Mutuelle senior : 4 astuces pour choisir le bon contrat

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À compter du 1er décembre 2020, vous pourrez résilier votre complémentaire santé à tout moment après un an d'engagement. Vous n’êtes plus l’éventuelle victime de la reconduction tacite, un principe surtout profitable à l'organisme assureur. C'est le moment de vous interroger sur votre couverture santé. Voici 4 réflexes fondamentaux pour choisir une formule compétitive adaptée à vos besoins.

J'identifie mes besoins clefs

Savoir exactement ce dont on a besoin est la martingale pour éviter de payer indûment pour des prestations superflues. Certes, il est difficile d'anticiper des besoins de santé qui sont, pour la plupart, imprévisibles, mais l'âge aidant, on se connaît mieux et l'on est capable de faire un bilan de ses habitudes de consommation en matière de santé.

Faites la liste des soins que vous consommez le plus souvent :

  • consultations chez un généraliste ou/et un spécialiste
  • traitements médicamenteux au long court
  • hospitalisations répétées
  • soins paramédicaux (infirmier, kiné, ostéopathe, podologue, etc.)
  • lunettes, appareils dentaires, prothèses auditives.

Pour chaque type de soins, faites le compte de vos restes à charge pour envisager un meilleur niveau de remboursement.

Même épargné par les problèmes, soyez vigilant ! 7 adultes sur 10 portent des lunettes correctrices, et chez les 55 ans et plus, la proportion grimpe à près de 90%. La prévalence des problèmes d'audition est aussi liée à l'âge : environ 7 millions de Français souffrent d'une perte auditive, dont 80% de seniors. Une bonne hygiène bucco-dentaire, un autre point clef de la santé chez les seniors. Les dents s'usent naturellement, il faut également compter avec la prise de médicaments et les maladies chroniques courantes chez les seniors qui les exposent à un risque accru de problèmes dentaires.

J'identifie les soins ou actes non remboursés par la Sécu

La Sécu rembourse mal certains postes de soins, quand, pour d’autres, elle ne propose aucune prise en charge. Les implants dentaires et la chirurgie réfractive sont hors nomenclature, et ne bénéficient d'aucune aide financière de la part du régime général. Il en est de même des actes thérapeutiques pratiqués par des disciplines non reconnues par l'académie des sciences. Sont visées les médecines douces qui rencontrent pourtant un vif succès auprès des Français. 7 personnes sur 10 sont adeptes de la naturopathie, de l'ostéopathie, de l'acupuncture, de l'aromathérapie, de l'homéopathie et autres thérapies alternatives, qui sont bien souvent considérées comme efficaces pour soigner les petits maux en complément des traitements traditionnels.

Les mutuelles proposent des prises en charge forfaitaires de ses actes dont le niveau est très variable d'un contrat à l'autre.

Je m'appuie sur la réglementation

Le marché de la complémentaire santé est vaste, et souvent accusé d'illisibilité. Les contrats sont tous différents, chacun propose une couverture qui lui est propre à un tarif librement fixé, avec un libellé parfois abscons qui peut égarer le consommateur sur la réelle efficience de la couverture. La réglementation permet toutefois d'y voir plus clair.

Les contrats dits solidaires et responsables, qui représentent 95% du marché, sont soumis à un cahier des charges. La réforme du 100% Santé prévoit des paniers de soins minimum destinés à garantir un accès sans reste à charge à des équipements de qualité dans 3 postes :

  1. les lunettes de vue,
  2. les soins prothétiques dentaires,
  3. les prothèses auditives.

Les nouveaux contrats souscrits ou renouvelés doivent respecter ces obligations depuis le 1er janvier 2020 pour l'optique et le dentaire, et à compter du 1er janvier 2021 pour l'audiologie.

 

Voici les grandes lignes des autres spécificités des contrats responsables :

  • pas de sélection médicale à la souscription ;
  • pas d'évolution des cotisations en fonction de l'état de santé de l'assuré ;
  • remboursement du ticket modérateur, du forfait hospitalier (sans limitation de durée), de 2 actes de prévention annuels ;
  • plafonnement de la prise en charge des dépassements d'honoraires ;
  • plafonds de remboursements sur les équipements d'optique et d'audition à tarif libre.

L'assuré a lui aussi des obligations pour bénéficier pleinement des garanties :

  • respect du parcours de soins coordonnés ;
  • acquittement de la franchise médicale sur les boîtes de médicaments ;
  • acquittement de la participation forfaitaire sur les consultations.

Je compare les offres en ligne

Les comparateurs en ligne comme Magnolia.fr vous aident à bien évaluer le niveau de couverture des meilleures offres de santé complémentaire. En quelques clics, selon les besoins de santé que vous indiquerez, le comparateur sélectionne les formules qui correspondent à vos exigences.

Le tarif est le premier élément visible lors de cet exercice de comparaison. Ne vous arrêtez pas à ce seul paramètre, même si le choix d'une mutuelle est conditionné à votre budget. D'une offre à l'autre, les écarts de prix peuvent être importants pour un niveau de garanties équivalent. À l'inverse, deux contrats de même prix ne proposent pas nécessairement les mêmes prestations. En plus du tarif affiché, il est essentiel de comparer une à une les garanties et les indemnisations proposées.

À vous d'effectuer un arbitrage entre la dépense que vous pouvez consacrer à votre couverture complémentaire, les prestations indispensables et le reste à charge que vous êtes en mesure d'assumer. N'hésitez pas à contacter un courtier spécialisé pour vous aider à faire le bon choix.

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Inflation 2023 : peut-on renégocier une assurance emprunteur trop chère ?

En pleine période d’inflation, il n’y a pas de petites économies, surtout pour un foyer qui doit rembourser chaque mois une mensualité de crédit immobilier. Celui-ci est nécessairement garanti par une assurance emprunteur, une couverture destinée à vous protéger ainsi que la banque au cas où vous seriez victime d’un accident de la vie. Vous avez la possibilité de mieux maîtriser le coût de l’assurance en substituant le contrat en cours par une offre beaucoup moins chère grâce à la loi Lemoine. Magnolia.fr vous explique comment procéder. Quel est le coût moyen d’une assurance emprunteur ? Détenue à une très large et honteuse majorité par les bancassureurs (environ 80% des parts de marché), l’assurance de prêt immobilier est destinée à sécuriser les sommes prêtées en cas d’aléas de la vie qui toucheraient l’emprunteur. Elle vise à garantir la bonne fin du crédit en cas de survenance de risques bien spécifiques : Décès Dépendance à 100% Incapacité temporaire de travail Invalidité totale ou partielle. L’assurance emprunteur peut éventuellement couvrir la perte d’emploi, une protection uniquement réservée aux assurés en CDI qui seraient victimes d’un chômage économique. Le contrat repose sur des garanties assurance de prêt immobilier, lesquelles sont définies par la banque en fonction du profil de l’emprunteur et des caractéristiques de son crédit, et détaillées dans la fiche standardisée d’information obligatoirement remise lors de la demande de financement. En moyenne, l’assurance représente un tiers du coût total d’un crédit immobilier, coût exprimé par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur essentiel pour comparer les offres de prêt car il contient tous les frais qui conditionnent l’octroi des fonds. Et comme cela a été dit plus haut, les banques monopolisent quasiment le marché, alors qu'elles pratiquent des tarifs jusqu’à trois fois plus chers que la concurrence. Trop peu d’emprunteurs ignorent le coût de leur assurance crédit, raison pour laquelle ils ne mesurent pas l’enjeu financier d’opter un contrat individuel qui répond à leurs besoins. Pour ceux couverts par l’assurance de leur banque, pas de fatalité ! Ils ne sont pas tenus de conserver le contrat jusqu’au terme de leur crédit grâce à une législation qui facilite le changement d’assurance de prêt immobilier. Quelle condition pour changer d’assurance emprunteur ? Choisir, c’est renoncer, affirmait André Gide, et en matière d’assurance emprunteur, le renoncement permet de s’affranchir d’une couverture trop chère, et parfois mal adaptée, pour choisir une offre plus compétitive. Le libre choix de l’assurance de prêt a été entériné par la loi Lagarde depuis septembre 2010, mais la mise en œuvre de ce droit en première intention est trop souvent entravée par les banques. Le cadre législatif a donc été étendu à trois reprises : la loi Hamon de juillet 2014 qui permettait de substituer son assurance de prêt à tout moment durant la première année ; la loi Bourquin de janvier 2018 qui autorisait la substitution annuelle à date d’échéance au-delà des douze premiers mois dans le respect d’un préavis de deux mois ; la loi Lemoine entrée en application en juin 2022 qui rend caducs les deux dispositifs précédents : l’emprunteur peut changer l’assurance de son crédit immobilier quand il le souhaite, sans contrainte de date butoir, sans frais et sans engagement minimum de souscription. Changer d’assurance emprunteur est désormais plus facile avec la loi Lemoine. Vous n’avez qu’une condition à respecter : l’équivalence de niveau de garanties entre les deux contrats. Comment renégocier l’assurance de son prêt immobilier ? La concurrence est vive en assurance de prêt immobilier, même si les banques captent l’essentiel des cotisations. Les assureurs alternatifs proposent des offres ultra compétitives qui respectent l’équivalence de garanties. Il vous suffit d’utiliser notre comparateur d’assurance de prêt immobilier pour accéder aux meilleurs contrats du marché, en adéquation avec les exigences de votre banque. Vous pouvez vous faire accompagner par un spécialiste. Le rôle d’un courtier en assurance de prêt immobilier est de vous aider à sélectionner le contrat adapté au mieux de vos intérêts, en termes de protection comme de budget. Une fois que vous avez fait votre choix, vous envoyez une lettre de résiliation d’assurance de prêt à votre banque, accompagnée de l’attestation d’assurance et des conditions générales du nouveau contrat. Ou vous déléguez la procédure à nos experts qui se chargent de toutes les démarches administratives. Quelles économies avec la loi Lemoine ? On ne change pas pour changer, mais pour réaliser de grosses économies. Deux exemples valent mieux qu’un long discours : En novembre 2023, Jean, primo-accédant de 30 ans sans antécédent de santé, a emprunté 250 000€ sur 20 ans au taux nominal de 4,45%. Il change d’assurance emprunteur en décembre 2023.     Taux d’assurance Cotisation mensuelle Coût total assurance Assurance bancaire 0,34 % 57 € 13 600 € Assurance alternative 0,09 % 15 € 3 600 € Économies 10 000 € – 57 € = 9 943 €   Paul et Marie, couple de 35 ans sans antécédent de santé, mais fumeurs, ont contracté en novembre 2023 un prêt immobilier de 350 000€ sur 25 ans au taux nominal de 4,59%. Ils changent d’assurance emprunteur en décembre 2023.     Taux d’assurance Cotisation mensuelle Coût total assurance Assurance bancaire 0,38% x 2 222 € 66 500 € Assurance alternative 0,11% x 2 64 € 19 250 € Économies 47 250 € - 222 € = 47 028 € Le coût de l’assurance emprunteur étant calculé sur le capital restant dû, le changement de contrat est optimisé en tout début de prêt. On estime que l’économie moyenne est de 15 000€ pour un prêt de 250 000€ à rembourser sur 20 ans. Vous êtes à court pour votre budget de Noël 2023 : changez d’assurance emprunteur et gagnez 50€ par mois. Pensez également à d’autres dépenses contraintes que vous pouvez renégocier. Attention à la forte hausse des taux de mutuelle santé prévue en 2024 : en résiliant votre contrat actuel, vous pouvez économiser jusqu’à 300€ par an à garanties équivalentes.

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Crédit immobilier : stabilisation des taux en décembre 2023

Après deux ans de hausse tenace, les taux d’intérêts du crédit immobilier marquent en ce mois de décembre une pause… qu’on espère durable. Les valeurs se stabilisent enfin, et on observe même quelques timides baisses. Et en parallèle, le taux d’usure augmente, ce qui élargit les perspectives pour les candidats à l’emprunt de ce dernier temps de l’année 2023, alors que le régulateur prend très mollement la mesure de la crise immobilière en assouplissant à la marge certaines conditions d’octroi. Fin de la hausse des taux du crédit immobilier Enclenchée début 2022 dans le sillage de la guerre en Ukraine et de la reprise de l’inflation, la remontée de taux semble terminée. Pour la première fois, les grilles de taux proposées par les banques se stabilisent de manière uniforme. Finie l’envolée des taux comme on l’a connue tout au long de l’année 2023, alimentée par le durcissement des conditions monétaires de la zone euro, également par la mensualisation du taux d’usure depuis février 2023. L’inflation ralentit très nettement, à 3,1% en novembre sur un an, contre 5,2% en octobre, et depuis fin septembre, les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne demeurent inchangés, même s’ils se maintiennent toujours à des niveaux restrictifs. Le contexte est donc favorable à ce que les banques commerciales retrouvent une certaine compétitivité, alors que fin 2022 et en milieu de l’année 2023 quelques unes ont pu fermer le robinet du crédit par manque de rentabilité. Selon les établissements, le taux moyen sur 20 ans oscille entre 4,35% et 4,55% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés), et va au-delà de 4,60% pour les prêts d’une durée de 25 ans. Les dossiers premium peuvent espérer une décote et quelques établissements ont même procédé à des baisses de 10 à 20 points de base selon la durée. Les professionnels pensaient que les taux de cette fin d’année iraient jusqu’à 5%, une éventualité qui semble s’éloigner. Nouvelle augmentation du taux d’usure en décembre 2023 L’offre bancaire s’élargit d’autant que le taux d’usure applicable pour décembre augmente, à 6,11% pour les prêts de 20 ans et plus, contre 5,91% le mois précédent. Les banques peuvent ainsi reconstituer leurs marges et les emprunteurs disposent d’un écart suffisant entre le taux nominal et le TAEG pour intégrer tous les frais liés à l’obtention du financement (voir plus bas). Décembre signe le dernier mois de la mensualisation du taux d’usure. À compter de janvier 2024, la révision sera de nouveau trimestrielle, le dispositif dérogatoire ayant produit ses effets bénéfiques sur la production de crédits selon les autorités financières. Lesquelles autorités viennent cette semaine de revoir a minima les conditions d’octroi des crédits immobiliers : Durée de remboursement portée à 27 ans en cas de travaux d’un montant au moins équivalent à 10% du coût de l’opération : auparavant, le taux était de 25% ; on ne sait pas quelle est la nature des travaux qui seront éligibles. Calcul du taux d’endettement hors charges financières d’un prêt-relais : certaines banques le font déjà pour ce type de prêt qui ne concerne que 8% de la production de crédits. Réexamen des refus de prêt : comment, par qui, la banque ou une entité différente ? Aucune précision n’a été donnée. Ces 3 mesures cosmétiques de la Banque de France ne vont guère changer la donne. Il faut un abandon des règles d’octroi du HCSF, les banques étant déjà juridiquement responsables de la distribution des crédits conformément à la législation européenne. Nul besoin de brider l’accès au crédit pour faire baisser artificiellement les prix immobiliers. Pensez à déléguer l’assurance emprunteur Les taux ont beau avoir stoppé leur course en avant, le coût du crédit ne reste pas pour autant limité aux seuls intérêts. D’autres dépenses imposées par le prêteur viennent gonfler le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui, vous le savez, ne doit pas excéder le taux d’usure : les frais de garantie (hypothèque ou caution) les frais de dossier les primes d’assurance emprunteur les autres frais annexes (frais d’ouverture et de tenue de compte, parts sociales d’une banque mutualiste, expertise du bien immobilier, etc.) dès lors qu’ils conditionnent l’octroi du prêt. Après les intérêts, les cotisations d’assurance emprunteur représentent le coût le plus élevé d’un crédit immobilier, soit en moyenne un tiers du coût global. La délégation d’assurance de prêt vous permet de minimiser cette charge, car les offres externes sont jusqu’à 60% moins chères que celles proposées par les banques. À garanties équivalentes, vous pouvez réduire significativement le coût de votre assurance et économiser des milliers d’euros sur la durée de remboursement. Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour constater l’intérêt financier de souscrire un contrat individuel qui vous protègera au moins autant que la formule bancaire.