Immobilier : hausse du prix des maisons individuelles

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À compter du 1er janvier 2022, la RE2020 ou Réglementation Environnementale 2020 va remplacer l'actuelle RT2012 pour la construction des bâtiments neufs. Ces nouvelles normes vont s'imposer aux projets de maisons individuelles et générer une hausse des prix. Vous avez jusqu'au 31 décembre 2021 pour déposer votre permis de construire et éviter de payer plus cher votre maison individuelle.

 

RE2020 et maison neuve : impact sur le coût de construction

En parallèle du vaste plan de rénovation de l'habitat ancien qui vise l'éradication totale des passoires thermiques à l'horizon 2028, le gouvernement fait évoluer les normes de construction pour améliorer les performances thermiques et diminuer l'empreinte carbone des bâtiments. 

L'actuelle Réglementation Thermique 2012 (RT2012) va être remplacée par la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) qui s'appliquera dès janvier 2022 pour la construction de logements, avec des étapes ultérieures jusqu'en 2031. Ces nouvelles exigences de sobriété en matière d'énergie vont augmenter les coûts de construction, et notamment ceux des maisons individuelles.

Selon le ministère de la Transition écologique, les surcoûts immédiats seront a priori faibles, de l'ordre de 3% à 4% des coûts de construction, avec des variations selon les types de construction. Et à l'horizon 2031, les surcoûts anticipés ne dépasseront pas 10% du coût actuel, que ce soit pour les maisons individuelles ou des logements collectifs. 

Lors du lancement de la RT2012, le surcoût était évalué entre 10% et 15%, mais se révèlera quasiment nul grâce aux progrès des matériaux et des techniques, et aux économies d'échelle de production de ces matériaux. Le ministère insiste sur les gains socio-économiques générés par la mise en œuvre de ces normes censées compenser les surcoûts : baisse de facture énergétique, diminution des émissions de gaz à effet de serre, création d'emplois.

Les chiffres avancés par les autorités publiques sont contestés par les professionnels du bâtiment dont certains anticipent un surcoût de 10% à 15% dès 2022 pour les maisons neuves si l'on veut respecter cette future réglementation. D'autres spécialistes de la construction passive avancent même un surcoût qui pourrait atteindre jusqu'à 25%, sous réserve d'une industrialisation poussée de la construction en ossature bois. Les matériaux biosourcés et renouvelables seront en effet privilégiés, ce qui va booster les bâtiments en bois aux dépens du béton et de l'acier. Ces surcoûts sont loin d'être maîtrisés comme le laisse entendre le ministère de la Transition écologique.

RE2020 et dépôt permis de construire

Si vous portez un projet de construction de maison individuelle, vous pouvez échapper à ces surcoûts liés à la RE2020 en déposant votre permis de construire avant le 31 décembre 2021. Si votre budget ne peut supporter les coûts additionnels pour rendre votre maison conforme à la RE2020, il vous faut absolument faire votre demande à la mairie de votre commune avant cette date butoir.

Pour un projet de maison neuve située dans un lotissement, c'est-à-dire avec une division foncière, le dépôt du permis de construire ne peut se faire qu'après achèvement des travaux d'aménagement du lotissement. Vous êtes alors dépendant de l'avancement de ces équipements desservant le lot.

Si vous avez déjà entrepris des démarches auprès des banques pour financer votre projet, les surcoûts inévitables d'une construction neuve à compter de 2022 vont avoir un impact sur votre taux d'endettement. Avec un taux d'effort sur le fil du rasoir (au plus 35% de vos revenus nets), votre projet va être fragilisé par la hausse automatique des prix de la construction. Si vous en avez la possibilité, adaptez votre projet en diminuant par exemple la surface habitable ou en réduisant le coût du foncier en construisant ailleurs.

RE2020 : une réglementation ambitieuse

L'entrée en vigueur de la RE2020 était initialement prévue en janvier 2021, puis reportée à l'été 2021, pour finalement être effective au 1er janvier 2022 après concession faite aux acteurs du bâtiment. 

Cette nouvelle réglementation vise 3 objectifs :

  1. diminuer l'impact sur le climat des bâtiments neufs : la norme doit inciter les constructeurs à utiliser des modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre ou qui permettent d'en stocker, tel que le recours aux matériaux biosourcés.
  2. poursuivre l'amélioration de la performance énergétique et la baisse des consommations des bâtiments neufs : les performances d'isolation sont renforcées, quel que soit le mode de chauffage installé. Comme en RT2012, le Bbio exprime le besoin bioclimatique par un coefficient évaluant l'efficacité énergétique du bâti, indépendamment du système énergétique mis en œuvre. Par rapport à la RT2012, le Bbio de la RE2020 est réduit en moyenne de 30%.
  3. garantir un logement adapté aux conditions climatiques par l'introduction d'un objectif de confort en été : les futurs logements neufs devront offrir un confort suffisant en périodes caniculaires.

Une des évolutions majeures apportées par la RE2020 est d'atteindre un bilan énergétique passif, en clair une maison neuve devra produire autant d'énergie qu'elle en consomme. Cela signifie entre autres la fin du chauffage au gaz pour laisser place aux pompes à chaleur, à l'électrique et au chauffage à granulés de bois, ainsi que la pose de panneaux solaires ou photovoltaïques et l'utilisation d'isolants plus vertueux que les laines minérales comme le chanvre, le bois ou la ouate de cellulose.

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Des contraintes trop lourdes pour séduire les propriétaires Si l’objectif du Loc’Avantages est louable, sa mise en œuvre s’avère complexe et peu rentable pour nombre d’investisseurs. Des loyers trop encadrés L’un des principaux freins réside dans le niveau des loyers imposés. Louer 30 à 45 % en dessous du prix du marché réduit considérablement la rentabilité locative. Beaucoup de propriétaires estiment que la réduction d’impôt ne compense pas la perte de revenus locatifs. Des démarches administratives décourageantes Le conventionnement avec l’Anah nécessite : Une procédure longue et technique, avec de nombreux justificatifs Un contrôle des plafonds de ressources du locataire Un suivi régulier de la conformité du bail. Une durée d’engagement contraignante La durée minimale de location de 6 ans rebute également certains bailleurs. En cas de revente anticipée ou de besoin de récupérer le bien, le non-respect de l’engagement entraîne la perte de l’avantage fiscal. 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Ostéopathie : fin du remboursement par les mutuelles en 2026

L’ostéopathie pourrait disparaître du panel des prestations prises en charge par les complémentaires santé dès 2026. Cette perspective, encore à l’étude, suscite de nombreuses interrogations, car plus d’un Français sur deux a consulté un ostéopathe au cours des 5 dernières années. L’annonce secoue autant les professionnels que les assurés, tandis que les mutuelles craignent une remise en cause de certains engagements contractuels déjà conclus dans la fonction publique. Pourquoi un tel projet ? Quels impacts sur les patients et sur le système de santé ? Essayons de  comprendre les enjeux de ce déremboursement potentiel de l’ostéopathie. Pourquoi l’ostéopathie pourrait ne plus être remboursée par les mutuelles ? La piste d’un arrêt du remboursement de l’ostéopathie dans les contrats de mutuelle responsable fait suite à 2 rapports récents : l’un émanant du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), l’autre du Sénat. Tous deux pointent une envolée des dépenses liées aux pratiques non conventionnées comme l’ostéopathie, la chiropraxie ou encore l’étiopathie. Dans son rapport de 2024, le Sénat met en avant un chiffre majeur : les prestations connexes à la santé ont vu leur coût multiplié par 5 en 8 ans, jusqu’à atteindre 1 milliard d’euros remboursés par les complémentaires santé. Cette progression est jugée difficilement tenable dans un contexte de tensions financières pour les mutuelles. En conséquence, les 2 instances recommandent d’exclure les médecines douces des garanties remboursées par les contrats responsables. Et comme ces contrats représentent la très grande majorité du marché (95% des offres de complémentaire santé), une telle décision reviendrait, dans les faits, à supprimer toute prise en charge de l’ostéopathie. Bon à savoir : le remboursement de l’ostéopathie par la Sécurité Sociale est possible uniquement si la séance est pratiquée par un médecin de secteur 1 diplômé en ostéopathie. Déremboursement de l’ostéopathie : un risque de report massif vers la médecine conventionnée Si l’ostéopathie n’était plus remboursée en 2026, les patients pourraient modifier profondément leurs habitudes de soins. À la place d’une consultation ostéopathique, qui coûte en moyenne entre 50 et 80 €, les Français pourraient se tourner davantage vers : leur médecin généraliste les kinésithérapeutes, dont les soins sont remboursés par l’Assurance maladie les traitements médicamenteux, notamment antalgiques et anti-inflammatoires. Selon le député Guillaume Lepers (LR), cette situation pourrait provoquer une amplification du recours aux médicaments, parfois déjà surconsommés en France. Il alerte également sur une conséquence indirecte : la hausse des arrêts de travail, qui pèse à son tour sur la Sécurité sociale et les entreprises. Alors que l’objectif initial est de réduire la dépense des complémentaires, la mesure pourrait transférer une partie des coûts vers d’autres acteurs du système de santé. Des professionnels de santé préoccupés Les ostéopathes redoutent un choc brutal pour leur activité. Beaucoup rappellent que leurs consultations permettent souvent d’éviter des traitements médicamenteux plus lourds ou des passages répétés chez le médecin. Sans remboursement, nombre de patients renonceraient à ces soins préventifs, pourtant plébiscités pour soulager les douleurs musculo-squelettiques. Pour les professionnels, la disparition du remboursement risque également de : diminuer la fréquentation des cabinets réduire l’accès à des soins non médicamenteux accroître les inégalités entre patients selon leur pouvoir d’achat. Plusieurs associations professionnelles demandent au gouvernement d’évaluer l’impact économique et sanitaire global avant toute décision. Fin du remboursement de l’ostéo : en contradiction avec certains engagements publics Le potentiel déremboursement de l’ostéopathie met aussi en lumière un paradoxe. En effet, la réforme de la protection sociale complémentaire dans la fonction publique a récemment intégré plusieurs pratiques non conventionnées dans ses cahiers des charges. Rappel : la mutuelle à adhésion obligatoire en entreprise concerne le secteur privé depuis janvier 2016 et le secteur public à compter de janvier 2026. Un exemple marquant provient de l’Éducation nationale. L’étiopathie a été intégrée comme garantie obligatoire dans les complémentaires santé collectives. Cela a obligé certaines mutuelles, dont la MGEN, à ajouter des prestations qu’elles ne couvraient pas jusqu’ici. Si l’État décidait demain de dérembourser les médecines douces dans les contrats responsables, il se retrouverait donc en contradiction avec ses propres orientations fixées pour les agents publics. Plusieurs syndicats et experts soulignent que ce revirement pourrait générer d’importantes difficultés juridiques et financières. Un enjeu budgétaire pour les mutuelles, mais aussi pour les assurés Les mutuelles affichent 2 préoccupations majeures : La hausse continue des remboursements des médecines douces, qui contribue à l’inflation des cotisations. La nécessité de maintenir des garanties cohérentes avec les exigences de l’État, notamment dans la fonction publique. Si l’ostéopathie était déremboursée, les mutuelles pourraient réduire une partie de leurs dépenses… mais pas forcément le coût des cotisations pour autant. En effet, les mutuelles doivent déjà absorber : la hausse des dépenses hospitalières les transferts de charges de la Sécurité Sociale (exemple avec la réforme du 100% Santé ou zéro reste à charge en dentaire, optique et audiologie) l’évolution démographique des assurés. Pour les assurés, le risque est donc double : perdre une prise en charge, sans bénéficier d’une baisse notable de cotisation. La Mutualité Française estime qu’il faut effectivement revoir le périmètre des soins couverts par les mutuelles responsables. Défini sur les soins essentiels par les pouvoirs publics, ce type de contrat a été enrichi par les organismes pour être en phase avec les pratiques aujourd’hui plébiscitées par les assurés. La question est de savoir si la mutualisation doit également s’appliquer aux soins alternatifs de bien-être. Quelles conséquences pour les patients ? L’arrêt du remboursement par les mutuelles en 2026 entraînerait plusieurs effets collatéraux : 1. Une hausse du reste à charge Les séances d’ostéopathie deviendraient entièrement payantes pour les assurés, ce qui pourrait limiter l’accès à ces soins pour les foyers les plus modestes. 2. Une modification du parcours de soins Les patients pourraient reporter leurs besoins vers les médecins ou kinésithérapeutes, allongeant parfois les délais de rendez-vous. 3. Une possible aggravation de certaines douleurs Privés d’une solution non médicamenteuse, certains patients pourraient voir leurs symptômes persister, nécessitant davantage de consultations médicales. 4. Une hausse de la consommation de médicaments Plusieurs élus craignent une multiplication des prescriptions d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires. 5. Un impact sur la prévention L’ostéopathie est souvent utilisée à titre préventif. Sans remboursement, les consultations anticipées pourraient se raréfier. Faut-il s’attendre à une révision des garanties de mutuelle santé en 2026 ? Les assurés doivent s’attendre à voir évoluer les garanties de leur complémentaire santé dans les prochains mois. Comme ce fut le cas lors des réformes précédentes, les mutuelles pourraient ajuster leurs contrats dès que les arbitrages gouvernementaux seront rendus publics. Les professionnels de santé, eux, espèrent encore faire entendre leur voix pour défendre des pratiques considérées comme utiles à la prévention et au bien-être des patients.

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PRESSE // Le Groupe Magnolia poursuit son développement en complémentaire santé

COMMUNIQUE DE PRESSE à Paris, le Jeudi 20 novembre 2025 Le Groupe Magnolia, premier acteur du courtage en assurance de prêt, accélère le développement de son activité en complémentaire santé via sa marque Magnolia Santé. Le groupe dévoile aujourd’hui Protectio, sa première offre de complémentaire santé conçue en partenariat avec l’assureur Prévoir, spécialement pensée pour répondre aux besoins des retraités. Une nouvelle étape dans la diversification du Groupe Magnolia Depuis plus de 20 ans, Magnolia s’est imposé comme un acteur de référence dans le courtage d’assurance de prêt grâce à une approche centrée sur l’accompagnement, la transparence et les solutions sur mesure. Avec Magnolia Santé, le groupe poursuit cette ambition : élargir l’accès à des solutions de santé adaptées et proposer, en plus de son activité de distribution, ses propres contrats conçus pour répondre finement aux attentes de ses clients. Protectio : une couverture complète et ajustée pour les retraités Fruit d’un travail conjoint entre Magnolia et Prévoir, Protectio se distingue par des garanties renforcées et modulables, permettant aux retraités de choisir une protection adaptée à leur état de santé et à leur budget : Un produit responsable décliné en 4 niveaux de garanties Une prise en charge de la chambre particulière dès le niveau 1 Une offre renforcée sur l’hospitalisation, les soins courants et les médecines douces Des bonus de fidélité dès la 1re année sur l’hospitalisation et les soins courants Des tarifs compétitifs pour les seniors et une réduction de 10 % pour les couples L’objectif de Protectio : permettre aux retraités de sélectionner les options réellement utiles, de maîtriser leur budget et de payer le juste prix, sans surprotection ni reste à charge excessif. Un lancement dans un contexte de forte inflation des coûts de santé L’arrivée de Protectio répond à un enjeu majeur : la hausse continue des dépenses de santé pour les ménages, en particulier les seniors. Les tarifs des mutuelles ont augmenté de 6 % en 2025, et une nouvelle hausse pouvant atteindre 10 % est attendue en 2026. Le budget santé des seniors représente en moyenne 15 % de leurs revenus (DREES). Le coût moyen d’une mutuelle santé s’élève à environ 120 € par mois pour les jeunes retraités et 170 € pour les 75 ans et plus. Le reste à charge annuel moyen approche les 300 € par assuré.  Dans ce contexte, Magnolia réaffirme sa conviction : des offres ajustables, claires et transparentes sont indispensables pour permettre aux retraités de faire face aux augmentations successives sans renoncer à des soins essentiels. Encourager la mise en concurrence et la vigilance Magnolia rappelle qu’il est possible de changer de mutuelle santé chaque année à la date d’échéance du contrat, un droit essentiel pour permettre aux assurés de comparer régulièrement les offres du marché.Dans un secteur en pleine évolution, cette flexibilité est l’un des moyens les plus efficaces pour maîtriser durablement ses dépenses de santé en choisissant des contrats plus adaptés et compétitifs. Le Groupe Magnolia poursuit ainsi le combat qu’il mène depuis plus de 20 ans dans l’assurance de prêt : proposer une large gamme d’offres, créer ses propres solutions et garantir le meilleur rapport qualité/prix dans une logique de transparence totale.