Comparez les offres d'assurance emprunteur pour économiser
L'assurance de prêt est le deuxième coût le plus important de votre crédit immobilier après les intérêts du taux nominal. En période de taux faibles, le poids de l'assurance s'intensifie. Comparer les offres du marché vous permettra d'optimiser ce coût et de bénéficier des meilleures garanties au prix le plus juste.
Deux types d'assurance emprunteur
L'assurance pèse entre 0,15% et 0,70% du capital emprunté. Ces écarts de coût dépendent du profil de l'emprunteur (âge, situation professionnelle, caractère fumeur ou non-fumeur) et du projet immobilier (montant du financement, durée de remboursement).
Lors d'une demande de prêt immobilier, vous avez deux options :
souscrire à l'assurance groupe de la banque prêteuse,
souscrire à une offre alternative auprès d'un assureur spécialisé.
La loi vous permet de choisir librement. La banque ne peut plus vous imposer son contrat, la condition étant l'équivalence de garanties entre son contrat et l'offre externe.
La différence majeure entre un contrat groupe et une assurance individuelle réside dans le mode de calcul. La mensualité de la seconde est calculée sur le capital restant dû et non sur le capital emprunté. La cotisation diminue au fil du remboursement du capital.
Les assurances individuelles mieux adaptées
Les contrats bancaires sont mutualisés et leurs tarifs lissés pour correspondre au plus grand nombre. Pas de formules individualisées ni de personnalisation des garanties. Les jeunes emprunteurs en sont les premiers pénalisés. La segmentation des profils par les assureurs spécialisés permet à l'inverse d'adapter le contrat à la situation de chaque emprunteur. Le coût est alors divisé par deux voire par trois.
Autre élément décisif en faveur des offres individuelles : en cas d'arrêt de travail, la garantie d'un contrat externe est forfaitaire, c'est-à-dire que la perte de revenus n'est pas prise en considération ; les contrats bancaires pratiquent la garantie indemnitaire, leur intervention est donc limitée à la baisse des revenus constatée. Il en résulte une indemnisation moins protectrice.