Assurance emprunteur moins chère en 2025 : 5 conseils pour bien négocier

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L'assurance emprunteur représente une part considérable du coût total d'un crédit immobilier, atteignant en moyenne 30% du montant global. En 2025, après 3 ans d’inflation élevée, optimiser cette dépense est devenu essentiel pour les emprunteurs. La bonne nouvelle ? Plusieurs leviers existent pour réduire significativement ce poste de dépense. Découvrez nos 5 conseils pour négocier efficacement votre assurance de prêt et réaliser des économies substantielles.

Pourquoi négocier son assurance emprunteur en 2025 ?

En 2025, le marché de l'assurance emprunteur continue d'évoluer en faveur des consommateurs. La concurrence accrue entre banques et assureurs externes, et la simplification des démarches de changement, permettent aux emprunteurs de bénéficier d'offres plus compétitives. 

Pour un prêt de 200 000 € sur 20 ans, les économies potentielles peuvent dépasser 10 000 €, une somme non négligeable dans le budget d'un ménage.

La majorité des emprunteurs se contentent pourtant de souscrire l'offre proposée par leur établissement bancaire, sans prendre le temps de comparer les alternatives. Cette habitude coûteuse peut être facilement corrigée en suivant quelques conseils stratégiques.

Conseil n°1 : Privilégier une assurance individuelle

Le premier choix déterminant concerne le type d'assurance : contrat groupe ou contrat individuel.

L'assurance groupe : simple mais coûteuse

L'assurance groupe, proposée directement par votre banque, présente quelques avantages :

  • Une souscription simplifiée et rapide
  • Des démarches administratives prises en charge par l'établissement
  • Une couverture standardisée pour tous les emprunteurs

Cependant, ce contrat collectif impose des garanties identiques à tous les profils, sans tenir compte des situations particulières. La tarification uniforme qui en résulte est généralement plus onéreuse, surtout pour les profils présentant peu de risques.

L'assurance individuelle : personnalisée et économique

À l'inverse, l'assurance individuelle souscrite auprès d'un assureur externe offre :

  • Une personnalisation des garanties selon vos besoins spécifiques
  • La possibilité de sélectionner uniquement les couvertures pertinentes
  • Des tarifs généralement plus compétitifs, adaptés à votre profil

Conseil n°2 : Profiter de la loi pour changer d'assureur

Vous avez déjà souscrit une assurance groupe avec votre banque ? Il n'est jamais trop tard pour en changer.

Le cadre légal favorable aux emprunteurs

Depuis la loi Lemoine de 2022, vous pouvez changer d'assurance à tout moment, sans contrainte de temps ni attendre la date anniversaire de votre contrat, comme l’imposaient les dispositifs précédents (loi Hamon et amendement Bourquin). Cette disposition législative vous permet de réduire vos coûts même après plusieurs années de remboursement.

Respecter le principe d'équivalence des garanties

Pour que votre changement d’assurance de prêt soit accepté, vous devez respecter le principe d'équivalence des garanties. Voici la marche à suivre :

  1. Demandez à votre banque la fiche standardisée d'information (FSI) détaillant les garanties minimales exigées par la banque prêteuse
  2. Comparez les exclusions et délais de carence
  3. Joignez à votre demande une attestation du nouvel assureur prouvant l'équivalence

La banque dispose d’un délai légal de 10 jours ouvrés pour formuler sa réponse, et en cas d’acceptation, rédiger l’avenant au contrat (procédure gratuite).

En cas de refus

Si l'établissement prêteur refuse votre demande, il doit justifier sa décision par écrit de manière exhaustive. Le refus ne peut porter que sur le non-respect de l’équivalence de garanties. Vous pouvez alors :

  • Contester ce refus auprès du médiateur bancaire
  • Solliciter l'aide d'un courtier spécialisé pour renforcer votre dossier

Conseil n°3 : Optimiser la quotité d'assurance

La quotité d’assurance de prêt représente le pourcentage du capital emprunté couvert par l'assurance pour chaque emprunteur. En cas d’emprunt en solo, la quotité est obligatoirement de 100% ; si vous êtes deux, l’addition des 2 quotités doit totaliser au moins 100% et peut aller jusqu’à 200% pour une protection maximale. 

L’ajustement des quotités peut générer des économies substantielles.

Choisir la bonne répartition

Pour un crédit souscrit à plusieurs, plusieurs options s'offrent à vous :

  • 50/50 : chaque emprunteur est assuré pour la moitié du capital
  • 70/30 : répartition asymétrique, adaptée quand les revenus sont inégaux
  • 100/100 : couverture maximale mais plus coûteuse

Critères de décision

Le choix optimal dépend de plusieurs facteurs :

  • L'équilibre des revenus entre co-emprunteurs
  • Les charges familiales respectives
  • Le niveau de protection souhaité
  • Les risques professionnels ou de santé spécifiques

En adaptant précisément les quotités à votre situation réelle, vous pourriez économiser jusqu'à 20% sur le coût de votre assurance emprunteur.

Conseil n°4 : Valoriser son profil emprunteur

Votre profil personnel influence directement le montant de votre prime d'assurance emprunteur

Améliorer son profil médical

Pour optimiser votre tarification :

  • Arrêtez de fumer : après 24 mois d'abstinence, vos cotisations diminuent significativement. Un fumeur peut payer jusqu’à 70% plus cher son assurance de prêt.
  • Adoptez un mode de vie plus sain : un IMC normalisé réduit les surprimes.
  • Fournissez un bilan de santé récent et complet pour rassurer l'assureur.

Gérer les activités à risque

Si vous pratiquez des sports extrêmes ou exercez un métier à risques, deux options s'offrent à vous :

  • Réévaluer la nécessité de ces activités sportives dangereuses si elles sont occasionnelles
  • Rechercher des assureurs spécialisés proposant des couvertures adaptées sans surprimes excessives

Une amélioration de votre profil peut réduire votre prime annuelle de 15 à 30% selon les cas.

Conseil n°5 : Faire appel à un courtier spécialisé

Pour maximiser vos chances d'obtenir la meilleure offre, le recours à un courtier spécialisé en assurance emprunteur s'avère souvent judicieux.

Les avantages d'un intermédiaire expert

Le rôle d’un courtier en assurance de prêt est de :

  • générer un gain de temps considérable dans vos recherches et démarches
  • vous donner accès à un réseau étendu d'assureurs 
  • vous proposer une expertise pointue dans la comparaison des garanties
  • vous apporter un accompagnement personnalisé, particulièrement précieux pour les profils atypiques
  • vous aider à sélectionner le contrat adapté à vos besoins et à votre budget.

Quand solliciter un courtier ?

Le recours à un courtier est recommandé dans plusieurs situations :

  • Lors de la souscription initiale du prêt
  • Pour une renégociation d'assurance en cours de crédit
  • Face à un refus de substitution d'assurance par la banque
  • En cas de problèmes de santé ou de profil considéré "à risque"

Précautions à prendre

Avant de vous engager, vérifiez :

  • Le mode de rémunération du courtier (honoraires ou commission)
  • Son inscription à l'ORIAS (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance)
  • Les avis clients et son expertise dans le domaine spécifique de l'assurance emprunteur

L’assurance emprunteur est une dépense incontournable dans le cadre d’un crédit immobilier. Heureusement, elle n’est pas incompressible et peut se négocier au mieux de vos intérêts si vous avez les bons atouts et les bons outils en main. L’accompagnement d’un courtier demeure essentiel pour trouver la formule la plus compétitive qui respecte en tous points les exigences de la banque en matière de couverture minimale.

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Mutuelle santé senior 2025 : comparer pour payer le juste prix

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Garanties indispensables  Hospitalisation : prise en charge des frais de chambre, du forfait journalier, des dépassements d’honoraires Optique : lunettes à verres progressifs, lentilles, montures remboursées Dentaire : implants, prothèses, couronnes avec de bons plafonds annuels Appareillage auditif : aides auditives et frais de renouvellement Soins courants : consultations de spécialistes, actes médicaux, analyses Médecines douces : ostéopathie, acupuncture (selon les contrats) À surveiller dans le contrat  Délais de carence : certaines garanties ne s’appliquent qu’après plusieurs mois Plafonds de remboursement : montants maximums par an ou par acte Exclusions de garanties : soins ou actes non pris en charge Tiers payant : permet de ne pas avancer les frais chez certains professionnels Lire les conditions générales est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Optez pour une mutuelle sans délai de carence, ce n’est pas nécessairement plus cher. Comment comparer efficacement les mutuelles senior ? Face à la multitude d’offres sur le marché, comparer devient indispensable. Pour vous aider à y voir plus clair, basez-vous sur les éléments suivants : Critères à prendre en compte dans votre comparaison  Garanties proposées : sont-elles adaptées à vos dépenses de santé ? Rapport qualité/prix : le niveau de remboursement est-il cohérent avec la cotisation ? Services inclus : assistance à domicile, téléconsultation, réseaux de soins partenaires… Simplicité de gestion : espace client en ligne, délais de remboursement, contact téléphonique Réputation de l’assureur : lisez les avis sur la mutuelle senior et consultez les labels de qualité  Outils utiles pour comparer  Simulateurs et comparateurs en ligne Courtiers en assurance santé Associations ou regroupements de retraités Offres mutualisées locales (communes, Comité Social Économique, associations) Comparer permet d’économiser jusqu’à 30 % sur votre cotisation annuelle pour un niveau de garantie équivalent. Comparatif des niveaux de couverture : minimum, intermédiaire ou premium ? Poste de dépense Couverture minimale Couverture intermédiaire Couverture renforcée Hospitalisation Forfait journalier + frais de base Chambre particulière (20-30€ par jour) Chambre particulière (> 50 €/jour), dépassements 100% Optique Verres simples remboursés à 100 % Verres complexes jusqu’à 200 €/an Verres complexes + monture jusqu’à 400 €/2 ans Dentaire Soins courants + prothèses remboursées à 100 % Implants pris en charge partiellement (300 €/an) Implants + prothèses remboursés jusqu’à 800 €/an Auditif Remboursement partiel (100 €/an) Appareils jusqu’à 400 €/oreille tous les 4 ans Jusqu’à 800 €/oreille avec accessoires inclus Soins courants Base Sécurité sociale Dépassements d’honoraires pris en charge à 150 % Dépassements remboursés jusqu’à 200–250 % Médecines douces Non prises en charge Jusqu’à 5 séances/an (ostéo, acupuncture) Jusqu’à 8 à 10 séances/an remboursées à 25–50 € Cures thermales Non prises en charge Forfait de 100 à 150 €/an Jusqu’à 300 €/an selon pathologie Services associés Tiers payant pharmacie et consultations Tiers payant + espace client Assistance à domicile, téléconsultation, livraison médicaments Important : la mutuelle responsable (95% des offres du marché) applique un cahier des charges avec un panier de soins minimum, qui comprend notamment les prestations du dispositif reste à charge zéro en optique, dentaire et audiologie. Réduire le coût de sa mutuelle senior : les bons réflexes Vous pouvez bénéficier d’une bonne couverture santé sans exploser votre budget. Voici quelques leviers pour payer le juste prix : Ciblez vos besoins réels : inutile de payer pour la maternité ou l’orthodontie Choisissez un contrat responsable : avec des plafonds réglementés pour limiter les cotisations Profitez des offres groupées : via une commune, une association ou votre caisse de retraite Négociez régulièrement votre contrat : chaque année, comparez à nouveau ! Adoptez une franchise modérée : elle peut réduire la cotisation mensuelle tout en gardant une bonne couverture Bon plan : Les offres de mutuelle santé pour couple senior proposent généralement des tarifs préférentiels (réduction de 10%). En résumé : comparer pour bien choisir sa mutuelle santé senior en 2025 Comparer les mutuelles senior, ce n’est pas seulement une question de prix : c’est surtout trouver le bon équilibre entre garanties, budget et qualité de service. En 2025, face à des dépenses de santé qui augmentent et une prise en charge publique qui stagne, il devient stratégique de : Faire le point sur vos besoins médicaux Lire attentivement les garanties et les exclusions Tester le service client Utiliser des outils de comparaison pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix

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Crédit immobilier : 7 éléments à vérifier avant de signer une offre de prêt

Souscrire un crédit immobilier est une étape clé dans un projet d’achat. Que ce soit pour acquérir votre résidence principale, secondaire ou un bien locatif, l’engagement financier est conséquent et s’inscrit sur le long terme. Avant de signer l’offre de prêt, il est impératif de bien s’informer et d’analyser chaque détail du contrat pour éviter les mauvaises surprises. Voici les 7 points essentiels à connaître avant de s’engager dans un crédit immobilier, pour emprunter en toute sécurité et optimiser votre projet. 1. Calculer et maîtriser son taux d’endettement Le taux d’endettement correspond à la part de vos revenus mensuels consacrée au remboursement de vos crédits (immobilier, consommation, etc.). Selon les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), ce taux ne doit pas dépasser 35 % des revenus mensuels avant impôt, assurance de prêt comprise. Avant même de faire une demande de prêt immobilier, il est donc crucial d’évaluer votre capacité d’emprunt. Un taux d’endettement trop élevé peut compromettre l’acceptation de votre dossier ou vous mettre en difficulté pour assumer vos autres charges courantes (loyer, alimentation, enfants…). Astuce : utilisez un simulateur en ligne pour estimer votre capacité d’emprunt en fonction de vos revenus, de vos charges et de la durée du prêt. 2. Comparer les offres de prêt immobilier Toutes les banques ne proposent pas les mêmes conditions et toutes ne ciblent pas les mêmes profils d’emprunteur (primo-accédants, jeunes actifs, investisseurs, gros salaires). Les taux d’intérêt, les frais de dossier, les conditions de remboursement anticipé ou encore les exigences en matière de garantie (hypothèque, caution, etc.) peuvent varier sensiblement d’un établissement à l’autre. Il est donc vivement recommandé de faire jouer la concurrence. Vous pouvez comparer les offres vous-même ou faire appel à un courtier en prêt immobilier, qui pourra négocier pour vous les meilleures conditions et frapper à la bonne porte. Ce qu’il faut comparer : Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui inclut tous les frais liés à l’obtention du financement (frais de dossier, garantie, primes d’assurance, etc.). Les pénalités de remboursement anticipé : la loi les plafonne à 6 mois d’intérêts dans la limite de 3% du capital restant dû. En-deçà, la banque est libre. Ces pénalités sont donc négociables. Le type de taux : fixe, variable, ou révisable capé. Les conditions en cas de modulation des échéances. 3. Lire attentivement toutes les clauses du contrat Un contrat de crédit immobilier comporte de nombreuses pages, dont certaines en petits caractères… Pourtant, chaque clause a son importance. Il est indispensable de lire attentivement les conditions générales et particulières de l’offre de prêt. Certaines mentions méritent une attention particulière : Les frais de garantie (hypothèque ou caution). Les modalités de déblocage des fonds. Les conditions de transfert ou de renégociation du prêt. Les éventuelles clauses de pénalité (ex. : en cas de remboursement anticipé partiel ou total). N’hésitez pas à poser des questions à votre conseiller bancaire ou à demander conseil à un notaire avant de signer. 4. Évaluer le coût total du crédit immobilier Beaucoup d’emprunteurs se focalisent uniquement sur le taux nominal du prêt. Pourtant, ce taux ne reflète pas toujours le coût réel de votre crédit immobilier. Pour bien mesurer votre engagement, vous devez prendre en compte : Les intérêts sur toute la durée du prêt Les frais de dossier Le coût de la garantie du prêt Le prix total de l’assurance emprunteur Le TAEG est l’indicateur à privilégier : il permet une vision globale du coût de votre emprunt, et facilite la comparaison entre les offres. Il peut inclure d’autres frais annexes dès lors qu’ils conditionnent l’obtention du prêt, comme l’expertise du bien immobilier ou les parts sociales s’il s’agit d’une banque mutualiste. Attention : le TAEG ne comprend pas les frais de notaire ni les frais d’agence. Ces coûts sont généralement financés par l’apport personnel, qui représente au moins 10% du montant total de l’opération. 5. Bien choisir son assurance emprunteur L’assurance emprunteur n’est pas légalement obligatoire pour obtenir un crédit immobilier, mais elle est systématiquement exigée par le prêteur. Elle couvre les risques de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail. Son poids financier peut être lourd, puisqu’elle représente une part importante du coût total du crédit, en moyenne un tiers. 2 options s’offrent à vous : L’assurance groupe proposée par la banque : elle repose sur le principe de mutualisation avec des garanties et des tarifs standardisés. Une délégation d’assurance auprès d’un assureur externe, très souvent moins chère avec des garanties toujours personnalisées. Avant de faire votre choix, comparez bien les garanties proposées et le tarif. Un contrat moins onéreux ne sera pas forcément mieux adapté à votre situation. La compétitivité se joue aussi au niveau de votre protection. Pas de panique si vous estimez avoir fait le mauvais choix. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine (2022), vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, dès le lendemain de la signature du prêt. Cela vous permet de réaliser des économies importantes, tout en conservant un niveau de garantie équivalent, et même optimiser votre couverture. 6. Anticiper les imprévus financiers Un prêt immobilier vous engage sur 15, 20, voire 25 ans. Il est donc essentiel d’anticiper les aléas qui pourraient impacter votre capacité à rembourser : perte d’emploi, accident de la vie, divorce, baisse de revenus, etc. Certaines options ou garanties peuvent vous aider à sécuriser votre projet : L’assurance perte d’emploi (en option). Les modulations d’échéances en cas de difficulté passagère. La possibilité de report d’échéance ou de suspension de remboursement. Envisagez aussi de constituer une épargne de précaution avant de vous lancer, afin de disposer d’un filet de sécurité en cas de coup dur. La plupart des banques réclament au moins l’équivalent de 6 mensualités de côté pour pallier une baisse soudaine de revenus. 7. Ne pas se précipiter : prendre le temps de la réflexion Souscrire un crédit immobilier est une décision lourde de conséquences. L’achat d’un logement est pour beaucoup le projet d’une vie. Il est donc important de ne pas agir dans la précipitation, même si la pression est forte (offre immobilière attractive, taux en hausse, vendeur pressé…). Prenez le temps de : Relire plusieurs fois l’offre de prêt Vous entourer de conseils de professionnels (notaire, courtier, conseiller indépendant) Étudier toutes les solutions de financement : apport personnel, prêts aidés (Prêt Taux Zéro, prêt Action Logement…), aides locales Simuler plusieurs scénarios : durée de prêt différente, modulation des mensualités, évolution du taux… N’oubliez pas : une offre de prêt est valable pendant 30 jours minimum à compter de sa réception, et vous devez respecter un délai de réflexion obligatoire de 10 jours avant de signer. Utilisez ce temps à bon escient pour prendre une décision éclairée. S’engager dans un crédit immobilier ne s’improvise pas. De la vérification de votre capacité d’emprunt à la lecture attentive du contrat, en passant par la comparaison des offres et la réflexion sur l’assurance emprunteur, chaque étape est cruciale pour garantir la réussite de votre projet. En gardant ces 7 conseils en tête, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir un financement adapté à votre situation, sécurisé, et au meilleur coût.

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Assurance emprunteur fumeur : comparez pour éviter une surprime jusqu’à 70%

Si l’on connaît bien les risques du tabagisme sur la santé, on ignore souvent ses effets délétères sur les finances… et notamment sur l’achat immobilier. Alors que les prix de l’immobilier restent élevés et que les banques exigent un apport personnel conséquent, fumer devient un véritable frein pour de nombreux ménages. En cause : l’assurance emprunteur, beaucoup plus chère pour les fumeurs. Fumer freine l’accession à la propriété Fumer représente un budget mensuel qui peut s’avérer conséquent, Pourtant, les sommes dépensées en tabac pourraient servir d’épargne en vue d’un projet immobilier.  Les chiffres donnent à réfléchir : avec un prix moyen du paquet à 12,50 € début 2025, et une augmentation prévue à 13 € pour certaines marques, un fumeur dépense environ 375 € par mois, soit 4 500 € par an, sur la base d’un paquet par jour. Pour un couple, la facture monte à 9 000 € annuels, soit 27 000 € sur 3 ans : une somme équivalente à 10 % d’un bien de 270 000 €, seuil d'entrée pour un appartement de 40 m² en région parisienne. Arrêter de fumer pour libérer de l’épargne et constituer l’apport personnel Réduire voire stopper sa consommation de tabac, c’est donc libérer un budget considérable. Pour de nombreux primo-accédants, cette économie représente une chance de constituer plus rapidement un apport personnel, critère essentiel pour obtenir un prêt immobilier dans de bonnes conditions. Arrêter de fumer n’est plus uniquement un enjeu de santé publique. C’est aussi une stratégie efficace pour accéder à la propriété. Moins de dépenses, plus de capacité d’emprunt Fumer ne limite pas seulement la capacité d’épargne. Cela réduit aussi la capacité d’emprunt. En effet, les banques prennent en compte le reste à vivre, c’est-à-dire le montant disponible chaque mois après paiement du crédit. Moins vous avez de charges, plus vous pouvez emprunter. Comme indiqué plus haut, un couple où chacun fume un paquet de cigarette par jour dépense 750€ par mois. Une somme considérable qui vient diminuer votre capacité d’emprunt, à savoir la somme que vous pouvez emprunter pour votre projet immobilier. Une assurance emprunteur beaucoup plus chère pour les fumeurs Autre impact méconnu du tabagisme : le coût de l’assurance de prêt immobilier. Systématiquement exigée par les banques pour accorder un crédit immobilier, elle représente une charge importante… et elle peut coûter jusqu’à 70 % plus cher pour les fumeurs. Ce surcoût s’explique par le risque médical accru lié au tabac. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez choisir librement le contrat, refuser la proposition d’assurance de la banque, et souscrire une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe. Comparer pour payer le juste prix La mise en concurrence des offres via un comparateur d’assurance de prêt vous donne accès aux meilleurs contrats du moment, ce qui vous permet de sélectionner la formule la plus compétitive, en adéquation avec votre situation. Prenons un prêt de 250 000 € sur 25 ans, au taux nominal de 3,10%, souscrit par un couple âgé de 35 ans, tous les deux cadres et résidents dans le Calvados. Le taux d’assurance (quotité à 100%) et donc le coût de l’assurance diffèrent selon qu’ils sont fumeurs ou non-fumeurs.  Voici les meilleures offres proposées par la simulation effectuée par le courtier Magnolia.fr : Statut / Contrat Assurance Taux Annuel Effectif Assurance Coût mensuel moyen Coût total Fumeur       Safi 0,21 % 27,01 € 8 103,13 € Meros 0,23 % 30,51 € 9 153,93 € Forall Emprunteur 0,24 % 33,08 € 9 922,61 € Cardif Libertés Emprunteur CI 0,27 % 33,61 € 10 082 € Spiti CRD 0,26 % 33,94 € 10 180,90 € Non-fumeur       April intégrale CRD 0,13 % 15,24 € 3 658,71 € Spiti 0,14 % 17,17 € 4 120,25 € SwissLife CRD 0,16 % 18,45 € 4 428,53 € SG Iriade 0,16 % 20 € 4 801,07 € Virtuo 0,15 % 20,22 € 4 851,72 € On constate que le coût total de l’assurance est plus de 2 foix plus élevé entre un couple fumeur et un couple non-fumeur. De grosses économies par rapport aux assurances bancaires Ce n’est pas tout. Le comparateur met aussi en lumière les économies à faire par rapport à un contrat d’assurance bancaire (taux moyen à 0,36%). Sur la base du comparatif cité plus haut, le gain potentiel va de : Pour un couple de fumeurs : 3 646 € à 8 8781 € Pour un couple de non-fumeurs : 10 431 € à 11 705 € Tabac et assurance de prêt : ce qu’il faut savoir Chaque assureur évalue le risque différemment, mais la règle générale reste la même : le fait de fumer augmente mécaniquement la prime d’assurance. Selon les contrats, le TAEA (Taux Annuel Effectif Assurance) pour un emprunteur de 35 ans peut passer de 0,07 % à 0,36 % s’il est fumeur. Il est important de savoir que : Vous êtes considéré comme non-fumeur si vous n’avez jamais fumé ou si vous avez arrêté depuis au moins 24 mois. Certaines compagnies font la différence entre fumeur régulier et occasionnel (moins de 5 cigarettes par semaine). Les vapoteurs ne sont pas toujours épargnés : si l’e-cigarette contient de la nicotine, elle est assimilée à du tabac. Mentir sur son statut de fumeur est considéré comme une fausse déclaration en assurance emprunteur et peut entraîner la nullité du contrat en cas de sinistre. Fumer nuit à votre projet immobilier En résumé, fumer coûte cher – non seulement pour votre santé, mais aussi pour vos projets de vie. Arrêter de fumer, c’est : Économiser jusqu’à 9 000 € par an pour un couple, Augmenter votre capacité d’emprunt de plus de 55 000 €, Réduire votre prime d’assurance de plusieurs milliers d’euros, Rendre votre dossier bancaire plus attractif. En plus d’améliorer votre qualité de vie, renoncer à la cigarette vous rapproche concrètement de votre rêve immobilier. Et dans un marché exigeant, chaque euro compte ! Peut-on trouver des assurances sans surprime fumeur ? Chez Magnolia.fr, vous pouvez obtenir un contrat d’assurance de prêt sans distinction fumeur et non-fumeur, ou du moins, un contrat d’assurance de prêt pour fumeur avec des conditions nettement plus avantageuses que les offres proposées par les banques. L’exemple cité plus haut illustre la compétitivité des offres déléguées par rapport aux contrats de groupe des prêteurs. Conclusion : le tabac, un frein invisible à la propriété Pour beaucoup de ménages, chaque dépense doit être optimisée pour concrétiser un achat immobilier. Le tabac, souvent perçu comme une habitude personnelle, est en réalité un obstacle structurel au financement d’un logement. En arrêtant de fumer, on améliore à la fois son capital santé et son capital financier. Un choix gagnant sur tous les fronts.