Pouvoir d’achat : comment bien gérer son budget assurance en 2023 ?

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Chaque année, les cotisations d’assurance augmentent, quel que soit le domaine de protection (santé, emprunteur, habitation, auto). S’il est difficile d’échapper à cette inflation, il est possible de la minimiser en faisant jouer la concurrence. La réglementation vous permet de changer de contrat facilement pour faire des économies. Magnolia.fr passe en revue les astuces pour maîtriser son budget assurance.

Augmentation des tarifs d’assurance en 2023

En cette période d’inflation élevée où tout augmente, les tarifs d’assurance ne font pas exception. Selon le cabinet Facts & Figures, les cotisations en assurance auto devraient progresser en moyenne entre 3% et 5% en 2023, en lien en grande partie avec le renchérissement des pièces détachées et de la main-d’œuvre.

En assurance habitation, l’augmentation moyenne affiche la même fourchette et comme ces dernières années, ce sont les catastrophes climatiques qui pèsent sur les bilans des assureurs.

Le pouvoir d’achat des ménages prend un autre coup avec la nette hausse des tarifs de mutuelle santé en 2023, elle aussi estimée entre 3% et 5%, et consécutive à l’augmentation des dépenses de santé et le surcoût engendré par la réforme 100% Santé pour les organismes complémentaires. 

Les détenteurs d’un crédit immobilier ont une autre assurance contrainte qu’ils doivent rembourser chaque mois : l’assurance emprunteur. Les tarifs des nouveaux contrats s’affichent en hausse suite à la mise en place de la loi Lemoine. La progression moyenne est significative, +20%, mais comme pour les autres couvertures, la solution pour payer moins cher est de faire jouer la concurrence. L’assurance prêt immobilier fait l’objet d’un paragraphe spécifique à lire plus bas compte tenu d’un cadre réglementaire qui lui est propre.

Réduire son budget assurance

Rappelons que l’assurance auto est obligatoire pour tout véhicule à moteur et que l’assurance habitation l’est aussi pour tout locataire. Ces dépenses obligées pèsent sur le pouvoir d’achat, mais si on ne peut les éviter, il est possible de réduire la facture. Il ne s’agit pas de ne plus être assuré pour faire des économies mais d’analyser ses besoins.

Assurance auto

Choisissez une formule adaptée à votre usage. Si vous êtes petit rouleur, optez pour une assurance auto qui fonctionne sur le nombre de kilomètres parcourus par an. L’économie potentielle est comprise entre 10% et 40% par rapport à un contrat classique. Certains contrats (pay as you drive) nécessitent l’installation d’un boîtier électronique dans votre véhicule, ce qui vous évite d’avoir à estimer le nombre de kilomètres annuels.

L’assurance auto au tiers, moins étendue que l’assurance tous risques, permet également aux petits rouleurs de faire des économies.

Assurance habitation

Là encore l’évaluation des besoins permet de maîtriser le coût de l’assurance habitation. Sécurisez le logement et informez-en l’assureur pour payer moins cher. Si vous êtes locataire, renoncez à assurer les espaces extérieurs du logement, car leur entretien revient au propriétaire.

Vérifiez la garantie responsabilité civile qui peut faire doublon avec l’assurance scolaire ou la GAV (Garantie Accidents de la Vie) et pensez à la franchise qui correspond au montant que l’assurance ne prend pas en charge en cas de sinistre. Plus la franchise est faible, plus la cotisation est élevée. Il convient ici d’arbitrer, car la franchise importante pour minimiser la cotisation vous obligera à assumer davantage le coût d’un sinistre.

Pensez à signaler à l’assureur tout changement lié au logement, et même d’ordre familial et professionnel, pour ajuster la prime selon votre situation actuelle.

Mutuelle santé

Même démarche en couverture santé complémentaire : l’évaluation de vos besoins permet d’être protégé au plus juste. Il est certes difficile d’anticiper un sinistre par nature imprévisible (maladie, accident), mais sur la base de votre consommation d’actes et de produits de santé, également des actes et équipements à prévoir dans l’année (opération de la cataracte, chirurgie réfractive, appareillage auditif), vous pouvez sélectionner le niveau adéquat pour chaque garantie concernée (remboursement hospitalisation par exemple)

Optez toujours pour une mutuelle dite solidaire et responsable, soumise à un cahier des charges précis. La réglementation oblige ce type de contrat (95% des complémentaires santé) à prendre en charge 100% les frais d’optique, de dentaire, d’audiologie après intervention d’Ameli conformément à la réforme 100% Santé.

Changer d’assurance à tout moment

Si vous réalisez que votre contrat d’assurance auto, habitation ou santé n’est plus adapté à vos besoins, ou que vous estimez payer trop cher, changez-en ! La loi vous permet de résilier le contrat à tout moment passé un an de souscription.

Pour chaque domaine d’assurance, utilisez un comparateur en ligne dédié pour accéder aux meilleures offres du marché et sélectionner le contrat qui correspond à votre budget et à votre situation. La réglementation facilite le passage d’un contrat à l’autre, car vous pouvez demander au nouvel assureur de s’occuper des démarches de résiliation/souscription en votre nom, ce qui permet de faire coïncider la date de résiliation de l’ancien contrat avec la date de prise d’effet du nouveau.

Attention à ne pas choisir votre assureur sur la seule base du tarif. Les contrats d’entrée de gamme ou à très bas prix cachent des franchises importantes en assurance auto et habitation, ainsi que des plafonds d’indemnisation peu élevés ou des garanties d’assistance très limitées.

En utilisant un comparateur mutuelle santé, vous pouvez économiser jusqu’à plus de 200€ par an, à garanties similaires. L’exercice est d’autant plus intéressant pour les seniors qui paient le plus cher leur assurance santé complémentaire. Magnolia.fr compare gratuitement pour vous plus de 200 offres de mutuelle santé senior et grâce à notre équipe de spécialistes, vous êtes aidé dans toutes vos démarches.

La loi Lemoine en assurance emprunteur

Si vous remboursez un crédit immobilier, vous êtes nécessairement couvert par une assurance emprunteur. Cette protection indispensable coûte en moyenne un tiers du coût global de votre prêt, soit la deuxième dépense après les intérêts. Que vous ayez souscrit à l’assurance de la banque ou à une assurance externe, vous avez la possibilité de vérifier si vous ne payez pas plus cher que les offres proposées par le marché.

Comparer votre assurance de prêt immobilier avec les contrats du moment vous permet de sélectionner une offre plus compétitive à garanties équivalentes. Contrairement aux assurances auto, habitation et santé, vous n’avez pas besoin d’attendre une année de souscription pour changer de formule.

Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur le 1er juin 2022, vous pouvez renoncer au contrat en cours à tout moment, et ce, dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt. Faire jouer la concurrence en 2023 permet de payer moins cher son contrat emprunteur. L’économie se chiffre en centaines voire milliers d’euros sur la durée restante de votre prêt immobilier.

L'augmentation des tarifs en assurance emprunteur est due à la suppression du questionnaire de santé pour les prêts d'un montant inférieur à 200 000€ remboursés avant le 60ème anniversaire de l'assuré. Cette mesure introduite par la loi Lemoine oblige les assureurs à mutualiser les offres sur ce segment, ce qui renchérit les tarifs.

Les ménages emprunteurs ont bien compris l’enjeu financier de la loi Lemoine : depuis le 1er septembre 2022, date d’entrée en application de la loi Lemoine à tous les emprunteurs, on assiste au boom du changement d’assurance de prêt immobilier. Faites comme ces dizaines de milliers d’emprunteurs, refusez de payer le prix fort et changez d’assurance de prêt pour préserver votre pouvoir d’achat.

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Voici les fourchettes de taux actuellement proposés par les banques pour un bon dossier : sur 10 ans : entre 2,80% à 3,20% sur 15 ans : entre 2,90% et 3,40% sur 20 ans : entre 3,00% et 3,50% sur 25 ans : entre 3,15% et 3,60% Cependant, il faut distinguer les taux théoriques affichés par les banques et ceux réellement accordés après négociation. Selon les courtiers, l’écart entre établissements s’est creusé ces dernières semaines : certaines banques, déjà très engagées sur le marché, appliquent des conditions plus strictes, tandis que d’autres cherchent encore à attirer de nouveaux clients avec des barèmes compétitifs. Des perspectives encore favorables Même si les taux d’État à 10 ans (OAT 10 ans) se situent autour de 3,5 % et influencent directement les barèmes bancaires, la tendance reste globalement stable. Néanmoins, une légère remontée n’est pas à exclure d’ici la fin de l’année, notamment en raison du climat politique incertain. Emprunter avant la chute du gouvernement Bayrou, que tous les observateurs estiment déjà acquise, paraît une sage décision, en raison d’une remontée de l’OAT 10 ans, consécutive à la défiance des investisseurs, et répercutée sur les taux d’emprunt. Pour les acheteurs, cela signifie que la période actuelle reste propice pour concrétiser un projet. Il est illusoire d’attendre une nouvelle baisse. Le scénario qui se profile est une hausse prochaine, ou une stabilité dans l’hypothèse la plus favorable. La qualité du bien immobilier, un critère supplémentaire La banque ne se limite pas au profil de l’emprunteur : elle examine également le bien financé. Un logement bien classé au DPE ou un projet intégrant des travaux de rénovation énergétique peut bénéficier de conditions plus attractives. Certaines banques accordent même des bonifications de taux pour encourager ces investissements durables. 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Ce dernier est fixé chaque trimestre par la Banque de France et s’affiche actuellement à 5,08% pour les prêts d’une durée de 20 ans et plus. La délégation d’assurance emprunteur pour réduire le coût de votre crédit immo Et parmi les frais annexes inclus dans le TAEG, l’assurance est celui qui pèse le plus lourd. Elle représente en moyenne un tiers du coût global, et cette dépense dépend de votre profil. Les risques que vous incarnez (âge, santé, profession, pratique sportive) influencent directement la cotisation et les garanties à souscrire. Difficile d’échapper à ce coût contraint. Les établissements de crédit l’exigent pour sécuriser l’emprunt en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail. Heureusement, vous êtes totalement libre de choisir le contrat qui va couvrir votre prêt immobilier. Cette faculté s’applique même sur toute la durée de remboursement, puisque vous avez le droit de changer d’assurance emprunteur à tout moment et sans frais (loi Lemoine). Utilisez un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour constater la compétitivité des offres concurrentes des propositions bancaires. À garanties au moins équivalentes avec son assurance de groupe, la banque est obligée d’accepter un contrat alternatif. Vous pouvez ainsi économiser des centaines voire des milliers d’euros sur la durée de votre crédit. Exemple avec un emprunteur de 35 ans, non fumeur, sans antécédent de santé, qui contracte un prêt immobilier de 250 000€ sur 20 ans. L’assurance de sa banque lui coûte 19 000€ contre 4 136€ pour la meilleure offre externe sélectionnée grâce à une simulation en ligne.

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Retraite 2025 : comment passer de la mutuelle d’entreprise à une mutuelle santé senior adaptée ?

Partir à la retraite est une étape marquante qui s’accompagne de nombreux changements pratiques. Parmi eux, la question de la mutuelle santé revient très vite. Que devient la couverture collective quand le contrat de travail s’achève ? Faut-il garder sa mutuelle d’entreprise grâce à la loi Évin ou souscrire une assurance santé senior ? Voici nos conseils pour faire le bon choix et anticiper vos besoins après 60 ans. Que devient la mutuelle d’entreprise à la retraite ? En tant que salarié, vous bénéficiez d’une mutuelle d’entreprise obligatoire financée en partie par l’employeur. Mais une fois à la retraite, cette couverture cesse en principe. La loi Évin offre cependant une solution : vous pouvez demander à conserver votre contrat collectif à titre individuel. Pour en profiter, il faut en faire la demande dans les 6 mois suivant la rupture du contrat de travail. Les garanties restent identiques, mais la cotisation devient entièrement à votre charge. Afin de limiter la hausse immédiate des tarifs, la loi prévoit un encadrement des augmentations pendant trois ans : aucune augmentation la première année +25 % maximum la deuxième année +50 % maximum la troisième année. Au-delà, les tarifs sont libres et peuvent grimper fortement. Ce mécanisme rassure à court terme, mais ne garantit pas la stabilité à long terme. Garder son ancienne mutuelle : avantages et limites Conserver sa mutuelle d’entreprise à la retraite présente certains atouts : simplicité : pas de démarches supplémentaires si vous activez le dispositif Évin ; continuité de couverture : vous gardez les mêmes garanties sans interruption ; contrat connu : vous savez déjà ce qui est pris en charge. Mais cette solution n’est pas toujours optimale. Les principaux inconvénients sont : Des cotisations rapidement élevées : après la troisième année, les hausses peuvent être importantes. Des garanties pas toujours adaptées : une mutuelle pensée pour les actifs ne correspond pas forcément aux priorités d’un retraité. Des services limités : peu de contrats collectifs incluent des prestations utiles après 60 ans, comme l’aide à domicile après hospitalisation. En pratique, beaucoup de retraités finissent par comparer d’autres formules pour trouver une mutuelle santé senior plus souple et ciblée à leurs besoins. La réalité leur donne raison, car les tarifs sont très disparates et peuvent aller du simple au double. Pourquoi choisir une mutuelle santé senior ? Avec l’âge, certains frais de santé deviennent plus fréquents : consultations spécialisées, soins dentaires, lunettes, appareillages auditifs ou hospitalisations. Les remboursements de l’Assurance Maladie sont souvent insuffisants, ce qui augmente le reste à charge. La mutuelle santé senior est conçue pour répondre à ces besoins spécifiques. Elles renforcent généralement la couverture sur les postes suivants : hospitalisation : prise en charge des frais de séjour, honoraires et chambre particulière soins dentaires : prothèses, implants, couronnes optique : verres progressifs, chirurgie réfractive aides auditives : remboursements renforcés au-delà du dispositif 100 % santé ou reste à charge 0 médecine courante : consultations de spécialistes, dépassements d’honoraires. Certaines formules intègrent aussi des services additionnels : aide-ménagère au retour d’hospitalisation, garde d’animaux, téléconsultation, assistance en cas de perte d’autonomie. Ces prestations améliorent la qualité de vie et sécurisent le quotidien des retraités. Exemple concret : combien coûte une mutuelle pour un retraité de 65 ans ? Prenons l’exemple de Marie, 65 ans, retraitée vivant en Normandie. Elle souhaite conserver une couverture solide mais sans exploser son budget. Elle opte pour un niveau moyen sur les garanties essentielles (hospitalisation, optique, dentaire, soins courants). Voici les 5 meilleures offres proposées par le comparateur Magnolia.fr : Nom de la mutuelle Tarif mensuel Spécificités April Only Santé OS2 79 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète AltoSanté AS3 79 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche April Flexi Santé Eco 87 € Réduction couple Télémédecine Assistance complète Spvie Assurance Santé Nova 87 € 190 % BRSS* en dentaire 175 % BRSS* en hospi AltoSanté AS4 87 € Réduction couple Bonus fidélité hospi, dentaire et médecine douce Réseau Carte Blanche 190 % BRSS* en dentaire *BRSS : base de remboursement de la Sécurité Sociale Ces 5 propositions sont des contrats de mutuelle responsable : ce type de contrat respecte un cahier des charges avec un panier de soins minimum, applique la réforme du 100% Santé (optique, dentaire et audiologie) et représente plus de 95% des offres du marché de la complémentaire santé. Comment bien choisir sa mutuelle après 60 ans ? Pour trouver la bonne couverture, il est essentiel de procéder par étapes : 1. Évaluer ses besoins Analysez vos dépenses de santé des dernières années : optique, dentaire, spécialistes… Cela permet d’identifier les postes à renforcer. 2. Définir ses priorités Vision fragile ? Choisissez un contrat avec un bon forfait optique. Problèmes dentaires récurrents ? Renforcez les garanties sur les prothèses. Hospitalisations fréquentes ? Vérifiez la prise en charge d’une chambre particulière. 3. Comparer les offres Ne vous limitez pas au tarif mensuel. Examinez : les plafonds annuels de remboursement les délais de carence l’existence d’un réseau de soins partenaires les services additionnels (aide à domicile, assistance santé, téléconsultation). 4. Anticiper l’avenir Une bonne mutuelle doit être évolutive. Mieux vaut choisir une formule modulable qui pourra s’adapter à vos besoins en vieillissant plutôt que de devoir changer de contrat à 75 ans. Mutuelle senior : une dépense utile pour préserver son budget santé La fin de la mutuelle d’entreprise marque un tournant important lors du passage à la retraite. Si la loi Évin permet de conserver son ancien contrat pendant quelques années, cette solution reste limitée par l’évolution des tarifs et le manque d’adaptation aux besoins des seniors. À la retraite, les revenus diminuent alors que les frais médicaux tendent à augmenter. Sans mutuelle adaptée, le reste à charge peut rapidement devenir difficile à assumer. Choisir une mutuelle senior, c’est investir dans sa santé et sécuriser son budget. Même si la cotisation représente en moyenne 70 à 100 € par mois pour un assuré de 65 ans, elle permet d’éviter des restes à charge de plusieurs centaines, voire milliers d’euros par an. Bien choisie, une complémentaire santé senior devient un véritable allié pour vivre sa retraite sereinement, en restant protégé face aux dépenses médicales qui augmentent avec l’âge.

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Prêt immobilier septembre 2025 : faut-il emprunter avant la chute du gouvernement Bayrou ?

L’annonce du Premier ministre François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre a ravivé les tensions politiques en France. Au-delà des conséquences institutionnelles, cette décision pourrait influencer l’économie nationale et, en particulier, le marché du crédit immobilier. Pour les particuliers qui envisagent d’acheter un bien ou de renégocier leur prêt, cette instabilité pose une question cruciale : quels effets attendre sur les taux d’intérêt et sur les conditions de financement en cas de changement de gouvernement ? Une décision politique aux répercussions économiques Le 25 août, lors d’une conférence de presse, François Bayrou a annoncé un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Un geste interprété par de nombreux observateurs comme une manœuvre politique risquée, voire comme une « démission déguisée ». Les oppositions de gauche et d’extrême droite ayant déjà indiqué qu’elles ne soutiendraient pas le gouvernement, la probabilité d’une chute de l’exécutif est forte. Ce climat d’incertitude n’est pas sans effet sur la stabilité économique. Il peut notamment fragiliser la confiance des investisseurs dans la dette française. Or, les marchés financiers scrutent de près l’évolution des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), un indicateur majeur pour le financement de l’État et, indirectement, pour celui des ménages. OAT en hausse : un signal négatif pour les emprunteurs Dès le 27 août, soit deux jours après l’annonce du Premier ministre, le rendement des OAT à 10 ans atteignait 3,54 %, contre 3,20 % en début d’année 2025. Une hausse qui peut sembler modeste mais qui constitue un signal inquiétant pour les établissements bancaires. Pourquoi ? Parce que les banques utilisent ces taux comme référence pour fixer leurs barèmes de crédit immobilier. Plus l’État doit rémunérer ses investisseurs pour emprunter, plus les banques voient leur propre coût de refinancement augmenter. Résultat : elles répercutent mécaniquement cette hausse sur les particuliers qui souhaitent contracter un prêt immobilier. L’hypothèse que cette instabilité politique entraîne une nouvelle hausse des taux d’emprunt d’État est très crédible. L’augmentation des coûts de financement pour les banques va les obliger à rehausser leur barèmes de taux, alors que leurs objectifs de crédit pour 2025 sont déjà bien avancés.  Les taux immobiliers vont-ils repartir à la hausse ? Faut-il pour autant s’attendre à un retour des taux à 4 % ou plus, comme en 2023 ? Pas forcément. Les experts se veulent rassurants et s’accordent à dire que les taux ne vont plus baisser. En revanche, une remontée brutale semble peu probable. Sauf retournement majeur de la Banque centrale européenne (BCE), les taux devraient rester contenus autour de 3,20 à 3,50 % en moyenne. Pour le courtier Cafpi, le marché est actuellement dans une phase de stabilité. L’inquiétude des marchés financiers après l’annonce de François Bayrou peut faire légèrement grimper les taux, mais il reste encore des conditions attractives. Pour les ménages qui ont un projet immobilier, c’est un bon moment pour passer à l’action.  En d’autres termes, les emprunteurs doivent s’attendre à une période où les taux se stabilisent sans redescendre. Dans ce contexte, obtenir un crédit attractif passera davantage par la négociation personnalisée et par l’optimisation des autres composantes du financement. Délégation d’assurance emprunteur : une solution pour réduire la facture malgré la hausse des taux Si les taux immobiliers cessent de baisser, les ménages disposent encore d’un levier important pour alléger le coût de leur emprunt : la délégation d’assurance emprunteur. L’assurance de prêt représente souvent entre 25 et 35 % du coût total d’un crédit immobilier. Or, le contrat groupe de la banque, proposé par défaut, est généralement plus cher et moins personnalisable. Depuis les réformes successives, les emprunteurs ont désormais la liberté de : choisir une assurance externe dès la souscription du prêt (loi Lagarde), changer d’assurance à tout moment sans frais (loi Lemoine), bénéficier de garanties équivalentes ou supérieures à un tarif bien plus compétitif. Prenons un exemple concret : pour un emprunteur de 35 ans en bonne santé et non fumeur, qui emprunte 250 000€ sur 20 ans, l’assurance groupe bancaire peut coûter 25 000 € sur la durée du prêt, contre 4 200 € avec une délégation d’assurance individuelle (simulation effectuée sur le comparateur Magnolia.fr). Soit 20 800 € d’économies, qui compensent largement l’impact d’une hausse de 0,30 ou 0,40 point sur le taux nominal du crédit. Autrement dit, même si les taux immobiliers stagnent ou augmentent légèrement, optimiser son assurance emprunteur est un levier direct pour préserver voire améliorer son pouvoir d’achat. Opportunité à saisir pour les emprunteurs La conjoncture actuelle rappelle une règle essentielle : dans un environnement d’incertitude, il vaut mieux ne pas attendre en vain la baisse des taux. D’autant que les banques, malgré leurs objectifs atteints pour certaines, restent sélectives et continuent à proposer des conditions attractives aux profils solides (revenus stables, apport conséquent, gestion saine). Pour maximiser ses chances d’obtenir le meilleur financement, 3 leviers se dessinent : Agir rapidement avant une nouvelle dégradation politique ou économique. Comparer les offres de crédit immobilier via un courtier ou un simulateur en ligne. Profiter de la délégation d’assurance pour réduire significativement le coût global du prêt. Conclusion L’annonce du vote de confiance de François Bayrou marque une nouvelle étape d’incertitude politique en France. Ses conséquences se font déjà sentir sur les marchés obligataires, avec une remontée des OAT à 10 ans. Pour les ménages, le message est clair : les taux immobiliers ne baisseront plus et pourraient légèrement remonter. Cependant, tout n’est pas perdu pour les emprunteurs. En jouant sur la délégation d’assurance emprunteur et en se positionnant dès maintenant, il est encore possible de financer son projet dans de bonnes conditions, sans subir pleinement la hausse des taux.