Quel est le tarif d’une assurance obsèques ?

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Prévoir une assurance obsèques, c’est anticiper les frais liés à ses funérailles et épargner cette charge à ses proches. Mais concrètement, quel est le tarif d’une assurance obsèques, et comment trouver une offre adaptée sans dépasser son budget ? Dans cet article, découvrez les facteurs qui influencent les prix, les astuces pour réduire vos cotisations, et le prix moyen d’une assurance obsèques.

Qu'est-ce qu’une assurance obsèques ?

L'assurance obsèques est un contrat qui permet de prévoir le financement et l'organisation de ses obsèques. En souscrivant à une assurance obsèques, vous soulagez vos proches des contraintes financières et organisationnelles liées à vos funérailles. 

Quels sont les deux types de contrats d'assurance obsèques ?

Il existe deux types de contrats d'assurance obsèques : le contrat en capital et le contrat en prestations.

  • Le contrat en capital prévoit le versement d'un capital à un bénéficiaire désigné (souvent un proche ou une entreprise de pompes funèbres) au moment du décès de l'assuré. Ce capital est destiné à financer les obsèques et l’organisation revient au bénéficiaire.
  • Le contrat en prestations, aussi appelé contrat en prestations funéraires, quant à lui, prévoit non seulement le financement des obsèques, mais également leur organisation. L'assuré choisit à l'avance les prestations funéraires qu'il souhaite (type de cérémonie, choix du cercueil, etc.) et l'entreprise de pompes funèbres s'engage à les réaliser.

Quel est le coût des obsèques en France ?

Le coût des obsèques en France varie en fonction du type de funérailles choisi : inhumation ou crémation. 

  • L'inhumation qui consiste à enterrer le défunt dans un cimetière est généralement plus coûteuse. Elle peut coûter entre 3 000 et 7 000 €, en fonction des prestations choisies (type de cercueil, concession au cimetière, etc.).
  • La crémation, en revanche, consiste à incinérer le corps du défunt. Elle est généralement moins chère. Son coût varie entre 2 500 et 5 000 €, en fonction des prestations choisies (urne funéraire, dispersion des cendres, etc.). 

Important : Noter que ces tarifs sont indicatifs et peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, dont la région et l'entreprise de pompes funèbres choisie.

Assurance obsèques, quel prix pour les prestations obligatoires ?

Les prestations obligatoires garantissent le respect de la réglementation funéraire et assurent la bonne tenue des obsèques. Elles incluent notamment :

  • Le cercueil : obligatoirement muni de 4 poignées, son prix varie entre 350 € et 2 000 €, selon le matériau et les finitions choisies.
  • La mise en bière et la fermeture du cercueil : indispensable pour le transport du corps.
  • L'urne funéraire (en cas de crémation) : son tarif varie en fonction de la qualité et des matériaux.
  • Le transport du corps et le corbillard : ce service est également obligatoire et inclut parfois le rapatriement en cas de décès à l’étranger.
  • Les démarches administratives : elles couvrent la déclaration de décès à la mairie et la demande d’un permis d’inhumation ou de crémation.
  • La redevance de crémation ou la taxe d’inhumation : selon les lieux, ces frais se situent entre 200 € et 500 €.
  • Les scellés de police, lorsque requis.

Coût estimé des prestations obligatoires : entre 2 000 € et 3 000 €, avec des variations selon la localisation et les prestataires.

Assurance obsèques, quel prix pour les prestations facultatives ?

Les prestations facultatives permettent de personnaliser les obsèques en fonction des volontés du défunt ou des souhaits de la famille. Bien qu'elles ne soient pas obligatoires, elles peuvent représenter une part importante du budget. Voici quelques exemples :

  • Les soins du corps (thanatopraxie) : ces soins permettent de préserver le corps avant la cérémonie. Leur coût varie entre 100 et 550 €.
  • La chambre funéraire : pour le recueillement avant les obsèques, le tarif se situe entre 120 et 750 €, en fonction de la durée de location.
  • Les fleurs et couronnes funéraires : le coût dépend des compositions florales choisies.
  • Les faire-part de décès : ces documents peuvent être commandés auprès d’imprimeries spécialisées.
  • La cérémonie civile ou religieuse : les coûts, entre 50 et 350 €, incluent la location de la salle et les services associés.
  • La pierre tombale : cet élément durable varie entre 1 000 et 3 500 €, selon les matériaux et les gravures.
  • Les plaques funéraires et autres accessoires : les prix dépendent de la personnalisation.

Coût estimé des prestations facultatives : de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros, selon les choix effectués.

Quels sont les facteurs qui influencent le tarif de l'assurance obsèques ?

Le coût de votre assurance obsèques est directement lié à vos choix et à votre situation personnelle. Plusieurs éléments influencent le montant des cotisations :

  • Type de contrat : Les contrats en prestations, incluant l’organisation complète des obsèques, sont généralement plus coûteux que ceux en capital, où seule une somme est versée aux bénéficiaires.
  • Âge de souscription : Plus vous souscrivez jeune, plus les cotisations sont avantageuses. À l’inverse, une souscription tardive implique des mensualités plus élevées.
  • Durée des cotisations : Cotiser sur une longue période (contrat temporaire) réduit les montants mensuels par rapport à un contrat viager ou à une cotisation unique.
  • Montant du capital : Un capital élevé, pour couvrir des obsèques plus personnalisées, entraîne logiquement des cotisations plus importantes. En moyenne, les frais d’obsèques en France varient entre 3 000 et 4 000 €.
  • Prestations souhaitées : Plus vos attentes (type de cérémonie, choix du cercueil, inhumation ou crémation) sont précises et complètes, plus le coût de l’assurance augmente.

Quel est le tarif moyen d'une assurance obsèques ?

Comme nous venons de le voir, le coût d’une assurance obsèques varie selon différents facturs. Voici un aperçu du tarif d’une assurance obsèques, contrat viager :

Âge à la souscription

Capital souscrit : 1 000 €

Capital souscrit : 5 000 €

40 ans

23,04 €/an

115,20 €/an

50 ans

35,28 €/an

176,40 €/an

60 ans

48,36 €/an

241,80 €/an

70 ans

75,48 €/an

377,40 €/an

84 ans

195,48 €/an

977,40 €/an

Comment trouver une assurance obsèques pas chère ?

Trouver une assurance obsèques pas chère nécessite de prendre en compte plusieurs critères tout en comparant attentivement les offres disponibles. Voici quelques conseils pour vous accompagner dans cette démarche :

  • Définir vos besoins spécifiques

Le coût d'une assurance obsèques dépend principalement des prestations choisies. Prenez le temps d’évaluer vos attentes : souhaitez-vous un simple capital pour couvrir les frais essentiels, ou des prestations supplémentaires comme l'organisation complète des obsèques ? Limiter les options aux services nécessaires peut réduire significativement le coût de votre contrat.

  • Comparer les offres disponibles

Les comparateurs en ligne sont des outils précieux pour identifier les contrats les plus avantageux. En quelques clics, ils permettent de visualiser les tarifs, les garanties et les conditions de plusieurs assureurs. Demandez également plusieurs devis pour analyser les différences et choisir l'offre qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget.

  • Examiner l’ensemble des conditions du contrat

Ne vous fiez pas uniquement au tarif mensuel ou annuel ! Regardez attentivement les détails du contrat  : les exclusions, les délais de carence, et les modalités de versement du capital. Une assurance obsèques "moins chère" peut s’avérer moins avantageuse si elle impose des restrictions ou si le capital n'est pas versé rapidement.

Souscrire une assurance obsèques chez Magnolia.fr : pourquoi ?

Avec Magnolia.fr, profitez d’une assurance obsèques parfaitement adaptée à vos besoins. Voici ce qui distingue leur offre :

  • Cotisations fixes : vous savez exactement combien vous payez tout au long du contrat.
  • Absence de questionnaire médical : un accès simplifié, même pour les profils seniors.
  • Contrat viager : des cotisations réparties sur toute la durée de vie, pour une sérénité à long terme.
  • Doublement du capital en cas de décès accidentel : une protection renforcée, notamment pour les accidents en transport en commun.
  • Flexibilité et transmission garantie : désignez librement votre bénéficiaire, avec des options comme la "valeur de rachat" ou la "mise en réduction".

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Achat immobilier : le boom des maisons individuelles en 2025

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Parmi les principaux moteurs de cette relance, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) figure en première ligne. Depuis avril 2025, la nouvelle version autorise les projets de construction de maisons neuves, et ce, dans toutes les zones géographiques. Ce dispositif a ravivé l’intérêt des ménages primo-accédants pour ce type d’habitat, exclu du PTZ depuis 2021. PTZ et baisse des taux : le cocktail gagnant L’entrée en vigueur officielle du nouveau PTZ, combinée à une baisse progressive des taux d’intérêt immobiliers, a agi comme un catalyseur. Actuellement, les taux d’emprunt oscillent entre 3% et 3,55% sur la durée de 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés).  Chez certains constructeurs comme Mikit, les résultats sont impressionnants : +30 % de ventes en janvier et février, +40 % en mars. Avril poursuit la même tendance, portée par l’effet d’aubaine du PTZ nouvelle version. Le PTZ permet de réduire le coût global d’un crédit immobilier grâce à l’absence d’intérêts à payer à la banque prêteuse. Votre capacité d’emprunt est ainsi optimisée. Bon à savoir : le PTZ permet de financer entre 10% et 30% du montant de l’opération (achat terrain, coût construction d’une maison neuve) selon vos revenus. Ce crédit sans intérêts doit toujours être complété par un prêt immobilier classique avec intérêts bancaires. Les ménages profitent de ces conditions pour concrétiser leur projet immobilier, notamment en dehors des centres-villes. À budget égal, une maison en périphérie est souvent plus accessible qu’un appartement neuf ou qu’un bien ancien situé en zone urbaine tendue. Cette nouvelle donne renforce l’attractivité du pavillon. Important : comme tout crédit à l’habitat, le PTZ doit être couvert par une assurance emprunteur. Faites jouer la délégation pour optimiser ce coût, plutôt que de payer votre contrat bancaire au prix fort. Une réponse concrète aux blocages du logement collectif La maison individuelle bénéficie aussi d’un environnement réglementaire plus souple. Les permis de construire sont souvent plus facilement délivrés pour des maisons que pour des immeubles collectifs, qui suscitent davantage d’opposition locale.  Face aux tensions sur le marché du logement locatif et aux difficultés d’accès à la location, acheter une maison devient une alternative pragmatique et économiquement viable. De plus, la maison individuelle limite les risques liés aux délais de livraison. Les chantiers sont généralement plus courts, ce qui rassure les acquéreurs dans un contexte où l’incertitude pèse sur les projets immobiliers collectifs. Retour des primo-accédants : un signal fort pour le marché immobilier Après plusieurs années de recul, les primo-accédants font un retour remarqué sur le marché. Chez certains géants du secteur, ils ne représentaient plus que la moitié des ventes. Depuis mars 2025, ils pèsent désormais près de deux tiers des transactions. Ce regain d’activité traduit une meilleure accessibilité à la propriété, mais aussi une volonté croissante de s’installer durablement dans un bien qui leur correspond. Pour ces ménages, la maison n’est pas seulement un toit, mais un projet de vie sur le long terme. Elle offre :  un espace extérieur de l’indépendance une qualité de vie recherchée dans un monde post-Covid encore marqué par les aspirations à plus d’espace et de nature. La maison neuve : une offre repensée pour un urbanisme durable L’essor des maisons individuelles ne se fait pas au détriment de l’environnement. Conscients des enjeux écologiques, les constructeurs ont revu leur copie. Les nouvelles maisons sont plus compactes, construites sur des terrains plus petits, souvent situés dans des zones déjà urbanisées afin de limiter l’artificialisation des sols. Le développement de la division parcellaire, ou densification douce, s’inscrit pleinement dans cette logique. Elle consiste à diviser une grande parcelle existante pour y bâtir une ou 2 maisons supplémentaires. Cette pratique permet de créer du logement sans empiéter sur des terres agricoles ni bouleverser l’équilibre des quartiers. Hexaom, leader de la construction individuelle sous la marque Maisons France Confort, affirme que plus de 50 % de ses ventes passent désormais par ce canal. Conclusion : la maison individuelle, un modèle de logement en pleine mutation Le début d’année 2025 marque un retour en force de la maison individuelle, portée par des conditions d’emprunt plus favorables et des innovations sectorielles qui répondent aux attentes des Français. L’effet du nouveau PTZ y est pour beaucoup dans cet engouement retrouvé pour ce type de logement. 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Garantie aide à la famille : obligatoire en assurance emprunteur à compter de juillet 2025

Un avis du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) rend obligatoire à compter du 1er juillet 2025 l’intégration d’une garantie “aide à la famille” pour soutenir financièrement les parents emprunteurs qui doivent arrêter leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant malade. Voici les contours de cette avancée majeure dans le domaine de l’assurance de prêt et les dispositions plus généreuses prises par certains assureurs. Garantie aide à la famille pour soutenir les parents aidants En décembre 2023, le CCSF a validé à l’unanimité un avis important visant à renforcer la solidarité dans le cadre de l’assurance emprunteur. Les assureurs se sont engagés à intégrer, dans au moins un de leurs contrats, une nouvelle garantie baptisée "Aide à la famille", dédiée aux parents confrontés à la maladie ou à un accident grave de leur enfant mineur. Ce dispositif est né d’une initiative portée par le député Paul Christophe, en collaboration avec l’association Eva pour la Vie et la fédération Grandir sans cancer. L’objectif : permettre aux parents qui doivent interrompre partiellement ou totalement leur activité professionnelle pour accompagner un enfant gravement malade ou accidenté de continuer à rembourser leur prêt immobilier. Une aide financière en cas de situation familiale dramatique Concrètement, cette nouvelle garantie “famille” pour les parents d’enfants malades permet une prise en charge temporaire des mensualités du crédit immobilier servant à financer la résidence principale.  Elle est accessible uniquement aux assurés ayant souscrit une garantie d’incapacité temporaire de travail (ITT). Cette garantie couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident du titulaire ; désormais, elle prend aussi en charge des échéances de crédit en cas d’arrêt de travail d’un parent emprunteur confronté à la maladie de son enfant. La mise en place de cette garantie solidaire est prévue au plus tard en juillet 2025. Un premier bilan d’application sera établi par le CCSF un an après son déploiement, afin d’évaluer l’efficacité du dispositif et d’éventuelles améliorations. Une réponse à une forte mobilisation politique et citoyenne Cette avancée intervient après la publication d’une tribune en avril 2023, signée par 185 députés et 85 associations, réclamant une meilleure prise en compte des situations parentales critiques dans les contrats d’assurance emprunteur. Ces acteurs demandaient expressément la création d’une garantie permettant de couvrir les échéances de prêt en cas de cessation d’activité liée à un enfant gravement atteint. Jusqu’à présent, les contrats d’assurance emprunteur indemnisent essentiellement les situations touchant l’assuré lui-même (décès, invalidité, incapacité de travail). Ce nouveau volet "Aide à la famille" constitue donc un progrès social majeur, apportant une protection concrète aux familles touchées par la maladie ou le handicap d’un enfant. Des assureurs qui s’engagent au-delà de l’avis du CCSF Face aux attentes croissantes en matière de protection sociale, Thélem Assurances prend les devants et annonce l’élargissement de sa garantie « aide à la famille » dans le cadre de ses contrats d’assurance emprunteur. Une couverture élargie à tous les contrats emprunteur, anciens et nouveaux Contrairement à la majorité des acteurs du marché, Thélem Assurances applique cette garantie solidaire à l’ensemble de sa gamme de contrats emprunteur lancée depuis 2020, y compris ceux déjà en cours. Cette démarche inclusive va bien au-delà des simples recommandations du CCSF, qui ne préconisent cette mesure que pour les nouveaux prêts destinés à l’achat de la résidence principale. Chez Thélem, la garantie « proche aidant » s’applique également aux crédits immobiliers en cours, mais aussi aux emprunts professionnels et locatifs. Cette extension permet de mieux couvrir les réalités familiales et professionnelles des emprunteurs, tout en renforçant leur sécurité financière dans les moments critiques. Une prise en charge généreuse des mensualités Le dispositif prévoit une aide pouvant aller jusqu’à 28 mois au total, répartis en 2 périodes de 14 mois renouvelables, avec une indemnisation équivalente à 50 % des mensualités du prêt, dans la limite de 4 000 euros, et en fonction de la quotité d’assurance de prêt. Ce soutien permet aux parents aidants de faire face à une perte de revenus sans risquer de compromettre leur projet immobilier ou professionnel. Chez Thélem Assurances, cette initiative reflète l’ambition du groupe de proposer une assurance utile, responsable et solidaire. En anticipant la mise en œuvre obligatoire prévue en juillet 2025, l’assureur se distingue par une approche centrée sur l’humain et l’accompagnement dans les situations de vie difficiles. D’autres assureurs pourraient lui emboîter le pas. La concurrence est vive en assurance emprunteur, entre les bancassureurs dont les contrats fonctionnent sur le principe de mutualisation et les prestataires externes, aux offres personnalisées, très souvent moins chères. N’oubliez pas que vous avez le droit de choisir librement votre assurance et tout intérêt à utiliser un comparateur d’assurance de prêt pour sélectionner un contrat individuel à tarifs compétitifs, qui répond parfaitement à vos besoins.

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Hausse des tarifs des consultations médicales : quels changements au 1er juillet 2025 ?

Dès le 1er juillet prochain, plusieurs consultations médicales chez les spécialistes connaîtront une hausse des tarifs, conformément aux engagements pris dans la convention médicale 2024-2029. Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une démarche visant à valoriser certaines spécialités et à répondre à des enjeux de santé publique prioritaires. Une revalorisation prévue par l'Assurance Maladie Cette augmentation des tarifs de consultation chez certains spécialistes résulte d’un accord signé en juin 2024 entre l’Assurance Maladie et les syndicats représentatifs des médecins libéraux. L’objectif : renforcer l’attractivité de spécialités essentielles mais encore peu choisies par les jeunes praticiens, telles que la pédiatrie, la psychiatrie ou encore la gériatrie. Selon la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), ces revalorisations sont ciblées sur des spécialités à fort impact sociétal, notamment pour les enfants, les personnes âgées, les femmes ou encore les patients atteints de troubles psychiques. Quels spécialistes voient leurs honoraires augmenter au 1er juillet ? Pédiatres : une attention renforcée pour les jeunes enfants Au cœur de cette réforme tarifaire, la pédiatrie bénéficie d'une revalorisation significative : Consultation de suivi pour les enfants de moins de 2 ans : 40 € (au lieu de 39 €). Consultations obligatoires avec certificat : 60 € (au lieu de 54 €). Autres examens de suivi pédiatrique : 50 € (contre 54 €). Création d’une consultation d’expertise pédiatrique à 60 €, accessible sur orientation pour les situations complexes. Psychiatrie et pédopsychiatrie : une meilleure reconnaissance Les consultations psychiatriques, déjà augmentées en 2024, voient leurs tarifs révisés : Consultation coordonnée chez un psychiatre ou neuropsychiatre : 57 € (contre 55 €). Chez un pédopsychiatre : 75 € (contre 67 € fin 2024), afin de prendre en compte la complexité des soins pour les jeunes jusqu’à 25 ans. Gériatrie : un accompagnement renforcé des personnes âgées La spécialité gériatrique bénéficie également d'une revalorisation : Consultation coordonnée : 42 € (contre 37 €). Consultation longue à 60 € (dès janvier 2026) pour les plus de 80 ans, dans des cas spécifiques : sortie d’hospitalisation, évaluation pour l’APA ou révision de traitement complexe. Autres spécialistes concernés Gynécologues : consultation coordonnée à 40 € (au lieu de 37 €). Dermatologues : dépistage du mélanome porté à 60 € (contre 54 €). Endocrinologues : consultation complexe à 62 € (au lieu de 58 €). Neurologues : consultation coordonnée à 57 €. Médecins en rééducation fonctionnelle : tarif à 40 € (contre 36 € précédemment). Spécialités non concernées par la revalorisation Tous les praticiens ne verront pas leur tarif évoluer : Les spécialités non mentionnées dans la convention restent à 31,50 €. Les médecins généralistes avaient déjà vu leur tarif augmenter en décembre 2024, passant de 26,50 € à 30 €. Il est important de noter que ces revalorisations ne s’appliquent qu’à certains praticiens : Médecins du secteur 1 (conventionnés à tarif opposable), Médecins du secteur 2 ayant adhéré à l’OPTAM (Option de Pratique Tarifaire Maîtrisée) En revanche, les médecins hors convention (secteur 3) ou n’adhérant pas à l’OPTAM peuvent fixer librement leurs honoraires, sans être concernés par ces hausses réglementées. Quel remboursement pour ces consultations en 2025 ? Malgré la hausse des prix, les modalités de remboursement restent inchangées : 70 % du tarif est remboursé par l’Assurance Maladie. Le reste à charge de 30 % est pris en charge par la mutuelle santé. À noter : Les revalorisations régulières des tarifs médicaux sont une des raisons de la hausse significative des prix des mutuelles santé ces 3 dernières années.  Cependant, plusieurs aides permettent de réduire ou supprimer ce reste à charge, notamment pour les patients les plus vulnérables. Les dispositifs de prise en charge complémentaire : Complémentaire santé solidaire (CSS) : remboursement intégral dans le cadre du parcours de soins coordonnés. Les médecins ne sont pas autorisés à pratiquer de dépassements d’honoraires aux bénéficiaires de la CSS. Aide médicale d’État (AME) : pour les personnes en situation irrégulière. Gratuité des soins pour les femmes enceintes à partir du 6e mois de grossesse jusqu’à 12 jours après l’accouchement. Consultations pédiatriques obligatoires : intégralement prises en charge. La participation forfaitaire de 2 €, doublée en mai 2024, s’applique toujours sauf pour les cas exonérés. Elle n'est jamais remboursée par la mutuelle. Ce qu’il faut retenir sur les nouveaux tarifs médicaux au 1er juillet 2025 Spécialité Type de consultation Ancien tarif Nouveau tarif Pédiatrie Suivi enfant < 2 ans 39 € 40 €   Consultation avec certificat 54 € 60 €   Autres examens obligatoires 45 € 50 €   Expertise pédiatrique - 60 € Psychiatrie Consultation coordonnée 55 € 57 € Pédopsychiatrie Consultation 67 € 75 € Gériatrie Consultation coordonnée 37 € 42 €   Consultation longue (à partir janvier 2026) - 60 € Gynécologie Consultation coordonnée 37 € 40 € Dermatologie Dépistage mélanome 54 € 60 € Endocrinologie Consultation complexe 58 € 62 € Neurologie Consultation coordonnée 55 € 57 € Médecine physique Rééducation fonctionnelle 36 € 40 € FAQ sur l’augmentation des tarifs médicaux en 2025 Tous les médecins sont-ils concernés par la hausse au 1er juillet 2025 ?Non, seuls certains spécialistes voient leurs tarifs revalorisés. Les généralistes et autres spécialités non mentionnées dans la convention restent au tarif actuel. Les médecins non conventionnés sont-ils concernés ?Non. Les médecins hors convention ou non adhérents à l’OPTAM ne sont pas soumis à ces revalorisations réglementées. Mon remboursement change-t-il avec les nouveaux tarifs ?Non. Le remboursement par l’Assurance Maladie reste de 70 %, complété par la mutuelle dans la plupart des cas. Qui peut bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire ?Les foyers à faibles revenus, sous conditions de ressources. Elle permet une prise en charge intégrale des frais médicaux sur la base des tarifs conventionnés. Les enfants bénéficient-ils d’un remboursement total ?Oui, les consultations pédiatriques obligatoires sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Pourquoi certaines spécialités ont-elles été ciblées ?Parce qu’elles jouent un rôle crucial dans la prévention et le suivi médical, mais peinent à attirer de nouveaux praticiens.