Assurance prêt immobilier : tout savoir sur les garanties en 6 points

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Même si vous êtes dans la force de l’âge, que vous ne fumez pas et que vous avez un style de vie très sain, vous aurez besoin de prendre une assurance auprès de la banque. En effet, cette dernière veut s’assurer que le remboursement de votre prêt n’est pas compromis par un accident dont vous êtes victime. Même si la loi n’oblige personne à prendre une assurance, les banques la requièrent toujours. Pour mieux comprendre comment tout cela fonctionne, il vous suffit de suivre le guide !

1. La garantie PTIA

L’assurance Perte Totale et Irréversible d’Autonomie est exigée par toutes les banques en complément de la garantie décès. Elle vous couvre contre les invalidités les plus graves, c’est-à-dire celles qui vous empêchent d’accomplir les tâches de la vie quotidienne. C’est un état dans lequel à fortiori vous ne pouvez plus travailler. La PTIA doit être diagnostiquée par un médecin, qui calcule également le taux d’invalidité.

Dans le cadre de la garantie  PTIA, vous pouvez aussi être soumis à des exclusions en cas de risque trop important. Si vous avez un profil à risque élevé, dû à votre métier, à vos activités sportives, ou encore à certaines maladies, soyez très attentif aux conditions du contrat d’assurance. Même s’il ne déclenche pas l’exclusion, un profil à risque peut engendrer une surprime, c’est-à-dire une augmentation du coût de l’assurance.

2. La garantie décès

Si vous voulez prendre un crédit immobilier, vous ne pourrez pas éviter cette assurance ! Elle permet de rembourser à la banque le capital restant que vous lui devez en cas de décès. Elle permettra également à vos héritiers de récupérer le bien entièrement payé.

Le mécanisme est simple : vous devez payer une cotisation mensuelle calculée sur la base d’un pourcentage du montant emprunté (le taux d’assurance). Plus le risque lié à votre emprunt est important, plus il est probable que vous deviez prendre cette assurance et plus le taux d’assurance augmente. Ce dernier est notamment calculé en fonction de votre âge, de votre condition médicale, et de la quotité. Toutes ces informations seront recueillies au moyen d’un questionnaire confidentiel. Il existe une multitude d’offres avec des taux d’assurances différents : n’hésitez pas à en comparer plusieurs pour trouver la plus avantageuse !

Dans certaines circonstances, l’assureur peut refuser de vous couvrir en raison du risque trop élevé : c’est l’exclusion d’assurance. D’autre part, la garantie décès ne s’applique pas dans le cas où la mort est causée par une maladie non déclarée sur le questionnaire confidentiel, ou en cas de suicide. Les exclusions diffèrent en fonction des assurances.

Le site Pretto vous permet de comparer les offres d’assurance en fonction de votre profil.

3. Les garanties IPP, IPT et ITT

La garantie IPT entre en jeu à partir du moment où vous ne pouvez plus exercer votre métier. Dans ce cas, l’assurance mandate un médecin qui établit, là aussi, votre taux d’invalidité. Le taux final est une combinaison de deux taux séparés :

  • le taux d’invalidité professionnelle, qui dépend d’un barème établi par l’assurance et varie donc en fonction de celle que vous choisissez.
  • le taux d’invalidité fonctionnelle, qui dépend d’un barème médical, est unique. Ainsi, on sait que la perte d’un pied correspond par exemple à un taux d’invalidité de 30%

Si le taux final d’invalidité est supérieur à 66%, alors le médecin déclare l’IPT.

L'IPP s’additionne à l’IPT, mais permet de faire baisser le taux d’invalidité à 33 %.

La garantie ITT vous concerne si vous êtes incapable d’exercer votre métier pour une période limitée. Elle assure le remboursement du crédit pendant cette période.

Dans certains cas, vous vous exposez à des exclusions ou à des surprimes : c’est le cas si vous faites une dépression ou bien si l’invalidité est provoquée par une tentative de suicide ou par la pratique d’une activité sportive à risque.

Pour ne pas être surpris, lisez attentivement votre contrat d’assurance et faites jouer la concurrence. En effet, chaque assurance applique des barèmes différents.

4. Les autres garanties

La garantie MNO vous permet de couvrir d’éventuelles maladies dorsales ou psychiques (douleurs aux dos, dépression), qui sont appelées non-objectivables car il est difficile de mesurer la souffrance qu’elles provoquent.

La garantie chômage couvre le remboursement des mensualités pendant d’éventuelles périodes de chômage. Cependant, elle ne se déclenche pas dans certains cas, comme la démission ou le licenciement pour faute professionnelle.

5. Comprendre les garanties d’assurance, c’est crucial

Comprendre les garanties d’assurances, c’est plus important que vous ne le pensez. En effet, les assurances engendrent des frais importants, et il est essentiel de ne pas vous faire arnaquer ! Les banques ne peuvent refuser la résiliation d’un contrat d’assurance, tant que vous le remplacez par une garantie équivalente. De plus, il faut aussi que les critères du nouveau contrat soient équivalents (durée de la couverture, délai de franchise…).

Ces critères, choisis par la banque parmi une liste établie à l’échelle nationale, se trouvent sur la Fiche Standardisée d’Information, un document vous est fourni en même temps que l’offre de prêt.

6. Trouver le meilleur contrat d’assurance

Pour trouver le meilleur contrat d’assurance, il faut se poser deux questions.

Question 1 : quel est le délai de carence et de franchise ?

Le délai de carence, c’est une période qui suit la signature du contrat pendant laquelle vous n’êtes pas couvert par l’assurance, même en cas d’accident. Cette durée, qui varie d’1 à 12 mois, n’est pas négociable : il est impératif de la connaître avant de signer.

Le délai de franchise est la période qui suit un accident pendant laquelle l’assurance ne vous couvre pas. Il s’applique à l’ITT et à la garantie chômage, et se situe entre 15 et 180 jours.

Exemple

Nicolas signe un contrat d’assurance chômage qui comporte un délai de carence de 12 mois. Malheureusement, il est licencié au bout de 10 mois pour cause économique.

Dans ce cas, l’assurance ne le couvre pas. Il trouve un autre travail, mais se blesse de façon à être en arrêt pour trois mois. L’assurance attend 20 jours, le délai de franchise prévu dans le contrat, avant de commencer à prendre en charge ses mensualités.

Question 2 : la garantie est-elle forfaitaire ou indemnitaire ?

L’assurance peut payer la banque de deux façons après son déclenchement :

  • au moyen de la prestation indemnitaire. Dans ce cas, l’assurance couvre seulement les pertes de revenus que vous subissez, sans payer la totalité de vos mensualités. Les prestations sociales perçues se soustraient au montant versé par l’assurance.
  • via la prestation forfaitaire. Ici, l’assurance prend votre place et verse de l’argent à la banque en fonction d’un pourcentage précisé dans le contrat. Les prestations sociales perçues n’ont pas d’impact sur le montant couvert.

Exemple

Gaspard subit un accident et ne peut plus travailler, ce qui fait baisser ses revenus de 70%. Sa prochaine mensualité de 1000€ est ainsi couverte :

  • 70% sont pris en charge par l’assurance (700€)
  • 30% sont pris en charge par lui-même (300€)

Puisque Gaspard perçoit une indemnité de 400€ mensuels de la part de la Sécurité Sociale, son assureur ne couvre sa mensualité qu’à hauteur de 300€ (700-300). Si Gaspard avait bénéficié d’une prestation forfaitaire, l’assurance aurait couvert 80% du montant des mensualités, soit 800€, indemnités ou pas.

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Là encore, le gain potentiel se chiffre en centaines voire milliers d’euros sur la durée restante de remboursement. Utiliser un prêt aidé Le PTZ, les prêts d’Action Logement ou encore les aides locales à l’accession peuvent améliorer le plan de financement sans intérêts d’emprunt classiques. Conclusion : un avantage fiscal réservé aux investisseurs En 2025, seuls les investissements locatifs permettent encore de déduire les intérêts d’emprunt, à condition d’opter pour un régime fiscal adapté. Pour l’achat d’une résidence principale, cette possibilité appartient au passé, ce qui oblige les ménages à chercher d’autres leviers d’optimisation. Bien informé, l’emprunteur peut tout de même améliorer la rentabilité de son opération grâce à une gestion avisée de son financement et de sa fiscalité.

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Assurance emprunteur : les 3 infos que les banques ne vous disent pas

L'assurance emprunteur représente un enjeu financier majeur lors de la souscription d'un crédit immobilier. Pourtant, les établissements bancaires ne communiquent pas toujours de manière transparente sur certains aspects cruciaux de cette garantie indispensable pour sécuriser votre emprunt. Découvrez les 3 informations essentielles que votre banque oublie de vous donner. 1. Vous pouvez négocier et changer d'assurance emprunteur à tout moment La délégation d'assurance : un droit méconnu Contrairement aux idées reçues, vous n'êtes pas obligé d'accepter l'assurance groupe proposée par votre banque. La loi Lagarde de 2010 vous autorise à choisir une assurance emprunteur externe, appelée délégation d'assurance. 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Le taux d'assurance peut être calculé différemment selon les établissements Capital initial ou capital restant dû L'un des secrets les mieux gardés concerne le mode de calcul du taux d'assurance emprunteur. La plupart des banques appliquent le taux sur le capital initial emprunté pendant toute la durée du prêt, tandis que d'autres, plus rares, le calculent sur le capital restant dû. Cette différence de méthode peut considérablement impacter le coût total de votre assurance. Un calcul sur le capital restant dû s'avère généralement plus avantageux, car les cotisations diminuent progressivement au fur et à mesure du remboursement de votre crédit immobilier. La méthode sur le capital initial peut être privilégiée si vous comptez revendre le bien avec le terme du prêt. Important : La loi Lemoine impose aux bancassureurs et aux assureurs de mentionner le coût de l’assurance au bout de 8 ans. Cette information est cruciale si le prêt est soldé avant terme (revente du bien). L'impact sur votre budget Pour un prêt de 300 000 € sur 20 ans avec un taux d'assurance de 0,36%, la différence entre les 2 modes de calcul (assurance de prêt sur capital initial ou capital restant dû) peut représenter plus de 10 000 € d'économies. Cette information essentielle n'est pourtant pas toujours clairement expliquée lors de la présentation des offres de crédit. 3. Certaines exclusions de garantie peuvent être négociées Les exclusions standard inadaptées Les contrats d'assurance emprunteur comportent systématiquement des exclusions de garantie qui limitent la prise en charge en cas de sinistre. Ces exclusions concernent notamment certaines activités professionnelles, les sports à risque, ou encore certaines pathologies préexistantes. Cependant, ces exclusions ne sont pas gravées dans le marbre. Selon votre profil et votre situation, il est possible de négocier certaines conditions ou d'obtenir un rachat d'exclusion de garantie moyennant une surprime. La personnalisation des garanties Votre banquier ne vous proposera pas spontanément d'adapter les garanties à votre situation spécifique. Pourtant, selon votre âge, votre profession ou votre état de santé, certaines options peuvent être ajustées pour optimiser votre couverture sans surcoût excessif. Les offres alternatives proposent généralement des options de rachat d’exclusion, qui concernent en particulier certains risques professionnels et pratiques sportives dangereuses, mais aussi les maladies non objectivables (affections disco-vertébrales et pathologies psychiques et psychologiques). Comment tirer parti de ces informations  Pour optimiser votre assurance emprunteur, suivez ces étapes clés : Comparer les offres : Utilisez des comparateurs en ligne ou consultez un courtier spécialisé Négocier en position de force : Mettez en concurrence plusieurs établissements bancaires Réévaluer annuellement : Profitez de votre droit de résiliation à tout moment pour chercher de meilleures offres Personnaliser vos garanties : Adaptez votre couverture à votre situation personnelle et professionnelle Conclusion L'assurance emprunteur représente un poste de dépense important dans le coût global de votre crédit immobilier. En connaissant vos droits et les pratiques du marché, vous pouvez optimiser cette protection obligatoire et réaliser des économies significatives. N'hésitez pas à questionner votre banquier sur ces points et à explorer toutes les options disponibles pour sécuriser votre prêt dans les meilleures conditions financières.  L’accompagnement d’un courtier spécialisé est une aide précieuse pour faire échec aux manquements éventuels du prêteur et sélectionner l’offre compétitive qui correspond à votre situation.

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Mutuelle senior : le remboursement des soins à domicile en 2025

Vieillir dans son cadre de vie habituel, entouré de ses souvenirs et repères, est une aspiration partagée par la majorité des personnes âgées. Près de 90 % des seniors déclarent vouloir rester à domicile le plus longtemps possible. Ce choix de vie, souvent motivé par un besoin de stabilité émotionnelle et de confort, suppose néanmoins une organisation rigoureuse, notamment en cas de perte d’autonomie ou de retour d’hospitalisation. C’est dans ce contexte que les soins médicaux à domicile prennent tout leur sens. Entre les interventions infirmières, la surveillance médicale et l’accompagnement des pathologies chroniques, les soins à domicile nécessitent une coordination soignée… et une mutuelle santé senior capable de prendre le relais des remboursements de l’Assurance maladie. Mais quels actes sont concernés ? Quelles garanties prévoir ? Et comment bien choisir sa complémentaire ? Voici un guide complet pour comprendre les enjeux et faire les bons choix. Quels soins à domicile pour les personnes âgées ? Le maintien à domicile repose sur un ensemble de soins médicaux et paramédicaux pouvant être dispensés directement chez le patient. Sur prescription médicale, ces interventions visent à éviter les hospitalisations prolongées ou répétées tout en garantissant un suivi de qualité. Une large gamme de soins accessibles à domicile Selon la pathologie, l’état de santé ou l’autonomie de la personne, plusieurs types d’actes médicaux peuvent être réalisés à domicile : Soins infirmiers : pansements, injections, perfusions… Soins d’hygiène prescrits : toilette médicale, prévention des escarres Surveillance post-opératoire : suivi des suites chirurgicales, contrôle de la cicatrisation Accompagnement des maladies chroniques : diabète, insuffisance cardiaque, maladies respiratoires Soins palliatifs : en fin de vie, pour soulager la douleur et préserver la dignité du patient. Quels professionnels interviennent à domicile ? Plusieurs acteurs du système de santé peuvent se relayer pour assurer ces soins : Les infirmiers libéraux, pour les soins quotidiens courants Les SSIAD (Services de Soins Infirmiers À Domicile), qui interviennent auprès des personnes âgées ou handicapées, avec une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie Les équipes HAD (Hospitalisation À Domicile), mobilisées dans les situations médicales complexes ou instables, sous contrôle médical renforcé Prescription médicale et organisation des soins à domicile La première étape pour bénéficier des soins à domicile est l’obtention d’une prescription. Le médecin traitant, un spécialiste ou l’équipe hospitalière indique les actes nécessaires, leur fréquence, et leur durée. Une fois la prescription établie, c’est au patient ou à ses proches de prendre contact avec le professionnel ou le service adapté (infirmier, SSIAD, HAD…). Dans certains cas, notamment après une hospitalisation, les soins peuvent être coordonnés directement par l’établissement de santé pour assurer la continuité de la prise en charge. À savoir : Environ 1,5 million de seniors bénéficient chaque année de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) pour rester chez eux. 40 % du coût des actes infirmiers à domicile peuvent rester à votre charge sans mutuelle santé adaptée). Quelle est la prise en charge par l’Assurance maladie ? L’Assurance Maladie prend en charge une partie des frais liés aux soins à domicile, mais laisse à la charge du patient ce qu’on appelle le “ticket modérateur”, c’est-à-dire la différence entre le tarif conventionné et le remboursement de la Sécu. S’ajoutent parfois des franchises ou la participation forfaitaire de 2 € sur chaque consultation. Type d’actes à domicile Remboursement Assurance Maladie Ticket modérateur Franchise médicale / participation forfaitaire Actes infirmiers 60 % 40 % 1 €/acte (plafond 4 €/jour) Kiné, orthophonie, ergothérapie 60 % 40 % 1 €/acte (plafond 4 €/jour) Hospitalisation à domicile 80 % (100 % en ALD) 20 % (0% en ALD) Aucune Soins SSIAD / SPASAD 100 % 0 % Aucune Consultation médicale 70 % 30 % 2 € Mutuelle senior : un levier essentiel pour limiter les frais liés aux soins à domicile Une mutuelle santé senior vient en complément de l’Assurance maladie pour rembourser les frais non couverts. Elle joue un rôle crucial dans le maintien à domicile, en réduisant fortement le reste à charge et en facilitant l’accès à certains services. 1. Remboursement des actes médicaux La mutuelle responsable rembourse toujours le ticket modérateur sur les soins pris en charge par l’Assurance maladie. Selon la formule souscrite et le niveau de garantie (110 %, 150 %, 200 % BR…), les dépassements d’honoraires, ainsi que certains actes hors nomenclature (certains actes infirmiers, massages, médecine alternative) peuvent être partiellement pris en charge. 2. Remboursement des actes paramédicaux Les séances de kinésithérapie, orthophonie ou ergothérapie peuvent être prises en charge par la mutuelle, qu’elles soient ou non prescrites par un médecin. Vérifiez toujours les conditions de prise en charge indiquées dans votre contrat et assurez-vous que la pratique figure parmi la liste des thérapies remboursées. Ces actes sont généralement inclus dans le forfait prévention de la mutuelle qui comprend la médecine douce et les vaccins. Ce forfait est plafonné, bien souvent assorti d’une double limite du nombre de séances par an et du tarif par séance. Qu’en est-il des services d’aide au quotidien ? En dehors des soins médicaux, de nombreux services sont utiles pour faciliter le quotidien des personnes âgées : aide-ménagère, portage de repas et de médicaments, téléassistance, aménagement du logement… La Sécurité Sociale n’offre aucun remboursement de l’aide à domicile, mais des dispositifs financiers existent et de nombreuses mutuelles incluent différents types d’aide à domicile après une hospitalisation. Prestation Remboursement Assurance Maladie Remboursement Mutuelle Aides publiques Aide-ménagère, aide aux courses, portage des repas, etc. Aucun Forfait “assistance et aide à la personne” dans certains contrats APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ARDH (Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation) Crédit d’impôt services à la personne Téléassistance (bouton d’alerte, détecteur de chute, détecteur de mouvements, géolocalisation) Aucun Forfait “assistance et aide à la personne” dans certains contrats APA caisse de retraite aides locales crédit d’impôt Adaptation du logement à la perte d’autonomie (douche, monte-escalier, barres d’appui, etc.) Aucun Rare MaPrimAdapt’ PCH (Prestatin de Compensation de Handicap) Caisse de retraite Aides locales Que se passe-t-il sans mutuelle santé senior ? Ne pas avoir de complémentaire santé expose les seniors à des frais importants : Paiement du ticket modérateur (jusqu’à 40 %) Prise en charge des dépassements d’honoraires Coût des déplacements et actes non remboursés Quelles solutions pour les personnes non couvertes ? Des alternatives existent, bien qu’elles soient parfois complexes à mobiliser : Les fonds d’aide des caisses de retraite Des associations spécialisées dans le soutien aux personnes âgée Cependant, ces démarches sont souvent longues, nécessitent des justificatifs, et les remboursements restent limités. Si vos revenus sont modestes ou très modestes, vous êtes éligible à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), une mutuelle gratuite ou accessible moyennant une participation financière minime (max. 30€/mois). Bien choisir sa mutuelle senior pour les soins à domicile Pour garantir une couverture optimale des soins à domicile, il est essentiel de comparer les contrats selon plusieurs critères : Taux de remboursement des soins infirmiers et paramédicaux Plafonds annuels pour les soins spécifiques Prise en charge des services à la personne (aide-ménagère, téléassistance…) Présence de garanties d’assistance en cas d’immobilisation ou de retour d’hospitalisation. Bon à savoir : certaines mutuelles proposent des packs "maintien à domicile", incluant des prestations complémentaires (aide-ménagère, garde d’animaux, livraison de médicaments…). Conclusion : Anticiper pour bien vieillir chez soi Vieillir à domicile en toute sécurité nécessite une organisation soignée, mais aussi une protection santé complète. Grâce à une mutuelle senior bien choisie, les soins à domicile deviennent plus accessibles, le reste à charge est limité, et le confort de vie au quotidien est préservé. N’attendez pas la perte d’autonomie pour revoir votre contrat. Anticiper, c’est garantir sa sérénité pour les années à venir.