Pouvoir d’achat : 4 conseils pour réduire ses frais bancaires

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Les tarifs bancaires sont en hausse chaque année, une situation régulièrement dénoncée par l'association CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie). Certains frais sont inévitables mais peuvent toujours être négociés, d’autres peuvent être supprimés. Et quand on rembourse un crédit immobilier, il est une dépense qu’on peut diminuer sans mal en s'appuyant sur la réglementation : l’assurance emprunteur.

Frais bancaires : refusez l’offre packagée

Henri Ford disait : « Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. » Et s’agissant des frais bancaires, l’impéritie des consommateurs n’a d’égale que la nébulosité de ces frais. Entre les frais d’ouverture et de tenue de compte, la mise à disposition d’une carte bancaire, la réalisation d’un virement ou d’un prélèvement, l’envoi d’un chéquier, la gestion des incidents de paiement, les abonnements à des services à distance et bien d’autres dépenses annexes (frais de dossier d’un crédit, frais de succession, frais de recherche de documents, etc.), qui ne s’y perdrait pas ?

Chaque établissement bancaire détermine sa politique tarifaire, certains frais sont toutefois plafonnés par la réglementation. Les tarifs des banques sont obligatoirement portés à la connaissance du public et des clients, disponibles sur leur site internet et dans leurs agences sur les supports commerciaux ; ils sont également fournis lors de l’ouverture d’un compte de dépôt.

La plupart des banques proposent un bouquet de services bancaires, une offre packagée qui regroupe la majorité des services pour un prix forfaitaire. Si ce prix est inférieur à l’addition de tous les services, vous n’utilisez sans doute qu’une partie des outils. Faites le calcul : peut-être est-il judicieux de souscrire séparément aux services dont vous avez réellement besoin.

N'hésitez pas à comparer les tarifs bancaires via le comparateur public du CCSF (Comité Consultatif du Secteur Financier) par exemple. Le site permet de mettre en parallèle une quinzaine de frais courants. Si vous décidez de changer d’établissement, sachez que le mandat de mobilité bancaire impose à la banque choisie d’effectuer toutes les démarches de changement gratuitement.

Retraits d’argent : évitez hors du réseau

Les retraits d’espèces dits déplacés, c’est-à-dire effectués sur les distributeurs automatiques d’un réseau bancaire concurrent, sont payants. La facturation est variable d’un établissement à l’autre, le plus souvent 1€ par retrait, avec ou sans franchise de quelques retraits gratuits.

Le mieux est donc d’éviter les frais hors réseau et à défaut, d’utiliser les retraits déplacés gratuits pour retirer des sommes plus importantes.

Demandez un découvert autorisé

C’est la hantise de nombreux foyers : être à découvert sur son compte bancaire. La banque rejette les opérations se présentant sur votre compte ou vous fait payer tout solde négatif ou débiteur. Selon l’INC (Institut Nationale de la Consommation), les agios et autres frais d’incidents de paiement rapporteraient plus de 6 milliards d’euros par an aux banques. Les agios pour découvert non autorisé ne peuvent excéder le taux d’usure, fixé à 22,07% en novembre 2023 si le montant est inférieur ou égal à 3 000€. À cela, il faut ajouter les frais annexes : lettre d’information pour compte débiteur non autorisé, commission d’intervention.

La commission d’intervention pour chaque prélèvement alors que la provision est insuffisante vous coûte au maximum 8€ par opération dans la limite de 80€ par mois passé en découvert (article R312-4-1 du Code monétaire et financier). Ces plafonds sont réduits à 4€ par opération et 20€ mensuels pour les clients en situation financière fragile.

Optez pour un découvert autorisé. Attention, cette facilité de caisse n’est pas gratuite, mais les agios sont moins élevés qu’en cas de découvert non autorisé. Si vous dépassez le découvert autorisé, vous êtes soumis aux plafonds d’intervention cités plus haut.

Préservez votre pouvoir d’achat en changeant votre assurance emprunteur

Si vous remboursez un crédit immobilier, vous êtes sans doute couvert par l’assurance emprunteur de votre banque. Savez-vous combien vous coûte cette assurance, indispensable pour vous protéger en cas d’accidents de la vie vous empêchant d’assumer votre dette (décès, invalidité et incapacité de travail) ? En moyenne un tiers du coût global de votre prêt et bien plus si vous présentez des risques aggravés (âge, santé, profession). Pour un crédit à l’habitat de 200 000€ à rembourser sur 20 ans, l’assurance bancaire coûte entre 63€ et plus de 170€ par mois selon votre profil.

Savez-vous que vous pouvez maîtriser cette dépense incontournable en changeant de formule ? Les offres proposées par la concurrence sont jusqu’à 60% moins chères que les assurances groupe bancaires. Profitez-en sans tarder ! Grâce à la loi Lemoine, depuis le 1er septembre 2022, tout emprunteur peut changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment pour la substituer par une offre alternative plus compétitive à garanties au moins équivalentes.

Mettez les contrats en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier. Cet outil rapide et gratuit vous donne accès à une vingtaine de devis détaillés parmi les meilleurs du marché. En optant pour une assurance déléguée, vous pouvez économiser en moyenne 50€ par mois, et sur la durée restante de votre crédit, le gain se chiffre en milliers d’euros. 

Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de novembre 2023 pour mesurer l’intérêt financier de changer d’assurance emprunteur en cours de prêt.

Dernières publications

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Nomination : le Groupe Magnolia annonce l'arrivée de Alexandre Lamour au poste de D.G.A en charge de l'acquisition et du développement new business

Le Groupe Magnolia, leader de la marketplace en assurance de Prêt, est fier d’annoncer la nomination d’Alexandre Lamour en tant que Directeur Général Adjoint, en charge de l'acquisition et du développement commercial des nouvelles verticales.   Il rejoint le comité de direction et reportera à Olivier Le Gallo, directeur Général du Groupe Magnolia.   Alexandre aura pour mission de superviser l’acquisition de leads (Weendeal, Itandi, Magnolia.fr) et de piloter le développement commercial des nouvelles verticales stratégiques, notamment dans les produits santé et obsèques.   Diplômé d’un Master en Business Management à l’EDHEC Business School, Alexandre Lamour a cofondé en 2018 la société Itandi, rachetée par le Groupe Magnolia en 2023. Depuis son intégration, Alexandre a joué un rôle clé dans l’accélération de notre activité Genlead et le renforcement des performances en acquisition de leads. "Je suis honoré de prendre ce nouveau rôle au sein du Groupe Magnolia, un acteur à l'ADN entrepreneurial fort et ultra innovant sur le marché de l’Insurtech. Mon ambition est d’accompagner la dynamique de croissance en optimisant nos stratégies d'acquisition et en développant de nouvelles verticales. Nous continuerons d'avancer, avec dévouement, aux services de nos clients et de nos partenaires tout en consolidant notre position de leader" exprime Alexandre Lamour, DGA du Groupe Magnolia Olivier Le Gallo, Direteur Général de Magnolia.fr, se félicite de cette nomination :  « L’arrivée d’Alexandre Lamour à ce poste stratégique s’inscrit dans notre volonté d’accélérer la croissance du Groupe sur des segments à fort potentiel. Alexandre a déjà démontré sa capacité à transformer et dynamiser nos activités. Je suis convaincu qu’il jouera un rôle moteur dans l’évolution de Magnolia. » Ce nouveau chapitre reflète l’ambition de Magnolia de s’appuyer sur des talents pour façonner l’avenir de l’assurance et renforcer sa position de pionnier dans un marché en constante évolution.   Contact presse : Astrid Cousin - Porte parole du Groupe MagnoliaAstrid.cousin@magnolia.fr    

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Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

En ce début 2025, les taux de crédit immobilier ont continué leur lente décrue entamée il y a déjà un an. La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne rend l’emprunt plus accessible à la faveur d’une inflation désormais stabilisée autour de 2%. La concurrence interbancaire est vive et certains ménages peuvent s’endetter sous les 3%. Est-ce que le phénomène va durer alors que la dette française s’envole en raison d’un marché obligataire moins confiant quant aux perspectives budgétaires du pays ? Taux de crédit immobilier toujours orientés à la baisse en janvier 2025 Fin 2023, les taux d’emprunt immobilier étaient au-delà de 4% sur les durées supérieures ou égales à 15 ans. En décembre 2023, on s’endettait en moyenne autour de 4,50% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) sur la maturité classique de 20 ans. Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. Dans l’attente d’un prochain décret qui validera l’extension du PTZ à toute la France et à la maison individuelle, conformément aux annonces de la ministre du Logement et du Premier Ministre, certaines banques continuent de proposer des taux bonifiés, quand d’autres s’y mettent. Les établissements de crédit tentent de pallier l’absence de budget 2025. Sans texte législatif, les bonnes intentions en faveur de l’accession à la propriété sont lettres mortes. Les banques ne peuvent se couper du marché de la primo-accession et accordent à cette clientèle des taux bonifiés généralement compris entre 0% et 2% (hors assurance emprunteur) pour un montant qui n’excède pas 30 000€, mais qui complète avantageusement un PTZ. Pour mémoire, le PTZ est toujours souscrit en complément d’un crédit classique et peut financer entre 20% et 50% du montant de l’opération. Le marasme politique actuel est préjudiciable au marché immobilier. La réforme du PTZ 2024 avait été mise en place par décret en avril. Il faudra sans doute à nouveau faire preuve de patience pour la version 2025. Les taux vont-ils continuer de baisser en 2025 ? La baisse des taux depuis 13 mois permet un tant soit peu au marché immobilier de redémarrer après 2 ans de crise qui a empêché les Français d’acheter et provoqué la faillite de plus de 17 000 entreprises dans le domaine de l’immobilier et du bâtiment. Politique monétaire accommodante, mais… Ce mouvement baissier des taux est en partie imputable aux décisions de la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a plusieurs fois diminué ses taux directeurs depuis juillet 2024 compte tenu du repli graduel de l’inflation. Les banques empruntent auprès de l’institution à des taux plus performants, ce qui, par capillarité, favorise leur politique commerciale en faveur des particuliers emprunteurs. Il n’aura pourtant échappé à personne que le chaos politique dans lequel est englué la France nuit à son image sur les marchés obligataires. Or, l’OAT 10 ans, emprunt de l’État français sur 10 ans, frôle actuellement les 3,5%, une première depuis la crise de la zone euro en 2011. Cet indicateur était sous les 2,90% début décembre, avant la nomination de Français Bayrou comme Premier Ministre. L’envolée de la dette française Même si les taux obligataires des autres États européens sont eux aussi orientés à la hausse, en réaction aux futures mesures protectionnistes de Donald Trump, le regain de tension sur le « spread», l’écart entre les taux français et allemand, témoigne d’un risque spécifique attribué à la France nettement plus élevé : le spread était inférieur à 50 points en juin 2024, avant la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, contre 86 points actuellement. Les experts tablent sur une grande volatilité dans les mois à venir et sont pessimistes quant à la capacité de la France à réduire son déficit en 2025. À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

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Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.