaines garanties Une bonne mutuelle santé senior est celle qui vous protège là où vous en avez besoin, sans vous imposer des coûts liés à des prestations superflues. Sachez que vous pouvez résilier votre mutuelle santé à tout moment et sans frais après une année de souscription. Si vous estimez être mal couvert et/ou que vous payez trop cher, changez de contrat. C’est gratuit et un courtier comme Magnolia.fr peut vous aider dans toutes vos démarches de résiliation et d’adhésion à une formule mieux adaptée à vos besoins et à votre budget. En résumé : une mutuelle senior bien choisie, c’est la clé de la sérénité Passé 55 ans, il ne s’agit plus de souscrire une mutuelle "par défaut", mais de composer une protection santé sur mesure, capable d’accompagner l’évolution de vos besoins, sans alourdir inutilement votre budget. En identifiant les postes de soins prioritaires, en comparant les offres et en évitant les pièges, vous vous assurez une couverture fiable, performante et durable.

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Crédit immobilier : comment négocier les frais annexes en 2025 ?

En 2025, les taux d’intérêt des crédits immobiliers se stabilisent à des niveaux élevés, autour de 3,5 % sur 20 ans en moyenne. Dans ce contexte, de nombreux emprunteurs concentrent leurs efforts sur le taux nominal. Mais ce dernier n’est plus l’unique levier à actionner pour alléger le coût total d’un crédit immobilier. Les frais annexes, souvent négligés, peuvent représenter jusqu’à 1,2 % du montant emprunté. Frais de dossier, assurance emprunteur, garantie, indemnités de remboursement anticipé… Autant de postes de dépenses qui peuvent peser lourd, qui restent néanmoins, pour la plupart, négociables ou optimisables. Voici un tour d’horizon des frais annexes d’un crédit immobilier et des meilleures stratégies pour les réduire. Les frais de dossier : un levier de négociation encore efficace Les frais de dossier sont facturés par les banques pour l’étude et la mise en place du prêt immobilier. En moyenne, ils varient entre 500 € et 1 200 € selon les établissements. Bonne nouvelle : ils sont négociables dans la plupart des cas. Ce cadeau reste à la discrétion des banques. Comment obtenir une réduction, voire une exonération ? Pour maximiser vos chances, mettez en avant les éléments suivants : Domiciliation des revenus dans la banque prêteuse : conditionnée à un avantage personnalisé (taux préférentiel ou suppression des frais de dossier par exemple) Stabilité professionnelle, en particulier si vous êtes en CDI ou fonctionnaire  Apport personnel conséquent, supérieur à 10 % du coût du bien  Comparaison active de plusieurs offres pour faire jouer la concurrence. L’assurance emprunteur : le poste le plus coûteux… et le plus sous-estimé Souvent reléguée au second plan par les emprunteurs, l’assurance de prêt immobilier constitue pourtant le poste de frais le plus important après les intérêts. Elle représente en moyenne 0,25 à 0,50 % du capital emprunté. Les profils avec des risques accrus (âge, santé, profession, pratique sportive dangereuse) peuvent écoper d’un taux d’assurance de 1%, voire plus. Depuis la loi Lemoine, tout change Depuis 2022, la loi Lemoine permet de résilier et de changer d’assurance à tout moment, sans frais ni justificatif. Cela a ouvert la voie à une véritable mise en concurrence entre les assureurs. Vous n’avez plus à attendre la date d’échéance pour résilier le contrat bancaire : dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt, vous pouvez substituer la formule initiale par une assurance alternative moins chère et mieux adaptée à votre profil. Délégation d’assurance : une solution rentable Grâce aux dispositions de la loi Lagarde, vous êtes libre de choisir votre assurance emprunteur : vous pouvez opter pour une délégation d’assurance dès la signature de l’offre de prêt et économiser des centaines voire des milliers d’euros sur la durée de remboursement.  Les contrats proposés par des assureurs indépendants coûtent 2 à 4 fois moins cher que ceux des banques, et proposent des garanties sur-mesure qui correspondent à vos besoins. Pensez à : Comparez les offres via des plateformes spécialisées comme Magnolia.fr Vérifiez la compatibilité de la délégation avec les garanties exigées par la banque. Exemple concret : Pour un prêt immobilier de 250 000 € sur 20 ans, un emprunteur de 35 ans, en bonne santé, non-fumeur, économise 14 000 € en passant d’un contrat groupe bancaire à une assurance externe équivalente. L’équivalence de niveau de garanties entre le contrat bancaire et l’assurance déléguée est la condition sine qua non pour que la banque accepte une offre concurrente de la sienne. Les frais de garantie : choisir intelligemment entre caution et hypothèque Toute banque exige une garantie pour se prémunir contre les risques de défaut de paiement. Il ne faut pas la confondre avec l’assurance emprunteur qui intervient uniquement en cas d’aléas de la vie (décès, invalidité et incapacité de travail, voire perte d’emploi).  La garantie peut prendre la forme d’une hypothèque ou d’une caution. Le coût de ces garanties est relativement similaire, mais leur fonctionnement diffère :  Hypothèque : entre 1 % et 2 % du montant du prêt (soit 2 000 à 4 000 € pour un crédit de 200 000 €) ; Caution (ex : Crédit Logement, CAMCA) : coût initial similaire, mais possibilité de remboursement partiel en fin de crédit. Voici les raisons pour lesquelles il vaut mieux privilégier la caution :  Pas de frais de mainlevée en cas de revente  Plus souple et plus rapide à mettre en place  Taux de restitution pouvant atteindre 70 % du montant versé initialement (fonds mutuelle de garantie), au solde du prêt et en l’absence d’incident de paiement Important : Les frais annexes ci-dessus mentionnés sont intégrés dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) qui est l’indicateur officiel et obligatoire du coût final d’un prêt immobilier. Il ne comprend pas les frais de notaire. Les frais cachés : surveiller les clauses du contrat Outre les frais mentionnés dans l’offre de prêt, certains coûts peuvent s’ajouter en cours de vie du crédit. Il est donc indispensable de lire chaque clause attentivement et d’en négocier certaines avant la signature. Coûts à surveiller de près : Indemnités de remboursement anticipé (IRA) : plafonnées à 3 % du capital restant dû ou 6 mois d’intérêts, mais négociables ; Frais de transfert de garantie si vous revendez pour acheter un autre bien avec un nouveau prêt ; attention, la levée d’hypothèque n’est pas négociable. Frais de tenue de compte liés à un compte bancaire obligatoire ouvert uniquement pour le crédit. Conseil : négociez une clause de non-pénalité en cas de remboursement anticipé, notamment si vous envisagez une revente dans les 5 à 8 ans. Le courtier : un allié de poids pour réduire tous les frais de prêt immobilier En 2025, plus de 40% des emprunteurs choisissent de faire appel à un courtier en crédit immobilier. Ce professionnel ne se contente pas de chercher le meilleur taux : il peut aussi négocier les frais annexes à votre place. Les avantages du courtier  Réseau étendu de partenaires bancaires ; Accès à des conditions préférentielles ; Gain de temps dans la constitution et le suivi du dossier. Quel est le coût d’un courtier ? En général entre 0,5 % et 1 % du montant emprunté ; Rémunération à la réussite du financement (souvent sans avance) ; Le coût du courtier est parfois pris en charge par la banque. Bilan moyen : un courtier permet d’économiser entre 5 000 et 12 000 € sur un crédit de 25 ans, en agissant sur l’ensemble des leviers (taux, assurance, frais de dossier, garantie). Important : Le courtier ne touche sa commission qu’une fois l’offre de prêt signée. Il ne peut être rémunéré si la demande de crédit échoue, sauf dans le cadre d’un mandat de conseil (sous réserve que la rémunération soit mentionnée clairement). À l’heure où les taux immobiliers sont difficiles à négocier, les frais annexes représentent une marge de manœuvre bien plus stratégique. En les identifiant et en les optimisant un à un — frais de dossier, assurance emprunteur, garantie, IRA, frais cachés — vous pouvez réduire considérablement le coût global de votre crédit. En résumé : Comparez toujours plusieurs offres de prêt ; Profitez de la délégation d’assurance grâce aux lois Lagarde et Lemoine ; Privilégiez la caution plutôt que l’hypothèque ; Lisez et négociez toutes les clauses du contrat ; Faites-vous accompagner par un courtier pour maximiser vos économies. Optimiser les frais annexes, c’est souvent gagner plus que ce que permet la négociation d’un taux. Ne les négligez pas : c’est là que se joue la rentabilité réelle de votre financement immobilier.