Immo : nouveau DPE à partir du 1er juillet 2021

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La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) entre en vigueur le 1er juillet prochain. Indicateur de la consommation énergétique d'un logement, le DPE gagne en fiabilité, en lisibilité et en importance. Quels sont les bénéfices pour les locataires et les propriétaires ?

 

Un nouveau DPE plus fiable

Effectué à l'initiative du vendeur d'un logement ou du propriétaire bailleur, le Diagnostic de Performance Énergétique ou DPE doit être annexé à tout contrat de vente depuis 2006 ou à tout contrat de bail depuis 2007. Cet indicateur vise à évaluer la quantité d'énergie et de gaz à effet de serre consommée (GES) ou dégagée par un logement du parc privé ou social, qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison individuelle.

Seuls les logements destinés à être occupés moins de 4 mois par an ne sont pas soumis au DPE.

Le DPE contient 2 étiquettes de mesure de la performance énergétique :

  1. l'étiquette énergie qui mesure la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (inférieure à 51 kWh/m2) à G (supérieure à 450 kWh/m2) ;
  2. l'étiquette climat qui indique l'impact de la consommation annuelle d'énergie sur les GES par une échelle allant de A (inférieure à 6k équivalent carbone/m2) à G (supérieure à 80k équivalent carbone/m2).

Obligatoirement réalisé par un professionnel, le DPE doit être transmis à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) depuis le 1er juin 2013. Tout DPE réalisé après cette date a un numéro de référence à 13 chiffres et peut être vérifié sur le site de l'agence. Le DPE a une durée de validité de 10 ans.

Actuellement, le DPE peut être évalué selon 2 méthodes :

  1. la méthode sur factures pour les habitations construites avant 1948 et pour les appartements avec un système chauffage/eau chaude sanitaire collectif sans comptage individuel : le calcul se base sur la moyenne des 3 dernières années des factures énergie et sur la surface du bien ;
  2. la méthode conventionnelle dite 3CL pour les autres logements : le calcul est basé sur le système de chauffage utilisé en tenant compte des caractéristiques du logement.

À compter du 1er juillet prochain, la méthode sur factures disparaît. Elle se révèle aléatoire selon la consommation réelle des occupants (frileux ou non frileux !) et se conclut parfois par un DPE vierge en l'absence de factures. 

Seule la méthode conventionnelle est retenue, et s'appuiera désormais sur les caractéristiques physiques du logement (qualité de l'isolation, type de fenêtres, système de chauffage), tout en intégrant de nouveaux paramètres permettant une évaluation plus représentative de la performance du bâtiment :

  • consommation énergétique en matière d’éclairage et d’auxiliaires, 
  • mise à jour des scénarii météorologiques, 
  • prise en compte des équipements les plus récents ou encore calcul thermique amélioré.

Le DPE sera plus lisible

Le DPE devient également plus lisible. Dès le 1er juillet, il n'affichera qu'une seule étiquette, synthèse des 2 étiquettes énergie/climat, les émissions de GES liées au logement étant indiquées en complément. Le nouveau DPE donnera aussi une estimation du montant moyen des factures énergétiques de manière visible. 

Ces 3 éléments (étiquette énergie, étiquette climat et estimation de la facture) devront obligatoirement être affichés sur toutes les annonces immobilières à compter du 1er janvier 2022.

Selon le ministère de l'Écologie, avec le nouveau DPE, 60% des logements aujourd'hui classés C resteront à ce niveau énergétique et 40% seront reclassés B ou D. Certains logements anciennement classés F pourront à l'avenir être classés E, ou inversement. L'État estime que 800 000 logements jusque-là classés E deviendront des passoires énergétiques (classes F et G), tandis qu'environ 800 000 classés F rejoindront la classe E. Sont principalement concernés par un déclassement avec la refonte du DPE les logements chauffés au fioul. À l'inverse, quelque 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.

Un DPE plus complet

Plus lisible, le DPE devient aussi plus complet. Il contiendra des informations supplémentaires portant sur le confort en été (hors climatisation), la qualité de la ventilation ou sur la répartition des déperditions thermiques, ainsi qu'une recommandation de travaux de rénovation le cas échéant, chiffrée selon deux niveaux d'ambition (travaux prioritaires ou permettant d'aller vers un logement performant). Propriétaires (occupants ou bailleurs) et locataires auront ainsi une vision plus claire de l'état du logement.

Un DPE opposable

Ainsi fiabilisé, condition indispensable pour renforcer les obligations réglementaires, le DPE perd son caractère informatif pour devenir juridiquement opposable à compter du 1er juillet, au même titre que les autres diagnostics immobiliers obligatoires (amiante, plomb, électricité, etc.). Seules les recommandations de travaux que contiendra le DPE auront une valeur indicative.

L'alignement du DPE sur le régime juridique des autres diagnostics étend ainsi les responsabilités des différentes acteurs impliqués dans le processus de vente : vendeur, agent immobilier, diagnostiqueur et notaire. Les contentieux pour fourniture d'un DPE erroné ou mensonger alimentent la jurisprudence depuis des années, mais l'indemnisation de l'acquéreur lésé se limite aujourd’hui à la perte de chance d'avoir acquis un logement à un coût moindre, en raison d'une performance énergétique médiocre. À l'avenir, l'acquéreur pourra réclamer une indemnisation équivalente au montant des travaux nécessaires pour atteindre le niveau indiqué sur le DPE inexact.

Avec l'opposabilité du DPE, les pouvoirs publics vont pouvoir adosser leur politique du logement à l'étiquette de performance énergétique. D'ici 2028, il sera interdit de louer des logements classés F ou G.

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Immobilier 2023 : faut-il vendre avant d’acheter ou le contraire ?

Les primo-accédants peinent à concrétiser leur projet immobilier du fait du resserrement du crédit ; l’année immobilière 2023 est donc caractérisée par un marché de renouvellement, tenu par les secundo-accédants qui revendent pour acheter un nouveau logement. La question est : faut-il vendre avant d’acheter plutôt qu’acheter avant de vendre ? Détaillons les avantages et les inconvénients de chaque option. Le marché immobilier porté par les secundo-accédants Les conditions d’emprunt qui prévalent en 2023, marquées par des taux en hausse perpétuelle, un taux d’usure dont les effets bénéfiques de la mensualisation tardent à arriver et la rigidité des règles d’octroi du HCSF, sont préjudiciables aux primo-accédants, souvent de jeunes ménages dotés d’un faible apport personnel et d’une épargne de précaution insuffisante, voire inexistante.  Le marché immobilier est en phase de retournement et la production de crédits immobiliers chute de près de 50% en un an à fin juillet. 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Acheter avant de vendre Cette option permet d’éviter des frais de location et un double déménagement. Elle vous donne le temps de trouver le logement qui correspond à vos exigences, et de ne pas passer à côté d’une opportunité immobilière. Rappelons que la durée minimale d’un compromis de vente est de 3 mois. Même si vous avez déjà une touche sérieuse pour votre logement, le vendeur du bien que vous convoitez sera peu enclin à patienter, surtout si d’autres sont intéressés. Si le vendeur n’est pas pressé, il peut consentir à étirer la durée de la vente entre la signature du compromis et celle de l’acte notarié, la loi n’imposant pas de délai maximum. Qui dit achat avant revente, dit prêt-relais pour faire la jonction. Ce type de financement appelé aussi achat-vente est réglementé. Sa durée est limitée à un an, renouvelable une fois. Vous avez donc deux ans maximums pour vendre le premier bien. Le montant du prêt-relais ne couvre pas la totalité du bien à vendre. La banque applique une décote allant de 20% à 40%, soit un taux de 60% à 80% de la valeur du bien pour se prémunir contre une vente inférieure à l’estimation. Si vous n’avez pas terminé de rembourser le crédit sur le bien mis en vente, la banque va déduire le solde du montant du prêt-relais. Le prêt-relais fonctionne comme un prêt in fine : l’emprunteur ne paie que les intérêts et les primes d’assurance emprunteur, le capital étant remboursé lors de la vente du premier bien. Le prêt-relais peut prendre 2 formes : le prêt-relais sec : le prêt couvre l’achat du nouveau bien, et l’opération ne nécessite pas d’emprunt complémentaire. Cette solution de financement suppose que le crédit sur le premier logement est déjà remboursé ou que le solde est faible. le prêt-relais adossé : appelé aussi prêt-relais couplé, il est constitué d’un prêt-relais remboursable en deux ans maximum et d’un crédit immobilier classique. La banque peut consentir au différé de remboursement des intérêts, seules les primes d’assurance de prêt immobilier sont dues avant la vente effective du logement et le remboursement du prêt-relais. Voici nos conseils pour vendre vite pour rembourser le prêt-relais dans les meilleurs délais. Si vous avez déjà signé un compromis de vente pour votre logement, la banque sera favorable à mettre en place un prêt-relais, les risques que la vente n’aboutisse pas étant faibles. À l’inverse, si la vente s’éternise, il sera bien difficile de convaincre la banque de vous accorder le financement.

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Refus d’assurance de prêt immobilier en 2023 : quelles solutions pour emprunter ?

L’assurance dans le cadre d’un prêt immobilier est fondamentale pour garantir le remboursement à la banque. En cas de refus d’assurance, l’accès au financement bancaire est fortement compromis. Voyons quels sont les motifs de refus d’assurance et les solutions à envisager. L’importance de l’assurance emprunteur Il n’existe aucune obligation légale de souscrire une assurance emprunteur lors d’une demande de prêt immobilier, mais dans les faits, cette étape est incontournable pour obtenir le financement bancaire. L’organisme prêteur exige de l’emprunteur que le prêt soit couvert par une assurance pour pallier ses éventuelles défaillances de paiement. Au-delà des critères de solvabilité de l’emprunteur, la banque consent au prêt à la seule condition que les sommes seront intégralement remboursées. Et pour ce faire, elle demande la garantie d’une assurance de prêt qui prendra en charge le remboursement si l’emprunteur est victime d’un aléa de la vie : Décès Dépendance à 100% Invalidité à partir de 33% Incapacité de travail. Ces 4 risques sont couverts par des garanties assurance de prêt immobilier, les garanties décès et PTIA (perte Totale et Irréversible d’Autonomie) formant la couverture socle de tout contrat d’assurance. S’y ajoutent, selon les exigences de la banque au regard du profil de l’emprunteur et de la nature de son crédit, les garanties invalidité/incapacité. La garantie perte d’emploi peut éventuellement compléter la couverture, mais son champ d’action est limité (emprunteur en CDI victime d’un licenciement économique).  La souscription à l’assurance repose sur un questionnaire qui va permettre à l’assureur d’évaluer les risques incarnés par l’emprunteur, de formuler une réponse assurantielle et d’appliquer une tarification. L’emprunteur dispose du libre choix du contrat et peut souscrire une assurance de prêt concurrente de celle présentée par sa banque. En utilisant son droit à la délégation d’assurance (loi Lagarde), il a accès à des contrats externes sur-mesure jusqu’à trois fois moins chers. Les motifs d’un refus d’assurance emprunteur L’assureur est libre d’accepter ou refuser à l’emprunteur le bénéfice de l’assurance de prêt. Le refus est souvent rédhibitoire, car, sans la garantie de l’assurance, le prêt n’est pas accordé par la banque. Pour quelle(s) raison(s) l’assureur, qui, dans 85% des cas, est la banque elle-même, peut opposer son veto ?  On peut identifier 4 motifs principaux de refus d’assurance emprunteur : L’âge : au-delà de 50 ans, l’emprunteur entre dans la catégorie senior. La limite d’âge pour être assuré au titre de la garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail qui couvre les arrêts de travail) et des garanties invalidité (IPP et IPT), il faut avoir moins de 65 ans. Au-delà de 70 voire 75 ans pour les contrats bancaires, et au-delà de 80 ans pour les contrats alternatifs, seule la garantie décès peut être souscrite avec effet jusqu’à 80 ans pour les premiers et 90 ans pour les seconds. L’état de santé : le questionnaire de santé assurance de prêt immobilier renseigne l’assureur sur l’historique de santé de l’emprunteur. En cas de risques accrus, l’assureur peut opposer un refus total ou partiel sur certaines garanties. La profession : un métier à risques comme pompier, gendarme, policier, ouvrier du bâtiment, pêcheur, reporter n’est pas couvert par les contrats standards et nécessite une réponse adaptée via un contrat spécifique. La pratique sportive : certains sports sont considérés comme dangereux en assurance de prêt en raison des risques élevés d’accidents et de mortalité (plongée sous-marine, voile, escalade, sports de combat, ski, etc.). Tout sinistre dû à la pratique du sport concerné est exclu des garanties. En cas d’emprunt à deux, chaque co-emprunteur doit remplir un questionnaire de santé. Le fait que l’un présente des risques accrus pour un des motifs exposés plus haut peut mettre en difficulté l’obtention du crédit. Comment trouver une assurance malgré un premier refus ? Vous avez été recalé par un premier assureur ? Ce n’est pas une fatalité. Appuyez-vous sur la réglementation pour faire valoir vos droits. Mettez les contrats en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier, et accédez aux meilleures offres du marché. Quel que soit votre profil, il existe une réponse à votre problématique. État de santé Si votre état de santé ne vous permet pas d’être assuré par un contrat standard, sollicitez la convention Aeras (s’Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), un dispositif opposable aux banques et aux assureurs qui facilite l’accès à l’assurance et au crédit aux personnes frappées par la maladie. La grille de référence de cette convention liste les pathologies pour lesquelles aucune surprime ni exclusion de garantie n’est applicable passé un certain délai, ou avec surprime plafonnée. Vous pouvez aussi relever du droit à l’oubli qui concerne les anciens malades d’un cancer ou d’une hépatite C. Cinq années après la fin du protocole thérapeutique et sans rechute, vous n’avez pas à déclarer votre ancienne pathologie dans le questionnaire de santé.  Profession et sport à risques Si vous exercez une profession à risques ou pratiquez un sport dangereux, seuls les contrats alternatifs peuvent vous apporter une protection adaptée. Sachez que la banque ne peut refuser une assurance concurrente de la sienne dès lors qu’elle présente une équivalence de garantie. Refus partiel En cas de refus partiel, c’est-à-dire que certains risques sont exclus des garanties, la banque peut accorder le crédit, mais en cas de sinistre relevant de cette exclusion, vous n’êtes pas indemnisé. C’est le cas notamment des maladies non objectivables (pathologies du dos, affections psychologiques et psychiatriques) qui ne sont pas couvertes par les garanties invalidité et incapacité, sauf rachat d’exclusion. La plupart des assurances individuelles proposent cette option qui permet, moyennant une surprime, d’être indemnisé en cas d’arrêt maladie pour le motif éligible au rachat d’exclusion. La souscription à l’assurance n’est pas un acte figé. Après la signature de l’offre de prêt, vous disposez d’un droit tout récemment adopté : l’opportunité de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais. Grâce à la loi Lemoine, vous pouvez résilier l’assurance en cours quand vous le souhaitez pour la substituer par une offre mieux adaptée à votre situation et souvent moins chère. Sollicitez les services d’un courtier L’assurance de prêt immobilier est un produit complexe qui nécessite d’être averti pour bien en appréhender toutes les subtilités. L’accompagnement d’un expert vous permettra d’être bien conseillé et de sélectionner l’assurance qui correspond à votre profil au meilleur tarif, dans le respect des exigences de la banque. Le seul motif de refus de sa part d’une assurance déléguée est la non-équivalence de garanties. Le rôle d’un courtier en assurance de prêt immobilier est de vous apporter toute l’assistance nécessaire pour faire le bon choix. Chez Magnolia.fr, quel que soit votre profil, nous facilitons la souscription à l’assurance en prenant en charge toutes les démarches administratives à votre place.