Calcul de l'assurance de prêt en 2025

Calcul assurance de pret

Souscrire une assurance de prêt immobilier, c’est s’engager à payer une cotisation mensuelle en plus de son crédit. Calculer son coût est alors indispensable pour prévoir votre budget. Pour la comparaison des offres, il est aussi intéressant de savoir calculer le coût de cette assurance.

Mais alors, comment calculer une assurance de prêt ? Quels sont les éléments pris en compte ? Pourquoi la quotité est-elle importante ? Comment réduire son coût ? Nos réponses.


Comment calculer une assurance de prêt immobilier ?

Concrètement, l’assurance de prêt protège la banque d’une éventuelle défaillance de l’emprunteur pour le remboursement de son crédit. Lorsque l’assureur calcul le coût de votre assurance de prêt immobilier, il estime donc le risque que vous présentez.

C’est pourquoi, vous devez souvent remplir un questionnaire de santé. Celui-ci définit le niveau de risque que vous présentez, en fonction de vos antécédents médicaux, le fait que vous fumiez ou non, vos traitements réguliers, etc. Il est aussi possible que des examens complémentaires vous soient demandés, si l’assureur estime que c’est nécessaire.

Rappel : la loi Lemoine de 2022 a supprimé le questionnaire de santé pour les emprunts de moins de 200 000 € et dont l’échéance se termine avant le 60e anniversaire de l’emprunteur.

Le calcul d’une assurance prêt ne se fait donc pas au hasard. L’assureur prend également en compte votre âge. En effet, si vous avez plus de 50 ans, le risque de maladie ou de décès avant la fin du prêt est plus important que si vous avez 30 ans.

Votre situation professionnelle est également importante, puisque si vous pratiquez une activité à risque, comme gendarme, agent de sécurité ou pompier, le coût de votre assurance de prêt sera plus élevé.

Quoi qu’il en soit, le coût d’une assurance emprunteur est exprimé en pourcentage. Celui-ci peut avoir pour base le capital emprunté ou le capital restant dû. Pour le premier cas, les cotisations sont fixes tout au long de l’emprunt, ce qui peut vous coûter plus cher. C’est souvent l’option privilégiée par les contrats groupes des banques.

Pour le second cas, les cotisations évoluent au rythme des remboursements du crédit. Elles sont donc dégressives au fur et à mesure que vous remboursez l’emprunt. C’est assez avantageux pour l’emprunteur et c’est l’option privilégiée par les assurances individuelles.

Pour résumer, voici les principaux éléments pouvant avoir un impact sur le calcul de votre cotisation d’assurance de prêt immobilier :

Elément

Impact

Etat de santé 

Des surprimes et exclusions peuvent être appliquées

Âge

Les cotisations augmentent avec l’âge

Profession

Des surprimes et exclusions peuvent être appliquées en cas de métier à risques

Loisirs

Des surprimes et exclusions peuvent être appliquées en cas de loisirs à risques

Calcul de l’assurance de prêt : quels autres éléments sont pris en compte ?

Comme nous l’avons vu précédemment, les risques (médicaux, professionnels, etc.) que vous présentez font partie des éléments pris en compte dans le calcul de l’assurance de prêt.

Toutefois, ce n’est pas tout. Les assureurs étudient également les garanties imposées par la banque. Eh oui, comme vous le savez, la seule condition pour souscrire une assurance de prêt externe à celle de la banque est que le nouveau contrat présente un niveau de garanties au moins équivalent à celui du prêteur.

En fonction de votre projet et de votre profil, plus ou moins de garanties peuvent être exigées. Quoi qu’il en soit, les garanties décès et perte totale et irréversible d’autonomie sont toujours obligatoires.

Plus votre contrat doit contenir de garanties, plus le coût de votre assurance de prêt est élevé. C’est pourquoi, les garanties sont toujours prises en compte dans le calcul du prix de cette assurance.

Enfin, la quotité assurée est tout aussi importante pour le calcul de l’assurance de prêt. Elle doit être au minimum de 100 % et au maximum de 200 % en cas de co-emprunteur. Plus vous augmentez la quotité, plus l’assurance est chère. Mais, nous vous en parlons plus en détail un peu plus bas dans l’article.

La méthode de calcul d’une assurance de crédit

Pour bien comprendre la méthode de calcul d’une assurance de crédit, prenons un exemple concret avec une assurance groupe basée sur le capital emprunté.

Vous empruntez 180 000 € sur 20 ans et le taux annuel effectif d’assurance est de 0,5 %. Pour calculer le coût de votre assurance emprunteur, vous devez faire le calcul suivant : 

180 000 € x 0,5 % = 900 € / an (soit une cotisation mensuelle de 75 €)

Coût total = 900 x 20 = 18 000 €.

S’il s’agit d’une assurance extérieure à la banque, la cotisation sera dégressive, puisque la base du taux de l’assurance est le capital restant dû et non le capital emprunté. Ainsi, si nous reprenons cet exemple, les cotisations seront les suivantes : 

Capital restant dû

Coût de l’assurance

180 000 €

75 € /mois

150 000 €

62,50 € /mois

120 000 €

50 € /mois

90 000 €

37,50 € /mois

60 000 €

25 € /mois

30 000 €

12,5 € /mois

À noter : De plus en plus d’assurances individuelles proposent désormais des contrats aussi bien sur base du capital restant dû que du capital initial. 

Utilisez notre calculatrice d’assurance de prêt 

Assurance de prêt immobilier : quelle est l’utilité du calcul du TAEA ?

Comme nous l’avons vu, il existe 2 méthodes de calcul de l’assurance de prêt immobilier : sur le capital emprunté ou sur le capital restant dû. Pour comparer 2 contrats qui n’utilisent pas la même méthode, c’est donc compliqué.

C’est là que le calcul du taux annuel effectif d’assurance trouve tout son sens. En effet, il sert de référence pour comparer plusieurs contrats d'assurance emprunteur.

Comment calculer le TAEA ? Tout simplement en faisant la formule suivante : 

TAEG avec assurance - TAEG sans assurance

Prenons un exemple avec un TAEG avec assurance de 3,45 % et un TAEG sans assurance de 2,75 % : 

TAEA = 3,45 - 2,75 = 0,7 %.

À savoir : les compagnies sont obligées de fournir le TAEA, puisqu’il vous indique le coût total de votre assurance de prêt en euros

Pourquoi calculer son assurance emprunteur ?

L’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 30 % du coût total du crédit, ce qui n’est pas négligeable. Calculer cette assurance vous permet alors d’estimer vos mensualités et de prévoir votre budget total.

Le calcul de l'assurance de prêt permet aussi de faire jouer la concurrence. En effet, vous pouvez comparer les contrats entre eux et sélectionner l'offre qui convient le mieux à votre situation. Ainsi, vous pouvez faire de sacrées économies sur le coût de votre emprunt.

Surtout qu’à garanties équivalentes, le coût de l’assurance emprunteur peut doubler d’un assureur à un autre. Calculer le coût de cette couverture renforce alors votre pouvoir de négociation.

Toutefois, le coût de l’assurance emprunteur ne doit pas être l'unique paramètre sur lequel vous vous basez pour choisir votre contrat. Les conditions de couverture (franchise, délai de carence, exclusions de garanties, etc.) sont d'autres critères importants.

En quoi la quotité impacte-t-elle le calcul de l’assurance de prêt ?

Comme nous l’avons évoqué précédemment, la quotité assurée impacte directement le calcul de l’assurance de prêt. En effet, lorsque vous faites un crédit immobilier seul, vous devez l’assurer à 100 %. Si vous empruntez avec un co-emprunteur, vous pouvez l’assurer jusqu’à 200 %.

De ce fait, si vous optez pour une quotité de 200 %, vous doublez le niveau de couverture et le coût de l’assurance de prêt, même si le taux ne change pas. 

En cas d’emprunt à plusieurs, vous pouvez choisir la quotité assuré pour chaque emprunteur comme bon vous semble : 100/100, 80/20, 70/30, etc. Dans un couple, si l’un a des revenus importants et l’autre des revenus plus faibles, il est préférable de choisir une quotité plus importante pour le premier.

Voici 2 exemples pour que ce soit plus compréhensible pour vous : 

Exemple 1

Exemple 2

Un couple décide de choisir une quotité 70/30, les 70 % étant pour le co-emprunteur qui a les meilleurs revenus.

En cas de décès du co-emprunteur avec les meilleurs revenus, le conjoint ne paiera que 30 % du crédit et l’assurance prendra en charge les 70 % restants. À l’inverse, l’assureur ne couvrira que 30 % du prêt et l’autre emprunteur paiera les 70 % restants.

Un couple décide d’opter pour une quotité à 200 %, 100/100. 

En cas de décès de l’un des conjoints, l’assureur prendra en charge la totalité du remboursement du crédit et le partenaire restant n’aura plus rien à payer.



Comment utiliser un simulateur pour calculer le coût de son assurance emprunteur ?

Vous avez la possibilité de calculer le coût de votre assurance emprunteur en utilisant un simulateur en ligne, comme celui disponible sur Magnolia.fr. Il est très simple et vous permet en quelques clics de connaître le coût de votre assurance et le montant de vos mensualités.

Pour l’utiliser, voici ce que vous devez faire : 

  1. Indiquez le montant du prêt, la durée, le taux d’intérêt et le taux d’assurance.
  2. Le résultat s’affiche automatiquement, avec le montant total de vos mensualités, dont le montant dédié à l’assurance emprunteur. Notre outil indique également le coût total du crédit et de l’assurance.

Cela vous prendra moins de 30 secondes et vous pourrez facilement connaître le coût de votre assurance et son impact sur le coût total du prêt, sans avoir à faire les calculs vous-même. C’est notamment très utile si vous souhaitez comparer 2 offres d’assurance de crédit.

Calcul de l’assurance de prêt : comment réduire le coût ?

Vous avez calculé votre assurance de prêt et vous trouvez que cela fait trop cher ? Sachez qu’il y a plusieurs astuces qui permettent de réduire le coût de votre assurance emprunteur. Les voici : 

  • Changez votre assurance de prêt : comme vous le savez, depuis 2022 et l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, vous pouvez changer votre assurance de prêt à tout moment, sans frais, ni justificatif. Vous pourriez alors trouver un contrat avec un meilleur taux et faire beaucoup d’économies ;
  • Étudiez vos droits : le droit à l’oubli est l’un des droits les plus importants de l’assurance de prêt. En l’utilisant, vous pourriez ne pas avoir à déclarer vos anciennes maladies, ainsi vous ne serez pas considéré comme un profil à risque aggravé de santé et votre assurance serait moins chère et plus couvrante ;
  • Comparez les offres d’assurance emprunteur : la comparaison est essentielle pour trouver une assurance emprunteur moins chère que celle que vous avez actuellement ou que la banque vous propose. En moins d’1 minute vous pouvez connaître toutes les offres disponibles pour votre profil et les comparer pour choisir celle qui correspond le plus à vos besoins à un taux avantageux. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition gratuitement notre comparateur en ligne.

F.A.Q sur le calcul de l’assurance emprunteur

Comment calculer le montant de l'assurance d'un prêt immobilier ?

Le montant de l'assurance se calcule en multipliant le capital emprunté ou restant dû par le taux d'assurance, avec des cotisations mensuelles ou annuelles en fonction du contrat choisi.

Quel est le prix moyen d'une assurance prêt immobilier ?

Le prix moyen d'une assurance de prêt immobilier varie entre 0,10 % et 0,50 % du montant emprunté, en fonction de l'âge, de la santé et du profil de l'emprunteur.

Quelles sont les assurances obligatoires pour un prêt immobilier ?

Les assurances obligatoires pour un prêt immobilier sont la garantie décès et la garantie perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA).

Quel taux de prêt immobilier en 2025 ?

Les taux de prêt immobilier en 2025 varient généralement entre 3 % et 4 %, selon la durée du crédit et le profil de l'emprunteur.

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Parmi les principaux moteurs de cette relance, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) figure en première ligne. Depuis avril 2025, la nouvelle version autorise les projets de construction de maisons neuves, et ce, dans toutes les zones géographiques. Ce dispositif a ravivé l’intérêt des ménages primo-accédants pour ce type d’habitat, exclu du PTZ depuis 2021. PTZ et baisse des taux : le cocktail gagnant L’entrée en vigueur officielle du nouveau PTZ, combinée à une baisse progressive des taux d’intérêt immobiliers, a agi comme un catalyseur. Actuellement, les taux d’emprunt oscillent entre 3% et 3,55% sur la durée de 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés).  Chez certains constructeurs comme Mikit, les résultats sont impressionnants : +30 % de ventes en janvier et février, +40 % en mars. Avril poursuit la même tendance, portée par l’effet d’aubaine du PTZ nouvelle version. 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Le développement de la division parcellaire, ou densification douce, s’inscrit pleinement dans cette logique. Elle consiste à diviser une grande parcelle existante pour y bâtir une ou 2 maisons supplémentaires. Cette pratique permet de créer du logement sans empiéter sur des terres agricoles ni bouleverser l’équilibre des quartiers. Hexaom, leader de la construction individuelle sous la marque Maisons France Confort, affirme que plus de 50 % de ses ventes passent désormais par ce canal. Conclusion : la maison individuelle, un modèle de logement en pleine mutation Le début d’année 2025 marque un retour en force de la maison individuelle, portée par des conditions d’emprunt plus favorables et des innovations sectorielles qui répondent aux attentes des Français. L’effet du nouveau PTZ y est pour beaucoup dans cet engouement retrouvé pour ce type de logement. 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Garantie aide à la famille : obligatoire en assurance emprunteur à compter de juillet 2025

Un avis du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) rend obligatoire à compter du 1er juillet 2025 l’intégration d’une garantie “aide à la famille” pour soutenir financièrement les parents emprunteurs qui doivent arrêter leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant malade. Voici les contours de cette avancée majeure dans le domaine de l’assurance de prêt et les dispositions plus généreuses prises par certains assureurs. Garantie aide à la famille pour soutenir les parents aidants En décembre 2023, le CCSF a validé à l’unanimité un avis important visant à renforcer la solidarité dans le cadre de l’assurance emprunteur. Les assureurs se sont engagés à intégrer, dans au moins un de leurs contrats, une nouvelle garantie baptisée "Aide à la famille", dédiée aux parents confrontés à la maladie ou à un accident grave de leur enfant mineur. Ce dispositif est né d’une initiative portée par le député Paul Christophe, en collaboration avec l’association Eva pour la Vie et la fédération Grandir sans cancer. L’objectif : permettre aux parents qui doivent interrompre partiellement ou totalement leur activité professionnelle pour accompagner un enfant gravement malade ou accidenté de continuer à rembourser leur prêt immobilier. Une aide financière en cas de situation familiale dramatique Concrètement, cette nouvelle garantie “famille” pour les parents d’enfants malades permet une prise en charge temporaire des mensualités du crédit immobilier servant à financer la résidence principale.  Elle est accessible uniquement aux assurés ayant souscrit une garantie d’incapacité temporaire de travail (ITT). Cette garantie couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident du titulaire ; désormais, elle prend aussi en charge des échéances de crédit en cas d’arrêt de travail d’un parent emprunteur confronté à la maladie de son enfant. La mise en place de cette garantie solidaire est prévue au plus tard en juillet 2025. Un premier bilan d’application sera établi par le CCSF un an après son déploiement, afin d’évaluer l’efficacité du dispositif et d’éventuelles améliorations. Une réponse à une forte mobilisation politique et citoyenne Cette avancée intervient après la publication d’une tribune en avril 2023, signée par 185 députés et 85 associations, réclamant une meilleure prise en compte des situations parentales critiques dans les contrats d’assurance emprunteur. Ces acteurs demandaient expressément la création d’une garantie permettant de couvrir les échéances de prêt en cas de cessation d’activité liée à un enfant gravement atteint. Jusqu’à présent, les contrats d’assurance emprunteur indemnisent essentiellement les situations touchant l’assuré lui-même (décès, invalidité, incapacité de travail). Ce nouveau volet "Aide à la famille" constitue donc un progrès social majeur, apportant une protection concrète aux familles touchées par la maladie ou le handicap d’un enfant. Des assureurs qui s’engagent au-delà de l’avis du CCSF Face aux attentes croissantes en matière de protection sociale, Thélem Assurances prend les devants et annonce l’élargissement de sa garantie « aide à la famille » dans le cadre de ses contrats d’assurance emprunteur. Une couverture élargie à tous les contrats emprunteur, anciens et nouveaux Contrairement à la majorité des acteurs du marché, Thélem Assurances applique cette garantie solidaire à l’ensemble de sa gamme de contrats emprunteur lancée depuis 2020, y compris ceux déjà en cours. Cette démarche inclusive va bien au-delà des simples recommandations du CCSF, qui ne préconisent cette mesure que pour les nouveaux prêts destinés à l’achat de la résidence principale. Chez Thélem, la garantie « proche aidant » s’applique également aux crédits immobiliers en cours, mais aussi aux emprunts professionnels et locatifs. Cette extension permet de mieux couvrir les réalités familiales et professionnelles des emprunteurs, tout en renforçant leur sécurité financière dans les moments critiques. Une prise en charge généreuse des mensualités Le dispositif prévoit une aide pouvant aller jusqu’à 28 mois au total, répartis en 2 périodes de 14 mois renouvelables, avec une indemnisation équivalente à 50 % des mensualités du prêt, dans la limite de 4 000 euros, et en fonction de la quotité d’assurance de prêt. Ce soutien permet aux parents aidants de faire face à une perte de revenus sans risquer de compromettre leur projet immobilier ou professionnel. Chez Thélem Assurances, cette initiative reflète l’ambition du groupe de proposer une assurance utile, responsable et solidaire. En anticipant la mise en œuvre obligatoire prévue en juillet 2025, l’assureur se distingue par une approche centrée sur l’humain et l’accompagnement dans les situations de vie difficiles. D’autres assureurs pourraient lui emboîter le pas. La concurrence est vive en assurance emprunteur, entre les bancassureurs dont les contrats fonctionnent sur le principe de mutualisation et les prestataires externes, aux offres personnalisées, très souvent moins chères. N’oubliez pas que vous avez le droit de choisir librement votre assurance et tout intérêt à utiliser un comparateur d’assurance de prêt pour sélectionner un contrat individuel à tarifs compétitifs, qui répond parfaitement à vos besoins.

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Hausse des tarifs des consultations médicales : quels changements au 1er juillet 2025 ?

Dès le 1er juillet prochain, plusieurs consultations médicales chez les spécialistes connaîtront une hausse des tarifs, conformément aux engagements pris dans la convention médicale 2024-2029. Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une démarche visant à valoriser certaines spécialités et à répondre à des enjeux de santé publique prioritaires. Une revalorisation prévue par l'Assurance Maladie Cette augmentation des tarifs de consultation chez certains spécialistes résulte d’un accord signé en juin 2024 entre l’Assurance Maladie et les syndicats représentatifs des médecins libéraux. L’objectif : renforcer l’attractivité de spécialités essentielles mais encore peu choisies par les jeunes praticiens, telles que la pédiatrie, la psychiatrie ou encore la gériatrie. Selon la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), ces revalorisations sont ciblées sur des spécialités à fort impact sociétal, notamment pour les enfants, les personnes âgées, les femmes ou encore les patients atteints de troubles psychiques. Quels spécialistes voient leurs honoraires augmenter au 1er juillet ? Pédiatres : une attention renforcée pour les jeunes enfants Au cœur de cette réforme tarifaire, la pédiatrie bénéficie d'une revalorisation significative : Consultation de suivi pour les enfants de moins de 2 ans : 40 € (au lieu de 39 €). Consultations obligatoires avec certificat : 60 € (au lieu de 54 €). Autres examens de suivi pédiatrique : 50 € (contre 54 €). Création d’une consultation d’expertise pédiatrique à 60 €, accessible sur orientation pour les situations complexes. Psychiatrie et pédopsychiatrie : une meilleure reconnaissance Les consultations psychiatriques, déjà augmentées en 2024, voient leurs tarifs révisés : Consultation coordonnée chez un psychiatre ou neuropsychiatre : 57 € (contre 55 €). Chez un pédopsychiatre : 75 € (contre 67 € fin 2024), afin de prendre en compte la complexité des soins pour les jeunes jusqu’à 25 ans. Gériatrie : un accompagnement renforcé des personnes âgées La spécialité gériatrique bénéficie également d'une revalorisation : Consultation coordonnée : 42 € (contre 37 €). Consultation longue à 60 € (dès janvier 2026) pour les plus de 80 ans, dans des cas spécifiques : sortie d’hospitalisation, évaluation pour l’APA ou révision de traitement complexe. Autres spécialistes concernés Gynécologues : consultation coordonnée à 40 € (au lieu de 37 €). Dermatologues : dépistage du mélanome porté à 60 € (contre 54 €). Endocrinologues : consultation complexe à 62 € (au lieu de 58 €). Neurologues : consultation coordonnée à 57 €. Médecins en rééducation fonctionnelle : tarif à 40 € (contre 36 € précédemment). Spécialités non concernées par la revalorisation Tous les praticiens ne verront pas leur tarif évoluer : Les spécialités non mentionnées dans la convention restent à 31,50 €. Les médecins généralistes avaient déjà vu leur tarif augmenter en décembre 2024, passant de 26,50 € à 30 €. Il est important de noter que ces revalorisations ne s’appliquent qu’à certains praticiens : Médecins du secteur 1 (conventionnés à tarif opposable), Médecins du secteur 2 ayant adhéré à l’OPTAM (Option de Pratique Tarifaire Maîtrisée) En revanche, les médecins hors convention (secteur 3) ou n’adhérant pas à l’OPTAM peuvent fixer librement leurs honoraires, sans être concernés par ces hausses réglementées. Quel remboursement pour ces consultations en 2025 ? Malgré la hausse des prix, les modalités de remboursement restent inchangées : 70 % du tarif est remboursé par l’Assurance Maladie. Le reste à charge de 30 % est pris en charge par la mutuelle santé. À noter : Les revalorisations régulières des tarifs médicaux sont une des raisons de la hausse significative des prix des mutuelles santé ces 3 dernières années.  Cependant, plusieurs aides permettent de réduire ou supprimer ce reste à charge, notamment pour les patients les plus vulnérables. Les dispositifs de prise en charge complémentaire : Complémentaire santé solidaire (CSS) : remboursement intégral dans le cadre du parcours de soins coordonnés. Les médecins ne sont pas autorisés à pratiquer de dépassements d’honoraires aux bénéficiaires de la CSS. Aide médicale d’État (AME) : pour les personnes en situation irrégulière. Gratuité des soins pour les femmes enceintes à partir du 6e mois de grossesse jusqu’à 12 jours après l’accouchement. Consultations pédiatriques obligatoires : intégralement prises en charge. La participation forfaitaire de 2 €, doublée en mai 2024, s’applique toujours sauf pour les cas exonérés. Elle n'est jamais remboursée par la mutuelle. Ce qu’il faut retenir sur les nouveaux tarifs médicaux au 1er juillet 2025 Spécialité Type de consultation Ancien tarif Nouveau tarif Pédiatrie Suivi enfant < 2 ans 39 € 40 €   Consultation avec certificat 54 € 60 €   Autres examens obligatoires 45 € 50 €   Expertise pédiatrique - 60 € Psychiatrie Consultation coordonnée 55 € 57 € Pédopsychiatrie Consultation 67 € 75 € Gériatrie Consultation coordonnée 37 € 42 €   Consultation longue (à partir janvier 2026) - 60 € Gynécologie Consultation coordonnée 37 € 40 € Dermatologie Dépistage mélanome 54 € 60 € Endocrinologie Consultation complexe 58 € 62 € Neurologie Consultation coordonnée 55 € 57 € Médecine physique Rééducation fonctionnelle 36 € 40 € FAQ sur l’augmentation des tarifs médicaux en 2025 Tous les médecins sont-ils concernés par la hausse au 1er juillet 2025 ?Non, seuls certains spécialistes voient leurs tarifs revalorisés. Les généralistes et autres spécialités non mentionnées dans la convention restent au tarif actuel. Les médecins non conventionnés sont-ils concernés ?Non. Les médecins hors convention ou non adhérents à l’OPTAM ne sont pas soumis à ces revalorisations réglementées. Mon remboursement change-t-il avec les nouveaux tarifs ?Non. Le remboursement par l’Assurance Maladie reste de 70 %, complété par la mutuelle dans la plupart des cas. Qui peut bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire ?Les foyers à faibles revenus, sous conditions de ressources. Elle permet une prise en charge intégrale des frais médicaux sur la base des tarifs conventionnés. Les enfants bénéficient-ils d’un remboursement total ?Oui, les consultations pédiatriques obligatoires sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Pourquoi certaines spécialités ont-elles été ciblées ?Parce qu’elles jouent un rôle crucial dans la prévention et le suivi médical, mais peinent à attirer de nouveaux praticiens.