Demande de crédit immobilier 2024 : tout savoir sur le scoring bancaire

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Si vous avez un projet immobilier, vous avez sans doute entendu parler du taux d’endettement et de la capacité d’emprunt, mais connaissez-vous le « credit score », cote de crédit en bon français ? Inventé aux États-Unis dans les années 50, le scoring bancaire sert à évaluer le risque financier que vous représentez pour le prêteur. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cet indicateur et comment l’optimiser pour décrocher le financement d’un achat immobilier.

Qu’est-ce que le scoring bancaire ?

Le scoring bancaire, credit score ou cote de crédit, est un système de notation utilisé par les banques et les institutions financières pour évaluer la solvabilité des emprunteurs. Il repose sur une analyse quantitative de divers critères financiers et personnels, permettant de déterminer le risque associé à l'octroi d'un prêt. Les principaux facteurs pris en compte incluent le revenu de l'emprunteur, la stabilité de son emploi, son historique de crédit, son taux d'endettement et ses charges mensuelles.

Comment est calculé le credit score ?

Le credit score est calculé à partir de divers facteurs financiers et comportementaux, chacun ayant une pondération spécifique. Voici les principaux éléments pris en compte selon le score FICO, mesure standard du risque de consommation utilisé dans de nombreux pays :

  • Historique de paiement (35%) : Respect des échéances des paiements précédents, retards, défauts de paiement.
  • Montants dus (30%) : Total des dettes en cours, utilisation du crédit par rapport aux limites de crédit disponibles (ratio d'utilisation du crédit).
  • Durée de l'historique de crédit (15%) : Ancienneté des comptes de crédit, âge moyen des comptes.
  • Nouveaux crédits (10%) : Nombre de nouvelles demandes de crédit et ouverture de nouveaux comptes récents, ce qui peut indiquer un risque accru.
  • Type de crédit utilisé (10%) : Diversité des comptes de crédit, incluant cartes de crédit, prêts hypothécaires, prêts personnels, etc.

Chaque critère est pondéré et combiné pour générer un score global. Plus le score est élevé, plus l'emprunteur est considéré comme solvable, augmentant ainsi ses chances d'obtenir un crédit immobilier à des conditions avantageuses. À l'inverse, un score bas peut entraîner un refus de prêt ou l'application de taux d'intérêt plus élevés. Ce système permet aux prêteurs de standardiser l'évaluation des demandes de crédit et de réduire les risques d'impayés.

Vous trouverez des simulateurs en ligne de credit score. L’outil utilise généralement les données suivantes pour calculer automatiquement votre scoring :

  • votre âge
  • votre profession
  • le nombre d’années en profession
  • votre situation familiale
  • le nombre d’enfants
  • votre taux d’endettement
  • votre reste à vivre
  • votre effort d’épargne mensuelle
  • votre apport personnel

Qu’est-ce qu’un bon scoring bancaire ?

Chaque critère du score FICO est analysé et combiné pour produire un score global, généralement compris entre 300 et 850, qui permet aux prêteurs d'évaluer la solvabilité de l'emprunteur.

Un bon scoring bancaire va refléter la capacité de l'emprunteur à rembourser un prêt. Il est généralement compris entre 700 et 850. Un score élevé signifie que l'emprunteur a un historique de crédit solide, avec des paiements ponctuels et une gestion prudente de ses dettes. Cela augmente ses chances d'obtenir des conditions de prêt favorables, telles que des taux d'intérêt plus bas et des conditions de remboursement flexibles. En résumé, un bon scoring bancaire facilite l'accès au crédit et améliore les conditions d'emprunt.

Comment est calculé le scoring bancaire en France ?

En France, chaque établissement financier définit ses propres critères et pondérations pour calculer le scoring. Il est donc essentiel d’identifier les critères ayant le plus d’influence sur le scoring pour l’ensemble des banques.

Les deux indicateurs cardinaux auxquels les banques accordent le plus d’attention sont :

  • le taux d’endettement : il est plafonné par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) à 35% des revenus nets, avant impôt, assurance emprunteur comprise.
  • le reste à vivre : non réglementé, il mesure les ressources dont vous disposez pour assumer les dépenses du quotidien après avoir remboursé vos mensualités de crédit(s).

Taux d’endettement et reste à vivre, deux notions complémentaires en crédit immobilier, sont bien évidemment calculés sur la base de vos revenus. La banque va aussi prendre en compte les dépenses futures comme les éventuels travaux de rénovation du bien immobilier et le loyer provisoire le cas échéant.

L’établissement prêteur va également scruter :

  • le niveau de votre apport personnel : un minimum de 10% est requis, mais il est conseillé d’avoir une mise de fonds autour de 20% à 30% pour diminuer le recours à l’emprunt.
  • votre situation familiale : les personnes en CDI avec ancienneté et les fonctionnaires sont avantagés par rapport aux autres profils d’emprunteur.
  • la durée du prêt : plus elle est courte, plus les risques de défaut de paiement sont réduits. Selon les règles du HCSF, la durée maximale autorisée est de 25 ans (jusqu’à 27 ans dans le cas d’un achat en VEFA ou dans l’ancien avec travaux équivalents à 10% du montant de l’opération).

Comment améliorer sa cote de crédit immobilier en 2024 ?

Pour tirer votre scoring vers le haut, il est essentiel de suivre des stratégies financières prudentes et d'adopter de bonnes habitudes de gestion de crédit. Voici quelques conseils :

  • Payer ses factures à temps : Respecter scrupuleusement les échéances des paiements de factures, crédits et autres obligations financières. Les retards de paiement nuisent considérablement au score. Évitez également les découverts bancaires, rédhibitoires quand on veut contracter un prêt bancaire.
  • Réduire le taux d'endettement : Limiter l'utilisation des cartes de crédit et rembourser les dettes existantes. Maintenir un ratio d'utilisation du crédit inférieur à 30 % est recommandé. Le cas échéant, stop à certaines habitudes qui nuiraient à votre image de bon gestionnaire (jeux d’argent, achats compulsifs, cryptomonnaies).
  • Éviter les demandes de crédit multiples : Faire trop de demandes de crédit en peu de temps est perçu comme un signe de risque accru par les prêteurs.
  • Garder ses vieux comptes ouverts : avoir un long historique de crédit va permettre de montrer à la banque que vous êtes capable de stabilité et bon payeur sur le long terme.
  • Utiliser des outils de gestion financière : Exploiter des applications et des services de suivi de crédit pour surveiller et améliorer le score en temps réel.

Adopter ces pratiques permet de progressivement améliorer son scoring bancaire, facilitant ainsi l'obtention de votre crédit immobilier à des conditions plus avantageuses.

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Les conseillers bancaires doivent vérifier la solidité financière du candidat comme pour tout demandeur, mais ils disposent de plus de latitude pour tenir compte de la capacité réelle de remboursement des clients sans CDI et devraient davantage prendre en compte les 3 critères suivants : l’antériorité de l’emploi, c’est-à-dire l’ancienneté dans une entreprise ou l’expérience du métier la progression des revenus la capacité à épargner. Cette analyse plus globale permet de mieux appréhender la solvabilité de l’emprunteur au-delà du simple statut professionnel. Prêt adapté aux revenus Ce nouveau crédit immobilier s’adapte aux revenus des actifs sans CDI, et concerne uniquement l’acquisition de la résidence principale. L’emprunteur pourra augmenter ou abaisser ses échéances de remboursement jusqu’à 50% sur une période de 1 à 4 mois par an. Cela lui permettra d’ajuster le montant des mensualités au rythme des fluctuations de ses revenus. Ces modulations temporaires seront sans frais ni justificatifs, et autorisées jusqu’à 10 fois sur la durée totale du prêt. Dans le cadre d’un crédit classique, la possibilité de moduler les échéances est toujours facturée. Précisons que toute réduction du montant de la mensualité entraîne systématiquement une hausse du coût final du crédit. Voici un exemple fourni par le CIC avec un prêt de 250 000€ sur 20 ans au taux nominal de 4% (hors assurance emprunteur obligatoire), soumis à modulation au bout de 3 ans d’amortissement : Modulation à la baisse de 50% de la mensualité sur une période de 4 mois : la mensualité passe de 1 515€ à 757€. La durée de remboursement est rallongée de 4 mois et le coût total du crédit augmente de 2 944€. Modulation à la hausse de 50% de la mensualité sur une période de 4 mois : la mensualité passe de 1 515€ à 2 272€. La durée de remboursement est raccourcie de 4 mois et le coût total diminue de 2 866€. Jusqu’à fin 2024, le CIC donne un coup de pouce supplémentaire en accordant un bonus de 20 000€ à taux 0% aux emprunteurs de moins de 35 ans qui souscrivent en complément un PTZ pour financer leur achat. Souhaitons que d’autres banques emboîtent le pas au CIC en proposant un prêt à l’habitat flexible et adapté aux candidats sans CDI. Voilà une nouvelle voie pour redynamiser le marché de l’immobilier, en légère reprise depuis la baisse des taux d’intérêts.    

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Arnaques aux faux prêts immobiliers : 6 signes pour se protéger

Début septembre, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et des Résolution (ACPR) a publié un communiqué pour mettre en garde le public sur la recrudescence de fausses offres de prêt immobilier ou de rachat de crédit. Plusieurs victimes ont été dépouillées de leurs économies. Le plus souvent, les arnaqueurs usurpent l’identité de courtiers ou d’établissements de crédit. Voici 6 signes qui doivent vous alerter pour échapper aux escrocs. Explosion des arnaques aux fausses offres de crédit Le marché immobilier repart doucement à la faveur d’une amélioration des conditions d’emprunt. Certaines personnes malveillantes en profitent pour appâter le chaland en se faisant passer pour des courtiers en crédit ou des employés de banques autorisés à exercer en France. L’ACPR a alerté le public d’une multiplication ces dernières semaines de fausses offres de crédit immobilier ou de rachat de crédit. L’arnaque est bien rodée. Les escrocs sévissent sur les réseaux sociaux avec des fausses publicités de crédit à l’habitat ou de faux sites de comparateurs de crédit. Les plus crédules transmettent leurs coordonnées et sont ensuite démarchés par téléphone ou par mail. Pour accréditer leur discours, les voleurs n’hésitent pas à utiliser les logos de prestataires parfaitement agréés par les autorités financières. Les victimes signent alors une fausse offre de prêt et versent un apport personnel par virement, parfois au sein même de la banque dont le nom a été usurpé. La méthode est identique concernant le rachat de crédit. Les victimes sont généralement des personnes qui ont engagé des travaux de rénovation énergétique et qui sont démarchées par téléphone pour faire un regroupement de crédit. L’escroc, qui se présente comme un courtier, leur demande de faire un virement pour solder le premier crédit sur un compte désigné qui est le sien. Le ménage abusé se retrouve alors à rembourser deux fois le crédit. Repérer une fausse offre de prêt immobilier Certains signes, dont certaints facilement repérables, doivent vous alerter sur la tentative d’arnaque au faux crédit. Faux nom de domaine ou faux logo Les escrocs sont passés maîtres dans l’art de créer de faux sites proposant des produits fictifs comme des crédits. Le faux site ressemble parfois à s’y méprendre à l’original. Vérifiez qu’il existe un lien vers les conditions générales de vente (CGV) et vers les mentions légales, toutes deux obligatoires. Voici d’autres vérifications à faire : Allez sur le service WHOIS qui permet de vérifier le nom de domaine et le propriétaire d’un site web : si le site est hébergé à l’étranger ou s’il est récent, renoncez. L’adresse du site doit toujours commencer par https:// avec un petit cadenas à gauche de l’adresse : cela indique un site offrant un paiement sécurisé. Tapez le nom du site suivi de « arnaque » pour vérifier s’il existe un article ou un forum le dénonçant. Repérez les fautes d’orthographes, les erreurs de frappe ou les expressions inappropriées : un organisme crédible comme l’administration ou les banques n’en fait pas. Taux trop attractif L’indice qui doit immédiatement vous mettre la puce à l’oreille est un taux trop bas, bien en-deçà de la moyenne du marché, et proposé avant même de négocier au regard de votre profil. Cliquez sur les comparateurs en ligne pour vérifier le niveau actuel des taux d’emprunt : un taux inférieur de 0,5 à 2 points est forcément une arnaque. Le taux d’intérêts sur 20 ans oscille actuellement entre 3,35% et 3,75% pour un très bon ou bon dossier, et au-dessus de 4% pour les autres (hors assurance emprunteur et coût des sûretés). Pas de mention du TAEG L’organisme prêteur doit vous fournir toutes les informations réglementaires avant la signature de l’offre de prêt. Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) doit obligatoirement être mentionné dans toutes les publicités, les offres de crédit et les contrats de prêt. Cet indicateur agrège tous les coûts liés à l’obtention du financement, dont l’assurance emprunteur. Annonce pressante Si l’on vous promet un crédit dans les 24h ou 48h, ou que l’annonce vous demande de vous décider très rapidement, passez votre tour. Un vrai courtier ou conseiller bancaire a besoin de temps pour étudier votre dossier, analyser tous les éléments de solvabilité, avant de formuler une offre de prêt. Identité du courtier Vous avez tous les outils pour vérifier l’identité du courtier. Ce dernier doit être dûment enregistré à l’Orias, le registre officiel des intermédiaires en assurance, banque et finance, placé sous la tutelle du ministère de l’Économie. Le site est accessible à tous et permet de vérifier que l’intermédiaire est bien homologué et autorisé à exercer. L’ACPR donne par ailleurs accès au public à la liste noire des sites ou entités non autorisés à proposer en France. Demande d'argent Dernier indice qui doit vous alerter sur l’escroquerie en cours, l'arnaqueur vous demande de verser de l’argent. Les courtiers n’ont pas le droit d’encaisser une quelconque somme d’argent avant le déblocage des fonds ou la signature de l’acte authentique chez le notaire. Ils ne peuvent en outre encaisser d’apport personnel ni le solde d’un crédit. La confusion avait pu l’emporter il y a un an quand certains courtiers ayant pignon sur rue avaient facturé des frais de courtage abusifs alors qu’aucune offre de prêt n’avait été signée. Ils justifaient cela par le service de conseil.  

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Santé : le rôle des pharmaciens et opticiens élargi depuis juin 2024

Si vous souffrez d’une angine ou d’une cystite, vous n’avez plus besoin de passer par votre médecin traitant pour vous faire prescrire des médicaments, il suffit d’aller en pharmacie pour les obtenir. Les fonctions des opticiens ont été par ailleurs élargies en cas de modification de la correction visuelle. Ces deux mesures visent à désengorger les cabinets des médecins généralistes et des ophtalmologistes tout en apportant une solution aux déserts médicaux. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les nouvelles prérogatives de ces deux professionnels de santé et la prise en charge par l’Assurance maladie et les mutuelles. Nouvelles prérogatives pour les pharmaciens Il est désormais possible d’obtenir des antibiotiques dans une pharmacie sans ordonnance d’un médecin en cas d’angine ou de cystite. Cette nouvelle mesure contenue dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2024 est entrée en vigueur le 19 juin dernier. Pour que le pharmacien puisse délivrer le traitement, il doit avoir suivi une formation spécifique obligatoire, sauf s’il a déjà suivi une formation mentionnée dans l’arrêté du 17 juin 2024. Fonctionnement du dispositif en pharmacie L’obtention d'antibiotiques sans ordonnance en cas d’angine suspectée est autorisée uniquement aux patients âgés de plus de 10 ans. Avant de vous délivrer le traitement médicamenteux, le pharmacien habilité doit réaliser un TROD, ou Test Rapide d’Orientation Diagnostique qui va permettre de confirmer ou d’écarter l’origine bactérienne à streptocoque A de l’angine. Il s’agit d’un simple prélèvement effectué à l’aide d’un écouvillon au fond de la gorge. En cas de test positif, le pharmacien peut délivrer les antibiotiques adaptés. Le traitement de la cystite obtenu directement en pharmacie concerne les femmes âgées entre 16 et 65 ans. En cas de symptômes sans fièvre, le pharmacien demande à la patiente de réaliser un test urinaire sur bandelette, avant de délivrer le médicament si le résultat est positif. Pour ces deux pathologies, angine à streptocoque A et cystite, les médicaments fournis en pharmacie sans prescription d’un médecin sont remboursés par l’Assurance maladie aux conditions habituelles, dès lors qu’ils font partie des produits remboursables. Votre mutuelle santé prend en charge le ticket modérateur, c’est-à-dire la différence entre le tarif conventionné et le remboursement de la Sécu. Attestation de délivrance Le pharmacien doit vous remettre une attestation de délivrance et inscrire toutes les informations relatives à la délivrance du traitement dans votre DMP (Dossier Médical Partagé), à savoir : Nom du pharmacien Date de réalisation du test Identification unique du test Nom du médicament Posologie et durée du traitement. Si vous n’avez pas de DMP ou si l’inscription n’est pas possible, le pharmacien doit alors transmettre l’attestation à votre médecin traitant. Pour mémoire, le DMP n’est pas obligatoire et n’a aucune incidence sur vos remboursements. Il s’agit d’un espace de stockage sécurisé de vos données de santé que vous pouvez partager selon votre consentement avec les professionnels de santé qui vous soignent. Nouvelles attributions pour les opticiens Depuis le 29 juin 2024, les modalités de primo-prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact évoluent. Les opticiens-lunetiers ont désormais le droit d’adapter la prescription de l’ophtalmologiste ou de l’orthoptiste lors de la première délivrance sous réserve de respecter les conditions suivantes : L’ordonnance ne doit pas mentionner une éventuelle opposition de l’ophtalmologiste à toute modification de correction. L’opticien doit réaliser un examen de réfraction pour vérifier la correction nécessaire. Il doit solliciter l’accord écrit du prescripteur en l’informant de l’adaptation envisagée. Il doit utiliser une messagerie sécurisée ou un moyen garantissant la confidentialité des échanges. L’absence de réponse dans les 10 jours vaut pour accord. L’opticien conserve la réponse du prescripteur jusqu’à expiration de la durée de validité de l’ordonnance. L’opticien est par ailleurs autorisé à procéder au renouvellement de délivrance de verres correcteurs sans que vous ayez besoin de retourner consulter votre ophtalmo, dès lors que votre ordonnance est toujours valide. Là encore, l’opticien doit réaliser un examen de réfraction avant d’adapter la correction, sauf opposition du prescripteur expressément mentionnée sur l’ordonnance. 100% Santé en optique Les lunettes de correction (verres et monture) peuvent être intégralement remboursées dans le cadre du dispositif 100% Santé. Cette réforme en place depuis 2021 supprime les restes à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives pour tout équipement sélectionné dans le premier panier de soins. Si vous êtes couvert par une mutuelle responsable, vous n’avez rien à payer, l’appareillage étant entièrement pris en charge par la Sécu et l’organisme complémentaire. Vous êtes toutefois libre de choisir un produit hors du panier 100% Santé. Auquel cas, vous vous exposez à des restes à charge plus ou moins bien remboursés par votre mutuelle en fonction du niveau de garanties souscrit. Il est possible de panacher, c’est-à-dire de choisir une monture en dehors du panier 100% Santé et des verres sans reste à charge, et inversement. La monture est toujours remboursée par la mutuelle responsable dans la limite de 100€. Selon la réglementation, le renouvellement d’un équipement complet en optique (verres et monture) est fixé à 2 ans pour les adultes et les enfants de 16 ans et plus, et à 1 an pour les enfants de moins de 16 ans. Un renouvellement anticipé est cependant autorisé en cas de dégradation de la vue. Lorsque l’équipement est choisi en dehors du dispositif 100% Santé, la prise en charge par la Sécu est abaissée et il n’y a aucune obligation de couverture intégrale par le contrat responsable.