Immobilier : les Français achètent pour louer… et préparer leur retraite

chiffres-investissement-locatif-france-2019

L'investissement locatif a le vent en poupe. En 2019, les Français ont acheté plus de logements à louer que de résidences principales et secondaires. Un phénomène entamé en 2017, qui a pris une ampleur remarquable l'an passé et qui témoigne de l'intérêt grandissant les ménages à vouloir se prémunir contre les aléas futurs, et à mieux préparer leur retraite en investissant dans la pierre. Certains professionnels n’hésitent plus à s’emparer du sujet brûlant des retraites pour encourager l’immobilier locatif.

L'investissement locatif progresse

Le chiffre est d'autant plus exceptionnel qu'il explose un plafond symbolique : en 2019, le nombre de transactions immobilières a dépassé le million d'unités. Sur douze mois, ce volume record était déjà atteint au cours de l'été. En attendant les données définitives des Notaires de France, on peut d'ores et déjà affirmer que 2019 restera dans les annales pour le dynamisme sans précédent, porté, il est vrai, par un niveau des taux d'intérêt, lui aussi, historique.

Pourtant, à y regarder de plus près, on observe que les ventes de résidences principales ont diminué par rapport à 2018. Selon le réseau d'agences immobilières Century 21 (plus de 900 agences en France), ce segment a reculé de 5,4% sur un an. Idem pour les résidences secondaires qui marquent le pas en perdant 4,7%, peut-être un effet collatéral de l’augmentation de la taxe d’habitation dans certaines zones.

Le volume d'un million de transactions a pu être atteint grâce à la formidable progression des investissements locatifs. Chez Century 21, les logements à louer ont représenté 27,2% des ventes, soit un bond de 25% comparé à 2018. Au début des années 2000, les investissements locatifs comptaient pour 15% du volume des ventes du réseau. Le mouvement est encore plus perceptible à Paris où ils ont atteint 31% du volume d’affaires.

Acheter pour louer : une protection pour l'avenir

Interrogé par le magazine Capital, Laurent Vimont, président du réseau Century 21, explique ce phénomène par un facteur financier évident : les investissements locatifs coûtent en moyenne bien moins cher que les résidences principales, soit 134 202€ contre 217 617€ tout type de ventes confondus. À l'heure où, dans la plupart des grandes métropoles, les ménages peinent à acquérir leur logement compte tenu de la cherté des biens, qu’ils soient neufs ou anciens, ils se rabattent sur l'achat locatif pour se constituer un patrimoine immobilier et générer des revenus additionnels. Le sujet des retraites inquiète, comme en témoigne la grève qui paralyse le pays depuis le 5 décembre. En investissant dans la pierre, les Français prennent une assurance sur l'avenir en s'attribuant un patrimoine à crédit grâce aux taux d'intérêt historiquement bas.

L'immobilier est le seul placement qui permette de se constituer un capital avec un effet de levier. Aujourd'hui, il est possible d'emprunter autour de 1% sur 20 ans (hors assurance et coût des sûretés). Quand la résidence principale est trop onéreuse, il est sage et rationnel d'investir dans du locatif. Le poids des travaux permet d'alléger la fiscalité, ce qui n'est pas possible pour les propriétaires occupants. Et dans le cas où le logement locatif est revendu pour acheter sa résidence principale, la fiscalité est là encore favorable, puisque la plus-value éventuelle n'est pas taxée.

Les premiers acheteurs sont les ouvriers et les employés. Avec plus d’un quart des investissements locatifs, ils représentent la catégorie socioprofessionnelle la plus importante parmi la clientèle de Century 21. En investissant autour de 40 ans, l’acheteur aura intégralement remboursé son crédit avant le passage à la retraite, s’il n’a pas entretemps revendu le bien et réalisé une plus-value pour acquérir plus grand et revaloriser ainsi son patrimoine.

Réforme des retraites : argument pour vendre de l’immobilier… aux plus aisés

Immobilier, secteur opportuniste ! Alors que la réforme des retraites n’en finit pas d’agiter le chiffon rouge des angoisses, nombreux sont les professionnels à présenter l’immobilier comme LA solution pour préserver son niveau de vie une fois sorti du monde du travail. Chez Orpi, autre grand réseau d’agences immobilières, « l’immobilier est un placement rassurant ». L’immobilier plus que jamais une valeur refuge !

La grève fait d’ailleurs le jeu de certains spécialistes. Sur son site, iSélection Patrimoine, cabinet spécialisé dans l’accompagnement des conseillers en patrimoine, voit déjà le futur régime de retraite universel comme un système pénalisant pour les gros revenus, n’hésitant pas à prédire une « suppression des droits » pour certains. Un peu abusif ! Selon la réforme présentée par le gouvernement, les cadres gagnant plus de 10 000€ par mois verseront une part non contributive (2,81%) de la cotisation retraite (28,12% de la rémunération, partagés à 60% pour les employeurs et à 40% pour les assurés).

Les salariés concernés cotiseront donc, comme tous les autres salariés, à hauteur de 28,12% sur les 10 000 premiers euros gagnés. Au-delà, ils ne cotiseront plus qu’à hauteur de 2,81%, sans que cette fraction n’ouvre de droits à retraite. Ils auront un salaire plus élevé, mais en retour ils verront leur pension de retraite diminuer. Pour conserver une retraite équivalente à celle d’avant la réforme, ils sont incités à se tourner vers l’épargne retraite souscrite au sein de l’entreprise ou à titre individuel. Solution d’ailleurs prônée par la loi Pacte entrée en vigueur en 2019. Autre alternative : l’investissement locatif. Les conseillers en gestion de patrimoine recommandent à leurs clients aisés d’opter pour cette solution pour préparer leur retraite en investissant dans l’immobilier neuf qui bénéficie de régimes fiscaux favorables (Pinel, LMNP, Censi-Bouvard), ou dans l’immobilier ancien de prestige (Malraux) pour s’affranchir des contraintes de plafonds de loyers et de revenus.

Achat locatif et assurance emprunteur

L’autre point fort de l’investissement locatif est l’incidence sur l’assurance de prêt immobilier. Celle-ci représente aujourd’hui jusqu’à un tiers du coût global d’un crédit immobilier. À montant emprunté équivalent, un investisseur locatif paiera moins cher son assurance emprunteur qu'un acheteur occupant le logement. Élément indispensable à l'obtention d'un crédit immobilier, l'assurance de prêt intervient pour rembourser tout ou partie des mensualités du prêt en cas de défaillance de l'assuré-emprunteur. Quel que soit le type d'achat (résidence principale, résidence secondaire, locatif), la banque exigera de l'emprunteur la souscription à deux garanties socle pour consentir le financement : décès, et perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA).

Dans le cadre d'un investissement locatif, elle estime généralement que cette couverture minimum est suffisante, contrairement à l'achat de la résidence principale qui requiert une protection additionnelle avec les garanties incapacité/invalidité. En cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident, les revenus locatifs permettent d'autofinancer le bien et prennent le relais des mensualités.

Magnolia recommande néanmoins de renforcer la couverture avec la garantie IPT (Incapacité Permanente Totale) : cette garantie s'applique lorsque l'assuré est déclaré invalide à un taux supérieur ou égal à 66%, donc inapte au travail, après consolidation de son état. L'assurance emprunteur va prendre en charge le remboursement du capital restant dû ou les échéances mois par mois, selon la quotité prévue lors de la souscription. Vous pouvez utiliser notre simulateur d’assurance de prêt immobilier afin d’avoir une estimation des tarifs pour votre assurance de prêt immobilier

Dernières publications

nomination alexandre lamour DGA groupe Magnolia

Nomination : le Groupe Magnolia annonce l'arrivée de Alexandre Lamour au poste de D.G.A en charge de l'acquisition et du développement new business

Le Groupe Magnolia, leader de la marketplace en assurance de Prêt, est fier d’annoncer la nomination d’Alexandre Lamour en tant que Directeur Général Adjoint, en charge de l'acquisition et du développement commercial des nouvelles verticales.   Il rejoint le comité de direction et reportera à Olivier Le Gallo, directeur Général du Groupe Magnolia.   Alexandre aura pour mission de superviser l’acquisition de leads (Weendeal, Itandi, Magnolia.fr) et de piloter le développement commercial des nouvelles verticales stratégiques, notamment dans les produits santé et obsèques.   Diplômé d’un Master en Business Management à l’EDHEC Business School, Alexandre Lamour a cofondé en 2018 la société Itandi, rachetée par le Groupe Magnolia en 2023. Depuis son intégration, Alexandre a joué un rôle clé dans l’accélération de notre activité Genlead et le renforcement des performances en acquisition de leads. "Je suis honoré de prendre ce nouveau rôle au sein du Groupe Magnolia, un acteur à l'ADN entrepreneurial fort et ultra innovant sur le marché de l’Insurtech. Mon ambition est d’accompagner la dynamique de croissance en optimisant nos stratégies d'acquisition et en développant de nouvelles verticales. Nous continuerons d'avancer, avec dévouement, aux services de nos clients et de nos partenaires tout en consolidant notre position de leader" exprime Alexandre Lamour, DGA du Groupe Magnolia Olivier Le Gallo, Direteur Général de Magnolia.fr, se félicite de cette nomination :  « L’arrivée d’Alexandre Lamour à ce poste stratégique s’inscrit dans notre volonté d’accélérer la croissance du Groupe sur des segments à fort potentiel. Alexandre a déjà démontré sa capacité à transformer et dynamiser nos activités. Je suis convaincu qu’il jouera un rôle moteur dans l’évolution de Magnolia. » Ce nouveau chapitre reflète l’ambition de Magnolia de s’appuyer sur des talents pour façonner l’avenir de l’assurance et renforcer sa position de pionnier dans un marché en constante évolution.   Contact presse : Astrid Cousin - Porte parole du Groupe MagnoliaAstrid.cousin@magnolia.fr    

baisse-ou-stabilité-taux-crédit-immobilier-2025

Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

En ce début 2025, les taux de crédit immobilier ont continué leur lente décrue entamée il y a déjà un an. La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne rend l’emprunt plus accessible à la faveur d’une inflation désormais stabilisée autour de 2%. La concurrence interbancaire est vive et certains ménages peuvent s’endetter sous les 3%. Est-ce que le phénomène va durer alors que la dette française s’envole en raison d’un marché obligataire moins confiant quant aux perspectives budgétaires du pays ? Taux de crédit immobilier toujours orientés à la baisse en janvier 2025 Fin 2023, les taux d’emprunt immobilier étaient au-delà de 4% sur les durées supérieures ou égales à 15 ans. En décembre 2023, on s’endettait en moyenne autour de 4,50% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) sur la maturité classique de 20 ans. Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. Dans l’attente d’un prochain décret qui validera l’extension du PTZ à toute la France et à la maison individuelle, conformément aux annonces de la ministre du Logement et du Premier Ministre, certaines banques continuent de proposer des taux bonifiés, quand d’autres s’y mettent. Les établissements de crédit tentent de pallier l’absence de budget 2025. Sans texte législatif, les bonnes intentions en faveur de l’accession à la propriété sont lettres mortes. Les banques ne peuvent se couper du marché de la primo-accession et accordent à cette clientèle des taux bonifiés généralement compris entre 0% et 2% (hors assurance emprunteur) pour un montant qui n’excède pas 30 000€, mais qui complète avantageusement un PTZ. Pour mémoire, le PTZ est toujours souscrit en complément d’un crédit classique et peut financer entre 20% et 50% du montant de l’opération. Le marasme politique actuel est préjudiciable au marché immobilier. La réforme du PTZ 2024 avait été mise en place par décret en avril. Il faudra sans doute à nouveau faire preuve de patience pour la version 2025. Les taux vont-ils continuer de baisser en 2025 ? La baisse des taux depuis 13 mois permet un tant soit peu au marché immobilier de redémarrer après 2 ans de crise qui a empêché les Français d’acheter et provoqué la faillite de plus de 17 000 entreprises dans le domaine de l’immobilier et du bâtiment. Politique monétaire accommodante, mais… Ce mouvement baissier des taux est en partie imputable aux décisions de la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a plusieurs fois diminué ses taux directeurs depuis juillet 2024 compte tenu du repli graduel de l’inflation. Les banques empruntent auprès de l’institution à des taux plus performants, ce qui, par capillarité, favorise leur politique commerciale en faveur des particuliers emprunteurs. Il n’aura pourtant échappé à personne que le chaos politique dans lequel est englué la France nuit à son image sur les marchés obligataires. Or, l’OAT 10 ans, emprunt de l’État français sur 10 ans, frôle actuellement les 3,5%, une première depuis la crise de la zone euro en 2011. Cet indicateur était sous les 2,90% début décembre, avant la nomination de Français Bayrou comme Premier Ministre. L’envolée de la dette française Même si les taux obligataires des autres États européens sont eux aussi orientés à la hausse, en réaction aux futures mesures protectionnistes de Donald Trump, le regain de tension sur le « spread», l’écart entre les taux français et allemand, témoigne d’un risque spécifique attribué à la France nettement plus élevé : le spread était inférieur à 50 points en juin 2024, avant la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, contre 86 points actuellement. Les experts tablent sur une grande volatilité dans les mois à venir et sont pessimistes quant à la capacité de la France à réduire son déficit en 2025. À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

chnager-mutuelle-sénior-après-65-ans

Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.