Assurance emprunteur : le droit de choisir avant et après la signature du prêt immobilier

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Être couvert par une assurance emprunteur est indispensable pour obtenir son prêt immobilier. Elle garantit une protection à l’emprunteur et à sa banque en cas de défaillance du premier. Importante du fait de sa mission, elle l’est aussi par son coût, mais heureusement, elle peut librement choisie. Une opportunité que chacun doit saisir pour éviter de payer le prix fort. Magnolia.fr vous en dit plus sur vos droits en matière d’assurance de prêt immobilier.

Le libre choix de l’assurance de prêt immobilier

Bien que non obligatoire d’un point de vue légal, la souscription à l’assurance emprunteur n’en demeure pas moins un préalable pour obtenir le financement bancaire de son projet immobilier. La banque l’exige pour sécuriser les sommes prêtées jusqu’au terme au cas où l’emprunteur serait victime d’un aléa de la vie qui l’empêcherait d’assumer sa dette (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d’emploi).

L’assurance emprunteur ne doit pas être confondue avec une autre garantie réclamée par la banque : l’hypothèque ou la caution fait partie des frais inhérents à tout crédit immobilier, mais intervient dans les autres situations de défaut de paiement non couvertes par l’assurance.

Le coût de l’assurance emprunteur est significatif : en moyenne un tiers du coût global du crédit immobilier, bien plus si l’emprunteur présente des risques accrus (âge, état de santé, profession, fumeur). Ce coût peut être mieux maîtrisé en faisant valoir vos droits.

Depuis septembre 2010 et l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, vous avez le droit de choisir votre contrat d’assurance emprunteur. Auparavant, la banque imposait son contrat groupe même si la vente liée entre crédit et assurance était interdite par la loi Murcef de 2001.

Chacun peut désormais refuser l’assurance bancaire pour lui préférer une offre alternative de son choix. On parle alors de délégation d’assurance, qui consiste à souscrire une assurance en dehors de sa banque. Ce droit s’applique en amont comme en aval d’un prêt immobilier. Une seule condition pour que la banque accepte une offre déléguée : que le niveau de garanties soit au moins équivalent entre les deux contrats.

Avant la signature de l’offre de prêt

Partagé entre les bancassureurs et les prestataires concurrents, le marché de l’assurance emprunteur est très largement phagocyté par les premiers qui captent plus de 80% des cotisations annuelles. Le marché de l’assurance emprunteur génère entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, des chiffres qui illustrent l’acharnement des banques à vouloir imposer leur contrat maison.

La loi Lagarde a bien tenté de faire bouger les lignes, mais force est de constater que les emprunteurs sont toujours écrasés par l’autorité des banques.

  • La première raison est simple : le prêteur est en pole position pour proposer son assurance et dérouler un discours destiné à convaincre l’emprunteur qu’il n’y a pas meilleure option.
  • Deuxième raison : l’emprunteur est encore trop souvent ignorant de son droit au libre choix même si la banque est tenue de le lui rappeler via les documents précontractuels.
  • Troisième raison : l’emprunteur ne veut pas compromettre l’obtention de son crédit en contrariant la banque ; ce qui peut être fait en interne est un gain de temps.

C’est dommageable pour l’emprunteur, car les offres alternatives sont jusqu’à trois fois moins chères que les assurances groupe bancaires. L’emprunteur paie le prix fort et alourdit sa charge mensuelle souvent inutilement. Les contrats individualisés proposent des garanties sur-mesure qui prennent en compte la problématique de chacun, là où les contrats groupe sont mutualisés et conçus pour une communauté d’assurés.

Heureusement, la législation offre une deuxième chance.

Après la signature de l’offre de prêt

Fort du constat que le libre choix de l’assurance de prêt immobilier peine à s’exercer en première intention, le parlement a mis en place deux dispositifs successifs, aujourd’hui caducs depuis l’entrée en lice de la loi Lemoine :

  • La loi Hamon de juillet 2014 qui permettait de changer d’assurance emprunteur à tout moment durant la première année du prêt.
  • L’amendement Bourquin de janvier 2018 qui autorisait la substitution annuelle à date d’échéance au-delà des douze premiers mois.

Là encore, les banques ont trouvé la parade pour garder la mainmise sur le produit et dissuader les emprunteurs d’aller voir ailleurs. Grâce à la volonté de la députée Patricia Lemoine, le législateur remet l’ouvrage sur le métier et adopte en février 2022 la fameuse loi Lemoine qui vise à rendre le marché de l’assurance emprunteur plus juste, plus simple et plus transparent. 

La date d’échéance, sur laquelle jouaient les banques pour entraver toute tentative de substitution, disparaît : depuis le 1er septembre 2022, tout emprunteur peut changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment, et ce, dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt.

Ne passez pas à côté de cette opportunité de corriger l’injustice qui vous est faite de payer trop cher votre assurance bancaire. Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier et accédez aux meilleurs devis alternatifs du marché, dans le respect de l’équivalence de garanties exigée par la banque.

Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat de février 2024 pour visualiser quelques exemples d’économies réalisées en changeant d’assurance dans le mois qui suit la signature de l’offre de prêt. Vous maximisez votre gain en engageant la démarche le plus tôt possible, étant donné que le coût de l’assurance est calculé sur le capital restant dû.

Qu’est-ce que l’équivalence de garantie ?

La banque accepte une assurance externe à la seule condition que celle-ci soit au moins aussi protectrice que son contrat maison. Ce principe d’équivalence de garanties est compliqué à appréhender. Pour vous aider lors de l’exercice de comparaison, appuyez-vous sur la fiche standardisée d’information que vous a remise la banque au moment de votre demande de crédit. Ce document liste des garanties minimales exigées pour l’octroi du financement. Si le niveau de garanties minimum est respecté, la banque ne peut vous refuser le bénéfice d’un contrat concurrent.

Une fois votre choix arrêté, adressez votre lettre de résiliation à la banque, accompagnée du nouveau contrat et des conditions générales. Elle dispose de 10 jours ouvrés pour vous répondre et éditer gratuitement l’avenant au contrat en cas d’acceptation. Le seul refus légalement valable est la non-équivalence de garanties ; il doit toujours être motivé par écrit de manière exhaustive sur un document unique.

Pour simplifier toute la procédure de changement, les experts de Magnolia.fr peuvent prendre en charge l’intégralité des formalités administratives, tout en vous guidant sur le choix du contrat alternatif adapté à vos besoins et à votre budget.

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Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

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Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. Dans l’attente d’un prochain décret qui validera l’extension du PTZ à toute la France et à la maison individuelle, conformément aux annonces de la ministre du Logement et du Premier Ministre, certaines banques continuent de proposer des taux bonifiés, quand d’autres s’y mettent. Les établissements de crédit tentent de pallier l’absence de budget 2025. Sans texte législatif, les bonnes intentions en faveur de l’accession à la propriété sont lettres mortes. Les banques ne peuvent se couper du marché de la primo-accession et accordent à cette clientèle des taux bonifiés généralement compris entre 0% et 2% (hors assurance emprunteur) pour un montant qui n’excède pas 30 000€, mais qui complète avantageusement un PTZ. Pour mémoire, le PTZ est toujours souscrit en complément d’un crédit classique et peut financer entre 20% et 50% du montant de l’opération. Le marasme politique actuel est préjudiciable au marché immobilier. La réforme du PTZ 2024 avait été mise en place par décret en avril. 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À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

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Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.