Assurance de prêt immobilier : un produit comparable

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Toute personne qui recherche un financement pour concrétiser un projet immobilier sera tout ou tard confrontée à la question de l'assurance de prêt. Cette couverture exigée par la banque permet de sécuriser le crédit et de protéger l'emprunteur contre les aléas de la vie qui l'empêcheraient d'assumer sa dette. Encore trop peu de candidats à l'emprunt pensent à comparer ce produit. Or, l'exercice peut leur faire économiser jusqu'à 15 000€ sur la durée de leur crédit immobilier.

Assurance de prêt : pas obligatoire mais indispensable

D'un point de vue légal, l'assurance de prêt immobilier n'est pas obligatoire, mais aucune banque ne prête des sommes conséquentes sur des durées plus ou moins longues sans se prémunir contre les risques d'impayés. C'est là toute la perversion du système : la loi passe sous silence une contrainte imposée par les prêteurs qui vient renchérir le coût du crédit pour les consommateurs.

L'assurance de prêt immobilier est à distinguer des autres garanties exigées par les banques. Pour se protéger des défauts de paiement, l'établissement demande une hypothèque (ou privilège de prêteur de deniers) sur le bien financé par le crédit ou sur un autre bien, ou plus fréquemment une caution auprès d'un organisme spécialisé. L'assurance intervient quant à elle dans les situations involontaires et imprévues qui priveraient l'emprunteur de ressources lui permettant de rembourser sa dette : décès, invalidité, incapacité ou perte d'emploi.

En cas de survenance de ces risques, l'assurance prend en charge les mensualités du crédit selon les conditions du contrat, voire le capital restant dû si l'assuré décède. Banque, emprunteur et ayants droit sont protégés quoi qu'il arrive au deuxième, la bonne fin du prêt immobilier étant garanti par l'assurance. Sésame pour l'obtention du prêt, en dehors des critères de solvabilité, l'assurance est un produit complexe qui bénéficie d'un encadrement spécifique bien qu'il ne revête aucun caractère obligatoire.

Assurance de prêt : librement choisie

La souscription à une assurance est donc concomitante de l'offre de prêt, mais les deux produits sont déliés : la banque ne peut imposer son assurance maison selon le principe de délégation qui permet à l'emprunteur de souscrire la formule externe de son choix.

Lors d'une demande de prêt immobilier, la banque remet au candidat une fiche informative qui lui rappelle son droit au libre choix de l'assurance, charge à lui d'engager des démarches de son côté pour exercer pleinement cette faculté entrée en vigueur en septembre 2010 (loi Lagarde). Ne faites pas, comme la plupart des emprunteurs, l'impasse sur l'assurance de prêt, car la mise en concurrence des offres est source d'économies importantes.

Comparaison n'est pas raison, dit le proverbe, pourtant, en matière d'assurance de prêt, cet exercice est un moteur de réflexion puissant qui permet d'éclairer la décision du consommateur sous des angles objectifs. Grâce aux comparateurs en ligne comme Magnolia.fr, chacun peut avoir une vision précise du marché et sélectionner l'assurance qui correspond à ses caractéristiques au meilleur prix.

Ne passez pas à côté d'une opportunité formidable d'être un consommateur éclairé et économe en faisant appel aux services de professionnels pour réduire significativement le coût de votre prêt immobilier. En comparant les offres d'assurance, vous pouvez économiser des milliers d'euros sur la durée de votre emprunt. Pourquoi payer le prix fort quand la réglementation vous aide à préserver votre pouvoir d'achat ? Le coût d'un crédit à l'habitat est suffisamment élevé pour mettre en œuvre tous les ressorts à votre disposition pour le minimiser.

Assurance de prêt : élément important du coût global

Tout emprunteur est légitimement focalisé sur le taux d'intérêts qui exprime la rémunération de la banque prêteuse. Plus le taux est faible, moins le coût du crédit sera élevé. Une vérité partielle, puisque le coût d'un prêt immobilier ne se limite pas aux seuls intérêts d'emprunt. Et comme il est difficile de négocier une décote en période de taux au plancher, utilisez un autre levier pour réduire vos charges d'emprunt.

Pour décrocher votre financement, vous devez de fait assumer d'autres dépenses :

  • frais de dossier
  • frais de garantie (hypothèque, privilège du prêteur de deniers, caution)
  • frais d'ouverture et de tenue de compte
  • frais d'expertise du bien immobilier
  • éventuelle commission de courtage
  • primes d'assurance.

Actuellement, l'assurance pèse en moyenne 40% du coût global, évalué par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur qui doit légalement rester sous le seuil de l'usure. Pour certains profils, les risques qu'ils incarnent en raison de leur état de santé ou de leur profession font grimper la facture : le poids de l'assurance peut alors excéder celui des intérêts.

Quelle que soit votre situation, la comparaison est toujours source d'économies substantielles. Jeune actif en bonne santé, co-emprunteurs avec des réalités différentes, seniors ou personnes avec des risques aggravés de santé, chacun est gagnant en comparant les offres d'assurance. Au-delà de l'aspect financier, les contrats externes sont personnalisés, adaptant parfaitement leur couverture aux risques que représente l'emprunteur. Face à ces formules conçues sur-mesure, des contrats bancaires dits contrats groupe, mutualisés, couvrent une communauté d'emprunteurs sans grande distinction. Le risque est de payer plus cher pour une protection identique voire inférieure.

Le constat est simple : à garanties équivalentes, une assurance proposée par un assureur alternatif est entre deux et quatre fois moins chère que celle de la banque. Les courtiers en assurance comme Magnolia.fr vous permettent d'accéder facilement et rapidement à ces offres compétitives qui peuvent générer un gain allant jusqu'à 15 000€ sur la durée totale de votre crédit.

La liberté de choix du contrat d'assurance court sur toute la vie de prêt. Vous pouvez faire valoir une délégation d'assurance lors de votre demande de financement, également à chaque échéance annuelle. Vous bénéficiez de deux dispositifs selon l'ancienneté de votre crédit immobilier :

  • La loi Hamon vous autorise à changer de contrat à tout moment au cours des douze premiers mois.
  • L'amendement Bourquin entre en jeu au-delà de la première année de souscription, vous permettant de substituer le contrat en cours par une offre à garanties équivalentes après un préavis de deux mois.

Le courtier pour faire barrage aux banques

Il serait malhonnête d'affirmer que la délégation d'assurance de prêt se concrétise facilement. Preuve en est le volume des parts de marché des banques en assurance de prêt : 87% ! Les établissements de crédit mettent bien mauvaise grâce à accepter les formules concurrentes. En période de taux bas, l'assurance est leur principale source de rémunération, d'autant que leurs marges sur ce produit peuvent atteindre 80%.

Manœuvres dilatoires, dénigrement des contrats individuels, demande indue de documents, tout est bon pour dissuader l'emprunteur d'exercer son droit au libre choix de l'assurance. Avec l'accompagnement d'un courtier, vous mettez toutes les chances de votre côté de voir votre demande de délégation acceptée par la banque, dans le respect de l'équivalence de niveau de garanties, notion cardinale sur laquelle s'appuie la banque pour concéder la mise en place d'une assurance déléguée.

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Immobilier et canicule : faut-il encore acheter dans l’ancien en 2025 ?

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Cette norme impose aux constructions neuves de prendre en compte le confort d’été en limitant le recours à la climatisation, pour des raisons écologiques évidentes. La RE 2020 : une réglementation taillée pour affronter les canicules La grande nouveauté de la RE 2020 réside dans l’introduction de l’indicateur "degrés-heure d’inconfort" (DH). Celui-ci mesure le nombre d’heures durant lesquelles la température intérieure dépasse 26°C, de jour comme de nuit. Le seuil maximal autorisé est de 1 250 DH par an. Pour rester en dessous de ce plafond, les constructeurs doivent optimiser la conception thermique des logements. Cela inclut : une orientation judicieuse des pièces à vivre, souvent vers le sud-est, pour capter le soleil du matin sans surchauffe l’après-midi ; la réduction des vitrages exposés à l’ouest, particulièrement vulnérables à la chaleur du soir ; la création d’espaces tampons, comme un garage ou un cellier, qui jouent un rôle de filtre thermique. 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Cela permet d’amortir les écarts de température entre le jour et la nuit. Les matériaux isolants jouent également un rôle déterminant. La laine de bois et l’ouate de cellulose, grâce à un déphasage thermique élevé (10 à 12 heures), ralentissent considérablement la progression de la chaleur à l’intérieur du logement. Résultat : une maison commence à chauffer seulement en fin d’après-midi, quand il est plus facile d’aérer. Immobilier durable : un argument pour les acheteurs et les investisseurs L’achat d’un logement neuf répond à une double exigence : le confort thermique et la valorisation patrimoniale. En effet, dans les années à venir, les logements non conformes aux standards climatiques risquent une décote importante. Les passoires thermiques, déjà dans le viseur du gouvernement, seront de moins en moins attractives pour les acheteurs et les locataires. Rappelons que les logements de la classe G sur l’échelle du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) sont interdits à la location depuis janvier 2025. Ce sera le tour des logements classés F à compter de janvier 2028. Investir dans un bien neuf respectant la RE 2020, c’est donc anticiper les attentes futures du marché tout en assurant une bonne qualité de vie au quotidien. Un logement frais en été n’est plus un luxe mais une nécessité de santé publique, dans un contexte où les canicules sont appelées à devenir plus fréquentes et plus intenses. Acheter en 2025 : faites de la performance thermique un critère prioritaire Si vous envisagez d’acheter un bien immobilier en 2025, pensez à intégrer la performance thermique estivale dans vos critères de sélection. Au-delà du prix ou de l’emplacement, c’est désormais un enjeu de confort, de durabilité et de valeur. 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Assurance emprunteur : les 5 facteurs personnels qui augmentent son coût

Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier, la banque exige systématiquement une assurance emprunteur pour se prémunir contre les risques de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail. Mais ce contrat, souvent perçu comme une formalité, peut considérablement alourdir le coût global de votre prêt. Pourquoi ? Parce que certaines caractéristiques personnelles influent directement sur le tarif appliqué par l’assureur. Décryptage de ces facteurs de majoration souvent méconnus, mais cruciaux pour anticiper le coût de votre assurance. Âge : un risque statistique majeur pour les assureurs Plus vous avancez en âge, plus vous représentez un risque statistique accru pour l’assureur. C’est une réalité actuarielle incontournable : la probabilité de développer une maladie grave ou de décéder augmente avec l’âge, ce qui entraîne mécaniquement une hausse des cotisations. Pourquoi l’âge fait grimper le coût de l’assurance de prêt ? Majoration tarifaire dès 45 ans : la plupart des assureurs commencent à appliquer des surprimes d’assurance de prêt à partir de 45 ans, voire plus tôt chez certains. Plafond d’âge : au-delà de 65 ou 70 ans, la plupart des compagnies refusent purement et simplement d’assurer certains risques comme l’invalidité ou la perte d’autonomie. Durée de remboursement plus courte : un emprunt contracté à 55 ans sur 20 ans implique un remboursement jusqu’à 75 ans, ce qui accroît la prime mensuelle. Santé : antécédents médicaux et questionnaire à la loupe La santé de l’emprunteur est un élément central dans le calcul du tarif de l’assurance de prêt. À la souscription, vous devez remplir un questionnaire médical qui permet à l’assureur d’évaluer votre niveau de risque. Ce que l’assureur analyse Antécédents médicaux personnels et familiaux Pathologies chroniques (diabète, hypertension, cancer, etc.) Traitements en cours ou passés Hospitalisations récentes Arrêts de travail durant les 5 dernières années Ces informations peuvent donner lieu à : Une surprime : un pourcentage supplémentaire appliqué à la cotisation de base. Une exclusion de garantie : certaines maladies ne seront pas couvertes, notamment les maladies préexistantes à la souscription. Un refus d’assurance dans les cas les plus graves. Bon à savoir : si vous êtes malade ou avez été gravement malade, vous pouvez bénéficier de la convention Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). Ce dispositif opposable aux banques et aux assureurs permet d’accéder à l’assurance et au crédit à des conditions encadrées selon la pathologie concernée. La réforme du droit à l’oubli Depuis 2022, la loi Lemoine a réduit le délai du droit à l’oubli à 5 ans, au lieu de 10 auparavant, après la fin du protocole thérapeutique pour les anciens malades du cancer ou de l’hépatite C. Cela permet à de nombreux emprunteurs de ne plus déclarer ces pathologies, facilitant l’accès à une assurance sans majoration. L’accès au crédit immobilier sans questionnaire de santé La loi Lemoine a introduit une autre réforme majeure. Pour les parts assurées allant jusqu’à 200 000€ (400 000€ en cas d’emprunt à 2 avec quotité d’assurance à 50% sur chaque tête), et soldées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur, le questionnaire de santé est supprimé. Cela signifie que, peu importe votre état de santé, vous pouvez souscrire une assurance de prêt immobilier sans sélection médicale discriminatoire. Tabagisme : un impact immédiat sur la tarification de votre assurance emprunteur Le fait de fumer est un critère clairement discriminant pour les assureurs. Le tabagisme est considéré comme un risque aggravé de santé, ce qui entraîne presque systématiquement une surprime sur le contrat d’assurance emprunteur. Même si vous êtes en bonne santé, la simple déclaration de votre consommation de tabac suffit à faire grimper la note. Fumeur ou non-fumeur : une déclaration qui change tout Lors de la souscription, l’assureur vous demandera si vous êtes fumeur ou non-fumeur. La définition du non-fumeur est claire : Toute personne n’ayant jamais consommé de tabac Toute personne ayant arrêté de fumer depuis au moins 24 mois (2 ans). Conséquences financières du tabagisme  Surprime jusqu’à 70% sur la cotisation de base (ancre) Possibilité de minoration selon consommation chez certains assureurs Exigence d’un test de cotinine (biomarqueur de la nicotine) pour prouver votre statut de non-fumeur si vous avez récemment arrêté Bon à savoir : Le tabagisme impacte non seulement le tarif de l’assurance, mais aussi l’acceptation des garanties. Par exemple, un fumeur de plus de 50 ans avec antécédents médicaux peut se voir appliquer des exclusions ou un refus partiel de couverture. Important : ne faites jamais l’erreur de mentir lors de la souscription. Toute fausse déclaration en assurance emprunteur peut entraîner la nullité du contrat, avec de graves conséquences sur le crédit en cours. Profession : les métiers à risques davantage pénalisés Le métier que vous exercez peut également faire grimper la facture de votre assurance emprunteur. En effet, certaines professions exposent davantage au risque d’accident, d’invalidité ou d’arrêt de travail prolongé. L’assureur applique alors une surprime professionnelle, voire des exclusions spécifiques. Professions souvent considérées à risques Forces de l’ordre (policiers, gendarmes) Pompiers professionnels Travailleurs du BTP (maçons, couvreurs, grutiers…) Conducteurs routiers Marins, personnels navigants aériens Militaires Personnes manipulant des produits toxiques ou chimiques Cela implique :  Tarifs plus élevés, pouvant aller jusqu’à +50 % selon les cas Exclusions liées aux risques professionnels spécifiques Questionnaire professionnel détaillé à fournir Que faire pour limiter les coûts d’assurance liés à la profession ? Comparer les offres via un courtier spécialisé en assurance de prêt Choisir un contrat individuel plutôt qu’un contrat bancaire, vous offrant ainsi une meilleure prise en compte de votre profil professionnel Négocier certaines garanties sur mesure (par exemple, couverture limitée à certaines tâches) Pratique sportive : les loisirs à risques passent à la caisse La pratique d’un sport à risques est un autre facteur majeur de surcoût dans une assurance emprunteur. Certaines disciplines augmentent significativement le risque de blessure grave ou de décès, ce qui pousse les compagnies à ajuster leurs tarifs, voire à exclure certaines garanties. Sports considérés comme dangereux Voici quelques exemples d’activités sportives à risques :  Sports aquatiques comme la plongée sous-marine Sports de combat (MMA, boxe, judo, etc.) Parachutisme et sports aériens Sports équestres Alpinisme, escalade, ski hors-piste Sports mécaniques (moto, rallye, karting) Attention : il n'y a pas de liste universelle des sports à risques ; chaque assureur définit les activités sportives qu'elle décide d'exclure de la couverture. Lisez bien les conditions générales et en cas de pratique d'un sport dangereux, vous en informez l'assureur qui demandera des compléments d'information. Conséquences possibles Surprime sportive sur la cotisation mensuelle Exclusion des garanties en cas d’accident lié au sport pratiqué Obligation de remplir un questionnaire spécifique sur la fréquence, le niveau et l’encadrement Bon à savoir : les baptêmes et initiations, qui sont de fait occasionnels, n’entraînent pas d’exclusion de garantie ni de surprime. Comment réduire le coût de son assurance emprunteur malgré ces facteurs ? Bien que certains éléments comme l’âge ou les antécédents médicaux soient immuables, il existe des leviers pour faire baisser le coût global de votre assurance emprunteur : Faire jouer la concurrence en comparant plusieurs assureurs : utilisez un comparateur d’assurance de prêt pour accéder aux meilleures offres du moment, en adéquation avec les exigences bancaires de couverture minimale. Délier son contrat d’assurance du prêt : grâce à la loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, et souscrire une offre mieux adaptée à votre situation, plus protectrice et souvent moins chère. Passer par un courtier pour accéder à des contrats sur mesure Améliorer son profil de risque : arrêt du tabac, surveillance de la santé, certification d’aptitude physique Négocier uniquement les garanties nécessaires (exemple : supprimer la garantie ITT pour un emprunteur retraité) Rappelons qu’en vertu de la loi Lagarde vous pouvez choisir librement votre assurance de prêt et ne pas souscrire automatiquement la formule bancaire, mutualisée et jusqu’à 4 fois plus chère que les offres déléguées. Conclusion Le coût de l’assurance emprunteur n’est pas uniforme : il varie fortement selon des critères personnels sur lesquels l’emprunteur n’a parfois que peu de prise. L’âge, la santé, la profession exercée ou encore les loisirs et le tabagisme peuvent entraîner des surprimes significatives ou des exclusions de garantie. Toutefois, une analyse fine de votre profil, couplée à une mise en concurrence rigoureuse des contrats, permet souvent de réduire la facture et de souscrire une couverture plus adaptée à votre situation. FAQ : Assurance emprunteur et facteurs de majoration Peut-on refuser de répondre au questionnaire médical ?Non, la souscription à l’assurance de prêt passe nécessairement par le questionnaire de santé, sauf exception (prêt immobilier jusqu’à 200 000€ remboursé avant votre 60ème anniversaire). Une profession de bureau est-elle avantagée ?Oui, les professions dites "sédentaires" sont généralement moins risquées, donc moins chères à assurer. Le sport amateur est-il systématiquement pénalisé ?Non, seuls les sports considérés comme à risque peuvent entraîner une majoration, qu’ils soient pratiqués à titre amateur ou professionnel. Peut-on changer d’assurance après signature du prêt ?Oui, depuis la loi Lemoine, vous pouvez résilier et changer d’assurance à tout moment sans frais, dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt immobilier.

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Crédit immobilier : toutes les infos pour emprunter en juillet 2025

Vous avez un projet immobilier ? Voici les conditions d’emprunt actuelles, des taux proposés par les banques aux nouveaux taux d’usure, en passant par l’évolution des prix dans les grandes villes et le formidable levier d’économie offert par la délégation d’assurance emprunteur. Taux stables en juillet 2025 : une opportunité à saisir avant la rentrée Le marché du crédit immobilier reprend des couleurs en 2025. Selon le courtier Cafpi, le premier semestre a été marqué par une hausse de +40 % des dossiers traités par rapport à la même période en 2024. Un signal fort qui témoigne de l'intérêt renouvelé des emprunteurs, soutenu par une stabilisation des taux d’intérêt. Malgré un contexte géopolitique et économique incertain, les taux de crédit immobilier restent quasi inchangés par rapport à mai (taux moyens négociés en juin) : 3,09 % sur 15 ans 3,16 % sur 20 ans 3,28 % sur 25 ans Ces niveaux permettent aux emprunteurs de préparer leur projet immobilier en toute sérénité. Alors que la période estivale débute, traditionnellement plus calme sur le marché, cette stabilité constitue un levier stratégique pour les acheteurs anticipant la rentrée. Une accalmie des taux, mais dans un contexte fragile La Banque centrale européenne (BCE) a entamé un cycle de baisse de ses taux directeurs depuis juillet 2024, mais laisse planer l’incertitude quant à une nouvelle réduction à l’automne. De leur côté, les obligations assimilables du Trésor (OAT) à 10 ans (qui servent de référence aux banques) se situent autour de 3,2 %, limitant la marge de manœuvre immédiate pour une baisse marquée des taux immobiliers. Malgré cette accalmie, le climat reste instable : Tensions géopolitiques (Ukraine, Proche-Orient) Volatilité sur les marchés de l’énergie Incertitude politique en France Ainsi, la stabilité actuelle des taux pourrait ne pas durer, incitant les acquéreurs à se positionner rapidement. Des conditions attractives pour les meilleurs profils Malgré la prudence du marché, les profils solides continuent de bénéficier de taux très compétitifs, grâce à la concurrence bancaire accrue : 2,79 % sur 10 ans 2,77 % sur 15 ans 3 % sur 20 ans 3,05 % sur 25 ans Ces conditions, légèrement ajustées à la marge, sont le reflet d’un marché du financement encore favorable, notamment pour les emprunteurs bien accompagnés et disposant d’un bon dossier (apport personnel conséquent, revenus élevés et stables, épargne de précaution). Les dispositifs comme le PTZ (prêt à taux zéro) continuent également de soutenir la demande, en particulier chez les primo-accédants. Taux d’usure : légère baisse en juillet 2025 La nouveauté à compter du 1er juillet est la modification trimestrielle du taux d’usure. La Banque de France détermine les nouveaux seuils des taux légaux applicables du 1er juillet au 30 septembre 2025 à : 4,32% pour les prêts à taux fixe d’une durée de moins de 10 ans 5,03% pour les prêts à taux fixe d’une durée comprise entre 10 et 20 ans 5,08% pour les prêts à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus 5,37% pour les prêts à taux variable 6,31% pour les prêts relais Pour rappel, le taux d’usure est le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) que les banques ne doivent pas dépasser lors de l’octroi d’un prêt immobilier. Le TAEG agrège tous les frais relatifs à l’obtention du financement (frais de dossier, garantie, primes d’assurance emprunteur; etc.) et doit être mentionné dans tous les supports pré-contractuels et contractuels. Depuis un an, le taux d’usure recule en raison de la détente sur les taux d’intérêts. Pour les crédits immobiliers sur 20 ans et plus, il s’affichait à 5,31% au deuxième trimestre 2025, et à 6,16% en juillet 2024, soit plus de 100 points de base en moins. Cela justifie pleinement un rachat de crédit immobilier contracté à cette période ou avant. Pouvoir d’achat immobilier : une situation contrastée selon les villes Si la stabilité des taux a limité l’érosion du pouvoir d’achat immobilier, la hausse des prix dans certaines métropoles commence à peser sur la surface finançable.  L’évolution des prix dans l’ancien est plutôt faible, soit +1% en moyenne depuis le début de l’année. Le marché reste toujours très contrasté : à Paris, la progression est de +1,4% et en zones rurales de +2,4%, confirmant la dynamique sur ces zones depuis la crise sanitaire due au Covid. À Nice, Paris et Bordeaux, le pouvoir d’achat diminue légèrement (moins de 1 m²), tandis qu’il régresse plus nettement à Lille, Lyon et Reims (entre -3m² et -4,41 m²). À l’inverse, à Strasbourg, Toulouse et Marseille, il progresse jusqu'à 2m².  En moyenne, les prix ne remontent que de +0,1% dans le Top 50 des plus grandes villes de France (chiffres Meilleurs Agents). Ces variations soulignent l’importance d’une analyse locale approfondie avant d’acheter, mais aussi le rôle clé du conseil personnalisé dans le financement immobilier. Délégation d’assurance de prêt : le levier pour améliorer votre pouvoir d’achat immobilier Le taux nominal ne fait pas le coût final d’un crédit immobilier. Il faut ajouter les autres frais inhérents à l’obtention du financement, à commencer par l’assurance emprunteur, deuxième poste de dépense après les intérêts. La bonne nouvelle, c’est que l’assurance comme le taux se négocie. La délégation d’assurance de prêt est autorisée par la loi Lagarde, dès lors que le contrat concurrent présente au moins une équivalence de garanties avec la formule bancaire. Une aubaine pour faire des économies et baisser le TAEG. Utilisez un comparateur d’assurance de prêt pour constater la compétitivité des offres alternatives aux contrats bancaires. Vous n’êtes pas à l’abri d’un gain de plusieurs milliers d’euros (sur la durée du prêt), qui vient diminuer d’autant le coût global de votre emprunt.