Crédit immobilier : apport personnel record à plus de 36%

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Ce n’est un secret pour personne, acheter un bien immobilier à crédit nécessite d’être bien pourvu en apport personnel depuis la remontée de taux d’intérêts. Selon le réseau d’agences Century 21, l’apport moyen au second semestre 2023 a atteint 36,6% pour une acquisition de près de 245 000 euros. Une mise de fonds record qui témoigne des difficultés d’accès au crédit bancaire et qui exclut du marché les primo-accédants, mal dotés en épargne. Ce taux d’apport n’est pas une condition fixée par toutes les banques. Et bonne nouvelle, l’accès au crédit devient plus facile en 2024.

Apport personnel : près de 90 000€ en moyenne

Vous lisez bien : les emprunteurs qui ont acheté à crédit un bien immobilier d’une valeur de près de 245 000€ au cours du second semestre 2023 ont mis sur la table 89 345€, soit 36,6% du montant de l’opération. Selon le réseau d’agences immobilières Century 21, l’apport personnel n’a cessé d’augmenter en 2023 pour atteindre un niveau jamais égalé.

Il avait déjà été observé un apport personnel record partout en France en 2022, à 18% du montant d’une opération immobilière (contre 16% en moyenne en 2021). En juin dernier, Century 21 avait calculé que le taux moyen d’apport au premier semestre 2023 se situait à 35% du prix d’achat. La situation s’est donc dégradée dans la seconde partie de l’année.

Accès au crédit immobilier : renforcer son apport personnel

Rappelons que l’apport personnel n’est pas une obligation légale. Les banques ont toute latitude pour octroyer des crédits immobiliers à 100% du montant de l’opération, voire à 100% si l’on inclut les frais d’acquisition (frais de notaire). Seulement, depuis l’envolée des taux d’intérêts et l’inflation qui pèse sur le budget des ménages, les banques sont plus exigeantes et cherchent à limiter la prise de risque en réduisant le recours à l’emprunt.

Il est communément admis qu’une mise de départ minimale de 10% est requise pour obtenir l’écoute du prêteur, mais chaque établissement applique sa propre politique commerciale et peut demander un apport plus conséquent. Plus l’apport est important, meilleures seront les conditions d’emprunt. L’apport personnel est un argument de poids pour voir sa demande de prêt acceptée, de même que l’épargne de précaution post-crédit, nouveau critère pour emprunter depuis la remontée des taux.

L’augmentation vertigineuse de l’apport personnel est aussi la conséquence du niveau toujours trop élevé des prix des logements. Avec une baisse des prix immobiliers inférieure à 4% en 2023, impossible de compenser la hausse des taux. Le pouvoir d’achat immobilier s’est contracté de plus de 20% en moins de deux ans. La seule arme dont dispose l’emprunteur est donc l’apport personnel, car « la superficie des biens achetés ne peut quasiment plus se réduire au risque d’atteindre un seuil de viabilité qui rend l’acquisition inenvisageable pour le confort des occupants », indique le réseau.

En tant qu’expert de l’assurance emprunteur, nous sommes forcément tentés d’ajouter que la délégation d’assurance est un formidable levier d’économies pour gagner des mètres carrés : à garanties équivalentes, un contrat externe est jusqu’à 60% moins cher que le contrat groupe de la banque, ce qui permet de minimiser le coût du crédit de plusieurs milliers d’euros sur la durée de remboursement. Un gain qui peut être injecté dans des mètres carrés supplémentaires. Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de janvier 2024 pour mesurer l’intérêt financier de souscrire une assurance individuelle plutôt que celle de la banque.

Quelles conditions d’emprunt en 2024 ?

Parmi toutes les infos pour emprunter en janvier 2024, il y en a 2 qui doivent retenir votre attention :

  1. Les taux d’intérêts sont orientés à la baisse : le taux moyen sur 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) est redescendu à 4,20%, contre 4,50% début décembre 2023.
  2. Le retour de la révision trimestrielle du taux d’usure en janvier 2024 : mensualisé entre février et décembre 2023 pour être en rythme avec la progression des conditions monétaires, le taux d’usure, qui est le TAEG maximum autorisé (Taux Annuel Effectif global qui agrège tous les frais qui conditionnent l'obtention du crédit), est désormais calculé chaque trimestre, conformément à la réglementation.

La décision provisoire de la Banque de France de mensualiser le taux d’usure n’a plus de justification, les conditions monétaires se stabilisant en lien avec la maîtrise de l’inflation. Les emprunteurs peuvent ainsi bénéficier d’une meilleure visibilité pour leur projet immobilier, dixit la BdF.

Suivez nos 4 conseils pour optimiser votre dossier de crédit immobilier en 2024 et parmi eux, ne pas négliger l’assurance emprunteur en 2024 pour être bien protégé en toutes circonstances et abaisser le coût global de votre prêt.

Dernières publications

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Projet immobilier et maladie cœliaque : comment assurer son crédit en 2025 ?

Dans le cadre de la journée mondiale de sensibilisation à la maladie cœliaque ce vendredi 16 mai 2025, Magnolia.fr vous explique pourquoi cette pathologie invalidante peut constituer un obstacle à la souscription d’une assurance emprunteur. Comment le surmonter grâce à la réglementation et aux différentes options d’assurance ? Qu’est-ce que la maladie cœliaque ? Aujourd'hui est célébrée la Journée Mondiale de la Maladie cœliaque. C’est aussi le jour de la Saint-Honoré, le patron des boulangers ! Symbole ou pied-de-nez quand on sait qu’être atteint de cette pathologie implique d’exclure totalement le gluten de son alimentation. La maladie cœliaque, aussi appelée intolérance permanente au gluten, est une affection auto-immune chronique. Elle touche environ 1 % de la population et provoque une réaction inflammatoire de l’intestin grêle dès l’ingestion de gluten. Sans prise en charge adaptée, les conséquences sur la santé peuvent être importantes. Conséquences digestives immédiates Douleurs abdominales fréquentes : crampes, sensation de ballonnement, flatulences. Diarrhées chroniques ou constipation : troubles du transit liés à l'inflammation intestinale. Nausées et vomissements : particulièrement après un repas contenant du gluten. Carences nutritionnelles L’atrophie des villosités intestinales réduit l’absorption des nutriments essentiels, provoquant : Carence en fer : pouvant entraîner une anémie ferriprive chronique (fatigue, essoufflement). Carence en calcium et vitamine D : affaiblissement osseux, risque accru d’ostéoporose. Carence en vitamine B12 et acide folique : troubles neurologiques, douleurs musculaires, fourmillements. Complications à long terme Si la maladie cœliaque n’est pas diagnostiquée ou si le régime sans gluten n’est pas respecté, plusieurs risques de santé peuvent apparaître : Ostéoporose précoce : fragilisation osseuse accrue, surtout chez les femmes. Infertilité : possible chez les femmes comme chez les hommes. Retard de croissance : chez les enfants, en raison des carences prolongées. Dermatite herpétiforme : maladie cutanée auto-immune liée à l’intolérance au gluten. Troubles neurologiques : ataxie, neuropathies périphériques, migraines fréquentes. Risques accrus de maladies associées Les personnes atteintes de maladie cœliaque non traitée sont plus exposées à certaines maladies auto-immunes : Diabète de type 1 Thyroïdite auto-immune Hépatite auto-immune Maladie de Crohn (dans certains cas rares) Si elle est bien prise en charge par un régime alimentaire strict, elle reste une affection de longue durée (ALD), ce qui impacte potentiellement la souscription d’une assurance emprunteur. Maladie cœliaque : une pathologie chronique à bien déclarer à l’assurance de prêt Pourquoi est-ce important dans le cadre d’un crédit immobilier ? Parce que l’assurance de prêt est exigée par les banques pour garantir le remboursement du capital en cas d’invalidité, d’incapacité ou de décès de l’emprunteur. Or, toute pathologie déclarée dans le questionnaire médical d’assurance de prêt immobilier peut entraîner un ajustement du contrat, voire une exclusion ou surprime. La maladie cœliaque est considérée comme un risque aggravé de santé en assurance emprunteur, ce qui implique une couverture et une tarification spécifiques. Crédit immobilier et assurance de prêt : quelles obligations en cas de maladie cœliaque ? Depuis la loi Lemoine du 28 février 2022, la souscription d’une assurance emprunteur est facilitée. En effet, cette loi prévoit : La suppression du questionnaire de santé pour les emprunts assurés de moins de 200 000 € par tête, remboursables avant les 60 ans de l’assuré ; Le droit à l’oubli ramené à 5 ans pour les cancers et l’hépatite virale C ; La possibilité de changer d’assurance emprunteur à tout moment. Mais la maladie cœliaque ne fait pas partie des pathologies éligibles au droit à l’oubli, et n’est pas systématiquement exemptée du questionnaire de santé. Si votre crédit immobilier dépasse 200 000 €, et que vous avez plus de 60 ans à l’échéance du prêt, vous devrez déclarer votre état de santé. La transparence est essentielle. Toute fausse déclaration en assurance emprunteur peut entraîner la nullité du contrat (article L113-8 du Code des assurances). Quel est l’impact de la maladie cœliaque sur l’assurance de prêt immobilier ? Comme toute maladie auto-immune en assurance emprunteur, la maladie cœliaque, si elle est bien suivie médicalement et sans complications, n’entraîne pas de refus d’assurance. En revanche, certaines situations peuvent conduire à : Une acceptation aux conditions standards, sans majoration Une surprime d’assurance (ex. +25 à +75 %) si des complications digestives ou nutritionnelles sont avérées (malabsorption, ostéoporose, carences graves) Une exclusion de garantie pour certaines affections liées Un délai d'attente avant la prise d'effet des garanties Les assureurs évaluent au cas par cas, en fonction des éléments médicaux fournis : suivi gastro-entérologique, résultats de la biopsie, date de diagnostic, respect du régime sans gluten, état général… Conseils pour bien assurer son prêt immobilier avec une maladie cœliaque en 2025 Voici les bonnes pratiques pour maximiser vos chances d’obtenir une assurance emprunteur avantageuse : 1. Préparer un dossier médical solide Avant toute demande, réunissez les documents suivants : Derniers bilans sanguins et examens médicaux  Compte-rendu du gastro-entérologue  Preuves de la stabilisation de la maladie  Suivi nutritionnel ou avis diététique Ces documents rassurent l’assureur sur l’évolution de la maladie et la bonne observance du traitement. 2. Comparer plusieurs contrats d’assurance N’acceptez pas automatiquement l’assurance groupe de votre banque. Passez par une délégation d’assurance (loi Lagarde). Vous pourrez ainsi obtenir : Des tarifs plus compétitifs  Une meilleure couverture personnalisée  Moins d’exclusions de garanties Utilisez un comparateur spécialisé ou passez par un courtier en assurance de prêt connaissant bien les dossiers médicaux spécifiques. 3. Recourir à la convention AERAS si besoin Si votre maladie cœliaque est sévère ou a provoqué des complications (hospitalisations, co-morbidités), et que vous essuyez un refus d’assurance, vous pouvez faire appel à la convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). Cette convention facilite l’accès à l’assurance de prêt pour les personnes présentant un risque de santé aggravé. Elle permet, après plusieurs niveaux d’examen, de trouver un contrat avec ou sans surprime/exclusion. Conditions pour en bénéficier : Être âgé de moins de 71 ans à la fin du prêt ; Ne pas emprunter plus de 420 000 € (hors prêt relais) ; Présenter un dossier médical détaillé. Quels contrats d’assurance de prêt sont les plus adaptés en cas de maladie cœliaque ? La loi Lagarde vous autorise à souscrire l'assurance emprunteur de votre choix et à refuser la formule systématiquement proposée par votre banque pour lui préférer une offre alternative moins chère et plus couvrante, sous réserve qu'elle respecte a minima l'équivalence de garanties. Voici quels contrats d’assurance à envisager en 2025 pour emprunter en toute sécurité malgré une maladie cœliaque : Assurance individuelle personnalisée C’est la solution la plus flexible : vous choisissez un contrat hors banque, auprès d’un assureur externe, avec une couverture adaptée à votre profil médical. Avantages : Étude personnalisée Moins d’exclusions Tarifs mieux ajsutés Assurance groupe  Les banques sont mal placées face aux risques aggravés (santé, âge, profession, pratique sportive), car leurs contrats d’assurance de prêt reposent sur le principe de mutualisation : les garanties sont standardisées, sans possibilité de couverture sur-mesure en adéquation avec le profil de l’emprunteur.  Le contrat groupe bancaire peut éventuellement être moins cher, mais sa protection est moindre pour les emprunteurs présentant des risques accrus. Les marges des contrats externes étant très largement inférieures à celles des assurances bancaires, les premiers restent très compétitifs bancaires malgré l’application d’une surprime pour ALD. Exemple chiffré : coût d’une assurance de prêt avec maladie cœliaque Prenons un cas concret en 2025 : Âge de l’emprunteur : 35 ans ; Montant du prêt : 250 000 € sur 20 ans ; Profil : maladie cœliaque bien stabilisée, sans complication. Assurance groupe bancaire Taux annuel : 0,36 % Coût total sur 20 ans : 18 000 € Délégation d’assurance avec surprime 50 % Taux de base : 0,12 % + surprime 0,06 % Taux total : 0,18 % Coût total sur 20 ans : 9 000 € Économie : 9 000 € sur la durée du prêt en choisissant une délégation d’assurance adaptée malgré une surprime. Conclusion : oui, on peut emprunter avec une maladie cœliaque En 2025, la maladie cœliaque n’est pas un obstacle à votre projet immobilier, à condition d’anticiper votre dossier et de bien choisir votre assurance emprunteur. Préparez vos justificatifs, comparez les offres, et tournez-vous vers des assureurs spécialisés si nécessaire. Grâce aux avancées législatives et aux solutions sur-mesure disponibles, il est tout à fait possible de sécuriser son crédit immobilier avec une couverture adaptée, même en cas de pathologie chronique.  

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Baromètre du pouvoir d'achat immobilier mai 2025 : gagnez des mètres carrés en changeant d'assurance emprunteur

Pour garantir votre prêt immobilier, vous devez souscrire une assurance emprunteur. La réglementation vous autorise à choisir librement le contrat et à en changer à tout moment. Magnolia.fr calcule chaque mois le nombre de mètres carrés supplémentaires que vous pouvez acquérir dans les 20 plus grandes métropoles françaises en changeant d’assurance de prêt. La délégation d’assurance emprunteur reste le seul levier d’économies pour faire baisser significativement son taux annuel effectif global (TAEG) et rester sous l’usure. Assurance bancaire contre assurance déléguée Nous proposons 3 profils d’emprunteurs, et calculons pour chacun le nombre de mètres carrés additionnels qu’il est possible d'acquérir en substituant l’assurance bancaire par une assurance individuelle concurrente. Profil 1 : vous êtes primo-accédant, âgé entre 25 et 35 ans ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,15% (taux pour un bon dossier au 5 mai 2025) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), soit un coût de 13 600€ ; chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,08%, soit le taux moyen observé pour les dossiers de mêmes profils traités jusqu'en avril 2025. Le coût de l’assurance est de 3 200€. Vous réalisez une économie de 10 400€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 2 : vous avez entre 25 et 35 ans et empruntez à 2 en tant que primo-accédants ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,15% (taux pour un bon dossier au 5 mai 2025) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen) sur chaque tête, soit un coût de 27 200€ ; votre Taux Annuel Effectif Global ou TAEG s’affiche à 4,33% (hors frais de dossier et frais de garantie). chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,05% sur chaque tête, soit le taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités jusqu'en avril 2025. Le coût de l’assurance est de 4 000€. Votre TAEG tombe à 3,37% hors frais de garantie et autres dépenses annexes. Vous réalisez une économie de 23 200€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 3 : vous avez entre 35 et 45 ans. vous empruntez à deux la somme de 400 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,15% (taux pour un bon dossier au 5 mai 2025) ; l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), avec quotité assurance de prêt à 100% sur chaque tête, soit un coût total de 54 400€ ; votre TAEG s’affiche à 4,33%, hors frais de garantie (hypothèque ou caution). Notons que le taux d'usure au deuxième trimestre 2025 est de 5,31% pour les durées de 20 ans et plus. chez le comparateur Magnolia.fr, l’assurance est proposée au taux de 0,14% (taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités jusqu'en avril 2025). Chacun est assuré à hauteur de 100% du montant emprunté, le coût total de l’assurance est de 22 400€. Si on applique une quotité d’assurance à 50% sur chaque tête, le coût de l’assurance descend à 11 200€. Vous économisez 32 000€ avec une quotité à 100% sur chaque tête ou 43 200€ avec une quotité à 50/50. Le TAEG tombe respectivement à 3,67% ou 3,43%, vous laissant un espace plus que suffisant pour intégrer les frais annexes. Combien de mètres carrés supplémentaires ces trois profils peuvent gagner en mai 2025 grâce à la délégation d’assurance de prêt immobilier ? Villes Prix moyen m2 appartement*   Nb de m2 supplémentaires avec 10 400€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 1   Nb de m2    supplémentaires avec 23 200€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 2   Nb de m2  supplémentaires avec 43 200€ d’économie sur l’assurance emprunteur Profil 3   Saint-Étienne   1 120 € 9,28 m2 20,71 m2 38,57 m2 Le Havre 1 846 € 5,63 m2 12,56 m2 23,40 m2 Nîmes 2 005 € 5,18 m2 11,57 m2 21,54 m2 Dijon 2 562 € 4,06 m2 9,05 m2 16,86 m2 Reims 2 471 € 4,20 m2 9,38 m2 17,48 m2 Grenoble 2 562 € 4,06 m2 9,05 m2 16,86 m2 Toulon 3 054 € 3,40 m2 7,59 m2 14,14 m2 Angers 3 321 € 3,13 m2 6,98 m2 13,00 m2 Lille 3 199 € 3,25 m2 7,25 m2 13,50 m2 Montpellier 3 367 € 3,08 m2 6,89 m2 12,83 m2 Toulouse 3 610 € 2,88 m2 6,42 m2 11,96 m2 Marseille 3 524 € 2,95 m2 6,58 m2 12,25 m2 Nantes 3 195 € 3,25 m2 7,26 m2 13,52 m2 Villeurbanne 3 546 € 2,93 m2 6,54 m2 12,18 m2 Strasbourg 3 729 € 2,78 m2 6,22 m2 11,58 m2 Rennes 3 723 € 2,79 m2 6,23 m2 11,60 m2 Bordeaux 4 407 € 2,36 m2 5,26 m2 9,80 m2 Nice 5 032 € 2,06 m2 4,61 m2 8,58 m2 Lyon 4 405 € 2,36 m2 5,26 m2 9,80 m2 Paris 9 468 € 1,09 m2 2,45 m2 4,56 m2 *Prix estimés MeilleursAgents au 1er mai 2025 (prix en net vendeur) Les économies calculées sont les économies maximales potentielles si le changement d’assurance intervient dans le mois de la signature de l’offre de prêt. Obtenez votre prêt et gagnez des mètres carrés grâce à la délégation d'assurance L’état du marché immobilier ancien en mai 2025 Par rapport à avril, les prix des logements anciens perdent quelques euros, voire dizaines d’euros, dans 12 grandes villes, dont Lyon, Nice, Nantes, Marseille ou Nîmes. Ils remontent à Paris, Bordeaux, Toulouse, Reims et Dijon, avec un mouvement plus marqué à Villeurbanne et Angers. Sur un an, on constate que les prix sont largement orientés à la baisse, signe d’un marché encore en convalescence. Les variations vont de -1,7% (Nice) à -15,8% (Le Havre). La fourchette est large. Le recul est de :  -5,5% à Rennes -6% à Reims   -7,80% à Lyon  -8% à Toulon -10% à Lille et à Nantes  -14% à Grenoble -14,6% à Saint-Étienne. Hors évolutions mensuelles, les valeurs stagnent à Bordeaux et Strasbourg sur un an, tandis qu’elles enregistrent une augmentation qui oscille entre +1% (Dijon) et +6% (Angers et Toulouse). À Paris, les prix se sont redressés de +2,2% sur douze mois. Conditions d'emprunt en mai 2025 Les conditions évoluent peu par rapport au mois précédent. On constate une stabilisation des taux de crédit immobilier en mai 2025 après le rebond d'avril. Les profils premium (revenus élevés et stables, apport personnel conséquent) peuvent s'endetter sous la barre des 3% quelle que soit la durée d'emprunt. Si vous êtes primo-accédant, vous êtes sans doute éligible au nouveau PTZ depuis le 1er avril 2025. Cette version élargie concerne désormais tout le territoire pour l'immobilier neuf et est éligible à la maison individuelle. Le dispositif reste accessible dans l’ancien sous conditions de travaux de rénovation en zones B2 et C (au moins 25% du montant total de l'opération). Le PTZ permet de financer jusqu’à 50% (appartement) ou 30% (maison) du montant de l’opération. Voici toutes les infos pour emprunter en mai 2025. Combien de mètres carrés en plus en changeant d’assurance en mai 2025 ? L’assurance emprunteur est le premier levier d'économies pour faire baisser le coût de votre crédit immobilier. Cette dépense incontournable pour obtenir le financement bancaire représente en moyenne un tiers du coût de votre emprunt et peut aller jusqu'à 1% du capital emprunté en cas de risques aggravés (santé, profession, âge). Heureusement, vous bénéficiez du libre choix du contrat grâce à la loi Lagarde de septembre 2010. Exigée par la banque pour garantir le remboursement du prêt en cas d'aléas de la vie (décès, invalidité et incapacité de travail), l'assurance individuelle coûte jusqu'à 4 fois moins cher que l'assurance du prêteur. Utilisez un comparateur d'assurance emprunteur pour constater l'intérêt financier de souscrire une formule alternative à l'offre groupe de la banque. Les économies potentielles sont colossales et se chiffrent en milliers d'euros sur la durée de remboursement. Pour un crédit de 250 000€, le gain moyen estimé oscille entre 5 000€ et 15 000€. Le gain envisageable à Paris est minime étant donné la cherté de l’immobilier. Ailleurs, où le coût du mètre carré est entre 2 et 8 fois moins cher, la délégation d’assurance de prêt vous permet de financer des mètres carrés supplémentaires : Profil 1 : entre  2,06 m2 (Nice) et 9,28 m2 (Saint-Étienne) Profil 2 : entre 2,45 m2 (Paris) et 20,71 m2 (Saint-Étienne) Profil 3 : entre 4,56 m2 (Paris) et 38,57 m2 (Saint-Étienne) Pour rappel, la taille moyenne d'une salle de bain est d'environ 8 ou 9m2, et celle d'un studio entre 15 et 21m2. Vive la loi Lemoine ! Savez-vous que vous pouvez exercer votre libre choix du contrat d'assurance emprunteur tout au long de la durée de votre prêt ? Grâce à la loi Lemoine, tout emprunteur peut changer d’assurance de prêt à tout moment, sans attendre la date d’échéance. Que vous soyez jeune emprunteur et bonne santé, ou profil avec des risques médicaux ou professionnels, vous pouvez faire des économies en substituant le contrat groupe bancaire par un contrat individuel à garanties au moins équivalentes. La loi Lemoine se veut également plus inclusive en renforçant l'accès à l’assurance de prêt aux personnes touchées par la maladie ou ayant été gravement malades. Vous avez désormais accès à une assurance emprunteur sans questionnaire médical dès lors que la part assurée n'excède pas 200 000€, avec un terme avant votre 60ème anniversaire. Sollicitez l'aide et l'avis d'un expert. Le rôle d'un courtier en assurance emprunteur est de vous accompagner dans la sélection d'un contrat compétitif, qui répond à vos besoins réels et qui respecte la couverture minimale exigée par la banque.

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Médecines douces : seront-elles toujours remboursées par les mutuelles en 2026 ?

L'inclusion des médecines douces dans les garanties des mutuelles santé suscite un vif débat. En mars 2025, une altercation entre Florence Lustman, présidente de France Assureurs, et la députée RN Joëlle Mélin, a mis en lumière les tensions entourant ces pratiques. En cause : la légitimité des remboursements liés aux pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) telles que l’ostéopathie, la chiropractie ou la mésothérapie. Ces prestations ne sont pas reconnues par la médecine conventionnelle, ni remboursées par la Sécurité sociale. Pourtant, leur poids financier dans les dépenses des mutuelles reste faible. Selon le cabinet Galea, les médecines douces représentent à peine 3 à 5 % des prestations remboursées, la majorité concernant l’ostéopathie. C’est dix fois moins que les postes dentaire et optique. Médecines douces : un coût estimé à près d’un milliard d’euros Les pouvoirs publics voient dans la suppression des remboursements des médecines douces par les mutuelles santé un moyen de redonner du pouvoir d’achat aux assurés. Le rapport sénatorial de 2024 sur la hausse des cotisations santé souligne que les remboursements liés à ces thérapies alternatives ont été multipliés par 5 entre 2014 et 2022, atteignant près de 1 milliard d’euros. Or, 1 milliard d'euros, c'est la somme réclamée par les pouvoirs publics en 2025 comme contribution exceptionnelle des mutuelles dans le cadre du budget de la Sécurité Sociale. Les sénateurs estiment que ces prestations, bien que périphériques, sont de plus en plus intégrées dans les contrats de base des complémentaires santé, sans concerner l’ensemble des assurés. Ils recommandent donc leur exclusion des contrats responsables, une mesure qui pourrait permettre aux assureurs de mieux maîtriser les dépenses. Bon à savoir : la mutuelle responsable représente 95% du marché de la complémentaire santé, et respecte un panier de soins minimum réglementaire. L’inclusion des médecines douces est une décision propre à l’organisme.  Un argument marketing pour séduire et fidéliser les assurés Malgré les critiques, les mutuelles et assureurs défendent fermement l’intégration des médecines douces dans leurs contrats. À l’occasion du congrès Reavie, les présidents des principales fédérations (France Assureurs, CTip et Mutualité Française) ont rappelé que ces garanties répondent à une demande croissante des assurés. Florence Lustman a illustré ce constat par une simple question posée à l’assemblée : « Qui n’a jamais consulté un ostéopathe ? » Le message est clair : les pratiques non conventionnelles répondent à un besoin réel, devenu quasi incontournable. Pour les assureurs, ces prestations sont aussi un outil de différenciation sur un marché concurrentiel. En réponse à la pénurie médicale, à la montée des préoccupations liées au bien-être et à la méfiance envers la médecine conventionnelle, les médecines douces sont perçues comme une valeur ajoutée. Explosion de la demande depuis la crise sanitaire La crise du Covid-19 a amplifié l’intérêt des Français pour les médecines alternatives. Face à la saturation du système de santé et à la difficulté d’obtenir un rendez-vous médical, nombre de patients se sont tournés vers des solutions complémentaires. Un rapport de l’Ordre national des médecins souligne que les PSNC bénéficient d’une « disponibilité et d’une empathie » souvent absentes de la médecine conventionnelle. Résultat : ces pratiques se sont démocratisées et sont aujourd’hui présentes dans la majorité des contrats santé. Selon une étude réalisée en 2023, les prestations de médecine douce ont augmenté de 10,4 % sur un an dans les contrats collectifs de mutuelle entreprise. Cette progression confirme l’enracinement durable de ces prestations dans le paysage assurantiel. Des forfaits bien-être intégrés dans les offres santé Les assureurs rivalisent d’ingéniosité pour proposer des formules attractives incluant les médecines douces. Aésio Mutuelle met ainsi en avant 19 pratiques complémentaires sur son site, tandis que Groupama propose le remboursement de 8 médecines douces, et la MGEN, longtemps réticente, propose désormais des contrats incluant ces prestations. Ce positionnement marketing est aussi un outil de fidélisation. Pour un responsable de mutuelle, l’absence de remboursement de ces prestations peut entraîner une perte d’adhérents : « Si vous ne proposez pas ces garanties, vous sortez du jeu. » Les autorités alertent sur les risques de dérives sectaires Malgré leur popularité, les médecines douces soulèvent également des inquiétudes, notamment en matière de dérives sectaires. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met en garde contre certaines pratiques dites thérapeutiques qui pourraient s’avérer dangereuses. Entre 2022 et 2024, les secteurs de la santé et du bien-être ont représenté 37 % des signalements reçus par la Miviludes, devant les cultes et les mouvements spirituels. Son rapport d’activité 2024 évoque des dérives particulièrement préoccupantes dans les soins de support en cancérologie. Ces pratiques sont parfois exercées par des individus qui usurpent la confiance des patients en se montrant plus disponibles que les professionnels de santé traditionnels. Une régulation encore floue des pratiques non conventionnelles La question de la régulation de ces pratiques reste entière. Faut-il les interdire ? Les reconnaître officiellement ? Lors du Comité de dialogue avec les organismes complémentaires (CDOC), le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, avait déjà mis les assureurs face à leurs responsabilités. Selon Éric Chenut, président de la Mutualité française, l’attitude actuelle des autorités consiste à rejeter la faute sur les mutuelles sans offrir de cadre clair. Il appelle à une clarification : « Soit ces pratiques sont interdites, soit elles sont reconnues officiellement. » Certaines, comme l’ostéopathie et l'acupuncture, disposent de formations validées, sont inscrites au Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) et bénéficient d’une reconnaissance croissante. Mais d’autres restent à la frontière du médical et du bien-être, voire du charlatanisme. En 2022, 17 personnes exerçant la naturopathie avaient été bannies de la plateforme Doctolib car elles étaient contre les médicaments et la vaccination.  Médecines douces : un enjeu d’avenir pour les contrats santé À l’heure où les complémentaires santé sont sous pression financière et réglementaire, la question de la prise en charge des médecines douces cristallise les tensions. D’un côté, les pouvoirs publics souhaitent réduire les coûts et éviter les dérives sectaires. De l’autre, les assureurs veulent répondre à la demande des assurés et se démarquer sur un marché hautement concurrentiel. Les médecines douces s’imposent donc comme un levier d’attractivité pour les mutuelles, mais aussi comme un terrain sensible, à la croisée du soin, du bien-être, du marketing… et de la vigilance. Le débat est loin d’être clos.