Changement d'assurance de prêt à tout moment : où en est la loi ?

Une femme sortant son buste par la fenêtre passager les cheveux au vent

Le 21 septembre 2021, un collectif de députés a déposé une proposition de loi prévoyant la résiliation à tout moment des contrats d’assurance de prêt immobilier. Adopté en première lecture à l'Assemblée Nationale le mois suivant, le texte poursuit son parcours législatif en ce début d'année. Le calendrier est serré, l'espoir qu'il soit définitivement validé avant la fin des travaux parlementaires le 28 février prochain reste vif parmi les courtiers. Les intermédiaires, qui sont pour certains regroupés en association, soutiennent avec force ce droit au changement d'assurance sans contrainte de date, pour une finalité cardinale : réaliser d'importantes économies sur la durée restante du crédit.

Vers une ultime loi en assurance emprunteur ?

La proposition de loi n°4453 visant à garantir la transparence et la simplification du marché de l'assurance-emprunteur immobilier a été adoptée en première lecture à l'Assemblée Nationale le jeudi 25 novembre 2021. Initié par la députée Patricia Lemoine et par d'autres élus du groupe Agir Ensemble, le texte prévoit d'accorder à tout emprunteur le droit de résilier son contrat d'assurance en cours à tout moment et sans frais, pour le substituer par une offre alternative à garanties équivalentes.

Actuellement, les emprunteurs peuvent faire valoir leur droit à la substitution d'assurance durant la première année de leur prêt dans un délai de 15 jours avant la date d'anniversaire (loi Hamon), puis à échéance annuelle en respectant un préavis de deux mois (amendement Bourquin). Historiquement réfractaires au libre choix de l'assurance de prêt, les banques jouent contre la montre pour dissuader toute tentative de changement, aidées dans leurs manœuvres par l'imprécision réglementaire quant à la date de résiliation.

La résiliation à tout moment règle le problème. Plus de date butoir à respecter pour dénoncer le contrat en cours et être couvert par une assurance souvent mieux adaptée à un tarif plus avantageux. Cette réforme doit permettre de mettre un terme au parcours du combattant qu’est le changement d’assurance crédit, en levant les blocages qui empêchent les emprunteurs d’exercer en toute liberté leur droit de choisir le contrat.La loi Lemoine est notamment soutenue par l’Apcade, une association créée en 2021 qui regroupe les principaux acteurs alternatifs de l’assurance emprunteur réunissant plus de 30 millions d’assurés.

Un vote dans l'urgence

Cette proposition de loi a encore un long chemin à parcourir pour être inscrite dans le marbre. Lors de son examen par la commission des affaires économiques du Sénat le 19 janvier prochain, elle sera soutenue par le sénateur Daniel Gremillet, désigné rapporteur du texte. Dans une interview à un journal local, l'élu des Vosges rappelle que "l’enjeu est, à présent, de lever les freins à la résiliation des contrats d’assurance emprunteur, de veiller à la situation des plus fragiles et à la solidarité intergénérationnelle, et de permettre, à l’ensemble des hommes et des femmes qui, à un moment dans leur vie ont besoin d’emprunter pour acheter leur logement, de pouvoir le faire dans de bonnes conditions". La proposition de loi sera examinée par l'ensemble du Sénat le mercredi 26 suivant.

Si le texte est validé par la Chambre haute du Parlement, il devra repasser devant l'Assemblée Nationale pour une adoption définitive. L'introduction d'éventuels amendements par les sénateurs obligerait à la poursuite de la navette parlementaire, fort dommageable puisque la fin de la législature intervient le 28 février en raison de l'élection présidentielle. Il n'y aura ni réunion de commission ni séance publique à compter de cette date, et ce, jusqu'aux élections législatives des 12 et 19 juin 2022. En prévision de cette vacance républicaine, on peut supposer que les élus auront à cœur de voter ce texte avant le gong pour que sa mise en application, prévue un an plus tard, ne soit pas repoussée aux calendes grecques.

Il ne fait aucun doute que le changement d'assurance de prêt immobilier sera acté. Reste à savoir quand ! La ténacité de quelques élus a prouvé que le sujet, aujourd’hui soutenu par le gouvernement, remporte l'adhésion d'une majorité de parlementaires. Après les déboires de fin 2020, les députés sont revenus à la charge avec un texte qui ne pourra être qualifié de "cavalier législatif", puisqu'il fait l'objet d'une proposition de loi. Hostiles au projet, et c'est un euphémisme, les banques continueront d'exercer un lobbying appuyé, mais elles savent pertinemment, sans l'avouer ouvertement, qu'elles ne risquent aucune fuite massive de leurs clients emprunteurs vers la concurrence.

Économies et garanties sur-mesure

Côté consommateurs, l'enjeu de la résiliation à tout moment est de taille, puisqu'il concerne quelque 7 millions d'emprunteurs susceptibles de réaliser une économie potentielle allant de 5 000€ à 15 000€ sur la durée restante de leur crédit immobilier. Le dispositif permettrait de redistribuer 550 millions d'euros chaque année. Dans une période où la préservation voire l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages est au cœur des débats politiques, cette réforme de l'assurance emprunteur peut se faire sans entamer les finances publiques.

Le gain peut même être considérable pour certains profils. Un couple de trentenaires qui emprunte 250 000€ sur 25 ans peut économiser 30 000€ sur la durée de son crédit immobilier en résiliant le contrat d'assurance bancaire dans les quatre premiers mois qui suivent la signature du prêt. Au-delà des économies, le changement permet aussi d'être couvert sur-mesure par une offre alternative, là où les contrats groupe bancaires mutualisent les risques et lissent les garanties à une communauté d'emprunteurs, sans distinction des caractéristiques propres à chacun.

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Baisse ou stabilité ? Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier en 2025 ?

En ce début 2025, les taux de crédit immobilier ont continué leur lente décrue entamée il y a déjà un an. La politique monétaire de la Banque Centrale Européenne rend l’emprunt plus accessible à la faveur d’une inflation désormais stabilisée autour de 2%. La concurrence interbancaire est vive et certains ménages peuvent s’endetter sous les 3%. Est-ce que le phénomène va durer alors que la dette française s’envole en raison d’un marché obligataire moins confiant quant aux perspectives budgétaires du pays ? Taux de crédit immobilier toujours orientés à la baisse en janvier 2025 Fin 2023, les taux d’emprunt immobilier étaient au-delà de 4% sur les durées supérieures ou égales à 15 ans. En décembre 2023, on s’endettait en moyenne autour de 4,50% (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) sur la maturité classique de 20 ans. Un an plus tard, les taux ont perdu environ 100 points de base et s’affichent désormais en moyenne : autour de 3% sur 15 ans entre 3,15% et 3,30% sur 20 ans entre 3,30% et 3,45% sur 25 ans Les moyennes ne sont que des indicateurs. La négociation se fait entre 4 yeux sur la base d’un dossier dûment complété. Pour chaque demande de prêt, la banque analyse la solvabilité de l’emprunteur et les autres paramètres financiers (niveau de revenus, reste à vivre, épargne de précaution, apport personnel), et propose un taux d’intérêts plus ou moins compétitif. Les meilleurs dossiers peuvent actuellement emprunter sous les 3% sur 20 ans, soit le niveau observé en mars 2023. Les profils qui empruntent à un taux inférieur à 3%  Pour obtenir un taux légèrement inférieur à 3%, il faut présenter 3 arguments solides : Un apport personnel d’au moins 15% du montant de l’opération Des revenus annuels supérieurs à 50 000€ pour une personne seule et à 80 000€ pour un couple Une épargne de précaution équivalente à 6 mensualités d’emprunt. Les banques sélectionnent en priorité les profils sans risques, dotés d’un potentiel d’épargne. Elles peuvent leur proposer à l’avenir des produits de placement financier (assurance vie, Plan Epargne Retraite), plus rémunérateurs que le crédit immobilier qui reste, pour elles, un simple produit d’appel. Des prêts immobiliers à taux bonifiés pour la primo-accession Parlons des primo-accédants, qui représentent plus de la moitié du marché du crédit immobilier. Ceux-là sont a priori éligibles au PTZ s’ils achètent leur résidence principale. Dans l’attente d’un prochain décret qui validera l’extension du PTZ à toute la France et à la maison individuelle, conformément aux annonces de la ministre du Logement et du Premier Ministre, certaines banques continuent de proposer des taux bonifiés, quand d’autres s’y mettent. Les établissements de crédit tentent de pallier l’absence de budget 2025. Sans texte législatif, les bonnes intentions en faveur de l’accession à la propriété sont lettres mortes. Les banques ne peuvent se couper du marché de la primo-accession et accordent à cette clientèle des taux bonifiés généralement compris entre 0% et 2% (hors assurance emprunteur) pour un montant qui n’excède pas 30 000€, mais qui complète avantageusement un PTZ. Pour mémoire, le PTZ est toujours souscrit en complément d’un crédit classique et peut financer entre 20% et 50% du montant de l’opération. Le marasme politique actuel est préjudiciable au marché immobilier. La réforme du PTZ 2024 avait été mise en place par décret en avril. 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Or, l’OAT 10 ans, emprunt de l’État français sur 10 ans, frôle actuellement les 3,5%, une première depuis la crise de la zone euro en 2011. Cet indicateur était sous les 2,90% début décembre, avant la nomination de Français Bayrou comme Premier Ministre. L’envolée de la dette française Même si les taux obligataires des autres États européens sont eux aussi orientés à la hausse, en réaction aux futures mesures protectionnistes de Donald Trump, le regain de tension sur le « spread», l’écart entre les taux français et allemand, témoigne d’un risque spécifique attribué à la France nettement plus élevé : le spread était inférieur à 50 points en juin 2024, avant la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, contre 86 points actuellement. Les experts tablent sur une grande volatilité dans les mois à venir et sont pessimistes quant à la capacité de la France à réduire son déficit en 2025. À l’exception de la Roumanie, notre pays affiche la pire performance des 27 pays de l’UE, avec un déficit public à 6,1% du produit intérieur brut (PIB), très loin des 3% prônés par Bruxelles. Prévisions 2025 pour le crédit immobilier  Dans ce contexte défavorable, marqué la défiance des investisseurs, il est probable que les taux de crédit immobilier arrêtent de baisser et se stabilisent autour de 3% au cours du premier semestre. 3%, cela reste un taux performant, à mille lieux des 5% qui prévalaient entre 2000 et 2010. Les banques vont continuer de se montrer agressives pour attirer le chaland et faire oublier les années noires 2023/2024. Leurs objectifs commerciaux sont ambitieux, il faut donc profiter de cette fenêtre pour concrétiser un projet immobilier dans les meilleures conditions.

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Senior : comment changer de mutuelle santé après 65 ans ?

Vous êtes retraité et vous souhaitez changer votre mutuelle actuelle, mal adaptée à vos besoins et/ou trop chère ? Le changement de mutuelle santé après 65 ans est une démarche importante qui nécessite une attention particulière. Voici un guide détaillé pour vous accompagner dans cette transition, en tenant compte des spécificités liées à l'âge et des nouvelles dispositions en vigueur. Quelles sont les conditions de résiliation de votre mutuelle actuelle ? La loi Hamon et le principe de résiliation infra-annuelle ont considérablement simplifié les démarches de résiliation des complémentaires santé. Vous pouvez désormais résilier votre contrat à tout moment après la première année d'engagement, sans avoir à justifier votre décision. Cette flexibilité permet à tous les assurés, et notamment aux seniors, de changer de mutuelle dès qu'ils trouvent une offre plus avantageuse. La procédure de résiliation est simple : Envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à votre mutuelle actuelle. Votre nouvelle mutuelle senior peut également s'occuper des formalités de résiliation. La résiliation prend effet un mois après la réception de la demande. Vous n'avez pas besoin d'attendre la date anniversaire de votre contrat. Quels sont les points essentiels avant de changer de mutuelle ? Avant d'entamer les démarches de changement, plusieurs éléments méritent votre attention : L'analyse de vos besoins médicaux actuels Après 65 ans, les besoins en matière de santé évoluent. Évaluez précisément vos besoins en considérant : vos pathologies chroniques éventuelles la fréquence de vos consultations médicales vos besoins en optique, dentaire et audiologie vos traitements médicaux réguliers vos hospitalisations prévisibles Le budget à consacrer Déterminez un budget mensuel réaliste en tenant compte : de vos revenus de retraite de vos dépenses de santé habituelles de votre capacité d'épargne des éventuelles aides (Complémentaire Santé Solidaire, aides locales) auxquelles vous pourriez avoir droit Les garanties indispensables à privilégier Pour une couverture optimale après 65 ans, certaines garanties sont particulièrement importantes : Hospitalisation : Prise en charge de la chambre particulière Couverture des dépassements d'honoraires Forfait journalier hospitalier sans limitation de durée Frais d'accompagnant Soins courants : Remboursement optimal des consultations de spécialistes Couverture des dépassements d'honoraires Prise en charge des actes de prévention Analyses et examens de laboratoire Optique et dentaire : Forfaits généreux pour les lunettes et lentilles Couverture importante des prothèses dentaires Prise en charge des implants dentaires Appareillage : Remboursement conséquent des prothèses auditives Prise en charge du petit et grand appareillage Forfaits pour le matériel médical Quels sont les critères de choix de votre nouvelle mutuelle ? Pour sélectionner votre nouvelle mutuelle, considérez les aspects suivants : La solidité financière : Optez pour un organisme reconnu et financièrement stable. Les grands groupes mutualistes offrent généralement plus de garanties de pérennité. Le réseau de soins : Vérifiez si la mutuelle dispose d'un réseau de professionnels de santé partenaires, permettant de bénéficier de tarifs négociés et de tiers payant. Les services complémentaires : assistance à domicile, téléassistance, programme de prévention, téléconsultation médicale, suivi en ligne des remboursements Le délai de carence : Certaines mutuelles imposent des délais de carence pour les nouveaux adhérents, notamment sur la garantie hospitalisation. Négociez leur suppression, particulièrement si vous êtes déjà couvert. Important : la mutuelle dite responsable respecte un cahier des charges réglementé avec un panier minimum de soins et de prestations. Elle applique le dispositif 100% Santé ou zéro reste à charge en optique, prothèses dentaires et aides auditives, le tiers payant et rembourse intégralement le forfait journalier hospitalier quel que soit le nombre de jours. Les formalités d'adhésion à une mutuelle  Pour adhérer à votre nouvelle mutuelle, préparez les documents suivants : Pièce d'identité Relevé d'identité bancaire  Attestation de droits de l'Assurance Maladie Certificat de radiation de votre ancienne mutuelle Les étapes du changement 1 - Souscription à la nouvelle mutuelle senior : Remplissez le bulletin d'adhésion Fournissez les documents demandés Signez le contrat Mettez en place le prélèvement automatique 2 - Transition entre les 2 mutuelles : Évitez toute période sans couverture Conservez les justificatifs de résiliation Informez vos professionnels de santé habituels Mettez à jour votre carte Vitale 3 - Suivi post-changement : Vérifiez la bonne prise en compte de vos premiers remboursements Conservez une copie de tous les documents échangés Notez les coordonnées du service client de votre nouvelle mutuelle Optimisation des coûts et avantages Suivez ces recommandations pour optimiser votre nouvelle couverture : Les dispositifs d'aide  Vérifiez votre éligibilité à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) Renseignez-vous sur les aides locales (CCAS, département) Explorez les possibilités de réduction (souscription en couple senior, paiement annuel, parrainage) Points de vigilance Voici quelques éléments à surveiller particulièrement : Les exclusions de garanties : Lisez attentivement les conditions générales pour identifier les exclusions éventuelles. Les plafonds de remboursement : Vérifiez les limites annuelles de remboursement, particulièrement pour les postes coûteux (optique, dentaire). La territorialité : Si vous voyagez régulièrement, assurez-vous de la couverture à l'étranger. Ce qu’il faut retenir Le changement de mutuelle après 65 ans doit être une décision réfléchie, basée sur une analyse approfondie de vos besoins et des offres disponibles. N'hésitez pas à : Comparer plusieurs devis Solliciter des courtiers spécialisés Prendre le temps de lire les conditions générales Demander des précisions sur les points obscurs Un changement de mutuelle bien préparé vous permettra d'optimiser votre couverture santé tout en maîtrisant votre budget. La clé du succès réside dans une évaluation précise de vos besoins et une comparaison minutieuse des offres disponibles. Cette démarche, bien que nécessitant du temps et de l'attention, peut vous permettre de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 300€ par an, tout en bénéficiant d'une protection adaptée à votre situation. N'oubliez pas que vous pouvez toujours être accompagné par des professionnels pour vous guider dans ce changement important.