Prêt immobilier 2025 : les principaux motifs de refus des banques

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En 2025, malgré une légère accalmie sur le front des taux d’intérêt, décrocher un crédit immobilier reste un parcours semé d’embûches. Les banques, plus prudentes que jamais, rejettent de nombreux dossiers, y compris ceux de ménages a priori solvables. Pourquoi ces refus se multiplient-ils ? Quelles sont les banques les plus strictes ? Et surtout, comment éviter que votre demande ne soit recalée ? Décryptage.

Des conditions de crédit durcies malgré des taux stabilisés

Depuis le début de l’année, le marché du prêt immobilier retrouve doucement son souffle. Bien que les taux se soient stabilisés en moyenne entre 3% et 3,50 % selon les durées (hors assurance emprunteur et coût des sûretés), la prudence reste de mise chez les établissements prêteurs. Ce n’est pas tant le coût du crédit qui freine les projets, mais les nouvelles exigences des banques.

En effet, les critères d’octroi sont devenus plus stricts : niveau d’apport, taux d’endettement, type de contrat de travail… Autant de variables désormais scrutées à la loupe. Ce phénomène est observé à l’échelle nationale, avec de grandes disparités selon les régions et les établissements bancaires.

Les 3 motifs de refus les plus récurrents en 2025

D’après les observations des réseaux de courtiers, les 3 raisons mises en avant par les banques pour recaler les demandes de prêt immobilier sont : 

1. Faible apport personnel

Certaines enseignes comme La Banque Postale exigent désormais un apport personnel conséquent, souvent supérieur à 15 %. Les prêteurs se montrent inflexibles sur le reste à vivre, c’est-à-dire la somme restante une fois les charges payées. Résultat : de nombreux dossiers, pourtant bien construits, n’obtiennent pas le feu vert.

Il faut toutefois signaler que le crédit immobilier sans apport n’est pas une légende urbaine : sous réserve de présenter un profil premium et d’avoir un projet hyper solide, certaines banques prêtent 100% voire 110% du montant de l’opération.

2. Parcours professionnel précaire

Avec un taux de refus qui dépasse parfois les 35 %, certains établissements rejettent massivement les demandes émanant de candidats en contrat précaire, souvent stigmatisés d’entrée de jeu par un apport personnel insuffisant. Les salariés en CDD, les travailleurs indépendants ou encore les primo-accédants sans capital initial sont les plus touchés.

3. Pas le bon profil

Les réseaux bancaires comme le Crédit Agricole ne suivent pas une politique homogène sur tout le territoire. Certaines caisses régionales adoptent une ligne très stricte, notamment envers les primo-accédants ou les investisseurs locatifs. Dans certaines régions, plus d’un dossier sur deux est aujourd’hui refusé si vous présentez l’un de ces profils.

Pourquoi les banques deviennent-elles aussi sélectives ?

Plusieurs facteurs expliquent cette frilosité nouvelle des banques françaises :

Un contexte économique incertain

La conjoncture de 2025 reste marquée par un contexte géo-politique anxiogène et la prudence des marchés. Les taux d’intérêt, bien que stabilisés, restent élevés comparés à ceux des années précédentes, notamment entre fin 2019 et début 2022 où ils se situaient entre 1,50 et 1%. Et qui dit taux élevés, dit risque mécaniquement augmenté pour les prêteurs.

Des normes réglementaires plus strictes

Les banques doivent se conformer aux règles édictées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en 2021, qui impose un taux d’endettement maximal à 35 % (assurance emprunteur comprise) et une durée de prêt de 25 ans maximum. Ces restrictions réduisent leur marge de manœuvre. Un client solvable avec de hauts revenus pourrait tout à fait s’endetter au-delà de la limite des 35% sans compromettre son reste à vivre, or, la réglementation l’interdit.

À noter : la durée maximale de remboursement peut aller jusqu’à 27 ans dans le neuf (VEFA) ou dans l’ancien avec travaux de rénovation au moins équivalents à 10% du montant de l’opération.

Une stratégie de ciblage assumée

En période de marges réduites, certaines banques préfèrent limiter leur production de crédit pour se concentrer sur les profils les plus rentables à long terme. Résultat : elles sélectionnent davantage et refusent des profils pourtant acceptés il y a encore quelques années.

Les profils à risque en 2025 : qui sont les plus concernés par les refus de prêt immobilier ?

La sévérité accrue des établissements touche en priorité certains profils :

  • Apport inférieur à 10 % : un apport trop faible est souvent rédhibitoire.
  • Contrats précaires : CDD, intérimaires, freelances ou auto-entrepreneurs sont systématiquement examinés avec rigueur. La présence d’un co-emprunteur en CDI facilite l’obtention du financement.
  • Taux d’endettement supérieur à 33 % : même si le reste à vivre est correct, ce seuil est rarement toléré.
  • Investisseurs locatifs : même en cas de rentabilité, ils sont perçus comme plus risqués.
  • Primo-accédants dans les grandes villes : le coût élevé de l’immobilier urbain rend les projets plus risqués aux yeux des banques.

Comment éviter un refus de prêt immobilier en 2025 ?

Malgré cette sélectivité, il est encore possible de mettre toutes les chances de votre côté. Voici les conseils les plus efficaces des courtiers :

1. Renforcer son apport personnel

Un apport entre 15 et 20 % du prix du bien améliore nettement la crédibilité du dossier. Si vous êtes en mesure de le constituer votre apport pour un prêt immobilier via une épargne personnelle, un don familial ou la revente d’un autre bien, cela peut faire toute la différence.

2. Réduire ses dettes en amont

Avant de déposer votre demande, soldez les crédits à la consommation en cours. Cela permet d’alléger le taux d’endettement et d’augmenter votre capacité d’emprunt.

3. Passer par un courtier immobilier

Un courtier en crédit immobilier expérimenté connaît les attentes spécifiques de chaque établissement. Il saura présenter votre dossier sous son meilleur jour et vous orienter vers la banque la plus adaptée à votre situation.

4. Ne pas négliger les banques en ligne et caisses régionales

Les banques en ligne ou certaines petites caisses régionales peuvent se montrer plus souples. Elles cherchent à attirer de nouveaux clients, ce qui peut jouer en votre faveur. Sachez que le dézonage bancaire est une solution autorisée qui permet d’acheter dans un département et d'emprunter dans un autre.

5. Soigner le dossier

Un dossier bien construit, avec des revenus réguliers, une situation professionnelle stable et un projet immobilier cohérent, augmente fortement vos chances d’obtenir un accord.

Le choix de la banque : une décision stratégique

En 2025, le choix de l’établissement prêteur est aussi important que celui du bien immobilier lui-même. Un refus dans une grande enseigne nationale ne signifie pas que votre projet est voué à l’échec. Il peut simplement indiquer qu’il faut recalibrer votre stratégie et vous adresser à un autre interlocuteur.

C’est pourquoi il est crucial de ne pas multiplier les demandes en même temps, ce qui pourrait nuire à votre scoring bancaire. Préférez une démarche ciblée et accompagnée par un courtier, pour éviter les refus en cascade.

Conclusion 

Les refus de prêt immobilier se multiplient en 2025, mais ils ne sont pas synonymes de fatalité. En comprenant les critères de sélection des banques, en anticipant les freins potentiels et en construisant un dossier solide, il reste possible d’obtenir un financement, même dans ce contexte tendu.

Mettez toutes les chances de votre côté : soignez votre profil, entourez-vous d’un courtier compétent et choisissez votre banque avec discernement.

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Profil 1 : vous êtes primo-accédant, âgé entre 25 et 35 ans ; vous empruntez 200 000€ sur 20 ans au taux nominal de 3,15% (taux pour un bon dossier au 5 juillet 2025) ;  l’assurance de la banque est proposée au taux de 0,34% (taux bancaire moyen), soit un coût de 13 600€ ; chez le comparateur en assurance de prêt immobilier Magnolia.fr, l’assurance affiche le taux de 0,08%, soit le taux moyen observé pour les dossiers de mêmes profils traités jusqu'en juin 2025. Le coût de l’assurance est de 3 200€. Vous réalisez une économie de 10 400€ en optant pour une assurance déléguée. 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Obtenez votre prêt et gagnez des mètres carrés grâce à la délégation d'assurance L’état du marché immobilier ancien en juillet 2025 Après un début d’année encourageant, le marché immobilier a marqué le pas au printemps 2025. À l’échelle nationale, les prix de vente n’ont progressé que de +1 % depuis janvier, contre +1,8 % à la même période en 2024. Seulement 65 départements ont enregistré une hausse, contre 84 un an plus tôt (baromètre SeLoger/Meilleurs Agents). Les grandes villes montrent des signes d’essoufflement : les prix stagnent dans le Top 10 (+0 %, contre +1,4 % en 2024) et progressent légèrement dans le Top 50 (+0,2 %, contre +1,5 %). À Paris, en revanche, la tendance reste positive avec +1,4 % sur 6 mois, soutenue par une hausse régulière depuis décembre 2024. Les zones rurales affichent également une dynamique soutenue, avec +4,2 % depuis février 2024, confirmant une tendance haussière amorcée durant la crise sanitaire. Dans les grandes métropoles hors Paris, le bilan est contrasté. Sur les 10 plus grandes villes françaises, 5 enregistrent une hausse, les autres une baisse. Marseille (+2 %) et Montpellier (+2,1 %) tirent leur épingle du jeu, après une forte progression post-COVID et une correction modérée ensuite. D’autres villes comme Bordeaux (+0,9 %), Toulouse (+0,8 %) et Rennes (+0,7 %) connaissent une croissance moins marquée. À l’inverse, Lille (-2,8 %), Nice (-2,9 %) et Lyon (-1,6 %) voient leurs prix reculer plus nettement. La baisse est notamment nette à Nice, où le marché du prestige avait fortement tiré les prix à la hausse ces dernières années. Globalement, le marché immobilier au 1er semestre 2025 reste stable mais hétérogène, avec des écarts significatifs selon les zones géographiques. Zone Évolution 10 ans Evolution 5 ans Depuis janvier 2025 Dernier mois indice (points) Paris +19,3 % -11,5 % +1,4 % +0,1 % 150,09 TOP 10 grandes villes +37,9 % +5,3 % -0,1 % 0,1 % 142,58 TOP 50 grandes villes +34,7% +10,1% +0,4% -0,1% 130,19 Zones rurales +29,5 % +20,5 % +2,4 % +0,2 % 110,91 France (moyenne nationale) +27,1 % +11,0 % +1,0 % +0,2 % 123,59 source SeLoger/Meilleurs Agents Conditions d'emprunt en juillet 2025 Alors que le second semestre 2025 débute, le marché du crédit immobilier affiche une évolution contrastée. Les taux d’intérêt, qui semblaient devoir reculer, se sont finalement stabilisés autour de 3,35 %, soit une légère hausse de 0,15 point par rapport au printemps. Cette situation s’explique par un contexte macroéconomique incertain et une instabilité internationale persistante, qui compliquent la lecture des tendances à venir. Malgré tout, les courtiers constatent un ralentissement des hausses et une forme d’accalmie sur le marché. En ce début d’été, période traditionnellement plus calme pour l’immobilier, les taux semblent se figer, offrant une fenêtre d’opportunité aux emprunteurs. La Banque Centrale Européenne (BCE) a abaissé ses taux directeurs en juin, mais une nouvelle baisse n’est pas attendue avant l’automne. Les banques, de leur côté, restent prudentes et attendent une baisse durable de leur coût de refinancement avant de revoir leurs grilles tarifaires. Pour les primo-accédants, le nouveau PTZ en place depuis le 1er avril 2025 permet d'acheter sa résidence principale sur tout le territoire (immobilier neuf), que ce soit un appartement ou une maison individuelle. Dans l'immobilier ancien, le PTZ version 2025 ne bouge pas et reste conditionné à des travaux de rénovation en zones B2 et C (au moins 25% du montant total de l'opération). La quotité de financement du PTZ va jusqu’à 50% du montant de l'opération pour un ppartement et 30% pour une maison. Dans ce contexte de stabilité, certaines banques ciblent cette clientèle, souvent jeune, avec des offres attractives. LCL propose un prêt complémentaire à 0,90 % (jusqu’à 50 000 €) pour les biens bien classés au DPE. Banque Populaire double le montant du PTZ (jusqu’à 25 000 €), et la Caisse d’Épargne accorde un taux préférentiel en cas d’amélioration notable de la performance énergétique du logement. Les primo-accédants, bien informés, retrouvent ainsi un pouvoir de négociation. En activant les bons leviers, ils peuvent décrocher des conditions bien plus avantageuses que les taux standards du marché. Retrouvez toutes les conditions pour emprunter en juillet 2025. Combien de mètres carrés en plus en changeant d’assurance en juillet 2025 ? Indispensable pour sécuriser le remboursement d’un crédit immobilier en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail, l’assurance emprunteur représente une part significative du coût total du prêt. Elle peut peser jusqu’à un tiers du financement, voire atteindre 1 % du capital emprunté pour les profils présentant un risque aggravé (problèmes de santé, âge élevé, profession à risque, etc.). Heureusement, ce poste de dépense peut être optimisé. Depuis la loi Lagarde de 2010, les emprunteurs ont la possibilité de choisir librement leur assurance, en dehors de l’établissement bancaire. Opter pour un contrat individuel, proposé par une compagnie concurrente, permet de réaliser des économies importantes. Ces offres personnalisées sont souvent bien moins onéreuses que les contrats groupe, basés sur une mutualisation des risques. Pour évaluer les différences de prix, il est vivement recommandé d’utiliser un comparateur d’assurance emprunteur. Vous constaterez par vous-même l’intérêt financier d’une délégation d’assurance. Sur un prêt de 250 000 €, les économies peuvent varier entre 5 000 € et 15 000 €, selon votre profil et les garanties choisies. Changer d’assurance, c’est donc un levier efficace pour réduire le coût total de votre crédit immobilier. Les économies envisageables à Paris sont faibles étant donné la cherté de l’immobilier. Ailleurs, où le coût du mètre carré est entre 2 et 8 fois moins cher, la délégation d’assurance de prêt vous permet de financer des mètres carrés supplémentaires : Profil 1 : entre  2,06 m2 (Nice) et 9,28 m2 (Saint-Étienne) Profil 2 : entre 2,45 m2 (Paris) et 20,71 m2 (Saint-Étienne) Profil 3 : entre 4,56 m2 (Paris) et 38,57 m2 (Saint-Étienne) Pour rappel, la taille moyenne d'une salle de bain est d'environ 8 ou 9m2, et celle d'un studio entre 15 et 21m2. Vive la loi Lemoine ! Changez d’assurance emprunteur à tout moment grâce à la loi Lemoine Vous êtes libre de choisir votre assurance emprunteur tout au long de la durée de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine, il est désormais possible de résilier et de remplacer votre contrat d’assurance à tout moment, sans attendre la date anniversaire du prêt. Cette flexibilité vous permet d’opter pour une couverture plus avantageuse et souvent bien moins coûteuse que celle proposée par votre banque. Quel que soit votre profil – que vous soyez jeune, senior, en bonne santé ou confronté à des risques spécifiques liés à votre métier ou à une activité sportive – vous pouvez réaliser d’importantes économies. Il suffit de souscrire une assurance individuelle présentant des garanties au moins équivalentes à celles exigées par votre établissement prêteur. Un accès facilité à l’assurance pour les emprunteurs fragilisés La loi Lemoine marque également un tournant en matière d’inclusion. Les personnes atteintes d’une pathologie grave ou ayant été malades par le passé peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une assurance de prêt sans avoir à remplir de questionnaire médical assurance de prêt immobilier. Cette disposition s’applique aux emprunts dont la part assurée ne dépasse pas 200 000 €, à condition que le remboursement soit achevé avant l'âge de 60 ans. Faites appel à un courtier pour optimiser votre contrat Naviguer dans les offres d’assurance emprunteur peut s’avérer complexe. C’est pourquoi faire appel à un courtier spécialisé représente un véritable atout. Ce professionnel vous accompagne dans la recherche d’un contrat personnalisé, conforme aux exigences de la banque et à votre profil, tout en optimisant le coût de votre couverture.  

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Immobilier et canicule : faut-il encore acheter dans l’ancien en 2025 ?

Alors que l’été 2025 débute à peine, la France connaît un pic de chaleur historique. Juin 2025 s’inscrit comme l’un des mois de juin les plus chauds jamais enregistrés, juste derrière celui de 2003. Une réalité climatique qui bouleverse les priorités des acheteurs immobiliers. Faut-il encore rêver d’un appartement sous les toits ou privilégier le confort thermique des logements neufs ? Dans un marché où les taux d’emprunt sont revenus autour de 3,20 % et où les prix stagnent, la question mérite d’être posée avant d’investir. Chaleur record et immobilier : un nouveau critère d’achat en 2025 Depuis quelques années, les étés caniculaires ne sont plus des exceptions mais la norme. En 2025, les vagues de chaleur se succèdent, ce qui a une incidence directe sur le quotidien des Français. Cette réalité fait évoluer les attentes des acquéreurs immobiliers : le charme de l’ancien séduit toujours, mais les performances thermiques deviennent un argument décisif. Le 2 juillet 2025, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a annoncé que le mois de juin 2025 est le deuxième plus chaud depuis 1900, après celui de 2003. Cette déclaration résonne comme un avertissement pour tous ceux qui envisagent un achat immobilier sans tenir compte du facteur climatique. Appartement ancien sous les toits : un four en devenir L’appartement typique rêvé par de nombreux acheteurs — dernier étage, orientation sud, immeuble haussmannien — peut vite se transformer en véritable étuve l’été. L’isolation thermique, souvent absente ou insuffisante dans les bâtiments anciens, expose les habitants à des températures insupportables, en particulier lors des épisodes de canicule. Les immeubles construits avant les normes thermiques actuelles sont rarement équipés pour affronter des températures dépassant les 35°C plusieurs jours d’affilée. Les matériaux utilisés à l’époque n’ont pas été pensés pour conserver la fraîcheur, et les rénovations sont souvent coûteuses pour parvenir à un bon niveau de confort estival. Le gouvernement vient par ailleurs de porter un coup sévère aux ambitions de rénovation des Français en prononçant l’arrêt de MaPrimRénov à compter de juillet 2025, et ce, jusqu’en septembre si l’on en croît la promesse. Seuls les travaux monogestes sont maintenus et peuvent être en partie financés par le dispositif. Le neuf, une réponse aux enjeux climatiques Face à cette évolution climatique, l’immobilier neuf séduit de plus en plus. Outre les économies d’énergie hivernales, ces logements sont désormais pensés pour protéger les occupants de la chaleur estivale. La maison neuve est conçue comme un rempart contre le froid hivernal, mais également contre les fortes chaleurs.  Ce changement s’explique par l’application de la réglementation environnementale 2020 (RE 2020), entrée en vigueur en janvier 2022. Cette norme impose aux constructions neuves de prendre en compte le confort d’été en limitant le recours à la climatisation, pour des raisons écologiques évidentes. La RE 2020 : une réglementation taillée pour affronter les canicules La grande nouveauté de la RE 2020 réside dans l’introduction de l’indicateur "degrés-heure d’inconfort" (DH). Celui-ci mesure le nombre d’heures durant lesquelles la température intérieure dépasse 26°C, de jour comme de nuit. Le seuil maximal autorisé est de 1 250 DH par an. Pour rester en dessous de ce plafond, les constructeurs doivent optimiser la conception thermique des logements. Cela inclut : une orientation judicieuse des pièces à vivre, souvent vers le sud-est, pour capter le soleil du matin sans surchauffe l’après-midi ; la réduction des vitrages exposés à l’ouest, particulièrement vulnérables à la chaleur du soir ; la création d’espaces tampons, comme un garage ou un cellier, qui jouent un rôle de filtre thermique. Ventilation, volets, pergolas : des équipements pensés pour la fraîcheur Le confort d’été passe aussi par une ventilation naturelle efficace. C’est pourquoi les maisons neuves intègrent désormais une ventilation traversante, possible grâce à des ouvertures sur 2 façades opposées. L’occultation des surfaces vitrées est systématique : volets roulants motorisés avec programmation automatique, brise-soleil orientables en aluminium, ou encore pergolas dans les maisons individuelles sont autant d’outils pour limiter la pénétration de la chaleur. Cette stratégie globale permet de se passer de la climatisation, tout en assurant un niveau de confort élevé pendant les fortes chaleurs. Matériaux à inertie thermique : un choix stratégique Autre élément clé du confort estival : le choix des matériaux de construction. Le béton et la brique, par exemple, ont une inertie thermique élevée, c’est-à-dire qu’ils absorbent la chaleur et la restituent lentement. Cela permet d’amortir les écarts de température entre le jour et la nuit. Les matériaux isolants jouent également un rôle déterminant. La laine de bois et l’ouate de cellulose, grâce à un déphasage thermique élevé (10 à 12 heures), ralentissent considérablement la progression de la chaleur à l’intérieur du logement. Résultat : une maison commence à chauffer seulement en fin d’après-midi, quand il est plus facile d’aérer. Immobilier durable : un argument pour les acheteurs et les investisseurs L’achat d’un logement neuf répond à une double exigence : le confort thermique et la valorisation patrimoniale. En effet, dans les années à venir, les logements non conformes aux standards climatiques risquent une décote importante. Les passoires thermiques, déjà dans le viseur du gouvernement, seront de moins en moins attractives pour les acheteurs et les locataires. Rappelons que les logements de la classe G sur l’échelle du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) sont interdits à la location depuis janvier 2025. Ce sera le tour des logements classés F à compter de janvier 2028. Investir dans un bien neuf respectant la RE 2020, c’est donc anticiper les attentes futures du marché tout en assurant une bonne qualité de vie au quotidien. Un logement frais en été n’est plus un luxe mais une nécessité de santé publique, dans un contexte où les canicules sont appelées à devenir plus fréquentes et plus intenses. Acheter en 2025 : faites de la performance thermique un critère prioritaire Si vous envisagez d’acheter un bien immobilier en 2025, pensez à intégrer la performance thermique estivale dans vos critères de sélection. Au-delà du prix ou de l’emplacement, c’est désormais un enjeu de confort, de durabilité et de valeur. Et si vous ne faites pas, la banque le fera pour vous !  Certains établissements conditionnent l’octroi de prêt immobilier au classement énergétique du logement et peuvent imposer une enveloppe destinée aux travaux de rénovation. D’autres enseignes accordent un taux bonifié pour un montant pouvant aller jusqu’à 50 000€, sous réserve que le logement soit rénové, quand d’autres financent à zéro intérêts jusqu’à 10% du prêt (dans la limite de 30 000€) si vous achetez un logement neuf ou doté d’une étiquette verte (A, B ou C). Conclusion En 2025, acheter un logement ne se résume plus à choisir entre ancien et neuf. Il s’agit surtout de se projeter dans un monde en mutation, où les vagues de chaleur deviennent un facteur de décision central. Les logements neufs, bien conçus et respectueux de la RE 2020, apparaissent comme une réponse pragmatique aux défis climatiques actuels. Pour votre santé, votre confort et votre patrimoine, mieux vaut miser sur la fraîcheur durable.

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Assurance emprunteur : les 5 facteurs personnels qui augmentent son coût

Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier, la banque exige systématiquement une assurance emprunteur pour se prémunir contre les risques de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail. Mais ce contrat, souvent perçu comme une formalité, peut considérablement alourdir le coût global de votre prêt. Pourquoi ? Parce que certaines caractéristiques personnelles influent directement sur le tarif appliqué par l’assureur. Décryptage de ces facteurs de majoration souvent méconnus, mais cruciaux pour anticiper le coût de votre assurance. Âge : un risque statistique majeur pour les assureurs Plus vous avancez en âge, plus vous représentez un risque statistique accru pour l’assureur. C’est une réalité actuarielle incontournable : la probabilité de développer une maladie grave ou de décéder augmente avec l’âge, ce qui entraîne mécaniquement une hausse des cotisations. Pourquoi l’âge fait grimper le coût de l’assurance de prêt ? Majoration tarifaire dès 45 ans : la plupart des assureurs commencent à appliquer des surprimes d’assurance de prêt à partir de 45 ans, voire plus tôt chez certains. Plafond d’âge : au-delà de 65 ou 70 ans, la plupart des compagnies refusent purement et simplement d’assurer certains risques comme l’invalidité ou la perte d’autonomie. Durée de remboursement plus courte : un emprunt contracté à 55 ans sur 20 ans implique un remboursement jusqu’à 75 ans, ce qui accroît la prime mensuelle. Santé : antécédents médicaux et questionnaire à la loupe La santé de l’emprunteur est un élément central dans le calcul du tarif de l’assurance de prêt. À la souscription, vous devez remplir un questionnaire médical qui permet à l’assureur d’évaluer votre niveau de risque. Ce que l’assureur analyse Antécédents médicaux personnels et familiaux Pathologies chroniques (diabète, hypertension, cancer, etc.) Traitements en cours ou passés Hospitalisations récentes Arrêts de travail durant les 5 dernières années Ces informations peuvent donner lieu à : Une surprime : un pourcentage supplémentaire appliqué à la cotisation de base. Une exclusion de garantie : certaines maladies ne seront pas couvertes, notamment les maladies préexistantes à la souscription. Un refus d’assurance dans les cas les plus graves. Bon à savoir : si vous êtes malade ou avez été gravement malade, vous pouvez bénéficier de la convention Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). Ce dispositif opposable aux banques et aux assureurs permet d’accéder à l’assurance et au crédit à des conditions encadrées selon la pathologie concernée. La réforme du droit à l’oubli Depuis 2022, la loi Lemoine a réduit le délai du droit à l’oubli à 5 ans, au lieu de 10 auparavant, après la fin du protocole thérapeutique pour les anciens malades du cancer ou de l’hépatite C. Cela permet à de nombreux emprunteurs de ne plus déclarer ces pathologies, facilitant l’accès à une assurance sans majoration. L’accès au crédit immobilier sans questionnaire de santé La loi Lemoine a introduit une autre réforme majeure. Pour les parts assurées allant jusqu’à 200 000€ (400 000€ en cas d’emprunt à 2 avec quotité d’assurance à 50% sur chaque tête), et soldées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur, le questionnaire de santé est supprimé. Cela signifie que, peu importe votre état de santé, vous pouvez souscrire une assurance de prêt immobilier sans sélection médicale discriminatoire. Tabagisme : un impact immédiat sur la tarification de votre assurance emprunteur Le fait de fumer est un critère clairement discriminant pour les assureurs. Le tabagisme est considéré comme un risque aggravé de santé, ce qui entraîne presque systématiquement une surprime sur le contrat d’assurance emprunteur. Même si vous êtes en bonne santé, la simple déclaration de votre consommation de tabac suffit à faire grimper la note. Fumeur ou non-fumeur : une déclaration qui change tout Lors de la souscription, l’assureur vous demandera si vous êtes fumeur ou non-fumeur. La définition du non-fumeur est claire : Toute personne n’ayant jamais consommé de tabac Toute personne ayant arrêté de fumer depuis au moins 24 mois (2 ans). Conséquences financières du tabagisme  Surprime jusqu’à 70% sur la cotisation de base (ancre) Possibilité de minoration selon consommation chez certains assureurs Exigence d’un test de cotinine (biomarqueur de la nicotine) pour prouver votre statut de non-fumeur si vous avez récemment arrêté Bon à savoir : Le tabagisme impacte non seulement le tarif de l’assurance, mais aussi l’acceptation des garanties. Par exemple, un fumeur de plus de 50 ans avec antécédents médicaux peut se voir appliquer des exclusions ou un refus partiel de couverture. Important : ne faites jamais l’erreur de mentir lors de la souscription. Toute fausse déclaration en assurance emprunteur peut entraîner la nullité du contrat, avec de graves conséquences sur le crédit en cours. Profession : les métiers à risques davantage pénalisés Le métier que vous exercez peut également faire grimper la facture de votre assurance emprunteur. En effet, certaines professions exposent davantage au risque d’accident, d’invalidité ou d’arrêt de travail prolongé. L’assureur applique alors une surprime professionnelle, voire des exclusions spécifiques. Professions souvent considérées à risques Forces de l’ordre (policiers, gendarmes) Pompiers professionnels Travailleurs du BTP (maçons, couvreurs, grutiers…) Conducteurs routiers Marins, personnels navigants aériens Militaires Personnes manipulant des produits toxiques ou chimiques Cela implique :  Tarifs plus élevés, pouvant aller jusqu’à +50 % selon les cas Exclusions liées aux risques professionnels spécifiques Questionnaire professionnel détaillé à fournir Que faire pour limiter les coûts d’assurance liés à la profession ? Comparer les offres via un courtier spécialisé en assurance de prêt Choisir un contrat individuel plutôt qu’un contrat bancaire, vous offrant ainsi une meilleure prise en compte de votre profil professionnel Négocier certaines garanties sur mesure (par exemple, couverture limitée à certaines tâches) Pratique sportive : les loisirs à risques passent à la caisse La pratique d’un sport à risques est un autre facteur majeur de surcoût dans une assurance emprunteur. Certaines disciplines augmentent significativement le risque de blessure grave ou de décès, ce qui pousse les compagnies à ajuster leurs tarifs, voire à exclure certaines garanties. Sports considérés comme dangereux Voici quelques exemples d’activités sportives à risques :  Sports aquatiques comme la plongée sous-marine Sports de combat (MMA, boxe, judo, etc.) Parachutisme et sports aériens Sports équestres Alpinisme, escalade, ski hors-piste Sports mécaniques (moto, rallye, karting) Attention : il n'y a pas de liste universelle des sports à risques ; chaque assureur définit les activités sportives qu'elle décide d'exclure de la couverture. Lisez bien les conditions générales et en cas de pratique d'un sport dangereux, vous en informez l'assureur qui demandera des compléments d'information. Conséquences possibles Surprime sportive sur la cotisation mensuelle Exclusion des garanties en cas d’accident lié au sport pratiqué Obligation de remplir un questionnaire spécifique sur la fréquence, le niveau et l’encadrement Bon à savoir : les baptêmes et initiations, qui sont de fait occasionnels, n’entraînent pas d’exclusion de garantie ni de surprime. Comment réduire le coût de son assurance emprunteur malgré ces facteurs ? Bien que certains éléments comme l’âge ou les antécédents médicaux soient immuables, il existe des leviers pour faire baisser le coût global de votre assurance emprunteur : Faire jouer la concurrence en comparant plusieurs assureurs : utilisez un comparateur d’assurance de prêt pour accéder aux meilleures offres du moment, en adéquation avec les exigences bancaires de couverture minimale. Délier son contrat d’assurance du prêt : grâce à la loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, et souscrire une offre mieux adaptée à votre situation, plus protectrice et souvent moins chère. Passer par un courtier pour accéder à des contrats sur mesure Améliorer son profil de risque : arrêt du tabac, surveillance de la santé, certification d’aptitude physique Négocier uniquement les garanties nécessaires (exemple : supprimer la garantie ITT pour un emprunteur retraité) Rappelons qu’en vertu de la loi Lagarde vous pouvez choisir librement votre assurance de prêt et ne pas souscrire automatiquement la formule bancaire, mutualisée et jusqu’à 4 fois plus chère que les offres déléguées. Conclusion Le coût de l’assurance emprunteur n’est pas uniforme : il varie fortement selon des critères personnels sur lesquels l’emprunteur n’a parfois que peu de prise. L’âge, la santé, la profession exercée ou encore les loisirs et le tabagisme peuvent entraîner des surprimes significatives ou des exclusions de garantie. Toutefois, une analyse fine de votre profil, couplée à une mise en concurrence rigoureuse des contrats, permet souvent de réduire la facture et de souscrire une couverture plus adaptée à votre situation. FAQ : Assurance emprunteur et facteurs de majoration Peut-on refuser de répondre au questionnaire médical ?Non, la souscription à l’assurance de prêt passe nécessairement par le questionnaire de santé, sauf exception (prêt immobilier jusqu’à 200 000€ remboursé avant votre 60ème anniversaire). Une profession de bureau est-elle avantagée ?Oui, les professions dites "sédentaires" sont généralement moins risquées, donc moins chères à assurer. Le sport amateur est-il systématiquement pénalisé ?Non, seuls les sports considérés comme à risque peuvent entraîner une majoration, qu’ils soient pratiqués à titre amateur ou professionnel. Peut-on changer d’assurance après signature du prêt ?Oui, depuis la loi Lemoine, vous pouvez résilier et changer d’assurance à tout moment sans frais, dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt immobilier.