PER et ETF MSCI Emerging Markets : préparer votre retraite grâce aux pays émergents


Les marchés émergents attirent autant qu’ils déstabilisent. Leur jeunesse démographique, leur industrialisation rapide et l’essor de leurs classes moyennes laissent entrevoir un fort potentiel de croissance. Sur le long terme, c’est un moteur que beaucoup aimeraient avoir dans leur portefeuille.

Mais la promesse s’accompagne d’un prix : une instabilité chronique, des devises capricieuses, des politiques parfois imprévisibles. À court terme, les secousses sont fréquentes. C’est précisément pour cela que le Plan Épargne Retraite (PER) peut faire sens. Il impose une logique de temps long… tout en offrant un bonus fiscal à l’entrée.

Dans ce contexte, les ETF (Exchange Traded Funds) adossés à l’indice MSCI Emerging Markets permettent de s’exposer à ces zones en pleine mutation, sans gestion active ni sélection manuelle. Mais encore faut-il choisir les bons véhicules d’investissement : tous les ETF ne se valent pas, notamment en matière de frais, de critères environnementaux ou de couverture géographique.

Ce guide vous accompagne pas à pas pour comprendre l’intérêt des marchés émergents dans un PER, savoir comment les intégrer via des ETF et surtout, lesquels privilégier selon votre profil.

Pourquoi investir dans un ETF MSCI Emerging Markets via un PER en 2025 ?

Vous envisagez d’investir pour votre retraite, mais l’idée de miser sur des pays lointains vous laisse hésitant ? Et pourtant, les marchés émergents peuvent jouer un rôle stratégique dans un PER, à condition de bien comprendre leur logique, leurs atouts... et leurs zones de turbulence.

Un couple rendement/risque potentiellement attractif sur le long terme

Les marchés dits "émergents" couvrent aujourd’hui 24 pays selon la classification établie par MSCI. On y retrouve des géants comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, mais aussi Taïwan, l’Afrique du Sud ou l’Indonésie. À eux seuls, ces pays concentrent plus de 85 % de la capitalisation boursière de cette catégorie.

Leur profil séduit pour plusieurs raisons :

  • Une croissance économique moyenne qui a souvent dépassé celle des pays développés sur la dernière décennie.
  • Une population jeune et en expansion qui soutient la consommation intérieure.
  • Un point souvent négligé : ces marchés restent peu présents dans la plupart des portefeuilles européens, ce qui en fait un levier intéressant de diversification.

D’après les données MSCI, l’indice Emerging Markets a généré une performance annualisée de 4,01 % sur 10 ans (chiffres au 30 juin 2024). Un chiffre à manier avec prudence : d’une année à l’autre, les écarts sont considérables, tout comme d’un pays à l’autre.

Mais dans le cadre d’un investissement long terme, comme celui offert par un PER, cette volatilité peut devenir un atout. En lissant les variations au fil du temps, on transforme un marché irrégulier en source de performance potentielle. C’est toute la logique d’un investissement programmé, posé, et tourné vers l’avenir.

Des opportunités fiscales uniques grâce au cadre du PER

Le Plan Épargne Retraite a été pensé pour favoriser une épargne de long terme. Et c’est précisément ce que demandent les marchés émergents : du temps pour exprimer leur potentiel, au-delà des secousses conjoncturelles.

L’association PER + MSCI Emerging Markets repose sur trois piliers solides :

Un avantage fiscal immédiat 


Les versements que vous effectuez sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite de votre plafond annuel. C’est une façon directe de réduire votre impôt, tout en préparant l’avenir.

Un horizon verrouillé… dans le bon sens du terme 


Les sommes investies sont bloquées jusqu’à la retraite, sauf cas particuliers. Ce verrou évite de céder à la panique lors d’un krach, et favorise une logique d’investissement disciplinée.

Une sortie souple 


Arrivé à l’échéance, vous choisissez. En capital, en rente, ou un peu des deux. Ce qui compte, c’est d’adapter le dénouement à votre situation du moment.

Autrement dit, en logeant un ETF sur les marchés émergents dans un PER, vous combinez diversification internationale, avantage fiscal et gestion passive. Un trio qui, bien utilisé, peut faire toute la différence sur 15 ou 20 ans.

Quels sont les meilleurs ETF MSCI Emerging Markets pour un PER ?

Ils suivent tous le même indice… mais pas avec les mêmes règles du jeu. Frais de gestion, méthode de réplication, taille du fonds ou compatibilité avec un PER : ces détails font toute la différence quand on choisit un ETF sur les marchés émergents.

Les critères clés pour choisir un ETF Emerging dans un PER

Avant de faire votre choix, il est essentiel d’examiner plusieurs éléments techniques qui influent sur la performance, la fiscalité et la compatibilité avec votre contrat PER.

Éligibilité PER / assurance-vie


Certains ETF ne sont pas disponibles dans les unités de compte proposées par les assureurs. Il convient de vérifier leur présence dans les contrats distribués par les acteurs du marché.

Frais de gestion (TER)


Les ETF sur les marchés émergents présentent des TER variables de 0,18 % à 0,30 %. Un écart qui peut paraître minime, mais qui impacte votre rendement net sur 20 ans.

Type de réplication


Elle peut être au choix :

  • Physique : l’ETF détient réellement les actions sous-jacentes. Plus transparent.
  • Synthétique : l’ETF réplique la performance via des swaps, utile quand l’accès direct aux actions est complexe (cas fréquent sur certains marchés émergents).

Filtrage ISR ou non


Les ETF ESG ou ISR excluent certaines entreprises ou pays jugés non durables. Cela peut affecter la performance, mais aussi la diversification du portefeuille.

Couverture géographique


L'indice MSCI Emerging Markets intègre environ 1 420 entreprises issues de 24 pays. Mais certains ETF appliquent des pondérations ou des exclusions spécifiques (notamment en Chine ou Égypte), à surveiller de près.

Quels sont les ETF MSCI Emerging compatibles avec un PER ?

Tous les ETF ne se valent pas, même lorsqu’ils suivent le même indice. Voici une sélection de fonds accessibles dans certains PER (en gestion pilotée ou libre), choisis pour leurs frais modérés, leur qualité de réplication et leur niveau d'exigence en matière d’investissement responsable.

Nom de l’ETF

Code ISIN

Fournisseur

Frais (TER)

ISR

Type de réplication

Amundi MSCI Emerging Markets UCITS ETF – Acc

LU1681045370

Amundi

0,20 %

Non

Synthétique

Amundi PEA MSCI Emerging ESG Transition

FR0013412020

Amundi

0,30 %

Oui

Synthétique

iShares Core MSCI EM IMI UCITS ETF

IE00BKM4GZ66

iShares

0,18 %

Non

Physique

SPDR MSCI Emerging Markets UCITS ETF

IE00B469F816

SPDR

0,18 %

Non

Physique

À noter :

  • Les ETF synthétiques, comme ceux d’Amundi, répliquent l’indice via des contrats d’échange, ce qui permet d’éviter certains biais fiscaux ou techniques, mais au prix d’une transparence légèrement moindre.
  • Les ETF physiques, comme ceux d’iShares ou SPDR, détiennent réellement les actions, ce qui peut rassurer certains investisseurs.

Le choix entre ISR ou non, réplication physique ou synthétique, dépendra de vos convictions, de votre tolérance au risque et des supports proposés dans votre PER.

Bon à savoir :

  • Le Amundi PEA ESG Transition exclut des pays comme l’Égypte et limite la pondération par entreprise à 5 %.
  • L’ETF iShares Core EM IMI couvre également les small caps, soit plus de 3 000 entreprises émergentes, contrairement à la plupart des ETF MSCI EM classiques qui se limitent aux large et mid caps.

Ces ETF figurent aujourd’hui dans plusieurs PER assurantiels, que ce soit en gestion libre ou pilotée.

Chez certains contrats de PER, l’ETF Amundi ESG Transition s’intègre dans une allocation construite autour de critères durables. Chez d’autres, l’exposition aux marchés émergents passe plutôt par des ETF comme ceux d’iShares, selon votre profil d’investisseur et le niveau de risque que vous êtes prêt à assumer.

PER et MSCI Emerging Markets : faut-il privilégier un ETF ISR ou un ETF classique ?

L’investissement responsable séduit de plus en plus, de même que sur les marchés émergents. Mais derrière l’étiquette “ISR”, les approches varient. Certains filtres environnementaux peuvent modifier profondément la composition, et parfois la performance, d’un ETF. Décryptage.

ISR et marchés émergents : un filtre utile… ou un biais risqué ?

Les ETF labellisés ISR ou ESG appliquent des filtres qui modifient en profondeur la composition de l’indice MSCI Emerging Markets. Derrière une apparente ressemblance avec les ETF classiques, la réalité du portefeuille est bien différente.

Si on prend le cas de l’Amundi MSCI Emerging ESG Transition UCITS ETF (ISIN : FR0013412020). Cet ETF repose sur une version "nettoyée" de l’indice MSCI EM. Trois ajustements majeurs sont à noter :

  • Certains pays sont exclus d’emblée, comme l’Égypte.
  • Les entreprises mal notées sur les critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance sont écartées, ce qui réduit l’univers d’investissement à environ 680 valeurs (contre plus de 1 400 pour l’indice classique MSCI EM).
  • La pondération de chaque entreprise est plafonnée à 5 % pour éviter les déséquilibres liés aux géants boursiers.

Ces filtres permettent d’aligner le portefeuille avec des exigences durables. Mais ils ont aussi des conséquences :

  • Une diversification plus limitée, avec certains secteurs entiers (comme les énergies fossiles ou les infrastructures) peu ou pas représentés.
  • Un biais géographique : les pays aux standards ESG les plus stricts pèsent plus lourd, tandis que d’autres sont fortement sous-pondérés, voire absents.

En résumé : l’étiquette “ISR” reflète un engagement, mais aussi un positionnement stratégique différent. Il mérite d’être compris avant d’être adopté.

Comparatif ESG vs. non ESG : que dit la performance ?

Les ETF durables sur les marchés émergents (ESG ou ISR) offrent des performances proches de celles des ETF classiques… mais pas tout à fait équivalentes. Sur un horizon de 5 ans, la différence reste modeste, mais elle existe.

Type d’ETF

Performance annualisée (5 ans)*

Volatilité

ETF classique

Environ 6 à 7 %

Élevée

ETF ESG Transition

Environ 5 à 6 %

Élevée, mais un peu plus contenue

Attention : Les performances passées ne garantissent pas les rendements futurs.

Un ETF ESG peut tout à fait convenir à un investisseur attaché aux enjeux environnementaux et sociaux. Mais ce choix suppose d’assumer certains compromis :

  • Une diversification réduite, liée aux exclusions sectorielles et pays.
  • Une répartition géographique moins équilibrée.
  • Et parfois, des frais légèrement plus élevés (jusqu’à 0,30 % contre 0,18–0,20 % pour les ETF classiques).

Autrement dit, la durabilité a un coût, mais pour beaucoup, ce coût est assumé parce qu’il reflète une conviction aussi bien qu’un positionnement d'investissement.

Faut-il intégrer ou éviter la Chine dans son ETF MSCI EM ?

Quand on investit dans un ETF marchés émergents, on investit surtout… en Chine. Avec plus d’un tiers de l’indice à elle seule, la question n’est pas anodine : faut-il assumer cette exposition ou chercher à la limiter ? Décryptage.

Pourquoi la Chine domine-t-elle les ETF EM ?

Dans la plupart des ETF qui suivent l’indice MSCI Emerging Markets, la Chine occupe une place à part. À elle seule, elle représente entre 30 et 33 % de la pondération totale, loin devant des pays comme l’Inde (~17 %), Taïwan (~13 %) ou le Brésil (~5 %).

Ce déséquilibre s’explique par trois facteurs clés :

  • La taille boursière de ses géants : des entreprises comme Tencent, Alibaba ou Meituan, cotées à Hong Kong ou à Wall Street, pèsent lourd dans l’indice. Leur capitalisation fait mécaniquement grimper la part de la Chine.
  • Le poids démographique et économique du pays : avec plus de 1,4 milliard d’habitants et un rôle central dans les technologies, les infrastructures ou le commerce mondial, la Chine reste un moteur difficile à contourner.
  • La méthode de calcul de MSCI : l’indice attribue plus de poids aux entreprises avec une capitalisation boursière élevée et un flottant important. Les grandes valeurs chinoises, très liquides, sont donc surreprésentées.

Concrètement, en investissant dans un ETF MSCI EM "classique", vous misez plus sur la Chine que sur l’ensemble des 23 autres pays réunis. Un choix qui mérite réflexion, surtout en période de tensions géopolitiques ou de régulation incertaine.

Alternatives ex‑China : pour qui, pour quoi ?

Face aux tensions géopolitiques et aux interrogations sur la transparence des entreprises chinoises cotées, certains investisseurs cherchent à réduire leur dépendance à la Chine dans leur exposition émergente.

Pourquoi envisager une alternative "ex-China" ?


Choisir un ETF émergent sans la Chine, ce n’est pas ignorer un acteur majeur, c’est rééquilibrer le jeu. Dans certains contextes, cela peut avoir du sens pour :

  • Éviter une surexposition aux tensions géopolitiques, notamment entre la Chine et les États-Unis, ou aux durcissements réglementaires parfois brutaux imposés par Pékin.
  • Ouvrir davantage son portefeuille à d'autres zones émergentes : l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique ou l’Europe de l’Est sont souvent reléguées à l’arrière-plan dans les ETF classiques. Une version "ex-China" leur redonne du poids.
  • Réduire la dépendance à un seul pays dont le comportement en Bourse reste difficile à anticiper : annonces surprises, restrictions sectorielles, contrôle du capital… La Chine peut parfois dérouter, même les investisseurs aguerris.

Et en pratique, peut-on vraiment investir sans la Chine ?


Pour l’instant, l’offre reste très limitée en Europe. Le fournisseur iShares propose bien un ETF MSCI Emerging Markets ex China (code EMXC), mais ce fonds est avant tout distribué sur le marché américain et rarement accessible dans les contrats PER français.

Quelques alternatives commencent à émerger en France, mais elles ne sont pas encore intégrées de manière large dans les assurances vie ou PER commercialisés par les grandes plateformes.

Une option consiste à construire vous-même votre équilibre :

  • D’un côté, un ETF Emerging ex-China pour capter la croissance des marchés émergents sans la dominante chinoise.
  • De l’autre, un ETF dédié à la Chine que vous dosez selon votre propre analyse ou tolérance au risque.

Cette approche offre plus de contrôle, mais suppose aussi plus de suivi : à vous de gérer la répartition, les éventuels doublons et les ajustements au fil du temps.

Quels sont les risques à anticiper avec un ETF Emerging dans un PER ?

Ces marchés promettent de la performance, mais ils ne sont pas de tout repos. Avant d’y consacrer une part de votre épargne retraite, il vaut mieux comprendre les risques qui accompagnent l’élan de croissance des pays émergents.

Miser sur les émergents, c’est aussi accepter leurs zones de turbulence

Investir dans les pays émergents, c’est parier sur des économies en pleine expansion… mais souvent instables. Certains risques sont structurels et ne disparaissent pas parce que l’investissement passe par un ETF.

Instabilité politique 


Plusieurs pays majeurs de l’indice, comme l’Argentine ou la Turquie, traversent régulièrement des crises électorales ou institutionnelles. Ces épisodes peuvent provoquer des décrochages brutaux sur les marchés.

Volatilité des devises 


Les monnaies locales, comme le réal brésilien ou la livre turque, peuvent se déprécier fortement face à l’euro ou au dollar. Une baisse de change peut effacer une partie, voire la totalité, des gains en devise locale.

Réglementation incertaine 


Dans certains cas, les États peuvent restreindre l’accès aux investisseurs étrangers, nationaliser des secteurs stratégiques ou modifier les règles du jeu du jour au lendemain. La Chine ou l’Inde ont déjà appliqué ce type de mesures.

Forte dépendance aux matières premières 


Plusieurs économies émergentes reposent sur l’exportation de ressources comme le pétrole, le cuivre ou les céréales. Un retournement des prix mondiaux peut donc impacter leur stabilité économique et par ricochet, celle de l’indice.

Ces risques font partie intégrante du profil “émergent”. Ils ne peuvent être contournés, mais ils peuvent être amortis par un placement progressif, une diversification prudente, et surtout, un horizon long terme.

Risques spécifiques au format ETF

Au-delà des caractéristiques propres aux marchés émergents, il existe aussi des limites techniques liées à la nature même des ETF et à leur intégration dans un PER.

Tracking error sur les ETF synthétiques 


Les ETF comme ceux d’Amundi utilisent une réplication indirecte (via des swaps), ce qui peut provoquer un écart entre la performance réelle de l’indice et celle de l’ETF. Cet écart reste généralement faible (inférieur à 0,5 %), mais il existe.

Liquidité dans un PER assurantiel 


Tous les ETF ne sont pas accessibles facilement. Certains contrats limitent l’offre ou imposent des frais d’arbitrage élevés. De plus, vous ne pouvez pas passer vos ordres en temps réel comme sur un compte-titres.

Répartition parfois déséquilibrée 


Au sein de certains ETF EM, les secteurs tech et financiers représentent plus de 50 % de l’allocation. Et la Chine peut dépasser 30 % de l’ensemble. Résultat : vous pensez acheter "le monde émergent", mais vous êtes en fait très exposé à quelques grandes valeurs chinoises.

Il est donc conseillé de consulter les factsheets des ETF avant toute décision et de vérifier leur composition exacte ainsi que les modalités de souscription dans votre contrat PER.

Comment intégrer un ETF MSCI Emerging dans son PER ?

Vous avez repéré l’ETF qui correspond à vos objectifs ? Encore faut-il savoir comment l’intégrer dans votre PER selon le type de contrat que vous utilisez. 

PER assurantiel ou bancaire : quelles différences pour les ETF ?

Le choix du PER bancaire ou assurantiel conditionne l’accès aux ETF, leur mode de gestion et la fiscalité appliquée. Voici les grandes distinctions à connaître :

Type de PER

Avantages

Inconvénients

PER bancaire

Accès direct à tous les ETF cotés

Gestion autonome, fiscalité immédiate sur plus-values

PER assurantiel

Accès à une sélection d’ETF via unités de compte

Univers restreint, gestion souvent pilotée, frais de gestion supplémentaires

Le PER bancaire fonctionne comme un compte-titres : vous sélectionnez et achetez vous-même vos ETF, comme sur une plateforme de courtage. Mais attention, les plus-values générées par les arbitrages sont imposables dès leur réalisation, sauf si vous conservez l’actif jusqu’à la sortie en capital ou rente.

Le PER assurantiel, souvent plus courant, fonctionne avec une assurance-vie dédiée à la retraite. Vous investissez dans des unités de compte, dont une partie peut être composée d’ETF. Ici, la fiscalité est reportée jusqu’à la sortie et les arbitrages sont exonérés tant que le contrat est actif. En revanche, le choix des ETF dépend de la sélection de l’assureur et des frais supplémentaires s’appliquent (0,50 % à 0,80 % de frais de gestion annuelle sur l’enveloppe).

Où trouver ces ETF dans un PER ? Ce qu’il faut savoir

De plus en plus de contrats PER, notamment en gestion pilotée ou libre, proposent l’accès à des ETF sur les marchés émergents, qu’ils soient classiques ou alignés sur des critères environnementaux et sociaux (ESG).

Le type de gestion et la souplesse du contrat jouent un rôle essentiel dans l’accès réel à ces supports :

Type de gestion

Accès à des ETF émergents

À retenir

Gestion pilotée responsable

Oui, via des ETF ESG ou ISR

L’allocation est construite autour de critères durables, mais vous ne choisissez pas les fonds un à un.

Gestion pilotée personnalisée

Oui, avec ajustement au profil

L’exposition aux émergents est modulée selon votre sensibilité au risque ou vos objectifs.

Gestion semi-libre

Oui, avec sélection encadrée

Vous pouvez orienter l’allocation, mais dans une liste restreinte de supports.

Gestion totalement libre

Oui, via unités de compte ETF

Vous choisissez directement vos ETF, à condition qu’ils soient référencés dans le contrat.

Pensez à vérifier : un ETF peut être disponible sur le marché, mais ne pas figurer dans la liste des supports accessibles via votre PER. Pour en être sûr, recherchez le code ISIN du fonds que vous visez et consultez la documentation de votre contrat avant de souscrire.

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