Propriétaires, diminuez la facture d'énergie en changeant vos fenêtres

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Plusieurs possibilités s'offrent aux propriétaires pour faire baisser la facture d'énergie : comparer les fournisseurs d'électricité, changer sa chaudière, réduire de 1 degré le chauffage mais également changer ses fenêtres. En effet, en faisant installer dans son domicile des fenêtres à double ou même à triple vitrage, vous pourrez sensiblement réduire les déperditions de chaleur et ainsi réaliser  des économies d'énergie importantes. Découvrez les aides dont vous pouvez profiter en 2020 pour changer vos fenêtres et les subventions auxquelles vous pouvez prétendre en tant que propriétaire.

Changer ses fenêtres : les aides financières

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est l'aide la plus connue pour changer ses fenêtres. Le CITE est destiné aux foyers dont les revenus sont supérieurs à certains plafonds concernant le revenu fiscal de référence.
Les montants ci-dessous en vigueur en 2020.
 
Nombre de personnes dans le ménage Ile-de-France Autres régions
1 25 068 € 19 074 €
2 36 792 € 27 896 €
3 44 188 € 33 547 €
4 51 597 € 39 192 €
5 59 026 € 44 860 €
Par personne supplémentaire + 7 422 € + 5 651 €
 
Attention pour prétendre au CITE, les foyers doivent afficher également des revenus inférieurs ou bien égaux à certains plafonds. Voici les montants maximums du revenu fiscal de référence afin d'être éligible au crédit d’impôt pour la transition énergétique.
 
Parts de quotient familial Revenu maximum
1part 27 706 €
1ère demi-part + 8 209 €
2ème demi-part + 8 209 €
A partir de la 3ème demi-part supplémentaire + 6 157

Montant du CITE

Le montant du crédit d’impôt pour la transition énergétique dépend des travaux effectués. Il ne peut, dans tous les cas, dépasser 75% de la valeur payée par le propriétaire et cela dans la limite de 2 400 euros par personne seule de dépenses (4 800 pour un couple lié par le Pacs ou marié). Ce plafond du CITE bénéficie d'une majoration de 120 € par personne à charge.
 
L'habitation titre de laquelle est sollicité le CITE doit être achevé également depuis au minimum deux ans, et les travaux réalisés par un artisan certifié norme RGE, c'est à dire reconnu garant de l’environnement. Tous les travaux étant éligibles au CITE profitent également d’un taux réduit de TVA à 5,5% qui sera déduit directement sur la facture d’installation des fenêtres. Même s'il ne s’agit pas d’une aide financière à proprement parler, vous pouvez aussi bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro pour le financement du changement de vos fenêtres. Pour un bouquet de deux travaux, l’éco-prêt est remboursable sur une période 10 ans, contre une période de 15 années pour un bouquet de trois travaux.

Les subventions pour le changement de fenêtre

Pour le changement de fenêtre dans votre logement une série de subventions sont accessibles. Les voici en détail :

Ma Prime Renov'

Les ménages aux ressources modestes dans le cadre du dispositif "Ma Prime Renov'", ont droit à une aide financière de 80 euros par équipement et cela au titre de l'isolation des parois vitrées. Les portes fenêtres ainsi que les fenêtres sont concernées par ce dispositif pour le remplacement de simple vitrage. Pour les foyers aux ressources très modestes, le montant de l'aide est porté par équipement à 100 euros. Attention, les artisans en charge des travaux doivent absolument être labellisés RGE. A noter, ces montants sont valables uniquement pour des travaux exécutés de façon individuelle dans une maison ou un appartement.

Eco-prêt à taux zéro

Le remplacement d'au minimum la moitié des portes fenêtres et fenêtres en simple vitrage ouvrant sur l'extérieur fait partie des travaux qui sont éligibles à l'éco-PTZ. Sont ainsi concernées :
  • Les fenêtres de toiture
  • les portes-fenêtres ou fenêtres
  • Les secondes fenêtres à double vitrage fortifié devant une fenêtre préexistante (doubles fenêtres).

Le dispositif Denormandie

Une réduction d'impôt est prévue dans des villes de dimension moyenne pour les propriétaires qui rénovent des logements. Cette réduction d'impôt va de 12% pour 6 années de location à 21% pour 12 années de location. Afin d'y être éligible, il faut effectuer des travaux à hauteur de minimum 25% du cout total de l'opération immobilière et dans une limite de dépenses de 300 000 euros. Les travaux doivent porter également sur au moins 2 des 5 éléments suivants :
  • Isolation des combles
  • Changement de production d'eau chaude
  • Changement de la chaudière
  • Isolation des fenêtres
  • Isolation des murs
A compter du 1er janvier 2020, le dispositif Denormandie évolue. Il sera désormais possible d'investir sur tout le territoire des 222 communes qui sont labellisées "Coeur de ville" alors que précédemment le dispositif se limitait seulement aux centres-villes. La liste des travaux éligibles par ailleurs s'agrandit. Si la rénovation énergétique reste prioritaire il sera possible dorénavant de profiter du dispositif Denormandie pour des travaux d'assainissement ou de modernisation par exemple.
Important : la durée du dispositif Denormandie est prolongée jusqu'à fin 2022.

Changer ses fenêtres pour 1 euro ?

Dans le cadre des primes énergie s’il est possible "pour un euro" de faire isoler les combles de son habitation, ce n’est en revanche pas le cas d’un remplacement de fenêtres. Il existe en effet des programmes d’installation de fenêtres avec les primes qui permettent d’obtenir une remise particulièrement intéressante sur le coût d’achat et aussi de pose, néanmoins aucun ne permet de faire baisser la facture à un euro seulement. Pour réduire votre facture d'électricité durablement comparez les offres d'électricité et changez vos fenêtres tout en profitant des aides financières.
 

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En pleine période d’inflation, il n’y a pas de petites économies, surtout pour un foyer qui doit rembourser chaque mois une mensualité de crédit immobilier. Celui-ci est nécessairement garanti par une assurance emprunteur, une couverture destinée à vous protéger ainsi que la banque au cas où vous seriez victime d’un accident de la vie. Vous avez la possibilité de mieux maîtriser le coût de l’assurance en substituant le contrat en cours par une offre beaucoup moins chère grâce à la loi Lemoine. Magnolia.fr vous explique comment procéder. Quel est le coût moyen d’une assurance emprunteur ? Détenue à une très large et honteuse majorité par les bancassureurs (environ 80% des parts de marché), l’assurance de prêt immobilier est destinée à sécuriser les sommes prêtées en cas d’aléas de la vie qui toucheraient l’emprunteur. Elle vise à garantir la bonne fin du crédit en cas de survenance de risques bien spécifiques : Décès Dépendance à 100% Incapacité temporaire de travail Invalidité totale ou partielle. L’assurance emprunteur peut éventuellement couvrir la perte d’emploi, une protection uniquement réservée aux assurés en CDI qui seraient victimes d’un chômage économique. Le contrat repose sur des garanties assurance de prêt immobilier, lesquelles sont définies par la banque en fonction du profil de l’emprunteur et des caractéristiques de son crédit, et détaillées dans la fiche standardisée d’information obligatoirement remise lors de la demande de financement. En moyenne, l’assurance représente un tiers du coût total d’un crédit immobilier, coût exprimé par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur essentiel pour comparer les offres de prêt car il contient tous les frais qui conditionnent l’octroi des fonds. Et comme cela a été dit plus haut, les banques monopolisent quasiment le marché, alors qu'elles pratiquent des tarifs jusqu’à trois fois plus chers que la concurrence. Trop peu d’emprunteurs ignorent le coût de leur assurance crédit, raison pour laquelle ils ne mesurent pas l’enjeu financier d’opter un contrat individuel qui répond à leurs besoins. Pour ceux couverts par l’assurance de leur banque, pas de fatalité ! Ils ne sont pas tenus de conserver le contrat jusqu’au terme de leur crédit grâce à une législation qui facilite le changement d’assurance de prêt immobilier. Quelle condition pour changer d’assurance emprunteur ? Choisir, c’est renoncer, affirmait André Gide, et en matière d’assurance emprunteur, le renoncement permet de s’affranchir d’une couverture trop chère, et parfois mal adaptée, pour choisir une offre plus compétitive. Le libre choix de l’assurance de prêt a été entériné par la loi Lagarde depuis septembre 2010, mais la mise en œuvre de ce droit en première intention est trop souvent entravée par les banques. Le cadre législatif a donc été étendu à trois reprises : la loi Hamon de juillet 2014 qui permettait de substituer son assurance de prêt à tout moment durant la première année ; la loi Bourquin de janvier 2018 qui autorisait la substitution annuelle à date d’échéance au-delà des douze premiers mois dans le respect d’un préavis de deux mois ; la loi Lemoine entrée en application en juin 2022 qui rend caducs les deux dispositifs précédents : l’emprunteur peut changer l’assurance de son crédit immobilier quand il le souhaite, sans contrainte de date butoir, sans frais et sans engagement minimum de souscription. Changer d’assurance emprunteur est désormais plus facile avec la loi Lemoine. Vous n’avez qu’une condition à respecter : l’équivalence de niveau de garanties entre les deux contrats. Comment renégocier l’assurance de son prêt immobilier ? La concurrence est vive en assurance de prêt immobilier, même si les banques captent l’essentiel des cotisations. Les assureurs alternatifs proposent des offres ultra compétitives qui respectent l’équivalence de garanties. Il vous suffit d’utiliser notre comparateur d’assurance de prêt immobilier pour accéder aux meilleurs contrats du marché, en adéquation avec les exigences de votre banque. Vous pouvez vous faire accompagner par un spécialiste. Le rôle d’un courtier en assurance de prêt immobilier est de vous aider à sélectionner le contrat adapté au mieux de vos intérêts, en termes de protection comme de budget. Une fois que vous avez fait votre choix, vous envoyez une lettre de résiliation d’assurance de prêt à votre banque, accompagnée de l’attestation d’assurance et des conditions générales du nouveau contrat. Ou vous déléguez la procédure à nos experts qui se chargent de toutes les démarches administratives. Quelles économies avec la loi Lemoine ? On ne change pas pour changer, mais pour réaliser de grosses économies. Deux exemples valent mieux qu’un long discours : En novembre 2023, Jean, primo-accédant de 30 ans sans antécédent de santé, a emprunté 250 000€ sur 20 ans au taux nominal de 4,45%. Il change d’assurance emprunteur en décembre 2023.     Taux d’assurance Cotisation mensuelle Coût total assurance Assurance bancaire 0,34 % 57 € 13 600 € Assurance alternative 0,09 % 15 € 3 600 € Économies 10 000 € – 57 € = 9 943 €   Paul et Marie, couple de 35 ans sans antécédent de santé, mais fumeurs, ont contracté en novembre 2023 un prêt immobilier de 350 000€ sur 25 ans au taux nominal de 4,59%. Ils changent d’assurance emprunteur en décembre 2023.     Taux d’assurance Cotisation mensuelle Coût total assurance Assurance bancaire 0,38% x 2 222 € 66 500 € Assurance alternative 0,11% x 2 64 € 19 250 € Économies 47 250 € - 222 € = 47 028 € Le coût de l’assurance emprunteur étant calculé sur le capital restant dû, le changement de contrat est optimisé en tout début de prêt. On estime que l’économie moyenne est de 15 000€ pour un prêt de 250 000€ à rembourser sur 20 ans. Vous êtes à court pour votre budget de Noël 2023 : changez d’assurance emprunteur et gagnez 50€ par mois. Pensez également à d’autres dépenses contraintes que vous pouvez renégocier. Attention à la forte hausse des taux de mutuelle santé prévue en 2024 : en résiliant votre contrat actuel, vous pouvez économiser jusqu’à 300€ par an à garanties équivalentes.

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Crédit immobilier : stabilisation des taux en décembre 2023

Après deux ans de hausse tenace, les taux d’intérêts du crédit immobilier marquent en ce mois de décembre une pause… qu’on espère durable. Les valeurs se stabilisent enfin, et on observe même quelques timides baisses. Et en parallèle, le taux d’usure augmente, ce qui élargit les perspectives pour les candidats à l’emprunt de ce dernier temps de l’année 2023, alors que le régulateur prend très mollement la mesure de la crise immobilière en assouplissant à la marge certaines conditions d’octroi. Fin de la hausse des taux du crédit immobilier Enclenchée début 2022 dans le sillage de la guerre en Ukraine et de la reprise de l’inflation, la remontée de taux semble terminée. Pour la première fois, les grilles de taux proposées par les banques se stabilisent de manière uniforme. Finie l’envolée des taux comme on l’a connue tout au long de l’année 2023, alimentée par le durcissement des conditions monétaires de la zone euro, également par la mensualisation du taux d’usure depuis février 2023. L’inflation ralentit très nettement, à 3,1% en novembre sur un an, contre 5,2% en octobre, et depuis fin septembre, les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne demeurent inchangés, même s’ils se maintiennent toujours à des niveaux restrictifs. Le contexte est donc favorable à ce que les banques commerciales retrouvent une certaine compétitivité, alors que fin 2022 et en milieu de l’année 2023 quelques unes ont pu fermer le robinet du crédit par manque de rentabilité. Selon les établissements, le taux moyen sur 20 ans oscille entre 4,35% et 4,55% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés), et va au-delà de 4,60% pour les prêts d’une durée de 25 ans. Les dossiers premium peuvent espérer une décote et quelques établissements ont même procédé à des baisses de 10 à 20 points de base selon la durée. Les professionnels pensaient que les taux de cette fin d’année iraient jusqu’à 5%, une éventualité qui semble s’éloigner. Nouvelle augmentation du taux d’usure en décembre 2023 L’offre bancaire s’élargit d’autant que le taux d’usure applicable pour décembre augmente, à 6,11% pour les prêts de 20 ans et plus, contre 5,91% le mois précédent. Les banques peuvent ainsi reconstituer leurs marges et les emprunteurs disposent d’un écart suffisant entre le taux nominal et le TAEG pour intégrer tous les frais liés à l’obtention du financement (voir plus bas). Décembre signe le dernier mois de la mensualisation du taux d’usure. À compter de janvier 2024, la révision sera de nouveau trimestrielle, le dispositif dérogatoire ayant produit ses effets bénéfiques sur la production de crédits selon les autorités financières. Lesquelles autorités viennent cette semaine de revoir a minima les conditions d’octroi des crédits immobiliers : Durée de remboursement portée à 27 ans en cas de travaux d’un montant au moins équivalent à 10% du coût de l’opération : auparavant, le taux était de 25% ; on ne sait pas quelle est la nature des travaux qui seront éligibles. Calcul du taux d’endettement hors charges financières d’un prêt-relais : certaines banques le font déjà pour ce type de prêt qui ne concerne que 8% de la production de crédits. Réexamen des refus de prêt : comment, par qui, la banque ou une entité différente ? Aucune précision n’a été donnée. Ces 3 mesures cosmétiques de la Banque de France ne vont guère changer la donne. Il faut un abandon des règles d’octroi du HCSF, les banques étant déjà juridiquement responsables de la distribution des crédits conformément à la législation européenne. Nul besoin de brider l’accès au crédit pour faire baisser artificiellement les prix immobiliers. Pensez à déléguer l’assurance emprunteur Les taux ont beau avoir stoppé leur course en avant, le coût du crédit ne reste pas pour autant limité aux seuls intérêts. D’autres dépenses imposées par le prêteur viennent gonfler le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui, vous le savez, ne doit pas excéder le taux d’usure : les frais de garantie (hypothèque ou caution) les frais de dossier les primes d’assurance emprunteur les autres frais annexes (frais d’ouverture et de tenue de compte, parts sociales d’une banque mutualiste, expertise du bien immobilier, etc.) dès lors qu’ils conditionnent l’octroi du prêt. Après les intérêts, les cotisations d’assurance emprunteur représentent le coût le plus élevé d’un crédit immobilier, soit en moyenne un tiers du coût global. La délégation d’assurance de prêt vous permet de minimiser cette charge, car les offres externes sont jusqu’à 60% moins chères que celles proposées par les banques. À garanties équivalentes, vous pouvez réduire significativement le coût de votre assurance et économiser des milliers d’euros sur la durée de remboursement. Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour constater l’intérêt financier de souscrire un contrat individuel qui vous protègera au moins autant que la formule bancaire.