Garantie, assurance, frais de dossier… quel est le vrai coût d’un prêt immobilier en février 2024 ?

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Le coût d’un crédit immobilier ne se résume pas aux intérêts. D’autres frais viennent s’ajouter, certains incompressibles, d’autres négociables. Tous additionnés, ils permettent de calculer le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), l’indicateur du coût du financement bancaire. Voici en détails tous les frais à l’obtention d’un prêt à l’habitat.

Taux d’intérêt en février 2024

La bonne nouvelle de ce début 2024 est que les taux d’emprunt baissent. En fonction du profil de l’emprunteur, le taux brut du marché oscille entre 3,80% et 4,60% sur la durée de 20 ans (hors assurance de prêt et coût des sûretés). Les meilleurs dossiers peuvent obtenir un taux sous les 4%, soit le niveau de l’automne 2023.

La lente décrue des taux permet de resolvabiliser certains ménages exclus à la marge. Avec un taux à 4% en février, un crédit immobilier de 200 000€ sur 20 ans coûte 90 871€ d’intérêts, contre 97 489€ avec un taux à 4,26% (taux moyen octroyé sur cette durée en décembre 2023 selon l’Observatoire Crédit Logement).

Frais de garantie

Pour se prémunir contre les défauts de paiement, la banque exige une garantie solide. La plus connue est l'hypothèque, dont les frais représentent environ 1,50% du montant du crédit. L’hypothèque permet de garantir les biens immobiliers neufs (achat en VEFA ou construction), tandis que l’hypothèque légale spéciale (ex-privilège du prêteur de deniers) s’applique sur les biens déjà existants. L’hypothèque ne se négocie pas et nécessite l’intervention d’un notaire.

L’autre type de garantie est la caution, désormais plus largement utilisée que la première car plus avantageuse financièrement et facilement mise en place au sein de la banque. Son coût est globalement similaire à celui de l’hypothèque, mais en l’absence d’incident de paiement, une partie de la participation au fonds mutuelle de garantie (FMG) est reversée à l’emprunteur au terme du crédit.

Primes de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur constitue le deuxième coût d’un crédit immobilier après les intérêts, autant dire son importance au-delà de son rôle protecteur indispensable pour sécuriser les sommes prêtées jusqu’au terme. Elle entre en jeu en cas de défaillance de l’emprunteur (décès, invalidité et incapacité de travail, voire perte d’emploi).

Son coût dépend de plusieurs paramètres, au premier rang desquels l’âge, la profession et l’état de santé de l’emprunteur, et oscille entre 0,10% et 1% du montant emprunté.

Ce coût peut heureusement être maîtrisé en faisant jouer la concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier. À garanties équivalentes, une offre alternative est jusqu’à 60% moins chère qu’un contrat groupe bancaire.

Frais de dossier

Systématiques, les frais de dossier rémunèrent la banque pour le travail d’analyse de la demande de prêt. Une étude de l’Observatoire des frais bancaires réalisée en 2023 montre que les frais de dossier oscillent entre 0,30% et 1,20% du montant emprunté, avec une moyenne à 1% et un forfait qui peut aller jusqu’à 2 500€. Ces frais sont négociables, surtout si vous faites appel à un courtier qui fera tout le montage du dossier en amont.

Commission du courtier

L’accompagnement d’un expert relève de votre libre arbitre, mais cet intermédiaire étant soumis à une obligation de moyens, vous optimisez vos chances de décrocher le financement de votre projet immobilier grâce à sa négociation auprès des banques. L’utilité du courtier en crédit immobilier ne se limite pas à obtenir le meilleur taux d’emprunt. Ce professionnel permet notamment de réduire les coûts négociables.

Les honoraires de courtage sont libres et s’établissent en moyenne entre 0,50% et 0,80% du montant emprunté, avec un plafond à 3 000€. Sachez que ces frais ne sont dus qu’au déblocage des fonds ; si, par malheur, vous n’obtenez pas d’offre de crédit, le courtier ne peut vous facturer de frais d’intermédiation. Il peut toutefois appliquer des frais de conseil. Lisez bien le mandat de courtage.

En général, aucune banque n’impose la présence d’un courtier pour octroyer le crédit, raison pour laquelle les frais de courtage ne font pas partie des frais intégrés dans le TAEG. Ils n’en grossissent pas moins la charge financière de l’emprunteur.

Frais annexes à un prêt immobilier

En fonction de la situation, s’ajoutent des frais supplémentaires :

  • les frais d’ouverture et de tenue de compte si le prêt est contracté dans une nouvelle banque ;
  • les parts sociales si le prêt est contracté auprès d’une banque mutualiste ;
  • les frais d’expertise du bien immobilier pour vérifier la solidité du projet.

Attention : les frais de mutation, improprement appelés frais de notaire, ne font pas partie des dépenses incluses dans le TAEG. Ils représentent entre 7% et 8% d’un achat dans l’ancien, et entre 2% et 3% dans le neuf. Indirectement, ils viennent grossir le coût du projet car ils sont obligatoirement dus et ne se négocient pas.

Coût total d’un prêt immobilier de 200 000€ en février 2024

Si l’on reprend notre postulat d’un prêt de 200 000€ sur 20 ans souscrit auprès de la banque dans laquelle vous détenez un compte, voici le coût total du financement bancaire en utilisant l’hypothèse la plus basse :

  • Intérêts à 4% : 90 871€
  • Caution bancaire : 3 000€
  • Frais de dossier : 600€
  • Total primes d’assurance (taux d’un contrat alternatif à 0,10%) : 4 000€
  • Frais de courtage à 0,50% :  1 000€
  •  Total : 99 471€

Il faut ajouter 16 800€ de frais de notaire si le bien est ancien, ou 6 400€ si le bien est neuf. Le projet coûte 116 271€ dans le premier cas et 105 871€ dans le second.

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Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

En ce début 2025, les taux de crédit immobilier ont continué leur lente décrue entamée il y a déjà un an. La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne rend l’emprunt plus accessible à la faveur d’une inflation désormais stabilisée autour de 2%. La concurrence interbancaire est vive et certains ménages peuvent s’endetter sous les 3%. Est-ce que le phénomène va durer alors que la dette française s’envole en raison d’un marché obligataire moins confiant quant aux perspectives budgétaires du pays ? Taux de crédit immobilier toujours orientés à la baisse en janvier 2025 Fin 2023, les taux d’emprunt immobilier étaient au-delà de 4% sur les durées supérieures ou égales à 15 ans. En décembre 2023, on s’endettait en moyenne autour de 4,50% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) sur la maturité classique de 20 ans. Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. 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À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

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Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.