Magnolia.fr soutient l'association PASDB en Birmanie

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L’association humanitaire d’intérêt général (voir plus loin les avantages fiscaux pour les donateurs) et à but non lucratif PASDB (Pour une Action Sociale Durable en Birmanie), finance depuis décembre 2009 plusieurs programmes sociaux en Birmanie, dans les secteurs de l’accès à l’eau potable pour tous, de l’accès à l’éducation pour tous et de l’attribution de microcrédit sans intérêts.


PASDB est indépendante, aconfessionnelle, apolitique et fonctionne uniquement grâce à des dons privés (aucune subvention reçue à ce jour).

L’association est officiellement reconnue par les autorités birmanes depuis décembre 2017.
Entièrement composée de bénévoles en France, Suisse et Allemagne (du personnel birman est salarié sur place), PASDB soutient, de différentes manières, des petites ONG locales ou des structures religieuses et laïques, qui s’occupent de personnes particulièrement vulnérables (orphelins et enfants issus de familles très démunies, foyers avec un ou plusieurs enfants handicapés, réfugiés, etc.).

Ces ONG et structures birmanes aidées par PASDB possèdent en effet une parfaite connaissance du terrain, sur laquelle l’association se base pour développer ses projets sociaux en faveur de milliers de personnes se trouvant bien souvent en situation de survie.

En effet, il faut savoir qu’en Birmanie, 50 années de pouvoir militaire ont entraîné une grande paupérisation chez la majorité des birmans (selon l’ONU, 40 % vivent en dessous du seuil de pauvreté).

Interventions de PASDB pour l’accès à l’eau potable pour tous

Dans le cadre de son champ d’activité lié à l’accessibilité à l’eau potable en faveur de populations extrêmement démunies, PASDB finance, à travers son programme « Une Eau pour la Vie » :

  • l’installation de mini-usines de traitement/purification d’eaux insalubres, contaminées par toutes sortes de substances chimiques et bactéries d’origine industrielle et humaine (matières fécales). La consommation, par la très grande majorité des birmans défavorisés, de ces eaux hautement toxiques, entraîne une mortalité infantile importante à cause de nombreuses maladies hydriques (diarrhée, choléra, typhoïde, dengue, hépatites, etc.), qui affaiblissent également les adultes. Les installations de ces mini-usines de traitement d’eaux insalubres se font en général dans des monastères, lieux protégés où l’on trouve des réserves d’eaux pluviales d’une grande capacité de stockage et dans lesquels une maintenance régulière du matériel peut être effectuée. Des milliers d’habitants (pour la plupart des réfugiés) survivant autour et dans ces monastères bénéficient de chaque installation financée par PASDB. Coût moyen d’une installation : 3800 € ;
  • la construction de puits d’eau potable (300 € en moyenne pour un puits).

Actions de PASDB dans le secteur de l’éducation pour tous

À travers son programme « Le Cartable de l’Espoir », lié à l’éducation des plus démunis, PASDB :

scolarise ou rescolarise des orphelins ou enfants valides et handicapés issus de familles vivant dans une pauvreté absolue.  La prise en charge par PASDB des frais de scolarisation s'effectue pendant au moins tout le cycle primaire (5 années) ;
aide des établissements ou instituts spécialisés qui prennent en charge l'éducation de ces enfants (par exemple l’école Mary Chapman des sourds et malentendants de Yangon). Dans ce cas, le soutien de l’association s'effectue principalement à travers l'achat de nourriture ou de matériel et la prise en charge partielle du salaire d'enseignants.
Le programme « Le Cartable de l’Espoir » protège en partie ces enfants contre l’enrôlement de force dans l’armée en tant qu’enfants-soldats*, ou contre les réseaux de prostitution, très actifs en Birmanie et en Thaïlande. Actuellement, plusieurs milliers d’enfants valides et handicapés, parmi lesquels 1450 orphelins et 430 sourds et malentendants, bénéficient de l’aide de PASDB à travers ce programme.

À titre indicatif, le coût d’une année scolaire pour un enfant s’élève à 45 euros, soit seulement 5 euros par mois !

* Selon l’UNICEF et l'ONU, la Birmanie compte le plus grand nombre d’enfants-soldats sur la planète, à savoir environ 50 000 sur 250 000. L’armée birmane est principalement concernée, mais aussi plusieurs groupes ethniques en lutte contre le pouvoir central birman.

Programme d’attribution de microcrédits et divers

Le troisième des programmes sociaux de PASDB consiste à attribuer des microcrédits sans intérêts à des personnes très pauvres exclues du système financier classique (principalement des femmes), les sommes allant en moyenne de 20 à 50 euros, exceptionnellement un peu plus.

Les microcrédits que l’association attribue en Birmanie sont mis en place par ses coordinatrices et correspondants de terrain locaux, qui possèdent une connaissance précise de l’environnement birman et restent en lien régulier avec les personnes aidées, garantissant ainsi le sérieux et la viabilité des microprojets. Ces microcrédits sont renouvelables si les conditions ont été respectées par les bénéficiaires.

Les remboursements sont bimensuels. Par l’autonomie financière qu’elle procure, cette aide permet aux personnes aidées de sortir peu à peu d'une grande pauvreté et d'envisager des projets d'avenir, tout en retrouvant une certaine dignité.

Depuis les débuts de ce programme (2012), PASDB a attribué des microcrédits à plus de 170 foyers.

Parfois, PASDB s’engage financièrement dans d’autres actions sociales telles que la restauration de huttes ou l’apport de soins médicaux de base. Et puis, il arrive à l’association de réceptionner des objets divers, tels que vêtements, chaussures, affaires scolaires, jouets, lunettes, etc., collectés en Europe puis apportés par des voyageurs ou amis se rendant en Birmanie.

En bref, PASDB tente de mettre en place tout ce qui peut soulager, réconforter, améliorer le quotidien d’adultes et d’enfants déjà bien « abîmés » par la vie.

Grâce aux programmes détaillés ci-dessus, le nombre de 30 000 personnes que PASDB soutient directement (parmi lesquelles environ 10 000 enfants) vient d’être atteint !

À noter enfin que les responsables et correspondants de terrain locaux de nos programmes sociaux sont tous birmans et que nous aidons des enfants issus de toutes les confessions religieuses de Birmanie (bouddhistes, musulmans, chrétiens et hindous).

Aussi, n’hésitez pas à vous abonner, à aimer, commenter et partager les vidéos !

Thierry Cuberos (fondateur et chargé de communication de PASDB) nous fait part de sa satisfaction, car, après des années d'intenses démarches auprès des différentes autorités birmanes concernées, PASDB est enfin reconnue officiellement en Birmanie.

"Les démarches furent longues et fastidieuses, comme à chaque fois qu'il faut traiter avec l'administration de ce pays, mais notre patience a fini par payer ! Cette officialisation change beaucoup de choses pour notre fonctionnement. Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont aidés tout au long de ce processus, amis birmans et bénévoles de PASDB."

L'action de PASDB correspond à l'engagement de Magnolia.fr dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociale.

AGIR ENSEMBLE

Si vous êtes sensibles à l’activité humanitaire de PASDB en Birmanie en faveur des plus démunis et que vous souhaitez y soutenir l’un de ses programmes sociaux, vous pouvez vous engager aux côtés de l’association et devenir ainsi un acteur solidaire de cette activité :

  • par un don en ligne 100 % sécurisé, sur la page suivante de notre site internet : https://www.associationpasdb.org/nous-soutenir/comment-faire-un-don/ ;
  • par chèques, libellés à l’ordre de « association PASDB » ;
  • par virements ou prélèvements (uniques ou mensualisés), en vous rendant sur la page suivante :

FAITES UN DON

Important : vos dons en faveur de l’association PASDB sont déductibles de vos impôts*.

*Pour les particuliers, les dons en faveur des associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66 % du montant des dons dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Les entreprises quant à elles bénéficient dans le cadre du mécénat d’une réduction d’impôt de 60 % du montant des dons, dans la limite de 5 ‰ du chiffre d'affaire. Dans les deux cas, un reçu fiscal vous est délivré par PASDB.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter par téléphone :
Bernadette Kajdan (présidente), au 05 53 42 20 46,
Thierry Cuberos (fondateur et chargé de communication), au 05 53 50 41 14 ou au 06 82 40 57 03.

N’hésitez-pas à vous rendre sur le site web de PASDB, qui contient 110 pages d’informations en 5 langues, sur la Birmanie et sur l’action humanitaire de l’association sur place

 

Publié par Herve Labatut

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Le courtier agréé en assurance de prêt immobilier est un professionnel enregistré au registre de l’Orias, un organisme de contrôle des intermédiaires en assurance, banque et finance. Pour être autorisé à exercer, un courtier doit en effet être obligatoirement immatriculé à ce registre et son numéro à 8 chiffres doit figurer sur tous ses documents commerciaux et contractuels (papier et en ligne). Quel intérêt de passer par un courtier en assurance de prêt ? L’assurance emprunteur est une couverture exigée par la banque pour sécuriser les sommes prêtées en cas de défaillance de l’assuré. Dans des situations bien précises (décès, invalidité et incapacité, voire perte d’emploi), elle rembourse à la banque le capital restant dû ou les mensualités, à hauteur de la garantie activée et de la quotité d’assurance de prêt définie lors de la souscription (dans le cadre d’un emprunt en couple). 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Prêt immobilier à taux bonifié : pas avant 2025 !

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Crédit immobilier : toutes les infos pour emprunter en octobre 2023

Le crédit immobilier se renchérit au fil des mois compte tenu du contexte monétaire en zone euro qui reste tendu par l’inflation élevée. Les taux d’usure augmentent en octobre dans le sillage des taux d’emprunt constamment orientés à la hausse. Malgré la pression des professionnels de l’immobilier, la Banque de France refuse d’assouplir les conditions d’octroi et laisse inchangé le taux d’endettement maximum. Plus que jamais la délégation d’assurance emprunteur constitue le levier permettant de baisser le coût d’un crédit à l’habitat. Crédit immobilier toujours plus cher Octobre poursuit la tendance observée depuis plus de dix-huit mois. Les taux d’intérêts continuent leur inexorable progression entamée début 2022 dans un contexte géopolitique toujours marqué par la guerre en Ukraine qui maintient l’inflation à des niveaux très élevés. Malgré un léger mieux en septembre avec un indice des prix à la consommation en zone euro à 4,3% contre 5,2% le mois précédent, les valeurs sont loin de l’objectif des 2% souhaité par la Banque Centrale Européenne. Pour contenir cette inflation, la BCE continue sa politique de resserrement monétaire. Le 20 septembre dernier, elle a de nouveau relevé ses taux directeurs, actant ainsi la dixième hausse depuis juillet 2022. Le taux de refinancement atteint désormais 4,50%, contre 0% jusqu’à fin juillet 2022. Il s’agit du plus haut niveau jamais atteint depuis le lancement de la monnaie unique. Le taux de refinancement est celui auquel les banques de détail empruntent auprès de l’institution, et par voie de conséquence, détermine aussi le taux auquel ces mêmes établissements vont prêter aux ménages. Taux à plus de 4% En ce début octobre, il semble difficile d’emprunter en-dessous de 4% (hors assurance de prêt immobilier et autres frais de garantie) quelle que soit la durée. Le taux moyen sur 20 ans tous profils confondus se situe à 4,15%, soit une progression de plus de 15 points par rapport au mois précédent. Sur 25 ans, les valeurs excèdent 4,25% et peuvent même atteindre 5% pour les dossiers les moins bien dotés. Pour bénéficier des meilleures conditions, il faut afficher des revenus confortables (au moins 80k€ par an), un apport personnel au moins équivalent à 20% du montant de l’opération et une épargne de précaution post-crédit représentant a minima 6 mensualités du crédit. Nouvelle progression du taux d’usure  Les taux d’emprunt augmentant, les taux d’usure suivent le même mouvement. Pour les prêts de 20 ans et plus, le taux maximum autorisé est proche de 6% en octobre 2023, à 5,80% exactement. Rappelons que le taux d’usure est mensualisé depuis février 2023, et ce, pour une durée provisoire jusqu’en janvier 2024. La décision de la Banque de France de réviser le taux légal à un rythme mensuel plutôt que trimestriel s’explique par la forte tension opérée par la remontée constante des taux d’intérêts. Avec un taux d’usure modifié plus régulièrement, les banques peuvent ajuster leurs barèmes davantage en conséquence de la rapide évolution monétaire. Voici, dans le détail, les taux d’usure applicables selon les durées : Prêt à taux fixe d’une durée inférieure à 10 ans : 4,31% Prêt à taux fixe d’une durée comprise entre 10 et moins de 20 ans : 5,55% Prêt à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus : 5,80% Prêt à taux variable : 5,40% Prêt relais : 5,79% Le taux d’usure exprime le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) que les banques ne peuvent dépasser lors de l’octroi d’un crédit immobilier. Cet indicateur contient obligatoirement tous les frais liés à l’obtention du financement bancaire, les intérêts, mais aussi tous les autres frais annexes inévitables (frais de dossier, garantie, assurance de prêt, etc.). D’après les courtiers en crédit, il faut en général une marge d’au moins 60 points entre le taux nominal et le taux d’usure pour financer la demande de prêt. Pour les dossiers à risques (senior, problème de santé, profession), le coût important de l’assurance emprunteur nécessite une marge bien supérieure. Outre son calcul qui s’est révélé inadapté, le taux d’usure est le même qu’on emprunte sur 20 ou 25 ans, ce qui discrimine les candidats obligés d’allonger la durée de remboursement pour minimiser leur endettement mensuel. Règles du HCSF inchangées Si la BdF a mis de l’eau dans son vin en décidant la mensualisation de l’usure, elle met en revanche son veto à une quelconque réforme des règles d’octroi du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière). D’aucuns espéraient un taux d’endettement bientôt assoupli, qui permettrait aux ménages solvables de s’endetter au-delà de limite des 35% (assurance de prêt incluse) sans mettre en péril leur reste à vivre. L’autre limite concerne la durée de remboursement, plafonnée à 25 ans (voire 27 ans pour un achat dans le neuf). Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait pourtant laissé entendre qu’il étudiait l’hypothèse d’un assouplissement des règles d’emprunt pour débloquer le secteur immobilier en pleine crise. C’était sans compter avec l’obstination aveugle du HCSF, organisme dont le président n’est autre que… Bruno Le Maire. Le levier de la délégation d’assurance Le crédit immobilier est peu rémunérateur pour les banques en raison des contraintes monétaires mais elles se rattrapent sur l’assurance emprunteur, produit générateur de très grosses marges. La manne financière de l’assurance de prêt est estimée autour de 8 milliards d’euros annuels, dont plus de 85% comptabilisés au bilan des banques. Avec des marges allant jusqu’à 70%, les banques sont bien peu compétitives face aux assureurs externes qui proposent des contrats jusqu’à trois fois moins chers. Ça tombe bien, puisque tout emprunteur peut faire valoir la loi Lagarde. Le libre choix de l’assurance emprunteur est un droit fondamental qui, via un comparateur d’assurance de prêt immobilier, permet d’accéder aux meilleures offres du marché et de les mettre en concurrence pour sélectionner la formule la mieux adaptée au prix le plus bas. En souscrivant une assurance de prêt individuelle, vous n’êtes pas à l’abri d’une bonne surprise : des économies qui se chiffrent en milliers d’euros sur la durée de votre crédit. Et qui dit assurance moins chère, dit aussi TAEG plus faible. Et c’est, parfois, la seule option pour rester sous l’usure et obtenir le financement d’un projet central dans la vie d’un ménage : devenir propriétaire de son logement.