Crédit immobilier : quels sont les différents frais de garantie ?

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Le coût d’un prêt immobilier n’est pas constitué des seuls intérêts d’emprunt. La banque va chercher à se prémunir contre d’éventuels défauts de paiement en exigeant plusieurs verrous de sécurité. Aux frais de garantie, s’ajoute l’assurance emprunteur qui vise à sécuriser les sommes prêtées en cas d’accident de la vie. Magnolia.fr fait le point sur les deux protections réclamées par la banque que certains emprunteurs ont du mal à distinguer.

La garantie financière d’un prêt immobilier

La banque prend un risque en prêtant des sommes souvent importantes sur des durées plus ou moins longues. Contracter un crédit engage l’emprunteur qui doit assumer sa dette jusqu’au bout, et pour prévenir toute défaillance de remboursement, la banque exige que son client prenne une garantie obligatoire.

Celle-ci est payée au moment de la signature de l’acte de vente chez le notaire. Elle est par ailleurs incluse dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur du coût global du crédit immobilier qui agrège tous les frais liés à l’obtention du financement, au-delà des intérêts.

Le choix de la sûreté peut être laissé à l’emprunteur avant de signer son offre de prêt. Toutefois, la banque impose sa préférence la plupart du temps. La garantie financière peut prendre trois formes :

L’hypothèque conventionnelle

L’hypothèque est une sûreté réelle car elle repose sur un bien immobilier. Elle est établie par le notaire et publiée au service de publicité foncière. Son coût comprend les honoraires du notaire, la contribution de sécurité immobilière, la taxe de publicité foncière et les frais de formalité et débours.

En cas de défaut de paiement, en l’absence de solution amiable, la banque met la garantie en jeu en faisant procéder à la saisie du bien et à sa vente aux enchères judiciaires.

En cas de vente du bien avant le terme du crédit, l’emprunteur doit s’acquitter des frais de mainlevée de l’hypothèque. Si le crédit va à son terme, l’hypothèque est automatiquement levée, sans frais ni formalités, un an après la fin du remboursement.

L’hypothèque s’applique à tous types de bien immobilier : neuf, ancien, appartement, maison, construction, terrain. Elle peut coûter jusqu’à 2% du montant emprunté.

L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers

En remplacement du Privilège du prêteur de deniers (PPD) depuis le 1er janvier 2022, l’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers fonctionne comme l’hypothèque conventionnelle, mais elle n’est pas soumise à la publicité foncière et ne peut s’appliquer qu’à un bien ancien ou un terrain, et non à la construction. La vente en VEFA (Vente en l’État de Futur Achèvement) et la construction de maison individuelle en sont donc exclues.

La caution bancaire

Troisième et dernière garantie financière, la caution bancaire est plus largement utilisée que les deux autres, car elle est plus simple à mettre en place, et, atout non négligeable, elle peut être partiellement remboursée en fin de prêt en l’absence de tout incident de paiement.

La caution est souscrite auprès d’un organisme spécialisé, le plus souvent une filiale interne du groupe bancaire auprès duquel le client emprunte. Le plus connu est Crédit Logement, un organisme détenu par l’ensemble des grandes banques françaises. Un crédit immobilier sur trois est garanti par Crédit Logement.

En cas de défaut de paiement, l’organisme joue le rôle d’amortisseur, rembourse la banque et se retourne vers l’emprunteur pour récupérer les fonds en donnant la priorité au dialogue et aux solutions amiables, avant la saisie du bien.

Le coût de la caution est constitué de :

  • une commission de caution, soit un pourcentage du montant du prêt ou un montant forfaitaire
  • une contribution versée à un fonds mutuel de garantie.

En l’absence d’incident de paiement, la contribution au FMG peut être remboursée à hauteur de 75%.

L’assurance emprunteur : la garantie en cas d’aléas de la vie

Il peut être difficile de comprendre la différence entre deux obligations liées à un crédit immobilier : la garantie financière et l’assurance emprunteur. Bien que non obligatoire d’un point de vue légal, la souscription à l’assurance de prêt reste un préalable pour obtenir le financement de son projet immobilier.

Elle intervient pour prendre le relais dans le paiement des mensualités en cas de décès, incapacité de travail ou d’invalidité en cours de prêt. Elle repose sur l’aléa comme tout contrat d’assurance, c’est-à-dire un sinistre non intentionnel et non connu au moment de la souscription. Elle comprend des garanties obligatoires (décès et perte totale et irréversible d’autonomie) et des garanties facultatives (incapacité temporaire totale de travail, invalidité permanente ou totale), souvent imposées par la banque selon le profil de l’emprunteur et la nature de son prêt.

La garantie, quant à elle, entre en jeu en cas de défaillance de l’emprunteur pour les situations non couvertes par l’assurance.

La garantie, qu’elle prenne la forme d’une hypothèque ou d’une caution, n’est pas négociable, même si l’emprunteur a le droit de choisir la société de cautionnement et d’argumenter auprès d’elle pour obtenir une ristourne. Mais généralement, il souscrit la caution de l’organisme affilié à sa banque. En revanche, l’emprunteur a tout intérêt à faire jouer la concurrence s’agissant de l’assurance de prêt.

Le coût de l’assurance de prêt immobilier dépend en grande partie des risques incarnés par l’emprunteur (âge, santé, profession, fumeur ou non-fumeur), et représente en moyenne un tiers du coût global du crédit immobilier, soit la deuxième dépense après les intérêts. Une raison suffisante pour essayer de faire baisser la facture en utilisant un comparateur d’assurance de prêt immobilier.

Le marché est partagé entre les bancassureurs et les prestations alternatifs, jusqu’à trois fois moins onéreux. En déléguant l’assurance, il est possible de payer jusqu’à 70% moins cher son assurance emprunteur. Et si l’emprunteur n’a pas pu souscrire une assurance externe lors de sa demande de prêt, il a tout loisir de se rattraper quand il le souhaite.

Grâce à la loi Lemoine qui vient de fêter sa première année, l’emprunteur peut changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment, sans frais et sans attendre la date d’échéance du contrat.

La garantie financière, ainsi que l’assurance de prêt, sont des frais obligatoires pour l’emprunteur. La première est incompressible, la seconde est négociable à tout moment pour faire baisser le coût de son crédit immobilier.

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Baromètre du pouvoir d'achat immobilier septembre 2024 : gagnez des mètres carrés en changeant d'assurance emprunteur

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Profil 1 : vous êtes primo-accédant, âgé entre 25 et 35 ans ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), soit un coût de 13 600€ ; chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,09%, soit le taux moyen observé pour les dossiers de mêmes profils traités en août 2024. Le coût de l’assurance est de 3 600€. Vous réalisez une économie de 10 000€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 2 : vous avez entre 25 et 35 ans et empruntez à 2 en tant que primo-accédants ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen) sur chaque tête, soit un coût de 27 200€ ; votre Taux Annuel Effectif Global ou TAEG s’affiche à 4,87% (hors frais de dossier et frais de garantie). chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,07% sur chaque tête, soit le taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités en août 2024. Le coût de l’assurance est de 5 600€. Votre TAEG tombe à 3,99% hors frais de garantie et autres dépenses annexes. Vous réalisez une économie de 21 600€ en optant pour une assurance déléguée. Profil 3 : vous avez entre 35 et 45 ans. vous empruntez à deux la somme de 400 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,70% (taux pour un bon dossier au 13 septembre 2024) ; l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), avec quotité assurance de prêt à 100% sur chaque tête, soit un coût total de 54 400€ ; votre TAEG s’affiche à 4,87%, hors frais de garantie (hypothèque ou caution). Notons que le taux d'usure au troisième trimestre 2024 est de 6,16% pour les durées de 20 ans et plus, contre 6,39% au trimestre précédent. chez le comparateur Magnolia.fr, l’assurance est proposée au taux de 0,12% (taux moyen observé pour les dossiers de même profil traités en août 2024). Chacun est assuré à hauteur de 100% du montant emprunté, le coût total de l’assurance est de 19 200€. Si on applique une quotité d’assurance à 50% sur chaque tête, le coût de l’assurance descend à 9 600€. Vous économisez 35 200€ avec une quotité à 100% sur chaque tête ou 44 800€ avec une quotité à 50/50. Le TAEG tombe respectivement à 4,16% ou 3,96%, vous laissant un espace plus que suffisant pour intégrer les frais annexes. 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Obtenez votre prêt et gagnez des mètres carrés grâce à la délégation d'assurance L’état du marché immobilier ancien en septembre 2024 Par rapport au mois précédent, une douzaine de villes voient leurs prix augmenter, comme Paris, une première depuis près de deux ans, mais aussi Nice, Rennes, Marseille et Toulouse. Ils refluent légèrement à Montpellier, Lille, Grenoble et Toulon. Pour être pertinente, l’évolution se mesure sur un temps plus long. Selon l’indice des Notaires-Insee publié mardi 10 septembre, les prix dans l’ancien ont poursuivi leur baisse au deuxième trimestre 2024, à -0,5% après -1,5% au premier trimestre et -1,8% au quatrième trimestre 2023. Sur un an, les valeurs reculent pour le quatrième trimestre consécutif, accusant une baisse de près de -5%. Entamée depuis la mi-2022, la hausse continue des prix marque donc le pas, en lien avec la progression rapide des taux d’intérêts depuis début 2022. Dans le détail, les prix des maisons se replient de 5% pour les appartements et de 4,9% pour les maisons, toujours en variation annuelle. Les prix franciliens baissent plus fortement, à -7,2%, tandis qu’en province ils refluent de -4,3%. Le nombre de transactions dans l'ancien se contracte également sur un an : 792 000 fin juin 2024, contre 825 000€ fin mars 2024 et 872 000 fin décembre. Conditions d'emprunt en septembre 2024 On voit cependant poindre un début de reprise depuis juillet dernier, un sursaut qui s’inscrit dans l’amélioration progressive des conditions d’emprunt. Les taux d’intérêts ont nettement baissé depuis fin 2023, passant de 4,50% au plus haut de la courbe à 3,70% en moyenne sur 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés). Retrouvez toutes les infos pour emprunter en septembre 2024. Pour la première fois depuis de longs mois, la production de crédits à l’habitat est repassée au-dessus de 10 milliards d’euros, à 11,3 Md€ exactement en juillet dernier, après les 8,1 Md€ en mai et 8,6 Md€ en juin. La demande repart doucement et les banques se montrent volontaristes à prêter aux ménages porteurs d’un projet immobilier. La baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne est comptable de cette détente des conditions d’emprunt. Une seconde baisse pourrait être décidée courant septembre. Certains observateurs tablent d’ailleurs sur des taux de crédits immobiliers autour de 3% en 2025. Restons prudents car le niveau des taux est subordonné à l’évolution du contexte géopolitique. Une certitude demeure : les taux d'emprunt ne retrouveront pas de si tôt, sinon jamais, les niveaux records de 2021 où il était possible de s'endetter à 1%. Combien de mètres carrés en plus en changeant d’assurance en septembre 2024 ? On l'oublie, mais l'assurance de prêt immobilier pèse en moyenne entre 20% et 40% du coût global du crédit. Choisissez mieux le contrat pour économiser plus : la loi Lagarde vous permet de choisir librement votre assurance et de mettre les offres en concurrence pour bénéficier d'une formule alternative, plus compétitive que le contrat de la banque. Dans la majorité des cas, l'emprunteur paie le prix fort son assurance de prêt immobilier, celle-ci étant jusqu'à 4 fois plus chère que la concurrence. La réglementation permet non seulement de déléguer l'assurance, mais aussi de changer de contrat en cours de prêt. Dans les grandes villes, comme partout ailleurs, le fait de substituer l'assurance bancaire par une offre alternative permet de récupérer des mètres carrés. Le gain potentiel reste anecdotique à Paris à cause de la cherté de l’immobilier. Ailleurs, où le coût du mètre carré est entre 2 et 8 fois moins onéreux, vous pouvez financer entre 1,94 m2 (Nice) et près de 7,67 m2 (Saint-Etienne) supplémentaires en optant pour un contrat individuel auprès d’un assureur alternatif (profil 1). Grâce à l’économie sur l’assurance, vous pouvez acquérir la surface nécessaire pour une pièce destinée à accueillir des toilettes, voire une salle de bain. Avec un gain de 10 000€ grâce à l’assurance emprunteur, il est peut-être envisageable de viser un bien avec espace extérieur (jardin, balcon ou terrasse). Dans notre deuxième exemple, vous pouvez acheter entre 2,32 m2 (Paris) et 16,57 m2 (Saint-Étienne) supplémentaires, 9 m2 étant la surface moyenne d’une chambre standard et 12 m2 celle d’une cuisine. Quant au profil 3, compte tenu de la somme empruntée élevée, l’économie générée par la délégation d’assurance est colossale à 44 800€ si l'on retient l'option d'une quotité à 50% sur chaque tête. Elle permet de gagner jusqu’à 34,88 m2 (Saint-Étienne), soit la surface d’un studio, et 4,82 m2 à Paris. Vive la loi Lemoine ! La loi Lemoine fête son deuxième anniversaire en septembre 2024. L’occasion est donnée de rappeler l’importance de cette réglementation qui autorise à changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment, sans plus attendre une quelconque date d’échéance. En optant pour une assurance concurrente de celle de la banque, vous pouvez économiser des centaines voire des milliers d’euros. Et si la délégation se révèle compliquée à mettre en place lors de votre demande de crédit, saisissez sans tarder l’opportunité offerte par la loi Lemoine qui facilite la substitution de contrat d’assurance en cours de prêt.  

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Tarifs mutuelle santé : de fortes hausses à prévoir en 2025

En 2024, les tarifs des mutuelles santé avaient fortement augmenté, en moyenne de 10% selon l’UFC-Que Choisir. Bis repetita en 2025 : les organismes complémentaires prévoient une hausse de cet ordre. Plusieurs facteurs sont en cause, à commencer par les transferts de charge de l’Assurance maladie et la progression des prestations en 100% Santé. Nouvelle hausse tarifaire des mutuelles en 2025 Selon les cabinets de conseil en actuariat Galea et Actélior, les organismes de complémentaire santé prévoient d’augmenter significativement les tarifs de leurs contrats pour l’année 2025. D’après les projections de ces deux cabinets, les indexations seront « importantes » voire « soutenues » et pourraient osciller entre 6% et 10% selon les portefeuilles des prestataires. Le cabinet Actuariat précise que l’estimation devrait être plus basse sur le segment des contrats individuels, à +5,8% contre +6,2% en mutuelle entreprise. Pour mémoire, les tarifs des complémentaires santé avaient déjà lourdement augmenté l’an passé avec une hausse historique jusqu’à 30% sur les contrats commercialisés aux seniors. L’UFC-Que Choisir avait chiffré la hausse moyenne à +10% tout en indiquant que 8 assurés sur 10 ont subi une inflation supérieure. Si l’on fait les comptes, les tarifs des organismes de complémentaire santé (assurances, mutuelles et institutions de prévoyance) se sont envolés de près de 50% depuis 2018. Dans le même temps, l’inflation aura quant à elle progressé de 19%. Ce dérapage mérite une explication. 100% Santé : lourde contribution des mutuelles Selon Actélior, la dérive tarifaire est imputable à trois facteurs : les multiples transferts de charge du régime général vers les Ocam (Organismes Complémentaires d’assurance maladie) l’inflation des dépenses avec une augmentation de la consommation médicale, notamment en dentaire la forte progression de prestations servies par les Ocam sur les postes de la réforme 100% Santé. Pour rappel, le dispositif 100% Santé supprime les restes à charge pour le patient couvert par une mutuelle responsable en optique, dentaire (prothèses) et audiologie, dès lors que l’équipement est sélectionné dans le premier panier. Toutefois, les organismes qui avaient anticipé la prise en charge à 100% des fauteuils roulants fin 2024, ainsi que celle des prothèses capillaires, verront leurs tarifs moins impactés. À l’inverse, les prestataires qui attendaient des précisions pour ajuster leurs tarifs appliqueront une indexation dans la fourchette haute. L’intégration de ces deux postes (fauteuils roulants et prothèses capillaires) dans le dispositif 100% Santé ne sera pas mise en œuvre en 2024, mais devrait l’être courant 2025, sous réserve qu’un accord soit trouvé entre les différents acteurs. Nouveaux tarifs des consultations fin 2024 Il faut également ajouter la revalorisation des consultations qui se met en place fin 2024. La consultation chez le généraliste passe à 30€ en décembre, au lieu de 26,50€ depuis novembre 2023. La nouvelle convention prévoit en outre la revalorisation à 60€ sur le tarif de l’avis ponctuel de consultant et la mise en place d’une consultation longue à 60€ pour les patients âgés de plus de 80 ans. L’ensemble de ces mesures implique un effort financier estimé à 300 millions d’euros pour les Ocam qui sont par ailleurs mis à contribution dans la prise en charge du dispositif Mon Soutien Psy lancé en 2022 suite à la crise sanitaire. L’impact des évolutions réglementaires et les dérives observées sont très variables d’un contrat à l’autre et d’une population à l’autre. La seule parade pour l’assuré est de faire jouer la résiliation infra-annuelle en mutuelle santé qui lui permet de changer de contrat à tout moment après une année d’engagement. À couverture équivalente, la mise en concurrence des offres permet une économie pouvant aller jusqu’à 300€ par an. Source : L’Argus de l’Assurance et Galea

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PRESSE // “Reprise” du crédit immo et assurance de prêt : où en sommes-nous vraiment ? Etat du marché et conseils aux futurs emprunteurs

Pour la première fois depuis des mois, la production de crédits immobiliers a repassé la barre des 10 milliards d’euros en juillet 2024 : 11,3 Md€, contre 8,6 Md€ en juin et 8,1 Md€ en mai. C’est une nette progression mais on reste loin du record de mai 2022 (26,6 Md€). Ce rebond est la conséquence d’un contexte plus favorable pour les emprunteurs avec la baisse des taux d’intérêts enclenchée en début d’année. Le recul de l’inflation devrait accélérer la contraction des taux. Le marché de l’assurance emprunteur évolue logiquement dans le sillage de l’activité du crédit. Le début de reprise fait bouger les lignes. Davantage de délégation d'assurance sur des nouveaux crédits La crise de l’immobilier en 2023, qui a perduré durant le premier semestre 2024, a pesé sur le secteur de l’assurance emprunteur. Moins de crédits, donc moins de demandes de délégation. Le marché était alors quasiment axé sur les substitutions de contrats, s’appuyant sur la loi Lemoine de 2022 qui permet de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment. "Chez Magnolia.fr, l'activité des 6 premiers mois était concentrée sur le segment de la substitution. La délégation sur les nouveaux crédits ne représentait alors que 10% des demandes. Le début de relance du crédit redynamise la délégation qui remonte à 30% de notre activité." explique Olivier Le Gallo, Directeur Général du groupe Magnolia. Nos conseils pour les futurs emprunteurs : profitez de la législation pour économisez sur votre crédit immobilier  CONSEIL N°1 : EXPLIQUEZ A VOTRE CONSEILLER BANCAIRE…MAIS NE PAS TROP INSISTER Si vous êtes en train d’emprunter : sachez que l’assurance emprunteur est un vrai élément de négociation entre l’établissement prêteur et vous. Expliquez à votre conseiller que vous savez qu’il est possible de choisir une autre assurance. Si cela remet en question vos conditions d’emprunt, n’insistez pas et couvrez votre crédit avec l’assurance groupe bancaire afin d'obtenir votre crédit. CONSEIL N°2 : COMPAREZ Dès lors que vous sentez que votre conseiller bancaire insiste pour vous vendre l’assurance groupe de la banque (il est également possible qu’il vous pousse pour prendre l’assurance habitation), vous pouvez déjà commencer à comparer les offres sur un comparateur en Assurance de Prêt (Magnolia.fr, UFC…) et souscrire au nouveau contrat.  CONSEIL N°3 : AGISSEZ AU PLUS VITE ! Dès la fin du premier mois de crédit, votre nouveau contrat se met en route. Depuis 2 ans, la Loi Lemoine vous permet de le faire À TOUT MOMENT. La banque ne peut pas vous demander des frais suite cela et elle est obligée d’accepter si le nouveau contrat est bien équivalent à leurs exigences. Nous parlons ici de 15 000 euros d’économies en moyenne PAR EMPRUNTEUR (pour un prêt de 250 000 euros 25 ans). Qui dit crédit immo dit nouveau logement, dit déménagement, dit paperasses, dit démarches… donc changer l’assurance de prêt peut devenir un sujet vite oublié. Sachez que moins vous attendez et que plus vous êtes jeune, plus les économies vont être importantes. Un emprunteur entre 30 et 40 ans divise le prix de son assurance par 3 ou 4.  “Le marché de l’assurance emprunteur c’est 7 milliards d’euros de primes par an qui vont dans 85% des cas dans la poche des banques. Bien entendu qu’elles ne vont pas lâcher prise. Mais un emprunteur averti peut se voir économiser des centaines d’euros par mois en 3 clics…simplement en faisant valoir ses droits. ” conclut Astrid Cousin, porte parole du Groupe Magnolia.