Crédit immobilier et divorce : que devient l’assurance emprunteur ?

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La majorité des prêts immobiliers sont contractés en couple, ce qui implique que chacun est solidairement tenu de rembourser le capital restant dû dans son intégralité. Que devient le prêt immobilier en cas de divorce ou de séparation ? Le prêt étant nécessairement couvert par une assurance emprunteur, qu’en est-il de cette protection essentielle ? 

Emprunt immobilier en cas de divorce

Dans le cadre d’un prêt immobilier destiné à financer le logement familial, on distingue deux cas de figure : l’emprunt à deux ou l’emprunt par un seul conjoint.

Dans le premier cas de figure, si le couple est en cours de séparation, les deux co-emprunteurs sont tenus solidairement au paiement des mensualités jusqu’à la prononciation du divorce. Le juge des affaires familiales peut décider lequel des deux va assumer provisoirement le remboursement de tout ou partie du crédit.

En cas de prêt à titre individuel, l’emprunteur conserve la propriété du bien et demeure seul engagé à rembourser la banque. Il peut arriver que le conjoint ait participé au paiement des mensualités, sans être co-signataire de l'offre de prêt, auquel cas il devra en fournir la preuve pour percevoir une indemnisation.

Quel que soit la situation, le couple qui divorce a deux options :

  • revendre le logement familial

  • conserver le bien immobilier.

Vente du bien immobilier

Cette option est radicale mais souvent la plus simple pour faire face au remboursement du crédit, surtout si le bien est garanti par une hypothèque. La vente du logement va permettre de solder le prêt par anticipation, ce qui entraîne de facto la résiliation de l’assurance de prêt immobilier. Le produit de la vente sera réparti selon la quote part de chacun ou intégré dans le règlement de la communauté. Cela met un terme à la solidarité financière entre époux ou personnes pacsées.

Conserver le bien immobilier

Un des co-emprunteurs peut vouloir garder la propriété du bien familial, notamment s’il y a des enfants. Dans ce cas, il propose de racheter la part de l’autre, ce qu’on appelle le rachat de soulte. Deux solutions sont possibles :

  • enclencher une désolidarisation de prêt : le crédit est alors au seul nom de celui qui prend les mensualités à sa charge, sous réserve qu’il ait la capacité financière de supporter seul la totalité du capital restant dû. Le rachat de part se fait devant notaire, avec homologation de la convention de divorce par le juge. S’il n’y a pas désolidarisation officiel du prêt, la solidarité financière prévaut en cas de défaillance d’un emprunteur.

  • renégocier le prêt immobilier : le solde de l’ancien prêt commun est racheté par un organisme financier ou par la même banque, et le nouveau prêt est souscrit au nom de celui qui souhaite conserver le bien et en assumer le financement. Là encore, l’opération est soumise à l’accord de la banque.

Assurance de prêt immobilier en cas de divorce

Quand aucun des futurs ex-conjoints ne veut ou ne peut assumer de rembourser le prêt ou racheter la part de l’autre, le bien immobilier est vendu afin de solder le prêt par anticipation. On l’a dit plus haut, dans ce cas, le terme du crédit entraîne la résiliation de l’assurance emprunteur qui est, notons-le, toujours souscrite à titre individuel. En cas d’assurance externe, il faudra envoyer une lettre de résiliation à l’assureur, accompagnée des pièces justificatives prouvant le paiement anticipé du crédit.

En cas de désolidarisation du crédit immobilier, celui qui ne conserve pas la propriété du bien est ainsi libéré du prêt et de l’assurance emprunteur. De la même façon, il doit envoyer une lettre de résiliation à l’assureur en cas d’assurance externe. Ce n’est pas tout. Celui qui prend le prêt à sa charge doit être couvert à 100% du montant restant.

Si jamais la quotité assurance de prêt définie initialement pour chaque tête de co-emprunteur était inférieure à 100% (50-50 par exemple), la banque va exiger une protection complète, puisqu’une seule personne assume désormais la dette.

Rappelons que l’assurance emprunteur peut être librement choisie conformément à la loi Lagarde de septembre 2010. L’emprunteur n’est pas obligé de souscrire à l’assurance de sa banque et peut préférer une assurance alternative qui présente des garanties au moins équivalentes tout en étant moins chère. Si le crédit est conservé dans la même banque, il est parfaitement possible de changer d’assurance de prêt immobilier, sans pénalité financière. Grâce à la loi Lemoine, depuis le 1er septembre 2022, tout emprunteur peut résilier à tout moment l’assurance en cours et la substituer par une offre moins onéreuse qui respecte l’équivalence de garanties.

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Salarié : mutuelle entreprise ou contrat individuel pour couvrir sa famille ?

Vous vous demandez combien coûte réellement votre complémentaire santé pour protéger votre conjoint et vos enfants ? Entre contrat collectif proposé par votre entreprise et contrat individuel souscrit à titre personnel, les écarts de prix peuvent être significatifs. D’après les dernières données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), les primes de mutuelle varient fortement selon la composition du foyer et le type de contrat choisi. Voici ce qu’il faut savoir choisir la solution la plus avantageuse pour votre famille si vous êtes salarié. Contrat collectif ou individuel : quelle différence ? Une complémentaire santé, communément appelée mutuelle santé, vient compléter les remboursements de la Sécurité sociale. Elle prend en charge tout ou partie des dépenses médicales restant à la charge de l’assuré sur la base du ticket modérateur : consultations, hospitalisations, médicaments, soins dentaires ou encore lunettes et prothèses auditives. Faisons en préambule le distingo entre mutuelle individuelle et une mutuelle d’entreprise. Le contrat collectif, proposé par l’employeur à ses salariés, est une mutuelle à adhésion obligatoire dans le secteur privé depuis 2016 et le sera dans le secteur public au 1er janvier 2026. Il est financé au moins à 50 % par l’entreprise. Le contrat individuel, souscrit librement par les travailleurs indépendants, étudiants, retraités ou demandeurs d’emploi. Si le principe de couverture reste le même, la tarification et les avantages diffèrent. Et ces écarts s’amplifient dès qu’il s’agit d’assurer plusieurs membres du foyer. Quel est le coût moyen d’une mutuelle selon la composition de la famille ? La Drees publie régulièrement une analyse détaillée des primes mensuelles moyennes selon le type de contrat et la composition du foyer. En 2023, les résultats montrent des différences notables entre les contrats individuels et collectifs. Composition du foyer Mutuelle individuelle Mutuelle entreprise Seul et sans enfant 62 € 72 € En couple sans enfant 121 € 106 € En couple avec un enfant 152 € 130 € En couple avec 2 enfants 183 € 137 € En couple avec 3 enfants 195 € 139 € Premier constat : le contrat individuel est moins cher pour une personne seule que le contrat collectif. Mais dès que le foyer s’agrandit, le collectif devient nettement plus avantageux, notamment grâce à des modalités tarifaires plus favorables pour les ayants droit. Des écarts de prix qui se creusent pour les familles L’écart entre les 2 formules s’accentue avec le nombre d’enfants. Un couple sans enfant paie environ 15 € de plus par mois s’il opte pour une mutuelle individuelle (121 € contre 106 €). Avec un enfant, la différence grimpe à 22 €, et atteint 46 € pour 2 enfants. Pour un couple avec 3 enfants, le surcoût atteint 56 € par mois, soit plus de 670 € par an. Autrement dit, plus la famille est grande, plus le contrat collectif s’avère rentable. Pourquoi les contrats collectifs sont-ils moins chers pour les familles ? 1. Une participation de l’employeur Le premier facteur de différence est évident : dans un contrat collectif, l’entreprise prend en charge au moins 50 % de la cotisation. Cette aide réduit immédiatement le coût pour le salarié, même si la part de la famille (conjoint et enfants) reste à sa charge dans la plupart des cas. Attention : la réglementation n’impose pas à l’employeur de couvrir partiellement les dépenses de santé des ayants droit. Cela dépend de l’accord de branche et du contrat négocié. 2. Des tarifs mutualisés Les contrats collectifs regroupent un grand nombre d’assurés, ce qui permet aux organismes complémentaires de répartir les risques sur un volume plus important de cotisants. Le coût unitaire est donc plus bas, notamment pour les familles nombreuses. Bon à savoir : il est tout à fait possible de profiter d'un contrat groupe à tarif préférentiel grâce à la mutuelle communale en tant qu’individuel. La municipalité ou la collectivité négocie avec l’organisme assureur un contrat collectif pour ses administrés. 3. Des offres “forfait famille” avantageuses Autre différence majeure : le mode de tarification appliqué aux enfants. Selon la Drees, 55 % des contrats collectifs proposent un forfait famille, c’est-à-dire une couverture gratuite dès le premier enfant, quel que soit le nombre total d’enfants. En revanche, seuls 5 % des contrats individuels offrent cet avantage. Voici la tarification appliquée aux enfants selon le type de contrat : Gratuité à partir du 2ᵉ, 3ᵉ ou 4ᵉ enfant : 73 % des contrats individuels contre 36 % des collectifs. Tous les enfants cotisent : 18 % des contrats individuels contre seulement 5 % des collectifs. Aucune prise en charge pour les enfants : environ 4 % des contrats, quel que soit le type. Cette structure tarifaire explique pourquoi, à composition familiale égale, les contrats collectifs coûtent souvent beaucoup moins cher. Salarié : couvrir son conjoint, un surcoût parfois inévitable Si la couverture des enfants est souvent incluse ou avantageuse, celle du conjoint n’est pas toujours automatique. Dans les entreprises, la mutuelle d’entreprise couvre obligatoirement le salarié, mais l’adhésion du conjoint dépend du règlement intérieur du contrat : Dans certains cas, le conjoint peut être rattaché moyennant une cotisation supplémentaire. Dans d’autres, il doit souscrire un contrat individuel séparé, ce qui peut faire grimper la facture. Avant d’ajouter votre conjoint à votre mutuelle collective, il est donc important de comparer le coût et les garanties avec une offre individuelle. Selon les niveaux de remboursement souhaités (optique, dentaire, hospitalisation), une formule personnalisée peut parfois s’avérer plus intéressante. Bon à savoir : si les conjoints sont salariés, l’un des deux peut être dispensé de l’adhésion obligatoire à la mutuelle entreprise et intégrer le contrat collectif de l’autre en tant qu’ayant droit. Vers une hausse des primes de mutuelle santé en 2026 Depuis plusieurs années, le coût des complémentaires santé augmente régulièrement. En 2024 et 2025, les tarifs ont progressé en moyenne de +5 % à +10 %, en raison de la hausse des dépenses de santé et de la généralisation du 100 % santé. Les organismes prévoient de nouvelles hausses de tarifs en 2026, qui pourraient atteindre jusqu’à 10 % pour certains contrats. Cette inflation touche autant les contrats collectifs qu’individuels, mais elle pèse davantage sur les foyers non salariés, qui ne bénéficient d’aucune participation patronale. D’où l’importance de réévaluer régulièrement sa couverture pour éviter de payer plus que nécessaire. Si vous êtes senior, travailleur indépendant, étudiant ou en recherche d’emploi, utilisez un comparateur de mutuelle santé pour sélectionner l’offre qui correspond à vos besoins et à votre budget. Pensez à demander la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) si vos revenus sont modestes : vous avez droit à une mutuelle gratuite ou avec participation minime selon votre âge et vos ressources (max. 30€ par mois). Comment bien choisir sa complémentaire santé familiale ? Si votre mutuelle entreprise peut prendre en charge les frais de santé de vos ayants droit, vérifiez le coût supplémentaire que cela engendre. Avec cette donnée, vous pouvez comparer les offres individuelles et décider éventuellement d’une souscription séparée pour votre conjoint et vos enfants. 1. Évaluer ses besoins réels Avant de comparer les prix, identifiez vos besoins : soins dentaires fréquents, port de lunettes, suivi pédiatrique, hospitalisation éventuelle, orthodontie enfants, etc. Une couverture trop large ou mal adaptée peut alourdir la facture sans réelle utilité. 2. Comparer les niveaux de remboursement Les contrats peuvent afficher des prix proches, mais leurs remboursements varient fortement selon les postes de soins. Vérifiez notamment les taux de prise en charge sur les honoraires hospitaliers, les prothèses dentaires et les lunettes, et les plafonds de remboursement. 3. Examiner les garanties pour les ayants droit Tous les contrats ne couvrent pas de la même manière les conjoints et enfants. Assurez-vous que la gratuité ou le forfait famille sont bien appliqués, et que le contrat collectif ne limite pas les remboursements pour les ayants droit. 4. Utiliser un comparateur en ligne Des comparateurs spécialisés permettent de simuler le coût global d’une mutuelle familiale, en intégrant le nombre d’enfants et les niveaux de garantie souhaités. C’est le meilleur moyen de repérer les écarts et de trouver un contrat plus compétitif.

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Mois sans tabac 2025 : assurance emprunteur moins chère si vous arrêtez de fumer

Chaque année, le Mois sans tabac motive des milliers de Français à tenter d’en finir avec la cigarette. En 2025, au-delà du défi santé, un autre argument peut donner le déclic : réduire le coût de son assurance emprunteur. Parce que oui, prévoir un achat immobilier sans tabac, c’est aussi payer moins cher son crédit. Et les économies ne sont pas anecdotiques. Pourquoi fumer coûte cher… même dans un crédit immobilier Quand on pense cigarette, on pense santé. Mais derrière, il y a aussi le fonctionnement des assurances. Le tabagisme est considéré comme un risque aggravé de santé par les assureurs. Ce terme technique veut dire une probabilité plus élevée de maladie ou de décès, donc un risque plus important pour eux d’indemniser un prêt. Résultat : les fumeurs paient plus que les non-fumeurs. Le coût de l’assurance de prêt immobilier est calculé par le prestataire au regard des risques déclarés par le souscripteur (âge, santé, profession, pratique sportive). Concrètement, une personne qui fume peut subir une majoration de 20 à 50 % du coût de son assurance, selon son profil et le contrat. Sur un prêt immobilier de 250 000 euros sur 20 ans, ça peut représenter jusqu’à 10 000 euros de surprime d’assurance emprunteur. Le Mois sans tabac 2025, c’est donc aussi l’occasion de viser un double bénéfice santé + finances. Pas besoin d’être militant anti-cigarette pour apprécier une mensualité plus légère. Définition d’un fumeur selon l’assurance emprunteur Pour un assureur, est fumeur : toute personne qui consomme des cigarettes, cigarillos, cigares, pipe toute utilisation de tabac chauffé toute consommation de cigarette électronique à nicotine toute prise de substituts nicotiniques Bon à savoir : depuis quelques années, la majorité des assureurs incluent également les adeptes du vapotage dans la catégorie des fumeurs.  Déclaration fumeur : sincérité obligatoire Au moment de la souscription, vous devrez déclarer votre statut. Mentir ? Un écran de fumée.  Soyez toujours honnête. Si vous déclarez être non-fumeur sans l’être : l’assureur peut annuler le contrat refuser de couvrir votre crédit en cas de sinistre réclamer les indemnités versées Sans compter que la banque peut exiger le remboursement immédiat du crédit si l’assurance est frappée de nullité. Bref, la fausse déclaration en assurance de prêt ne vaut jamais le coup. La transparence, elle, finit par payer, surtout si vous passez du côté non-fumeur dans l’année. Vous arrêtez en 2025 ? Quand devient-on non-fumeur pour l’assurance de prêt ? Arrêter de fumer en novembre 2025 pendant le Mois sans tabac, c’est bien. Mais pour bénéficier du tarif non-fumeur, il existe une règle claire dans tous les contrats : 24 mois consécutifs sans tabac. Donc, si vous arrêtez en novembre 2025, vous pourrez revendiquer le statut de non-fumeur en novembre 2027, et demander une révision de votre contrat pour faire baisser vos cotisations. Les assureurs peuvent demander une attestation sur l’honneur mais plus généralement, un test médical (dosage cotinine). Le Mois sans tabac, un timing malin pour renégocier son assurance Il y a 2 cas de figure. Vous n’avez pas encore emprunté Vous prévoyez d’emprunter prochainement pour acheter une maison ou un appartement. Vous partez dans la course en arrêtant pendant le Mois sans tabac. La stratégie : déclarer votre statut réel d'emprunteur fumeur au moment de la souscription si vous êtes encore sous nicotine basculer vers le tarif non-fumeur dès la deuxième année complète sans tabac demander une rectification tarifaire ou changer d’assurance de prêt selon les dispositions de la loi Lemoine (voir plus bas). Cela peut vous faire gagner plusieurs milliers d’euros sur la durée du crédit. Vous avez déjà un crédit immobilier en cours Bonne nouvelle : grâce à la loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment pour trouver un tarif plus avantageux et des garanties mieux adaptées à votre situation. Si vous êtes abstinent à partir de novembre 2025, démarrez le compteur jusqu'à novembre 2027. Une fois la période de 24 mois écoulée, comparez et changez pour une assurance emprunteur moins chère. Arrêter de fumer : quel impact réel sur le coût d'un prêt immobilier ? Pour avoir une idée concrète, imaginez 2 profils identiques. Même âge, même banque, même prêt. Seule différence : l'un fume, l'autre non. Prêt : 250 000 € Durée : 20 ans Assuré : 100 % sur une tête Tarif non-fumeur : environ 0,20 % Tarif fumeur : environ 0,30 % Cela donne : Non-fumeur : environ 10 000 € d’assurance Fumeur : environ 15 000 € Soit un écart de 5 000 €. Et pour des prêts plus importants, le delta est plus large. À Paris où le mètre carré est à près de 10 000 €, les montants s’envolent : un emprunt à 400 000 € peut générer 8 000 € d’économies rien qu’en changeant de statut. Ça met le paquet de cigarettes à 12,50 € en perspective. Arrêt du tabac : un argument bancaire puissant en 2025 Dans un contexte où les taux immobiliers se stabilisent et où les banques restent strictes sur les dossiers (toutes les infos pour emprunter en novembre 2025), présenter un profil maîtrisé et responsable peut aussi peser dans la balance. Les établissements regardent le niveau de risque global.  Être non-fumeur, c’est :  une meilleure santé perçue une assurance de prêt moins chère un taux d’endettement optimisé un dossier plus attractif C’est tout bonus dans une période où décrocher un prêt nécessite parfois d’être exemplaire. Le Mois sans tabac 2026, ce n’est pas seulement un défi de santé. C’est aussi une opportunité financière et immobilière. L’assurance emprunteur représente entre 20 % et 40 % du coût total d’un crédit, et le statut non-fumeur peut vraiment transformer la facture. Si vous avez un projet immobilier en tête, pensez à cette équation simple : moins de nicotine = plus de budget = meilleure offre de prêt. Pas de morale, juste des chiffres et un bon timing.

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Crédit immobilier : toutes les infos pour emprunter en novembre 2025

Le marché du crédit immobilier offre une bonne opportunité aux emprunteurs en ce mois de novembre 2025. Après plusieurs mois de stabilité, les banques commencent enfin à desserrer légèrement l’étau avec des taux orientés à la baisse. Rien de spectaculaire, mais suffisamment pour redonner un peu de souffle à celles et ceux qui souhaitent acheter. Si vous envisagez de vous lancer dans un projet immobilier, c’est probablement le bon moment pour faire avancer votre dossier. Zoom complet sur les taux, le contexte économique et les bons réflexes à adopter pour emprunter aux meilleures conditions. Taux immobiliers novembre 2025 : une tendance à la détente Après une longue phase de stagnation observée depuis le printemps, les banques revoient leur copie. Plusieurs établissements ont ajusté leurs barèmes à la baisse, avec des réductions allant de 0,05 à 0,20 point selon le profil de l’emprunteur. Les taux moyens constatés début novembre 2025 oscillent entre (hors assurance emprunteur et coût des sûretés) : 2,97 % et 3,05 % sur 10 ans 3,04 % et 3,30 % sur 15 ans 3,19 % et 3,35 % sur 20 ans 3,30 % et 3,45 % sur 25 ans Derrière ces moyennes, les conditions sont plus favorables pour les meilleurs dossiers qui peuvent espérer obtenir des décotes entre 10 et 20 points, notamment avec un apport solide, une situation professionnelle stable et une bonne capacité d’épargne. Cette accalmie sur les taux s’inscrit dans un contexte où les banques cherchent à relancer la machine. Beaucoup souhaitent capter une nouvelle clientèle et comptabiliser des dossiers pour démarrer 2026 avec un volume de crédits satisfaisant. Résultat : des offres plus compétitives, et parfois même des taux bonifiés, inférieurs au marché, pour les profils les plus attractifs. Pourquoi les taux se stabilisent (et baissent légèrement) Plusieurs raisons expliquent ce changement de rythme : L’inflation reste sous contrôle (1 % en octobre sur un an). La Banque Centrale Européenne a maintenu ses taux directeurs fin octobre, laissant entrevoir une possible détente à venir. Les banques anticipent une amélioration de l'environnement économique en 2026. La fin d’année est traditionnellement calme, poussant les établissements à redoubler d’efforts pour attirer les emprunteurs. Le message des courtiers est clair : les crédits ne sont pas bloqués. Les banques prêtent, et elles veulent prêter. C’est une phase d’opportunité pour les ménages capables de présenter un dossier solide. Quel profil emprunteur réussit à obtenir les meilleurs taux ? On ne va pas se mentir : la sélectivité reste élevée. Les dossiers auto-financés à 110 % sans apport, eux, ont la vie plus dure. Pour obtenir un taux attractif en novembre 2025, plusieurs critères pèsent dans la balance : Un apport personnel d’au moins 10 %, idéalement 20 % Une gestion bancaire impeccable (aucun découvert depuis au moins 3 mois, pas de jeux d’argent ni de shopping compulsif) Un CDI avec plusieurs années d’ancienneté ou une stabilité professionnelle démontrée Une capacité d’épargne régulière Une épargne de précaution équivalente à au moins 6 mensualités Un taux d’endettement raisonnable, 35 % étant le taux maximum autorisé selon les règles du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) Si vous cochez ces cases, vous faites partie des candidats chouchoutés par les banques. Assurance emprunteur : le levier pour réduire le coût total La banque peut vous prêter à bon taux, mais l’assurance qui garantit le crédit reste un gros morceau du budget immobilier. En moyenne, l’assurance emprunteur représente entre 20 % et 40 % du coût global du crédit, exprimé par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global). C’est beaucoup, puisqu’on parle de la deuxième dépense après les intérêts de l’emprunt. Le vrai gain se trouve là. En 2025, comme toujours, la délégation d’assurance de prêt , c’est-à-dire le fait de souscrire un contrat concurrent de celui proposé par la banque prêteuse, est un avantage majeur. Les économies peuvent aller de 5 000 à 20 000 euros selon l'âge, la durée du crédit et le profil. Rappel utile : vous pouvez changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment grâce à la loi Lemoine de 2022. La priorité est d’obtenir le financement bancaire, et comme on sait les banques réticentes à accepter les assurances externes, ne faites pas de résistance au risque de compromettre votre projet et déléguez dans un deuxième temps avec l’aide d’un courtier. Comment maximiser vos chances d’obtenir votre crédit en novembre 2025 ? Voici quelques réflexes stratégiques pour mettre toutes les chances de votre côté : Préparez votre dossier en amont, notamment votre apport et votre historique bancaire. Simulez plusieurs scénarios (taux fixe, durée, apport) grâce aux comparateurs de banques et des courtiers. Comparez les banques, ne vous limitez jamais à votre banque historique. Passez par un courtier pour optimiser votre dossier et booster votre pouvoir de négociation. Anticipez l'assurance emprunteur pour jouer sur l’ensemble du coût du crédit. Commencez à travailler votre dossier avant même d’avoir trouvé votre bien. Les banques adorent les emprunteurs organisés et vous pouvez ainsi calculer votre capacité d’emprunt. Bon à savoir : les demandes de financement déposées en novembre 2025 seront comptabilisées dans la production de crédit de 2026. Pour bien entamer l’année à venir, les établissements bancaires sont prêts à se montrer compétitifs. Immobilier : faut-il acheter maintenant ou attendre 2026 ? C’est la grande question du moment. Les signaux sont plutôt favorables pour agir maintenant, notamment si vous avez repéré une bonne opportunité immobilière. Les taux restent raisonnables sans égaler les niveaux historiques de fin 2019 (autour de 1 %), l’offre immobilière est plus stable, et les vendeurs sont souvent enclins à négocier. Côté politique du logement, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) reste un formidable levier pour compléter avantageusement le financement de la résidence principale. Il peut financer jusqu’à 50 % du montant de l’acquisition et en 2026, un amendement au budget prévoit un rehaussement des plafonds du PTZ ; ils étaient inchangés depuis 2014. Les signaux à surveiller dans les prochaines semaines Pour ceux qui veulent prendre le temps d’observer le marché, gardez un œil sur : L’évolution de l’inflation en zone euro Les annonces de la BCE en décembre La trajectoire de l’OAT 10 ans Les mesures budgétaires 2026 Les politiques commerciales des banques fin d’année Si le contexte se stabilise, on peut espérer une année 2026 plutôt favorable côté financement immobilier. Novembre 2025, un bon moment pour emprunter Les taux baissent timidement, les banques restent offensives et les perspectives sont encourageantes. Pas de révolution, mais un climat bien plus respirable qu’en début d’année. Si vous portez un projet immobilier, le moment est choisi pour dégainer votre dossier, comparer les offres et lancer les négociations.